La Commission européenne...

Publié le par Ricard Bruno

La Commission européenne veut réduire les souffrances des animaux dans les abattoirs

La Commission européenne a présenté aujourd'hui une nouvelle réglementation pour réduire les souffrances des animaux avant de les envoyer dans les abattoirs de l'UE. Cette proposition de règlement relatif à la protection animale en abattoirs est destinée à remplacer la directive 93/119/CE de 1993.

Le projet de règlement n'interdit aucune des méthodes d'étourdissement et de mise à mort des animaux utilisées aujourd'hui mais propose aux pays de l'Union d'encadrer plus strictement les conditions d'abattage. Les règles actuelles de l'Union européenne sont dépassées et doivent être révisées. Cette proposition va véritablement changer la manière dont les animaux sont traités lors de l'abattage, tout en encourageant l'innovation et en créant des conditions égales pour les exploitants, a déclaré dans un communiqué la commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou.

La proposition de règlement demande que l'efficacité des techniques d'étourdissement utilisées avant la mise à mort soit ''surveillée de façon régulière'' afin de s'assurer que les animaux ne reprennent pas conscience avant leur mise à mort. Le projet de texte prévoit aussi la nomination obligatoire d'un responsable du bien-être animal dans les grands abattoirs. Le personnel en charge des animaux devra posséder un certificat de compétence dans le bien-être animal, valable pour cinq ans. Les fabricants de matériel d'étourdissement devront également fournir des instructions pour garantir le bien-être des animaux. Les États membres devront aussi créer des centres, fondés sur la recherche, qui apporteront un soutien permanent et compétent aux inspecteurs officiels. Par ailleurs, le nouveau texte établit également des normes de bien-être lors de l'abattage massif d'animaux pour des raisons sanitaires.

Dans un communiqué, l'OABA, la Protection mondiale des animaux de ferme et la Fondation Brigitte Bardot, membres français de la coalition européenne ''Eurogroup for Animals'', se félicitent de la proposition de la Commission. Pour le docteur Jean-Pierre KIEFFER, Président de l'OABA, la directive de 1993, fondée sur une obligation de moyens est remplacée, grâce à ce règlement, par une véritable obligation de résultat : les établissements d'abattage devront prouver que les animaux ont été abattus conformément à la législation et non plus seulement conformément à son esprit.... La PMAF et la Fondation Bardot saluent quant à elles la mise en place d'un centre d'appel au sein de chaque Etat membre, chargé d'apporter des réponses pratiques aux questions techniques inhérentes aux activités d'abattage.

Les trois associations regrettent toutefois l'absence de dispositions spécifiques encadrant la pratique de l'abattage rituel, la proposition de règlement (comme la directive de 1993) maintenant la possibilité de déroger à l'étourdissement préalable des animaux.

Chaque année, près de 360 millions de porcins, d'ovins, de caprins et de bovins ainsi que plusieurs milliards de volailles sont tués pour leur chair dans les abattoirs de l'Union européenne. Quelque 25 millions d'animaux sont également tués pour leur fourrure.

Source : http://www.actu-environnement.com/ae/news/reglement_commission_europeenne_reduction_souffrances_abattoirs_5725.php4
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B
Dommage qu'on ne puisse pas contacter BB via son site de défense animale...Je voudrais lui suggérer de créer une affiche avec des regards d'animaux (regards de peur et de douleur... toujours très expressifs chez les animaux) et de dire voila le regard d'un animal maltraité et d'un animal qui va mourir à l'abattoir. On ne pourrait pas défendre d'afficher parce qu'il n'y a pas de sang et de violence te je suis sûre que cela pourrait être extrèmement touchant. Merci si vous pouvez lui communiquer cela. Je l'embrasse très fort.
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A
Comment peut-on parler de "bien être" quand il s'agit d'envoyer les animaux à la torture ?Etre= exister.   Eurogroup  trouve les propositions "satisfaisantes". Comment un groupe qui se vante de défendre les animaux, peut se dire satisfait.ET vous madame Bardot, que j'aime profondément, ne trouvez vous pas qu'il y a une certaine perversité dans les mots employés, et  dans la "satisfaction" exprimée ?Tant que les animaux finiront leur vie dans ces lieux de sang et de mort, il n'y aura aucune satisfaction à avoir. Ceux qui nous gouvernent ne font que se moquer de ceux qui éprouvent de l'empathie pour ce monde animal industrialisé, chosifié . Alors n'est-il pas temps d'essayer d'imaginer autre chose ? 
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