Il s'en était pris au chien d'un voisin. Le tribunal correctionnel de Bergerac vient de le condamner
Le 16 juin 2014, la chienne Girolle s'échappait de chez ses maîtres, sur les hauteurs de Campsegret, en Dordogne. Quelques instants plus tard, non loin de là, le gérant de la ferme du Touron entendait des hurlements du côté de l'enclos des daims. S'y rendant, il découvrait deux cervidés morts avec, à côté, la chienne Girolle, "menaçante", selon ses dires.
Excédé et ayant déjà perdu sept daims dans des situations similaires, il tirait un coup de fusil sur le chien, foudroyant Girolle. À la suite de cette affaire, plusieurs tentatives de conciliations avaient avorté entre les maîtres de la chienne et le gérant. Si bien que, le 25 mai, c'était devant le tribunal correctionnel de Bergerac que ces faits étaient jugés.
Moins que les réquisitions
Le conseil de la maîtresse de Girolle, qui s'était constituée partie civile, avait réclamé 2000 euros de dommages et intérêts. Partie civile aussi, la fondation Brigitte Bardot sollicitait 1000 euros.
Pour le ministère public, le vice-procureur Charles Charollois requérait 500 euros d'amende. À l'inverse, le conseil du gérant de la ferme plaidait la relaxe de son client.
Ce mardi, le tribunal l'a reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés. Il a été condamné à 300 euros d'amende avec sursis. En outre, il devra verser 500 euros à la maîtresse de Girolle, et un euro à la SPA et à la fondation Brigitte Bardot.
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