Non aux cirques avec animaux...
Manifestation. Opposés à la captivité des animaux, ils ont protesté, hier, à l'entrée du parking du Zénith.
Le spectacle était autant à l'intérieur du chapiteau que devant le cirque Pinder, hier après-midi, sur le parking du Zénith. Une vingtaine d'opposants à la captivité des animaux sauvages s'est réunie avec des banderoles où l'on pouvait lire : « Pour des cirques sans animaux », « Prisonniers à vie ! Mais pour quels crimes ? » ou encore « Les animaux ne sont pas des clowns »…
Munis de tracts pour dénoncer les conditions de vie des bêtes, ils ont été entraînés dans un drôle de numéro de voltige par le personnel du cirque Pinder. Au volant de leurs camions publicitaires et au son d'une célèbre musique des arts de la piste, le personnel du cirque a contraint les manifestants à se déplacer d'un côté à l'autre de la voie d'accès au parking, au rythme d'un ballet mouvementé. C'est finalement, un peu plus loin que les manifestants ont trouvé la quiétude pour informer les spectateurs.
« Nous nous retrouvons maintenant depuis trois ans sur le parking du Zénith où s'installe le cirque Pinder pour protester contre les mauvais traitements infligés aux bêtes », indique Ludovic du collectif Animal Libre qui appelait à la manifestation avec d'autres associations comme Animal Amnistie, Agir pour les animaux ou encore la fondation Brigitte Bardot, notamment. « Nous demandons un cirque sans animaux mais aussi l'application d'une décision de justice qui vient de condamner le cirque Pinder pour détention illégale de deux éléphants et d'un jaguar. Ils doivent être saisis comme l'ordonne la loi ».
Agacé par cette polémique, Gilbert Edelstein, président du Syndicat National du Cirque et PDG du Cirque Pinder Jean-Richard conteste les faits : « Je n'ai reçu aucune notification du tribunal et nous avons obtenu des relaxes pour tout ce qui nous est reproché. Ces gens-là sont des intégristes qui infiltrent les institutions. Nous préparons une grande manifestation à Paris pour être écoutés et pour pouvoir continuer à faire notre travail ».
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/28/786683-Numero-de-voltige-devant-le-cirque-Pinder.html