Brigitte Bardot n’a jamais oublié Suzy Delair, la doyenne du cinéma et son petit "Tra-la-la"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot n’a jamais oublié Suzy Delair, la doyenne du cinéma et son petit "Tra-la-la"

Suzy Delair (L'Assassin habite au 21, Rocco et ses frères, Rabbi Jacob...) est décédée à 102 ans ce dimanche, confinée en maison de retraite, sans que ses proches ne soient autorisés à l’accompagner dans ses derniers jours...

La crise sanitaire oblige également à annuler toute cérémonie du souvenir. Celle-ci sera organisée « avec tous ses amis du cinéma à la rentrée », indique la famille.

"AVEC SON TRA-LA-LA, SA "MADRAGUE" À ELLE"

En attendant, les témoignages affluent pour rendre hommage à celle qui a été l’une des doyennes du 7e art. Ce jeudi, c’est Brigitte Bardot qui en découvrant la nouvelle de la disparition de sa chère amie dans son édition de Var-matin Saint-Tropez, a tenu à rappeler combien elle a marqué le monde du cinéma. Et de la chanson !

"Pour moi, sa grande renommée d’actrice est liée à ce chef-d’œuvre de Clouzot, Quai des Orfèvres, où elle chantait cette chanson extraordinaire restée dans les mémoires, "Avec son tralala"... (elle se met à chantonner toute guillerette, Ndlr). C’était sa "Madrague" à elle. Son titre le plus connu. Tout le monde l'avait sur les lèvres à l’époque!".

CORRESPONDANCE AVEC LA GRANDE "OUBLIÉE"

Si elle reconnaît avoir été "trop jeune et gamine" pour l’avoir connue durant son apogée, Brigitte confie qu'une fois âgée et tombée en désuétude, elle parlait régulièrement au téléphone et entretenait même une correspondance avec Suzy Delair.

"J’ai trouvé dramatique que cette femme qui a été la star des années 40-50 soit à ce point oubliée. Je me souviens, je lui téléphonais toujours pour lui souhaiter son anniversaire en lui disant que c’était vraiment con d’être née un 31 décembre parce qu'aussitôt, elle prenait un an de plus ! Par exemple pour ses 99 ans, nous plaisantions du fait que le lendemain elle entrait dans sa centième année !".

DES FLEURS VIRTUELLES

Des marques d’attention dont celle qui a fait sa dernière apparition au cinéma en 1976 dans le très anecdotique "Oublie-moi, Mandoline", lui était très reconnaissante.

"Le fait que moi je ne l’oublie pas la touchait extrêmement", raconte B.B. entre deux aboiements de ses toutous tout en lui dédiant une brassée de ses belles marguerites dessinées, faute de pouvoir envoyer des fleurs en cette période confinée.

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