Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature

Publié le par Ricard Bruno

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature  Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Envoûté par la beauté des fleurs, Christian Dior n'a eu de cesse de cultiver son penchant pour la nature pour façonner sa haute couture. Une histoire d'amour à (re)découvrir dans sa maison de Granville, témoin privilégier de cette passion florale.

C'est là, en haut de la falaise normande, entre les roses et les bosquets, que l'homme a vécu quelques-unes de ses meilleures heures. Couturier-jardinier, Christian Dior n'a jamais tourné le dos à ses premières amours, bien au contraire : les références à cette nature chérie depuis la plus tendre enfance se sont sans cesse invitées dans sa couture. Le muguet, pour ne citer que lui, est d'ailleurs resté son emblème. Cette irrépressible attirance devenue fil conducteur de son art, est aujourd'hui décortiquée au travers de l'exposition Dior, Jardins Enchanteurs, au musée Christian Dior de Granville. Elle fait figure d'hommage du musée intime installé dans la villa Les Rhumbs, elle-même placée au beau milieu de ces jardins qui l'ont vu grandir. À l'endroit même où s’est épanoui son goût pour l'architecture des fleurs, la finesse des tissus végétaux, la beauté foisonnante du printemps.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Une couture florissante

Les femmes, Christian Dior en a fait des fleurs par mille procédés vestimentaires. Dès ses premières collections, il impose des jupes aux métrages de tissu outrageux au sortir de la guerre. Ces silhouettes en corolle comme des roses ou des tulipes aux pétales généreux marqueront le retour du rêve dans la couture, la fin de la sobriété forcée. Les broderies et le recours à la fleuristerie textile deviendront aussi une habitude, ornements de silhouettes opulentes et printanières, comme celles du printemps-été 1952, baptisées Vilmorin et Andrieux, qui habilleront Brigitte Bardot et Sylvie Hirsch. En couverture du magazine Elle cette année-là, elles sont à l'honneur de l'affiche de l'exposition. Toute une vision de la féminité vivante et délicate poursuivie par ses successeurs, et qui s'exprime aussi autour de fragrances devenues légendaires, entre autres artefacts d'un amoureux de la nature, à aller glaner jusqu'à l'automne.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article