Maurice Ronet : le parfum des Trente Glorieuses

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot et Maurice Ronet dans « Les Femmes » (1969) de Jean Aurel.

Brigitte Bardot et Maurice Ronet dans « Les Femmes » (1969) de Jean Aurel.

Il y a des acteurs qui suivent un plan de carrière et d’autres qui traversent leur époque comme des comètes. Maurice Ronet (1927-1983) appartient à cette seconde catégorie. Dans La Piscine, Le Feu follet, Raphaël ou le Débauché ou bien La Montagne, il ne remplit pas un rôle, mais change un film par sa seule présence. Jamais tout à fait là, jamais tout à fait ailleurs, il est l’inquiétude à l’écran.

 

Redécouvrir Ronet aujourd’hui, c’est retrouver le parfum des Trente Glorieuses, un monde des possibles, des nuits longues et de la liberté. Une époque où l’on croisait Jeanne Moreau et Louis Malle dans des brasseries enfumées, où Jean Seberg lisait Proust dans un coin d’hôtel particulier, où Belmondo pouvait côtoyer Melville ou Chabrol. 

 
 
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