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brigitte bardot et la protection animale

Brigitte Bardot interpelle le gouvernement sur l'affaire des deux sangliers de La Ferté-Saint-Aubin

Publié le par Ricard Bruno

"Je n'attends pas de miracle de Noël, mais un sursaut d'empathie," voilà ce qu'écrit Brigitte Bardot au ministre de l'Écologie Christophe Béchu à propos des deux sangliers recueillis et apprivoisés par un couple de La Ferté-Saint-Aubin. Ce couple a été condamné par la justice le 13 novembre dernier.

Brigitte Bardot interpelle le gouvernement sur l'affaire des deux sangliers de La Ferté-Saint-Aubin

Le 13 novembre dernier, un couple de La Ferté-Saint-Aubin a été condamné par la justice pour avoir recueilli et élevé deux marcassins dont la mère avait été tuée durant une partie de chasse. Ils étaient devenus leurs animaux de compagnie, sauf que les sangliers sont considérés comme des animaux sauvages et que leur détention sans certificat de capacité est interdite : d'où les amendes de 1.500 euros prononcées par le tribunal correctionnel d'Orléans. Les deux marcassins, eux, ont été placés dans un parc en Normandie en mai 2023.

 

"Vos grosses brutes sont intervenues sans une once d'humanité"

Quinze jours après cette condamnation, Brigitte Bardot adresse une lettre ouverte à Chistophe Béchu, le ministre de la Transition écologique : elle réclame que les deux marcassins, Mimi et Pumba, soient rendus au couple qui les avaient recueillis. "Depuis des semaines, écrit-elle au nom de sa fondation, mon équipe tente de faire entendre à vos conseillers et à votre administration la folie de votre politique de persécution à l’encontre des personnes qui recueillent un marcassin, souvent orphelin et victime des chasseurs. Cette obsession meurtrière est scandaleuse, effroyable. J’ai sous les yeux le témoignage bouleversant d’une famille dans le Loiret chez qui vos grosses brutes sont intervenues sans une once d’humanité pour enlever deux jeunes sangliers, Mimi et Pumba."

"Juste un sursaut d'empathie, Monsieur le ministre !"

Et l'ancienne actrice d'enfoncer le clou : "J’en ai marre des décisions stupides de nos ministres déconnectés, sourds aux préoccupations des Français concernant la protection des animaux (...) Si, comme pour cette famille du Loiret, votre 'solution' est d’envoyer les animaux dans un parc de chasse ou un élevage pour la viande c’est totalement irresponsable, et c’est la preuve que l’argument sanitaire ne tient pas car il y a bien moins de risques à détenir un animal dans un environnement adapté, hors d’un élevage et hors circuit de la consommation."

Le couple avait hébérgé les deux marcassins durant un anLe couple avait hébérgé les deux marcassins durant un an

Le couple avait hébérgé les deux marcassins durant un an

"Monsieur le Ministre, conclut Brigitte Bardot, je vous demande d’intervenir personnellement en faveur de cette famille du Loiret qui a recueilli deux orphelins victimes de la chasse (...)  Je n’attends pas un miracle de Noël, juste un sursaut d’empathie, d’intelligence et de bienveillance. Sauver la vie d’un animal n’est pas un crime !"

Source de l'article : Cliquez ICI

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Entre Loire et Rhône, on l’appelle « la Brigitte Bardot du coin »

Publié le par Ricard Bruno

Entre Loire et Rhône, on l’appelle « la Brigitte Bardot du coin »
Née au Coteau, Nathalie Ollivier a voué sa vie à la protection des animaux. Le brutal décès de son fils, Alban, l’a poussée à fermer sa ferme-refuge, à Panissières. Elle travaille aujourd’hui à L’Entraide tararienne et continue à œuvrer pour le sauvetage de nos compagnons à quatre pattes. e consacre aujoujrd’hu son temps

«Ma belle Nathalie, j’ai reçu votre livre, j’ai ouvert la première page pour voir un peu ce qui en retournait et j’ai été prise par votre façon d’écrire et j’ai été jusqu’au bout sans m’arrêter. Superbe livre. On plonge dedans et on le dévore. Quelle vie ! Quel courage ! Quelle sagesse ! Bravo, bravo, bravo. »

Peut-être ai-je besoin de donner ce que je n’ai pas reçu moi-même ? 

Ces mots, flatteurs, sont ceux de Brigitte Bardot en personne. Quelques jours seulement après avoir reçu la biographie de et écrite par Nathalie Ollivier, l’ancienne actrice, mannequin, danseuse, chanteuse et inlassable militante des droits des animaux s’est fendue d’une lettre de remerciements qui fait la fierté de celle que « BB » appelle "ma “fille” des animaux".

Voilà près de dix ans que les deux femmes, celle de la Madrague à Saint-Tropez et celle du Roannais, désormais établie en région tararienne après avoir travaillé dans les Monts du Lyonnais et les Montagnes du Matin, entretiennent une relation épistolaire suivie. Elles ne se sont jamais rencontrées, mais elles partagent la même passion pour les animaux.

Nathalie Ollivier Refuge Quatt'pattes de Panissières

Au-delà de leur correspondance, Brigitte Bardot envoie régulièrement des photos dédicacées et des colis d’objets à Nathalie Ollivier en incitant cette dernière à tout revendre pour "mettre du beurre dans les épinards", comme lui écrit celle qui a récemment célébré ses 89 ans. "Je n’ai jamais pu me résoudre à vendre ses photos, mais je propose les objets sur les réseaux sociaux, toujours au profit du refuge", précise la quinquagénaire, qui se raconte dans un livre d’un peu plus de 160 pages, disponible dans plusieurs commerces du territoire comme à la librairie Elizéo rue Anna-Bibert et au Zéphir, place Ambroise-Croizat, à Tarare, ou encore à la F nac de Roanne et par la page Facebook® d’une auteure qui a travaillé avec une journaliste, Ségolène Perret, pour la mise en forme.

UNE DOULOUREUSE NAISSANCE

"J’avais commencé à écrire parce que je pensais qu’il fallait que je fasse partager mon expérience et surtout ma résilience, explique Nathalie Ollivier. Je n’ai pas écrit pour me plaindre, mais bien au contraire pour adresser un message d’optimisme" et faire comprendre qu’"il faut toujours y croire, même dans les moments les plus sombres", comme c’est écrit dans le dernier chapitre du livre.

Car la vie de cette Costelloise de naissance, dont toute la famille est originaire de Roanne, n’a pas été une sinécure. Les blessures d’enfance, les ravages de l’alcool au sein de sa propre famille, la première disparition d’un proche dans un accident de voiture jusqu’à la naissance de ses jumeaux en 1992, Clément, décédé in utérus et, Alban, né grand prématuré à seulement 29 semaines, elle plonge le lecteur dans une existence douloureuse et même parfois dramatique. Celle d’une jeune femme qui, après des études au collège de Balbigny et un Brevet de technicienne agricole décroché après trois années au lycée agricole de Saint-Genis-Laval, se faisait une joie de quitter le nid familial, à tout juste 18 ans.

Son récit parle de cette décennie travaillée dans un laboratoire d’analyses médicales de Chazelles-sur-Lyon comme technicienne de 1986 à 1995, de ces trois fois où elle a "cru mourir", foudroyée, percutée par un train et accidentée en voiture, de la naissance de Gatianne, sa fille qui travaille aujourd’hui à Montbrison, mais aussi d’Alban, atteint d’une infirmité moteur cérébrale et opéré à… 17 reprises entre ses 3 et 8 ans.

La disparition d’Alban a rompu l’équilibre. Professionnel et personnel.

Là encore, Nathalie Ollivier ne cherche nullement à faire "pleurer dans les chaumières", ni à apitoyer ses lecteurs mais simplement à témoigner du parcours d’une femme qui a toujours dû se battre pour avoir ce qu’elle souhaitait.

Comme quand elle a acheté cette ferme inhabitée depuis 60 ans à Panissières et qu’elle l’a retapée pendant deux ans avec son mari, avec l’objectif d’y créer une ferme pédagogique d’animaux de petite taille. Son projet est remonté jusqu’au ministère de l’Agriculture, alors dirigé par Hervé Gaymard. "J’ai d’abord effectué un stage de 64 heures au centre de gestion agréé de Feurs, en 2003, afin de pouvoir m’installer en tant que jeune agricultrice, raconte l’auteure. Je faisais figure d’ovni car mon projet était totalement atypique. À Panissières non plus, mon installation n’était pas vue d’un bon œil : j’étais une femme approchant de la quarantaine, je ne venais pas du milieu agricole, mon mari n’était pas agriculteur, j’allais utiliser quatre hectares de terrain pour ne produire ni viande, ni lait… et en plus, j’étais blonde !"

Les 100 premiers étant partis comme des petits pains, Nathalie Ollivier, surnommée « la Brigitte Bardot du coin », a fait retirer plusieurs exemplaires de son ouvrage.

Elle explique pourquoi elle a ensuite dû créer un élevage de chiens (Yorkshires, chihuahuas, King-Charles, pékinois…) pour se mettre en conformité avec l’administration, comment elle est allée jusqu’à Sauvain, dans les Monts du Forez, pour sauver ses premières vaches, jusque dans les Monts du Lyonnais pour éviter l’abattoir à quelque 219 poules, jusqu’en Roumanie pour 30 ânes…. La suite est plus connue car le Refuge Quatt’pattes a longtemps attiré de nombreux visiteurs jusqu’à Panissières et a été médiatisé.

La brutale disparition d’Alban, en 2018, victime d’un arrêt cardiaque, a rompu cet équilibre. Professionnel et personnel. Nathalie Ollivier a fini par se séparer de tous les animaux qui l’entouraient, placés dans des fermes pédagogiques à Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire, et Saint-Denis-de-Cabanne, dans le Roannais. Son couple n’a pas résisté non plus.

Depuis bientôt trois ans, elle travaille à l’Entraide tararienne et assure que cela lui fait "un bien fou". Mais voilà qu’au détour d’un voyage en Tunisie, elle s’est lancée dans une nouvelle mission sauvetage auprès des animaux errants…

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Tirs de loups: Brigitte Bardot dénonce «une folie» dans une lettre ouverte à Albert Rösti

Publié le par Ricard Bruno

Tirs de loups: Brigitte Bardot dénonce «une folie» dans une lettre ouverte à Albert Rösti
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Brigitte Bardot: «Je suis choquée par la haine dévastatrice contre le loup»

Publié le par Ricard Bruno

«Une décision meurtrière, indigne»: l'ancienne icône du cinéma a adressé une lettre acérée à Albert Rösti, conseiller fédéral chargé du Département de l’environnement. Elle dénonce un «plan d’abattage massif» contre les loups

Brigitte Bardot: «Je suis choquée par la haine dévastatrice contre le loup»

Brigitte Bardot a pris la plume. La star française, engagée dans la protection des animaux à travers sa fondation, a écrit à Albert Rösti pour dénoncer une ordonnance de l’Office fédéral de l’environnement. Celle-ci veut strictement limiter le nombre de loups sur le territoire de la Confédération. Les organisations de la nature estiment que près de 70% de la population de loups pourrait ainsi être supprimée. Chaque minute compte pour les associations, puisque le texte devrait entrer en vigueur en décembre. Brigitte Bardot explique au Temps les raisons de sa colère et appelle la Suisse à revenir sur cette décision.

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Brigitte Bardot : "C'était son but...", quel est ce premier métier qu'elle a abandonné pour devenir actrice ?

Publié le par Ricard Bruno

Icône du cinéma, Brigitte Bardot est une star mondialement connue sur le grand écran. Pourtant BB avait d'autres rêves à ses débuts. Un célèbre photographe a dévoilé une rare photo d'elle et a ainsi révélé le premier métier qu'elle rêvait de faire...

Brigitte Bardot : "C'était son but...", quel est ce premier métier qu'elle a abandonné pour devenir actrice ?

En 1956, après une quinzaine de films, Brigitte Bardot décroche le rôle principal de Et Dieu créa la femme - Roger Vadim, lui, vient de créer un mythe. Star du cinéma, Brigitte Bardot crèvera l'écran ensuite dans La Vérité d'Henri-Georges Clouzot et Le Mépris de Jean-Luc Godard. Pourtant, la Parisienne ne se destinait pas à jouer la comédie...

 

Une photo d'époque et une révélation : Bardot devait être...

Le photographe Jean-Marie Perier a publié, mardi 10 octobre, sur son compte Instagram, une photo d'archive en noir et blanc de BB dansant sur un piano. L'homme a vu la carrière des plus grands comme Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Jacques Dutronc et Johnny Hallyday exploser dans les années 60.

Jean-Marie Périer s'est souvenu des débuts de Brigitte Bardot et a ainsi fait une confidence sur la carrière dont elle rêvait avant le cinéma : "Brigitte Bardot danse. C'était son but au départ, elle ne voulait que danser. C'est Vadim qui, en inventant le symbole féminin le plus éclatant du cinéma mondial, a changé son destin pour toujours avec un film. Le monde entier l'enviait mais sa vie n'en n'était plus une."

Brigitte Bardot : "C'était son but...", quel est ce premier métier qu'elle a abandonné pour devenir actrice ?

Brigitte Bardot se passionne très rapidement pour la danse. C'est à l'âge de 7 ans qu'elle prend ses premiers cours. Elle entrera en 1949 au Conservatoire de Paris pour apprendre la danse classique. Des talents qu'elle montrera au monde entier en 1958, en tutu et collant pour une émission de variétés pour le réveillon de la Saint Sylvestre, virevoltant avec le danseur étoile de l'époque, Michel Renault.

 

Mais Brigitte Bardot ne deviendra jamais danseuse professionnelle, devenant plutôt actrice avec le succès qu'on lui connait.

Le combat d'une vie : Bardot et les animaux

Aujourd'hui, Brigitte Bardot - qui a récemment eu 89 ans - se consacre corps et âme à une seule chose : la cause animale. L'actrice, qui a stoppé sa carrière au cinéma en 1973, a fondé en 1986 une fondation portant son nom, pour trouver une famille aux chats et chiens orphelins et se mobiliser contre la maltraitance, la chasse ou encore la captivité.

Brigitte Bardot : "C'était son but...", quel est ce premier métier qu'elle a abandonné pour devenir actrice ?

La star, qui a eu droit à une mini série sur sa vie diffusée sur France 2 en mai dernier, coule des jours heureux dans sa maison de La Madrague, près de Saint-Tropez dans le Var. Une vie isolée, qu'elle passe entourée de ses animaux et de son mari.

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AUDITION DU PARLEMENT EUROPÉEN : UN PAS DE PLUS VERS UNE EUROPE SANS FOURRURE !

Publié le par Ricard Bruno

AUDITION DU PARLEMENT EUROPÉEN : UN PAS DE PLUS VERS UNE EUROPE SANS FOURRURE !

L’appel des citoyens européens en faveur d’une Europe sans fourrure a été présenté aujourd’hui au Parlement européen : des organisations de protection des animaux, des scientifiques et d’anciens représentants de l’industrie de la fourrure ont réaffirmé la nécessité cruciale pour l’UE d’interdire définitivement la pratique cruelle de l’élevage des animaux à fourrure, tout en soulignant l’importance de la publication des propositions complètes sur le bien-être animal.

Plus de 1,5 million de citoyens ont demandé une Europe sans fourrure, et 20 États membres ont déjà totalement ou partiellement interdit l’élevage d’animaux à fourrure pour des raisons de bien-être animal et de santé publique, démontrant clairement qu’en aucun cas les élevages d’animaux à fourrure ne peuvent protéger le bien-être des animaux sauvages. L’appel à l’interdiction définitive des fermes d’élevage de fourrures a été soutenu par un certain nombre de députés ainsi que par des États membres au niveau du Conseil.

Dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure, des animaux sauvages sont enfermés dans de minuscules cages, incapable d’exprimer des comportements naturels et tués uniquement pour leur fourrure. En outre, les exploitations présentent un risque important pour la santé animale et humaine, ainsi qu’une menace pour la biodiversité.

« Quelles que soient les affirmations de l’industrie de la fourrure, ni la réglementation sur le bien-être ni aucun système de certification de l’industrie ne pourront jamais changer la réalité des animaux sensibles condamnés à vivre toute leur vie dans de minuscules cages métalliques. Ces animaux sauvages sont privés de leurs libertés fondamentales, pour un produit qui n’a aucune valeur de nécessité. La fourrure n’est produite que pour satisfaire la vanité d’un très petit nombre de personnes qui diminue rapidement. C’est inacceptable. Nous devons y mettre un terme », remarque Mike Moser, ancien PDG de l’industrie de la fourrure, qui plaide aujourd’hui pour l’interdiction des fermes d’élevage de fourrures.

À la suite d’une première réunion entre les organisateurs de l’Initiative Citoyenne Européenne et la Commission européenne (CE), cette audition parlementaire fait partie de la procédure formelle de l’ICE. D’ici à la mi-décembre, la Commission européenne devrait fournir une réponse officielle.

Entre-temps, les organisations de protection animale, les députés européens et d’autres parties prenantes se sont réunis hier devant le siège de la Commission européenne pour appeler publiquement la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, à publier les révision de la législation sur le bien-être animal au cours du mandat actuel. Parmi les propositions, le règlement sur les animaux d’élevage devrait inclure l’interdiction de l’élevage des animaux à fourrure.

« Il est difficile de croire que quiconque puisse convenir qu’une vie dans une ferme d’élevage de fourrures vaut la peine d’être vécue. Au vu des preuves scientifiques, il n’est pas surprenant que les citoyens européens soient fortement opposés à l’élevage des fourrures. Il devient de plus en plus difficile de défendre l’indéfendable, les propres soutiens de l’industrie s’y opposant. Le moment ne saurait être plus propice à l’adoption de ces interdictions et à leur intégration dans le règlement sur les animaux d’élevage, élément essentiel de la révision du bien-être animal. La Commission Européenne a l’occasion de tenir ses promesses de publier l’intégralité des propositions d’ici à la fin de l’année », a commenté Reineke Hameleers, Présidente d’Eurogroup for Animals.

« Les visons sont des prédateurs actifs dont le comportement naturel comprend l’errance sur de grandes surfaces, la chasse, l’escalade et la baignade. Ils aspirent à chercher de la nourriture dans les cours d’eau et les rives des lacs où une part importante de leur chasse se fait dans l’eau. Contrairement à de nombreux autres animaux en captivité, les visons ne sont pas adaptés à la vie en groupe, car ils sont territoriaux et généralement solitaires dans la nature. Dans les élevages de visons, qui sont gardés dans de petites cages, leurs conditions de vie ne sont pas adaptées à la vie pour laquelle ils sont nées », a ajouté Bo Algers, Professeur émérite de médecine vétérinaire, Université Suédoise des Sciences Agricoles.

« L’élevage d’animaux à fourrure est contraire aux principes les plus fondamentaux du bien-être animal. Les systèmes d’élevage ne correspondent pas aux besoins spécifiques des espèces d’animaux élevés dans des fermes d’élevage à fourrure. Cela devrait être sérieusement pris en considération lors de la révision en cours de la législation de l’UE sur le bien-être animal », a conclu Johan Lindsjö, expert vétérinaire au Centre suédois pour le Bien-Être animal (SCAW) de l’Université Suédoise des Sciences Agricoles.

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FASHION WEEK : BANNISSONS DÉFINITIVEMENT LA FOURRURE DANS LA HAUTE COUTURE ET EN EUROPE !

Publié le par Ricard Bruno

FASHION WEEK : BANNISSONS DÉFINITIVEMENT LA FOURRURE DANS LA HAUTE COUTURE ET EN EUROPE !

Comme chaque année, à l’occasion de la Fashion Week, la Fondation Brigitte Bardot se mobilise contre la cruauté de la production et de l’utilisation de la fourrure dans les collections de mode et sur les podiums. Porter le pelage d’un animal mort n’est pas esthétique, n’est pas moral et n’est pas tendance. En 2021, François-Henri Pinault, PDG du groupe Kering, annonçait la fin de l’utilisation de la fourrure animale dans les collections des maisons de son groupe. Balenciaga, Gucci, Saint Laurent, Alexander McQueen, Moncler…, autant de marques qui ont banni la fourrure pour ne plus associer luxe et souffrance animale.

LE GROUPE LVMH SEMBLE (TOUJOURS) À LA TRAÎNE

À l’occasion de cette nouvelle édition de la Fashion Week de Paris, la Fondation Brigitte Bardot appelle (une fois de plus) le groupe LVMH à considérer la fin de la fourrure animale et à engager ses maisons de couture dans une démarche éthique, tournée vers un avenir plus respectueux du vivant. En juin dernier, à Paris, Pharrell Williams avait utilisé de la fourrure animale pour sa première collection lors du défilé homme de Louis Vuitton, ce qui est proprement scandaleux !

Rappelons qu’en France, la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale a permis la fermeture de l’ensemble des élevages de visons, car elle interdit expressément l’élevage des animaux sauvages spécifiquement pour leur fourrure. C’est maintenant à l’Europe de faire évoluer la réglementation à ce sujet.

L’EUROPE DOIT SE DÉBARRASSER DE CETTE HORREUR QU’EST LA FOURRURE

La Commission européenne a annoncé cet été que l’initiative « Fur Free Europe » d’Eurogroup for Animal et à laquelle la FBB était pleinement participante, est devenue la dixième initiative citoyenne européenne (ICE) ayant recueilli 1,7 million de signatures de citoyens européens (donc avec une réserve de 700 000 signatures citoyenne). Cette pétition propose d’interdire à l’échelle de l’Union européenne (UE) la détention et la mise à mort des animaux à des fins de production de fourrure, ainsi que la mise sur le marché européen de fourrures d’animaux d’élevage et de produits en contenant.

LA COMMISSION DOIT SE PRONONCER D’ICI DÉCEMBRE 2023

Selon les traités européens, quand une ICE atteint le million de signatures en un an, la Commission européenne a quelques mois pour dire si elle suit, ou non, cette demande par le biais d’une législation ou d’autres types de mesures. L’exécutif européen a en l’occurrence a désormais jusqu’au 14 décembre 2023 pour le faire. Le processus parlementaire européen pourra ensuite commencer. La Commission européenne devra se saisir du sujet et disposera de 3 mois pour proposer une réponse concrète à cette attente dans la prochaine réglementation.

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BRIGITTE BARDOT À LA PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE : « VOTRE SILENCE EST PERÇU COMME DU MÉPRIS ! »

Publié le par Ricard Bruno

BRIGITTE BARDOT À LA PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE : « VOTRE SILENCE EST PERÇU COMME DU MÉPRIS ! »

Dans une lettre ouverte, BB interpelle avec vigueur la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Brigitte Bardot se scandalise en effet que la condition animale n’ait pas été évoquée une seule fois à l’occasion de son discours sur l’état de l’Union le 13 septembre dernier (Ursula von der Leyen ayant fait omission du projet de révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal), malgré une demande de plus en plus forte des citoyens des pays de l’Union Européenne en la matière, notamment sur la fin de l’élevage en cages, les longs transports d’animaux ou encore les dérives ignobles des abattoirs.

Paris, le 15 septembre 2023

Madame la Présidente,

Le 13 septembre, lors de votre discours sur « l’état de l’Union », vous avez envoyé un signal extrêmement négatif sur le manque d’ambition de la Commission européenne à présenter le paquet législatif consacré à l’amélioration de la condition animale dans les élevages, les transports et abattoirs.

Cette révision des réglementations européennes, annoncée dès 2020, devait être publiée cet automne, basé sur les avis scientifiques rendus par l’EFSA et partant du constat, de la Commission elle-même dans son bilan de qualité publié en 2022, que les textes actuels sont obsolètes et incomplets.

Le comité d’examen de la réglementation a déjà validé la proposition qui lui a été présentée par la Commission européenne, et qui s’inscrit dans la stratégie « de la ferme à la fourchette », pourtant d’après votre feuille d’intention, également publiée le 13 septembre, il ne ferait plus partie des priorités du pacte vert européen.

Ce n’est peut-être pas la priorité d’une potentielle candidate à sa propre réélection, qui doit pour cela composer avec la position des droites européennes hostiles à toute amélioration de la condition animale, mais c’est une priorité pour les citoyens qui se sont mobilisés à travers l’ICE pour la fin des cages notamment.

Cette révision est l’occasion d’uniformiser la législation pour protéger les éleveurs de distorsions de concurrence entre les différents Etats membres, mais aussi de garantir la compétitivité du secteur agricole grâce à l’inclusion de mesures miroirs afin que les produits importés respectent les normes imposées aux producteurs européens.

Le 23 août, mes collaborateurs se sont entretenus avec le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, qui s’est dit favorable à cette nécessaire révision de la législation, en particulier la sortie progressive de l’élevage en cages avec un accompagnement de la filière cunicole.

En sacrifiant cette révision attendue sous des prétextes inflationnistes, vous donnez raison au lobby Copa-Cogeca pour que rien ne soit fait pour améliorer le sort des bêtes. Vous trahissez aussi les Etats qui souhaitent s’engager et accompagner les bonnes pratiques, et ceux qui au sein de votre Commission travaillent, depuis des années, à élever les normes européennes de « bien-être animal ».

Je sais que de nombreux élus vous ont interpellée, en séance plénière au Parlement européen et par écrit, mais aucune réponse ne leur a été apportée. Cette attitude est choquante, votre silence est perçu comme du mépris envers la forte mobilisation citoyenne. Si la Commission devait réellement abandonner cette révision, annoncée et attendue, ce serait un déni de démocratie, un scandale !

Un scandale qui s’ajoute à vos propos tout aussi scandaleux sur un possible changement de statut du loup en Europe pour faciliter, et même encourager, sa destruction. Les mesures de protection des troupeaux ne sont pas mises en place, mais aucun contrôle n’est fait par la Commission sur leur mise en œuvre, pourtant financées par des fonds européens… Tellement plus facile de crier au loup et tirer, sans tenir compte des rapports scientifiques qui démontrent clairement que ces plans d’abattage ne font que disperser les meutes et favoriser leur extension.

Madame la Présidente, vous avez le pouvoir d’agir, le pouvoir de changer le sort de millions d’animaux détenus dans des conditions indignes, élevés en cages ou entassés dans des bâtiments, transportés durant des jours et parfois même des semaines dans des conditions ignobles. Je n’ai pas le pouvoir de supprimer ces horreurs infligées à des êtres sensibles, dans une course au profit, cette impuissance face à leur souffrance me plonge dans le désespoir, vous qui pouvez agir ce ne devrait pas être un choix mais un devoir !

Peut-on encore compter sur vous ?

                                                                              Brigitte Bardot

                                                                              Présidente

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EN TUNISIE, LES TUERIES DE CHIENS ERRANTS CONTINUENT : BRIGITTE BARDOT FAIT APPEL AU PRÉSIDENT !

Publié le par Ricard Bruno

EN TUNISIE, LES TUERIES DE CHIENS ERRANTS CONTINUENT : BRIGITTE BARDOT FAIT APPEL AU PRÉSIDENT !

Le 8 juin 2023, dans une école d’ingénieur à Monastir, 9 chiens ont été abattus sous les yeux des étudiants…
Face à la violence des massacres, comme à Djerba, Sidi bou Said ou même Tunis d’où viennent ces photos, Brigitte Bardot demande au président tunisien de faire cesser cette violence gratuite.

Paris, le 1er septembre 2023

Monsieur le Président,

Je reçois encore et toujours des témoignages de touristes horrifiés par la condition des animaux dans votre pays, notamment à Djerba. Cette situation ne scandalise pas que les touristes, mais aussi les Tunisiens, témoins de maltraitances envers les équidés et de tueries de chiens dans tout le pays.

Il y a une quinzaine d’années, ma Fondation participait, en partenariat avec la SPA de Tunisie, à des programmes de stérilisation des chiens errants et de soins aux équidés, à Tozeur et Sidi Bouzid notamment. Mais par leur manque d’implication et de soutien, vos prédécesseurs ont anéanti le travail de ces bénévoles qui menaient une action de protection animale et de salubrité publique.

La « gestion » des animaux est aujourd’hui chaotique en Tunisie, elle passe par des actes de violence extrême et même de barbarie à l’encontre des chiens. Monsieur le Président, je sais que vous avez hérité de cette situation dramatique, vous n’en êtes pas responsable mais vous avez le pouvoir d’agir en ordonnant l’arrêt immédiat des tueries.

Vous avez la réputation d’être un homme à poigne, je compte sur vous pour soutenir ma démarche, car massacrer les bêtes est l’arme facile des lâches et des faibles.

J’espère que vous saurez entendre mon appel, ma Fondation peut vous apporter son aide si besoin. Dans cet espoir, soyez assuré, Monsieur le Président, de ma parfaite considération.

Brigitte Bardot
Présidente

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