Lot La Ferme des rescapés recueille 600 animaux en détresse non loin de Cahors
La Ferme des rescapés est un lieu où les animaux de toute sorte peuvent trouver refuge dans la vallée du Lot, à Cassagnes, non loin de Cahors.
Verena et Morlind Fiegl, d’origine allemande, assurent depuis 10 ans, seules à elles deux, le bon fonctionnement de « La ferme des rescapés », association de protection animale située à Cassagnes, dans la vallée du Lot non loin de Cahors. Toutes deux sont entièrement dévouées aux 600 animaux qu’elles accueillent dans leur propriété de 30 hectares, au lieu dit Le Fraysse. Morlind a 25 ans et un certificat de capacité.
Rescapés, réformés, âgés, maltraités, exploités, sauvés de l’abattoir, blessés, malades, handicapés, abandonnés, sauvages, errants, ou au caractère difficile, inabordables ou craintifs, les animaux trouvent ici un refuge et un havre de paix.
50 chiens, 300 chats, des vaches, des moutons, des cochons, 80 animaux de basse-cour, 60 équidés, chevaux, ânes et poneys, sont sûrs d’y être enfin bien traités jusqu’à la fin de leur vie. Il y a même un zébu sauvé d’un cirque !
Fondé sur le concept de liberté et de respect, approchant la philosophie du véganisme (mode de vie qui refuse de manger tout ce qui provient d’un animal) et de l’antispécisme (qui refuse la notion d’espèce, la maltraitance et l’exploitation des animaux), le site accueille donc ces pensionnaires qui y sont soignés, nourris et aimés.
Certains y découvrent même la liberté, celle des prés, de l’herbe fraîche, du soleil, du vent, des éléments de la nature, qu’ils n’ont jamais connue, puisque constamment enfermés dans des bâtiments. Un peu trop parfois, s’échappant des prés clôturés, au grand dam des plus proches voisins aussi !
Ces animaux proviennent de toute la France, des fourrières, des refuges, des administrations municipales, de particuliers qui connaissent le lieu, et parfois même de Roumanie, via des associations françaises avec qui les deux femmes travaillent. A l’heure actuelle, elles sont même dans l’obligation d’en refuser. Elles sont en relation avec la Fondation de Brigitte Bardot, le SIPA et la SPA du Lot, et avec trois cliniques vétérinaires, de Villefranche, Prayssac et Gourdon.
L’association a été reconnue d’intérêt général et par l’émission de télévision « 30 millions d’amis ». Elle ne reçoit pas de subventions, et fonctionne avec un budget mensuel de 9000€, composé uniquement de dons, de collectes, d’aides de particuliers, et de recettes des adoptions.
66% du montant de vos dons sont donc déductibles de vos impôts.
En effet, spécialisée dans l’accueil des chats sauvages ou errants, l’association a mis de nombreux animaux à l’adoption, et a construit des chatteries, des chalets et des parcs géants. Beaucoup vivent tout simplement dans la maison des deux femmes bénévoles. Les chats sont stérilisés, vaccinés et bénéficient d’un passeport européen. Pour les adopter, il vaut mieux prendre rendez-vous.
Pour les aider à continuer à combattre contre la souffrance animale, on peut collecter pour elles de la nourriture, des croquettes, des draps, du pain comme dans cette boulangerie de Montauban, du foin, ou du matériel comme la mairie de Duravel. L’association recherche aussi des bénévoles qui pourraient faire des allers-retours chez les vétérinaires, ou aller chercher des animaux errants sur des sites.
GENEVIÈVE JACQUOT
Pour les contacter, par téléphone au 06 04 41 80 45, ou sur leur blog lafermedesrescapes.over-blog.org ou la-ferme-des-rescapes.org