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Le plus grand refuge pour chats du Var menacé de fermeture, un appel à l'aide lancé
Le refuge mène une politique de gestion durable des populations de chats, axée notamment sur la stérilisation, laquelle permet de réduire significativement le nombre de chats errants. 608 stérilisations de chats ont été effectuées ici en 2017.
Plus grand refuge du Var, la structure, qui héberge plus de 250 félins abandonnés ou sortis de la rue, connaît d'importantes difficultés financières. Face à l'urgence, un appel à l'aide est lancé
"Nous sommes dans une situation critique et nous risquons de devoir cesser totalement nos actions de sauvetage d'animaux, faute d'argent". Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Hélène Lion, la présidente de l'Ecole du chat d'Ollioules, et Jocelyne Thomas, directrice du refuge, alertent sur les difficultés que connaît, depuis le début de l'année, la structure qui recueille des centaines d'animaux en détresse chaque année, en les faisant stériliser et en les faisant adopter.
"Hormis un versement de 7000 E en mars pour couvrir quelques urgences, nous subissons l'interruption brutale des subventions mensuelles que nous versait l'association Bourbon (Paris) depuis 1994, et qui représentent près de 60 % de nos besoins de fonctionnement, expliquent les deux responsables. Cette interruption arbitraire n'a été précédée d'aucune information ni justification. Comme si la vie et le devenir de centaines d'animaux n'avaient aucune importance".
Selon nos informations, la décision serait liée à un changement de priorités au sein de l'association qui finançait la structure ollioulaise, Bourdon estimant que les refuges doivent être autonomes pour leur fonctionnement. Un argument que réfutent les responsables varoises : "Un refuge ne peut faire face, seul, à ses besoins. Nous avons certes des recettes qui proviennent des placements de chats (130 E pour un adulte et 170 E pour un chaton) mais elles couvrent à peine les frais engagés avant les adoptions (la stérilisation, la puce électronique, les vaccins, le déparasitage de l'animal)". Sans oublier qu'un chat coûte environ 400 euros par an, entre la nourriture et les soins vétérinaires. Et le refuge, qui gère en permanence plus de 250 félins, a procédé l'an dernier à 555 adoptions.
La situation actuelle est d'autant plus difficile que "nous avons déjà subi, l'an dernier, la fin des contrats aidés, et nous avons désormais deux personnes salariées dont les emplois sont menacés". Mais plus largement, "c'est toute l'activité du refuge qui est en danger. Car il n'est possible de réduire des deux tiers le budget (environ 150 000 euros / an (1)) compte tenu du nombre de chats hébergés, nourris et soignés, sans compter la nécessité de continuer le sauvetage de centaines d'animaux. Autant dire que, sans les versements de l'association Bourdon, le refuge devra fermer. Cette fermeture serait dramatique pour la cause animale que nous défendons".
UN APPEL "AUX BONNES VOLONTÉS"
Dans l'urgence, l'Ecole du chat lance donc "un appel à toutes les bonnes volontés(notamment par le biais des réseaux sociaux), pour pouvoir continuer à exister et à sauver des centaines de chats chaque année » (2). Toutefois, concèdent ses responsables, le refuge « ne pourra pas vivre avec de petits dons, il faudrait pouvoir trouver une solution pérenne…"
Source de l’article : Cliquez ICILe portfolio vintage de Brigitte Bardot au Festival de Cannes...
C'est en 1953 que Brigitte Bardot éblouit pour la première fois le Festival de Cannes de son aura magnétique. Et pour cause, la belle de 19 ans s'exhibe en bikini sur la plage de la Croisette. Dès lors, elle s'y sent comme chez elle. Pablo Picasso, Jeanne Moreau, Roger Vadim, Kirk Douglas... BB se rend au Festival avec ses proches du moment. Retour sur 14 clichés époque Fifties et Sixties qui sentent encore la chaleur Cannoise.
Montfort-le-Gesnois La Fondation Bardot critique le spectacle d’ours
La commune de Montfort-le-Gesnois organise la Fête des vieux métiers ce dimanche.
Pour l’occasion, Frédéric Chesneau viendra avec Valentin, son ours noir du Canada. Un spectacle qui fait réagir les associations de protection des animaux.
La Fondation Brigitte-Bardot a interpellé l’association de la Fête des vieux métiers dans un courrier rédigé ce vendredi.
Elle souhaite « faire prendre conscience du caractère indigne et immoral de telles exhibitions dans lesquelles la nature même de l’animal est inhibée ».
La Fondation interpelle également les organisateurs sur la sécurité du public autour de l’exhibition.
« Ces animaux, même asservis, restent des animaux sauvages avec des réactions imprévisibles, sensibles au bruit et à l’agitation de la foule… Faudra-t-il qu’un accident mortel se produise pour que les bonnes décisions soient enfin prises. »
Un projet de ferme aux 4 000 bovins rejeté en Saône-et-Loire...
Très critiqué par la Confédération paysanne mais aussi des personnalités telles que Brigitte Bardot, le projet de ferme aux 4 000 bovins à Digoin (Saône-et-Loire) a été rejeté par la préfecture.
Le projet avait fait grand bruit. Finalement, la ferme aux 4 000 bovins ne pourrait jamais ne voir le jour à Digoin, en Saône-et-Loire. La demande d'autorisation d'exploitation, émise par un agriculteur local, a en effet été rejetée par le préfet de Saône-et-Loire, indiquent nos confrères du Journal de Saône-et-Loire.
L'arrêté préfectoral évoque notamment "l'impact sur les ressources en eau" et les "antécédents très défavorables en matière de maîtrise des nuisances et capacité à respecter les obligations réglementaires".
Le projet, que l'agriculteur voulait installer sur un hameau résidentiel, avait rencontre l'hostilité tout à la fois des riverains et d'associations ou personnalités à envergure nationale. Ainsi, Brigitte Bardot, par le biais de sa Fondation, avait écrit une lettre de protestation au ministre de l'Agriculture Stéphane Travert. Parmi les associations ou partis politiques qui s'étaient opposés au projet, on comptait aussi Attac, Europe Ecologie Les Verts, France nature environnement, Agir pour l'environnement ou encore la Confédération paysanne.
Le projet avait d'abord reçu un avis favorable de la direction régionale de l'environnement de Bourgogne-Franche-Comté. C'est après une enquête publique d'un mois qu'un avis contraire avait finalement été émis, rappelle le journal Le Monde. L'agriculteur qui souhaitait réaliser ce projet dispose désormais de deux mois pour contester la décision devant le tribunal administratif de Dijon.
Le Touquet : un phoque abattu au fusil sur la plage
L'animal aurait pu être abattu volontairement, rapporte La Voix du Nord.
Mais qui en veut aux phoques de la plage du Touquet ? La Voix du Nord rapporte que dimanche 29 avril, un phoque mort a été trouvé sur la plage de la station balnéaire.
La macabre découverte a été faite par des membres du groupement de défense de l'environnement de l'arrondissement de Montreuil et du Pas-de-Calais. Quelques mètres plus loin, ils ont aussi trouvé un autre veau marin "ouvert sur le dos et à une palmure arrière", précise le quotidien régional.
Pour l'association des défenseurs de l'environnement, ces deux morts d'animaux sont considérées comme suspectes. Les cadavres ont donc été pris en charge par les correspondants locaux de la coordination mammalogique du Nord (CMNF). Des autopsies ont été effectuées sur les deux phoques à l'université de Liège. Elles ont révélé que "le premier phoque a reçu huit plombs de chasse de gros diamètre au niveau du thorax mais surtout des coups violents au niveau du cou. Le second est mort d'asphyxie, probablement pris dans un engin de pêche", raconte La Voix du Nord.
Le groupement de défense de l'environnement de l'arrondissement de Montreuil et du Pas-de-Calais va porter plainte pour destruction d'espèce protégée. Un rapport médico-légal doit être rédigé pour le phoque abattu volontairement, il sera ensuite transmis aux autorités. Le quotidien régional rappelle qu'en janvier dernier, un phoque avait déjà été abattu sur la plage des Salines aux Hemmes d'Oye-Plage à quelques dizaines de kilomètres de là.
Claude Autant-Lara : une bio préfacée par Tavernier et un cycle à l’institut Lumière
Il fut successivement considéré comme un cinéaste majeur (dans les années 40-50), un auteur de gauche, puis un réalisateur critiqué par la Nouvelle vague, un artiste dépassé, un homme dont les injures raciales ont fait grand bruit, élu au Parlement européen sur la liste du Front National (1989)… Claude Autant-Lara a, par-dessus tout, signé des œuvres essentielles et populaires, audacieuses même, comme La traversée de Paris, En cas de malheur, Le Diable au corps , et travaillé avec du beau monde, Jean Gabin, Brigitte Bardot, Odette Joyeux, Danielle Darrieux, Louis de Funès, Gérard Philipe, Fernandel, Madeleine Robinson, Louis Jourdan etc.
À l’occasion de la parution de la biographie signée par Jean-Pierre Bleys (institut Lumière/Actes Sud) et préfacée par Bertrand Tavernier, retour sur son œuvre d’artiste en vingt titres. Le voyage débute évidemment par L’affaire du courrier de Lyon (1937) et s’achève en 1976 avec son mélodrame Gloria.
pratique Rétrospective jusqu’à fin juin à l’institut Lumière, Lyon 8e. Ce jeudi 3 mai : conférence et signature de Jean-Marie Bleys (19 heures), projection à 20 h 45 de Journal d’une femme en blanc (1965), sur l’avortement, avec Marie-Josée Nat.
Les ambassadeurs improbables de la cause animale...
Au-delà des associations, différentes personnalités s'engagent pour le bien-être animal. Un nouveau levier pour éveiller les consciences.
Le bien-être animal va t-il enfin être pris en compte par la société des bipèdes que nous sommes ? Très vraisemblablement. Pour la première fois, en effet, la volonté d'un changement n'est pas seulement portée par les associations de protection animalière, elle dépasse de beaucoup la légitimité historique des SPA et autres Fondations Brigitte Bardot. Qu'est ce qui explique une pareille prise de conscience ? Incontestablement la puissance des réseaux sociaux qui ont véhiculé les images insoutenables d'une souffrance ordinaire. En levant le voile sur l'intimité des abattoirs et des élevages, des associations comme L214 ont éveillé les consciences des plus indifférents. Ce qui relevait d'une préoccupation réservée aux amis des animaux s'est ouverte à l'ensemble de la société.
Des acteurs inattendus
Mais cette pédagogie par l'image n'aurait peut-être pas suffi à générer une réponse politique si des acteurs inattendus ne s'étaient imposés dans le débat. Qui aurait cru, par exemple, que l'ex présidente du Medef, Laurence Parisot, aurait pu plaider publiquement en faveur des cerfs victimes de chasse à courre ? Que dire de l'ancien grand patron de Renault, Louis Schweitzer, devenu président de la Fondation Droit Animal, Ethique et Conscience ? De même, comment ne pas remarquer l'engagement de Franz-Olivier Giesbert et Aymeric Caron, tous deux journalistes politiques, prêchant pour une alimentation sans viande au nom du respect de l'animal. Tout récemment, un manifeste en faveur de la reconnaissance des grands singes révélait certains signataires inattendus : le chocolatier Patrick Roger ou l'actrice Nathalie Baye. Même constat avec la pétition pour la mise en place de caméras dans les abattoirs signée par Elisabeth Badinter ou Sylvie Vartan. On conserve également en mémoire la liste des 24 intellectuels, de Luc Ferry à Alain Finkielkraut, en passant pas Didier Van Cauwelaert, qui signaient un texte collectif visant à intégrer l'animal dans le code civil en lui reconnaissant sa nature d'être sensible. C'est parce qu'ils furent inattendus dans un pareil exercice que ces acteurs influents ont fait bouger les lignes. Leur engagement imprévisible a éveillé les curiosités et très certainement entraîné les indécis. Il faut poursuivre ainsi. C'est pourquoi, futurs ambassadeurs improbables de la condition animale, faites vous connaître sans tarder !