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tout ou presque sur brigitte

Saint-Tropez : Si B. B. m'était contée...

Publié le par Ricard Bruno

Saint-Tropez : Si B. B. m'était contée par Henry-Jean Servat












 Henry-Jean Servat remet le couvert ce soir à 20 heures au Mas du Chastelas sur « La petite et la grande histoire ». L'entrée est libre. : Photo Rodolphe Goupil

Une causerie en toute simplicité sous les arbres du Mas de Chastelas. Dans ce cadre idyllique, Henry-Jean Servat a inauguré dimanche soir, la première de ses soirées littéraires. Pour l'occasion, il a raconté la naissance du mythe de B. B à une trentaine de personnes attentives, silencieuses comme des écoliers.

Prenant pour point de départ, la première fois qu'il entend parler d'elle et de Saint-Tropez, le journaliste de Paris Match mêle références culturelles de l'époque, analyse de la société française et revient sur l'électrochoc qu'a provoqué B. B. sur les consciences. Connaissant très bien son sujet, il en vient à parler de Brigitte Bardot de manière intime et respectueuse. Un plaisir pour les spectateurs qui ont pu découvrir la star sous un jour nouveau.

Car lorsqu'il raconte la naissance du mythe, il conte les petits moments de l'existence de B. B. Certains détails méconnus ou anecdotes mythiques sont d'ailleurs validées par le mari de l'actrice, Bernard D'Ormal, présent dans l'assistance.

Le chroniqueur de Télématin passe de l'adolescence de la star au cinéma, l'amour pour les animaux puis la retraite à Saint-Tropez. Avec l'histoire de Bardot, c'est également celle de la cité du Bailli qu'il fait voir sous un angle inattendu.

Prochaine soirée littéraire ce soir. Une dédicace des ouvrages d'Henry-Jean aura lieu à l'issue de ce cours sans notes mais parfaitement construit.


Source : http://www.golfedesainttropez.maville.com/-Saint-Tropez%C2%A0-Si-B.-B.-m-etait-contee-par-Henry-Jean-Servat-/re/actudet/actu_loc-700322------_actu.html
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Brigitte Bardot est hors d'"Elle"

Publié le par Ricard Bruno

"Je t'aime, moi non plus": ainsi pourrait se résumer l'histoire d'amour qui liait jusqu'ici l'icône française du cinéma français et l'hebdomadaire féminin "Elle", fer de lance de la libération féminine, dans les kiosques depuis novembre 1945. Brigitte Bardot a décidé de "refermer" pour toujours le magazine, "écoeurée et quelque peu attristée de voir ce qui en a été fait".

"Je suis d'autant plus désolée d'en arriver à une telle décision, vis-à-vis de mon devoir de mémoire envers mon amie Hélène Lazareff, créatrice du magazine avec qui j'ai grandi. C'est elle qui m'a fait faire ma première couverture en 1950", a déploré jeudi soir BB dans un entretien accordé à l'Associated Press.

Par la suite, BB avait assuré, en tant que "mascotte" du magazine, l'un des plus grands nombres de couvertures de l'hebdomadaire féminin, média qui avait oeuvré à l'époque à l'émancipation de la femme, phénomène de société dont Brigitte Bardot était au même moment l'un des étendards en France, puis dans le monde. La couverture emblématique de BB, posant jambes croisées en collants noirs, poitrine nue, cachée de ses bras croisés, avait alors fait le tour du monde.

"Ce qui me choque le plus, c'est que ce magazine est aujourd'hui taché de sang des peaux de dizaines de renards et de visons ou de poulains présentés comme 'tachées panthère'", poursuit Brigitte Bardot, dénonçant "un luxe cruel et totalement inutile".

"Et c'est cette pagination publicitaire intensive en faveur de la fourrure devenue provocation qui m'écoeure", poursuit BB, alors que le magazine "vante par ailleurs une fourrure 'éthique', issue de pays appliquant une soi-disant charte du bien-être animal". "Mais de quoi parle-t-on?", tonne l'ancienne actrice, évoquant "une hypocrisie atteignant des paroxysmes", ainsi qu'elle l'a écrit dans un courrier daté de mercredi à la directrice de la rédaction de l'hebdomadaire, Valérie Toranian.

Contactée par l'AP vendredi, Mme Toranian a fait savoir par son service de presse qu'elle "comprenait l'engagement et les combats de Mme Bardot", mais qu'"il n'y aurait pas de réaction officielle de 'Elle'" à ce courrier. Le titre du groupe Lagardère Active se décline en quelque 42 éditions dans le monde et cumule en moyenne, selon l'éditeur, 3,5 millions de lectrices en France chaque semaine.

Ce divorce médiatique entre BB et l'hebdomadaire pourrait aussi occasionner des dommages collatéraux: la militante de la cause animale a également confié avoir opposé un "non catégorique" à une demande d'interview émanant de la rédaction du magazine, concernant cette fois un sujet en préparation sur Serge Gainsbourg, avec qui l'icône de la Nouvelle vague avait connu "plus qu'une idylle".


Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/culture/20080905.FAP4335/brigitte_bardot_est_hors_delle.html
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Des 33 tours seront remis...

Publié le par Ricard Bruno

Des 33 tours seront remis sur le marché par Universal

Les aficionados des vieux 33 tours qui «craquaient» quand on les jouait sur une platine vont être doublement comblés.

À l'occasion des 60 ans du disque 33 tours, Universal Music va remettre dans les bacs quelque 130 références d'incontournables à commencer par de véritables vinyles 180 g, une série baptisée «Back to Black».

Des 33 tours mythiques de Michel Polnareff, Nirvana, John Coltrane, Motorhead, Jimi Hendrix, du Velvet Underground, mais aussi de Nino Ferrer,
Brigitte Bardot, James Brown, Eminem, des Guns N'Roses ou de Noir Désir vont ainsi retrouver le chemin des disquaires.

Parallèlement, la première major du marché du disque va poursuivre la réédition initiée l'an dernier des Vynil Replica, une autre série, cette fois constituée de CD, répliquant à l'identique le 33 tours original (de la pochette au son, en passant par le livret).

Cette seconde salve permettra aux fans de réentendre en CD leurs anciens vinyles ayant souffert d'avoir trop été sollicités. Vont ainsi être réédités, la liste n'étant pas exhaustive, Bjork, Serge Gainsbourg, Bob Marley, The Cure, Eric Clapton, The Rolling Stones, mais aussi Barbara, Léo Ferré, Juliette Gréco, Boris Vian et même une rareté, un Johnny Hallyday... en espagnol.

Source :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080904/CPARTS03/80904109/5020/CPARTS03

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Scoop sur le Blog ! sortie 02 octobre 2008 !

Publié le par Ricard Bruno

Aucun site sur le web n'a d'égal à mon Blog concernant Brigitte Bardot.
Soyez les premiers à découvrir la sortie en exclusivité Interationale le 02 octobre 2008 du dernier ouvrage concernant Brigitte Bardot et le Grand Serge Gainsbourg !!!


Communiqué de presse  

BrigittE BARDOT ET
Serge Gainsbou
 La véritable histoire de Bonnie &  CLYDE
par Philippe Crocq et Jean MaresKA
Une idylle aussi évidente que méconnue entre deux monstres sacrés.

 

Leur couple préfigure Mai 68, l’amour sans interdit et dans la liberté.

 

 

Ils se sont marié chacun de leur côté plusieurs fois. Ils ont eu des aventures avec des partenaires plus beaux, plus célèbres, plus riches et plus médiatiques les uns que les autres, et pourtant lorsque l’on parle de Bardot, on murmure Gainsbourg, et l’inverse. Tout les séparera et les réunira à la fois. Brigitte est une star, Serge un chanteur à textes aux prémices de son art. Ils se croiseront durant 10 ans sans que leur amour ne se déclare. Leur coup de foudre qui n’était qu’un aboutissement normal de leur subconscient interviendra en 1967. Leur liaison durera ce que durera l’été des fleurs et un peu d’automne !

 

Bardot est alors mariée à Gunther Sachs, milliardaire de son état. C’est la femme la plus traquée, la plus célébrée, la plus adulée et la plus détestée du monde, qui ne cache pas ses élans du cœur sans se soucier de sa famille, des journalistes, de son mari et de la pudibonderie de l’époque.

 

Bardot et Gainsbourg n’ont pas cherché délibérément le scandale. Ils sont les précurseurs d’une révolution des mœurs qui apparaîtra en 1968. La jeunesse revendiquera alors un autre mode de vie, prophétique chez Brigitte et Serge.

  

Philippe CROCQ est auteur ou co-auteur de plus d’une dizaine de biographies de personnages célèbres: Montand, Gainsbourg, Piaf, Julien Clerc, …

Jean MARESKA est co-auteur avec Philippe Crocq de plusieurs ouvrages dont les biographies de Piaf, Indochine, Corneille, Bourvil, et récemment Frank Sinatra (Alphée 2008).


Bruno Ricard  

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Brigitte Bardot : une vie, des scandales…

Publié le par Ricard Bruno

France 2 proposera le 25 juin en seconde partie de soirée un document dans la collection “Un jour/un destin” sur Brigitte Bardot.

En 2006, 30 ans après sa première expédition, Brigitte Bardot retourne au Canada pour poursuivre sa croisade contre la chasse aux bébés phoques… A 72 ans, elle souffre d’arthrose et doit se déplacer avec des béquilles. Elle force les portes du bureau du Premier ministre canadien et fond en larmes lors de sa toute dernière conférence de presse… « Je ne suis plus une jeune fille, je ne reviendrai pas, alors aidez-moi à faire en sorte que cela cesse… ».

Brigitte Bardot aura consacré la moitié de sa vie à la défense des animaux, et nul doute qu’elle poursuivra ce combat jusqu’à ses derniers jours. Pourtant c’est une autre de ses facettes qui restera gravée dans la mémoire collective. Mythe et « sex symbol » des années 1950 et 1960, elle fut une star mondiale, égérie et muse des plus grands artistes de l'époque.

Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle a révolutionné les moeurs, dans une époque d'après- guerre très conservatrice. Avec 48 films à son actif et plus de 80 chansons en 21 ans de carrière, Brigitte Bardot, tout aussi connue sous les initiales BB, est une des artistes françaises les plus célèbres sur la planète.

Mais en 1973, elle décide de tout arrêter, le cinéma, la chanson… Elle s’éloigne du monde des hommes pour ne plus s’intéresser qu’à celui des animaux. Et lorsqu’elle réapparaît en 2003 avec une autobiographie sans concession, ses propos sur la société d’aujourd’hui choquent, dérangent, et sont même condamnés en justice. Alors comment Bardot, l’icône absolue des Français, s’est-elle coupée du monde pour devenir une pasionaria des animaux aux propos dérangeants ?

“Un jour/un destin”, apportera un nouveau regard sur ce destin exceptionnel, depuis la création du mythe Bardot en 1957 avec le film « Et Dieu créa la femme » jusqu’aux dernières apparitions de la star qui, à chaque fois, raniment le vent du scandale. Grâce aux témoignages de ses proches et à des images d’archives inédites, vous allez vivre de l’intérieur ces jours hors du commun qui ont jalonné son existence, et vous comprendrez mieux pourquoi Bardot s’est retrouvée toute sa vie au coeur du scandale.

Diffusion de ce document le 25 juin 2008 à 22h35 sur France 2.

Source : http://www.tuner.be/actu.asp?id=140994&content=home
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BB dans "Un jour, un destin" le 25 juin 2008

Publié le par Ricard Bruno


- Brigitte Bardot sous la loupe d'"Un jour, un destin" (France 2) - Le présentateur de France 2 Laurent Delahousse se penche sur la vie ponctuée de scandales de Brigitte Bardot pour le premier numéro de la deuxième série de sa collection "Une vie, un destin". Diffusé le 25 juin, à 22H35, ce numéro revient sur les moments clés de la vie de l'actrice, son accession au rang de "sex symbol" et de star mondiale dans les années 50, son retrait du cinéma en 1973, son autobiographie contestée publiée en 2003, et finalement sa croisade pour les bébés phoques.

Source : http://www.challenges.fr/depeches/medias/20080604.AFP0381/courrier_de_la_television.html

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Discographie complète de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Dans l’ombre de l’épopée du septième art

 

Si l'épopée cinématographique de Brigitte Bardot est célèbre, sa carrière de chanteuse est beaucoup moins connue. Elle débute en février 1962 avec le super 45 tours "Sidonie", extrait du film Vie Privée où elle chante ce poème de Charles Cros sur une musique de Jean-Max Rivière et Yanis Spanos en s'accompagnant à la guitare, instrument qu'elle a déjà utilisé en 1958 dans La femme et le pantin. "Sidonie" est sa première véritable chanson enregistrée sur disque, bien qu'une version ait déjà été éditée au printemps 1961 sur disque souple dans le magazine Sonorama. Dès ce morceau, B.B. impose sa façon si caractéristique de chanter. Les trois autres thèmes de ce premier EP publié par Barclay sont des instrumentaux. Ce premier pas discographique a été précédé le 1er janvier 1962 par le show TV de François Chatel « Bonne Année Brigitte » où elle interprète quatre titres. Le 1er janvier 1963, elle récidive avec « A Vos Souhaits », cette fois sous la direction de Jean-Christophe Averty, en compagnie du regretté Olivier Despax.

 

DES CHANSONS SIGNEES RIVIERE, BOURGEOIS ET …GAINSBOURG

 

BRIGITTE BARDOT a signé chez Philips qui publie son premier 33 tours 25 cm sur lequel elle pose en collant noir et pull rose. Le disque s'ouvre sur le génial l'"Appareil à sous" de Serge Gainsbourg, où il excelle dans le double sens : « Tu n'es qu'un appareil à sou... pir / Un appareil à sou... rire ». B.B. affectionne aussi les thèmes jazzy comme les "Amis de la musique". "Everbody Loves my Baby" et "C'est Rigolo" sous la direction du pianiste Claude Bolling. Après "Sidonie", "La Madrague " est également due à Jean-Max Rivière pour la musique, cette fois sur un texte de Gérard Bourgeois. Tous deux vont devenir, avec Serge Gainsbourg, ses auteurs préférés. "El Cuchipe" fait la part belle aux rythmes sud-américains que B.B. apprécie beaucoup. Elle est accompagnée ici par l'orchestre Los Colombianos, avec Narcisso Debourg et Pedro Serrano. Enfin "Invitango"et "Pas Davantage" complètent ce 25 cm dont les huit morceaux sont repris sur son premier album 30 cm. Ce disque présente donc en plus les quatre inédits "Je me donne à qui me plaît" de Gainsbourg, "Rose d'Eau" de Rivière et Bourgeois, "Noir & Blanc" et "Faite pour dormir" de Bolling et Rivière. Ce LP est distribué d'une part en édition de luxe, avec un poster et de nombreuses photos en studio ou tirées de ses shows TV, et d'autre part dans un tirage courant. Trois autres chansons ont été enregistrées lors des séances de fin 1962 : "Tiens ! C'est toi" (en duo avec Jean-Max Rivière). "La Leçon de Guitare" (avec Olivier Despax) et "La Belle et le Blues". Comme le marché est alors principalement dominé par le 45 tours, deux EP sont extraits de l'album. Grâce à ce disque, la voix unique de B.B. peut s'exprimer tout à loisir au cours de ces douze titres qui sont aussi édités aux Etats-Unis sur le très rare LP Brigitte Bardot Sings, avec un portrait de profil, ses cheveux blonds, relevés en chignon.

 

ENTRE MELANCOLIE ET HUMOUR

 

Début 1964, Brigitte Bardot retourne en studio pour réaliser chez Philips son deuxième 33 tours baptisé B.B. avec un gros plan de son visage en partie dissimulé par ses longs cheveux blonds. Après Claude Bolling, Alain Goraguer (également arrangeur de Serge Gainsbourg et France Gall) s'occupe à son tour des orchestrations des chansons dont la plupart ont été composées par Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois. "Ca pourrait changer", "A la fin de l'été", "Je danse donc je suis" et "Jamais trois sans quatre" sont tout d'abord commercialisés en EP, avant d'être regroupés sur l'album en question avec "Une histoire de plage", "Ne me laisse pas l'aimer ", "Maria Ninguem", "Les cheveux dans le vent" (qui feront l'objet d'un autre Super 45 tours). "Moi je joue", "Mélanie", "Ciel de lit" et "Un jour comme un autre" (qui auront également droit à une édition en EP). La couleur musicale de ce disque est partagée entre mélancolie ("Une histoire de plage", "A la fin de l'été", "Un jour comme un autre", "Mélanie") et humour ("Ca pourrait changer", "Je danse donc je suis", "Moi je joue", "Ciel de lit", "Les cheveux dans le vent").
Puis 1965 marque la rencontre des deux actrices stars des sixties françaises Brigitte Bardot et Jeanne Moreau dans le film de Louis Malle Viva Maria.
Il en résulte un album et un Super 45 tours de la bande originale sur lequel elles chantent "Ah ! Les P'tites Femmes (de Paris)" et en espagnol, "Maria, Maria". Entre-temps, pour l'été 1965, B.B. a profité d'un passage à Paris pour réaliser un nouvel EP inédit avec "Bubble Gum" et "Les Omnibus", deux réussites signées Serge Gainsbourg. Ce disque est complété de "Je manque d'adjectifs", d'André Popp et Jean-Claude Massoulier, et "Les Hommes endormis", de Monique Aldebert. Enfin, en décembre, Brigitte arrive à New York pour la promotion du film Viva Maria. La conférence de presse a lieu devant six cents journalistes avec une B.B. resplendissante en mini-jupe jaune. A Los Angeles, elle enregistre le célèbre « Ed Sullivan Show » qui est diffusé pour la nouvelle année 1966.

 

LES CHEFS D’OEUVRES DE GAINSBOURG

 

Parallèlement à son mariage avec Gunter Sachs, le 14 juillet 1966, Brigitte Bardot quitte Philips pour Disc'Az qui publie son nouvel EP. Celui-ci comprend le langoureux "Le Soleil", le sautillant "On déménage" et deux autres chansons rythmées. "Gang Gang" et "Je reviendrai toujours vers toi", toutes signées Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois, sur des orchestrations de Charles Blackwell, arrangeur de Françoise Hardy, notamment.
B.B. attend ensuite plus d'un an avant de revenir à la chanson en décembre 1967 lors de l'émission TV « Bardot Show », en compagnie de Sacha Distel, Manitas de Plata et surtout Serge Gainsbourg. Ce dernier lui a composé pour l'occasion les chefs d'œuvres "Harley Davidson " et "Bonnie and Clyde ". "Harley Davidson " permet à Brigitte, en mini-jupe de cuir noir, de créer un hymne sexuel au dieu Moto des plus efficaces. Dans "Comic Strip ", en collant rose et perruque noire, elle évolue dans ce thème de BD aux côtés de Gainsbourg. "Le diable est anglais" nous la montre dans Carnaby Street, avant de la retrouver dans "Bubble Gum", un titre de 1965 de Serge, en compagnie de Claude Brasseur. "Ce n'est pas vrai" voit Brigitte se dédoubler grâce à un remarquable effet technique. Après "La belle vie", de Sacha Distel, B.B. revient avec son classique "La Madrague", vantant son amour de Saint-Tropez, Brigitte et Sacha, avec Serge à la guitare, jouent ensuite les hippies dans l'inédit "La bise aux hippies". Elle enchaîne avec "Je reviendrai toujours vers toi" et "Un jour comme un autre", deux titres de 1964 et 1965, respectivement. Dans "Contact " on découvre une Brigitte Bardot intersidérale sur ce nouveau thème de Serge Gainsbourg. Après une séance de pose avec David Bailey, Brigitte et Serge sont de retour dans le duo machiavélique "Bonnie and Clyde ", inspiré du film du même nom. Enfin le « Bardot Show » s'achève sur un rythme de charleston avec "Everybody loves my baby", tiré de son premier album Philips de 1963.

 

LE SCANDALE AURAIT PU ARRIVER

 

Philips en profite pour éditer début 1968 l'album Spécial Show avec Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg. A l'exception du duo "Bonnie and Clyde ", les autres morceaux de B.B. sont anciens. Il s'agit de "Bubble Gum", "Un jour comme un autre", "La Madrague" et "Everybody loves my baby". Les autres titres sont interprétés par Gainsbourg : "Comic Strip " (où dans la version anglaise les onomatopées sont dues à Brigitte). "Pauvre Lola ", "L'Eau à la bouche", "La Javanaise ", "Intoxicated Man ", "Baudelaire " et "Docteur Jekyll and Mister Hyde". Un EP, avec la même pochette que le LP montrant Brigitte et Serge en Bonnie Parker et Clyde Barrow, est également édité avec "Bonnie and Clyde ", "Bubble Gum" et "Comic Strip ". Malheureusement cet album tout comme le show TV, est amputé de la chanson par qui le scandale aurait pu arriver, le torride "Je t'aime... moi non plus", un duo des plus érotique entre Brigitte et Serge qu'à sa demande il accepte alors de ne pas publier. "Je t'aime... moi non plus" sortira en 1969 dans une nouvelle version enregistrée par Jane Birkin et Serge Gainsbourg avec le succès que l'on sait. Ce n'est qu'en 1986 que le duo sulfureux Bardot-Gainsbourg "Je t'aime... moi non plus" sera enfin commercialisé par Philips, couplé à une version remixée de "Bonnie and Clyde ".

 

L’EROTISME DE BB. PORTEA SON SUMMUM

 

De son côté Disc'Az distribue, début 1968, l'album de la bande originale du « Brigitte Bardot Show », enrobée dans une magnifique pochette où B.B. pose nue sous l'objectif de Sam Lévin, mais astucieusement enveloppée de papier kraft pour ne rien dévoiler de ses charmes. On y retrouve les quatre chansons déjà publiées en super 45 tours. "Gang Gang", "Je reviendrai toujours vers toi", "On déménage" et "Mister Sun", version anglaise de "Le soleil", plus l'hispanisant "Ay ! que viva la sangria", le subtil "Ce n'est pas vrai", le rigolo "Oh ! qu'il est vilain", le pop "Le diable est anglais" et surtout les deux titres de son nouveau simple, "Harley Davidson " et "Contact ". Ces deux derniers morceaux sont dus à Serge Gainsbourg alors que les autres sont des compositions de Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois. Cinq thèmes instrumentaux de Francis Lai complètent cet excellent disque de Brigitte : "Marseillaise générique", "Saint-Tropez", "Port Grimaud", "Paris" et "Davis B.". Le 45 tours "Harley Davidson " / "Contact " permet de mettre en pleine lumière, tant côté pochette que chansons, l'érotisme de B.B. porté à son summum. A la télévision on peut voir Brigitte interpréter avec succès deux des titres de l'album : "Ay ! que viva la sangria" et "Oh ! qu'il est vilain" dont le caractère amusant passe mieux auprès du public que les trépidations suggestives de sa machine dans "Harley Davidson " qui choquent alors les bonnes âmes. Ces deux thèmes font d'ailleurs l'objet d'un nouveau EP, à la pochette dérivée de celle du LP « Brigitte Bardot Show », incluant également "Ce n'est pas vrai" et "Le diable est anglais".
Le phénomène B.B. est alors tel qu'aux Etats-Unis, la chaîne NBC retransmet en décembre 1968 le
« Bardot Show ». A cette occasion, un album promo ultrarare, intitulé Burlington Special Bardot est pressé aux USA, avec "Bubble Gum", "La Madrague ", "The good life" (par Sacha Distel), "Comic Strip " (en anglais avec Serge Gainsbourg), "Mister Sun", "Je reviendrai toujours vers toi", "La bise aux hippies" (avec Distel), "Un jour comme un autre", "Bonnie and Clyde " (avec Gainsbourg) et "Everybody loves my baby".

 

DES DISQUES RARES

 

B.B. est de retour chez Philips, début 1969, avec le très rare simple "La fille de paille" / "Je voudrais perdre la mémoire" qui propose deux morceaux composés par Gérard Lenorman. Début 1970, elle revient de nouveau à la chanson en signant chez Barclay, bouclant la boucle amorcée en 1962 avec "Sidonie". Cette fois, sous la direction de François Bernheim, elle enregistre le hit "Tu veux ou tu veux pas", version française du tube brésilien "Nem vem que nas tem", également chanté par Marcel Zanini et adapté par Pierre Cour, François Bernheim et Yves Roze (alias Jean-François Michaël) lui offrent "John and Michaël" qui renoue avec son côté provocant, et Guy Bontempelli "Depuis que tu m'as quittée". Enfin, Darry Cowl apporte sa collaboration au dernier titre, "Mon léopard et moi", de ce super 45 tours, relativement rare, qui donne aussi lieu à deux simples. Puis, B.B. grave le single "Nue au soleil" / "C'est une bossa nova", deux autres titres fidèles à son image mais qui ne rencontrent guère de succès.

 

TOUTES LES BETES SONT A AIMER

 

 

En 1971, Brigitte Bardot se rattrape, au cinéma, en chantant de nouveau dans le film Les novices, où elle interprète avec Annie Girardot "Chacun son homme", et dans Boulevard du Rhum où elle chante "Sur le boulevard du Rhum" et reprend avec Guy Marchand Plaisir d'amour. En 1972, un nouveau 45 tours enregistré avec Laurent Vergez propose "Vous ma lady", reprise de "You're a lady" de Peter Skellern, adaptée avec succès par Hugues Aufray, tandis que "Tu es venu mon amour" est une composition de Eddie Barclay, Eddy Marnay et Raymond Le Sénéchal. Les douze chansons Barclay sont parues plus tard sur la compilation Le Disque d'Or, de "Sidonie" à "Vous ma lady", en passant par "Tu veux ou tu veux pas", "Nue au soleil", "Chacun son homme" et "Plaisir d'amour".
En 1973, Brigitte Bardot retrouve Sacha Distel avec qui elle chante en duo "Le soleil de ma vie" d'après "You are the sunshine of my life" de Stevie Wonder. Le succès est au rendez-vous et Maritie et Gilbert Carpentier lui consacrent la même année un « Top à Brigitte Bardot ». Puis B.B. abandonne définitivement cinéma et chanson pour se dévouer à la cause des animaux.
C'est d'ailleurs pour eux, en 1982, qu'elle grave son dernier disque, "Toutes les bêtes sont à aimer" / "La chasse". Aussi c'est avec un plaisir certain que l'on se délecte de la voix sensuelle et inimitable de Brigitte Bardot à l'écoute de ce triple CD retraçant avec passion les grands moments de sa carrière d'interprète qui appartient pour toujours à la légende de la chanson. Comme de juste, la conclusion revient à Serge Gainsbourg avec cette citation au dos du LP Spécial Show : « Ces titres de Brigitte et de moi sont autant de chansons d'amour. Amour combat, amour passion, amour physique, amour fiction. Amorales ou immorales peu importe, elles sont toutes d'une absolue sincérité. » on découvre une Brigitte Bardot intersidérale sur ce nouveau thème de Serge Gainsbourg. Après une séance de pose avec David Bailey, Brigitte et Serge sont de retour dans le duo machiavélique "Bonnie and Clyde ", inspiré du film du même nom. Enfin le « Bardot Show » s'achève sur un rythme de charleston avec "Everybody loves my baby", tiré de son premier album Philips de 1963.

Bruno Ricard

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Pascal Sevran et Brigitte Bardot : de vrais amis!

Publié le par Ricard Bruno

 
En septembre 2006, il fête l'anniversaire de Brigitte Bardot. Malgré les nombreuses polémiques sur les opinions politiques de B.B, Pascal Sevran lui est resté fidèle. Deux mois plus tard, c'est sur lui que s'abat le courroux de la presse et de l'opinion publique. Accusé de tenir des propos racistes, Sevran sera à son tour soutenu par ses amis, comme le chanteur Renaud.

Mon commentaire : Brigitte toujours aussi radieuse! Brigitte reste contre vent et marée fidèle en amitié et je sais de quoi je parle

Bruno Ricard

Source : http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/pascal_sevran_en_10_photos_117814
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BRIGITTE BARDOT N’EST PAS RACISTE !

Publié le par Ricard Bruno


Encore une nouvelle injustice de notre Justice qui vient de condamner notre Brigitte Bardot nationale pour :

 

"Incitation à la haine raciale"... depuis quand la Justice se permet de confondre religion et race, en s’en prenant au droit d’expression des citoyens ?

Brigitte Bardot a eu des propos un peu vifs, face à la souffrance animale prise dans le contexte d’une pratique religieuse ancestrale qu’on pourrait améliorer en ne faisant pas souffrir inutilement des animaux.  

Il faudrait que la Justice Française arrête de subir, pressions et influences, de la part d’associations de type Loi 1901 et de condamner les citoyens pour des futilités. Il y a quand même des infractions plus importantes que des mots qui consistent à dénoncer des pratiques religieuses d’un autre temps et qui apparaissaient aussi dans l’Ancien Testament.

 

Il paraît que les Tribunaux sont débordés... on ne le dirait pas. On ferait mieux de condamner convenablement les pédophiles et autres violeurs, ainsi que tous ceux qui nous empêchent de vivre librement.

A force de vouloir nous faire taire, la France ne tardera pas à ressembler aux dictatures qu’elle dénonce et à force de traîner les gens en justice, pour des motifs imbéciles, on va faire d’eux des révoltés et des racistes.

Une colère rentrée est mille fois plus dangereuse que des paroles libératrices et salutaires. A force de ruminer, sans pouvoir verbaliser, on se rend malade et cela peut même déboucher sur la folie.

Depuis quand les religions dictent les Lois de la République et depuis quand un citoyen de France ne peut plus s’exprimer librement... Non au Pouvoir Religieux ! Où sont passés les principes de la Révolution Française qui sont à l’origine de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen... le plus important de ces droits n’est-il pas celui de pouvoir s’exprimer sans contraintes et de crier haut et fort lorsqu’on n’est pas d’accord. Quelle est cette nouvelle forme de dictature intellectuelle qu’on veut nous imposer, sans cesse, en essayant de nous enfermer dans nos prisons mentales... avant de nous foutre physiquement à l’ombre derrière les barreaux de la haine.

Non, Brigitte Bardot n’est pas raciste... elle s’oppose seulement, à la souffrance animale, avec ses seules armes qui ne sont que ses mots violents engendrés par la violence des êtres humains.

Brigitte Bardot n’empêche personne de pratiquer son culte, à la seule condition de le faire avec un aspect un peu plus humain. Oui, on peut manger de la viande, sans faire souffrir inutilement un animal.

Madame la Substitut, chargée de rendre la Justice au nom du Peuple Français, ferait bien se souvenir des valeurs d’équité qui régissent sa profession, car ses réquisitions sont inappropriées vu que les éléments constitutifs des infractions de racisme et de discrimination ne sont pas réunis. La Justice ne pourra se rendre valablement que lorsque la séparation des pouvoirs politiques ou religieux sera effective et permettra au pouvoir Judiciaire de rester libre, indépendant et serein.

Condamnez nos propos tant qu’il vous plaira... vous ne pourrez jamais punir nos pensées !

Alors pensez librement, mais surtout ne le dites jamais... vous pouvez toujours rêver, à moins de nous éliminer pour installer vos dictatures et régner sur les consciences humaines... votre comportement à un nom, il s’appelle "Harcèlement Moral". On peut parfois se demander de quel côté est vraiment le racisme et se méfier de ceux qui crient "au loup"... se sont souvent ceux qui mordent le plus sournoisement et le plus fort !

Brigitte Bardot a eu le courage de dire ce qu’elle pensait... cela ne mérite pas une telle sanction !

En espérant que la date du 3 juin 2008 soit un peu plus propice à l’apaisement des esprits, voire à la clémence !

 

Source : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article4750
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