Jardins ouvriers : dix chèvres retirées à leur propriétaire
Suite au signalement effectué par la Fondation Brigitte-Bardot, dix chèvres ont été évacuées d’un jardin ouvrier situé à Audun-le-Tiche. Entre 500 et 1000 bêtes non vaccinées et non déclarées, selon les défenseurs des animaux, vivent ici dans des conditions « déplorables ». Une plainte a été déposée.
Lorsqu’elles ne sont pas enfermées dans l’obscurité des baraquements, certaines chèvres évoluent sur des terrains sans herbage. Photo RL /Pierre HECKLER
Alertées par une habitante d’Esch-sur-Alzette, des associations de défense des animaux, la Fondation Brigitte-Bardot, Cyberaction Protection Animale et la SPA, sont intervenues lundi, dans des jardins ouvriers situés sur le ban communal d’Audun-le-Tiche pour un petit tour du propriétaire parsemé de « surprises ». Pas franchement de celles à donner le sourire aux enquêtrices. Pendant plusieurs heures, escortées par le maire et la police municipale, elles ont arpenté les allées de ce « village » d’une petite centaine d’abris de fortune, bâtis et occupés en grande partie par des familles de la communauté portugaise.
C’est ainsi depuis plusieurs décennies : on y cultive son potager…. mais pas seulement. Les membres des associations ont recensé « entre 500 et 1000 bêtes », principalement des poules, des chèvres et des lapins vivant dans des « conditions déplorables, enfermés dans le noir, sans accès vers l’extérieur, dénonce Bernadette Rohrer, pour la Fondation Brigitte-Bardot. Ils ne sont pas déclarés, pas vaccinés, pas bagués. Nous sommes même tombés sur une personne qui, à elle seule, détenait 110 animaux ! D’un point de vue réglementaire et sanitaire, c’est grave. »