Brigitte Bardot Clothing est heureux d'annoncer sa nouvelle collaboration avec La Redoute
Brigitte Bardot Clothing est heureux d'annoncer sa nouvelle collaboration avec La Redoute, la collection sera disponible dès le 2 avril prochain online !
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
Brigitte Bardot Clothing est heureux d'annoncer sa nouvelle collaboration avec La Redoute, la collection sera disponible dès le 2 avril prochain online !
~~ "Une de mes héroïnes est Brigitte Bardot" - Dans Rock & Folk, l'icône Debbie Harry, chanteuse du mythique groupe Blondie, rend hommage à BB et à son combat : "Une de mes héroïnes est Brigitte Bardot. C'est une énorme star, un sex-symbole qui a frappé les esprits, et le fait qu'elle consacre désormais sa vie à la sauvegarde des animaux inspire le respect." BB n'a pas manqué d'adresser, à la blonde qui fait trembler la planète rock depuis plusieurs décennies, un message amical pour lui souhaiter un Bel Anniversaire...
Informations supplémentaires sur "Debbie Harry"...
"Une de mes héroïnes est Brigitte Bardot" - Dans
"Une de mes héroïnes est Brigitte Bardot" - Dans Rock & Folk, l'icône Debbie Harry, chanteuse du mythique groupe Blondie, rend hommage à BB et à son combat : "Une de mes héroïnes est Brigitt...
Il y a les tropéziennes en général, et il y a les K.Jacques. Devenue un basique, cette sandale se décline presque à l’infini, tant les formes, les couleurs et les matières sont nombreuses. Née à Saint-Tropez dans les années 30, elle est toujours fabriquée là-bas, dans un atelier géré par les descendants du fondateur Jacques Keklikian. Visite guidée en images.
La sandale K.Jacques, c’est avant tout une histoire de famille qui a bien tourné. Quand on arrive dans les locaux de la société, au milieu de la zone d’activités de Saint-Tropez, c’est Véronique, la nièce du patron, qui nous accueille. Le patron n’est autre que Bernard Keklikian, le fils du fondateur de la marque, Jacques. “Keklikian, c’était un nom compliqué, donc c’est devenu K. Et comme tout le monde appelait mon père ‘Jacques le cordonnier’, ça a donné K.Jacques”, explique-t-il. À ses côtés, sa fille Stéphanie, 30 ans, gère une des deux boutiques tropéziennes et travaille dur sur la refonte du site.
Tous les deux racontent avec enthousiasme la genèse de leur entreprise, indissociable de l’histoire familiale. “Quand mon père est arrivé en 1933, Saint-Tropez était un trou, un simple port de pêcheurs, sourit Bernard. La tropézienne leur était destinée, ils avaient besoin d’un cuir très résistant à l’eau de mer qu’il portaient sur les bateaux.” Arrivé onze ans plus tôt à Marseille au moment du génocide arménien, son pays d’origine “qu’il a quitté à pied”, Agop (Jacques en arménien) Keklikian apprend son métier en aidant son frère, qui fabrique des chaussures. Jusqu’aux années 50, ses sandales ne sont qu’un modèle parmi toutes les autres tropéziennes existant déjà sur le marché local, et restent réservées aux locaux, Saint-Tropez n’étant pas la célèbre station balnéaire que l’on connaît aujourd’hui.
Et BB lança la K.Jacques
Mais un jour, une certaine Brigitte Bardot, qui fréquente régulièrement le village, s’entiche de cette spartiate locale. “Là, ça a pété”, confie Bernard Keklikian, qui se souvient avoir chaussé personnellement l’actrice. Saint-Tropez devient Saint-Trop’, les stars se succèdent dans la première boutique, puis dans la deuxième. Les commandes sur mesure se multiplient, le choix des matières, des formes et des couleurs étant depuis le début une des spécificités de la maison.
Mais le business reste trop dépendant de la saisonnalité: une fois l’été terminé, les K.Jacques ne se vendent plus. “Dans les années 80, on a décidé de sortir de Saint-Tropez et d’ouvrir une boutique à Paris”, poursuit le boss. C’est à cette époque que la sandale se fait connaître hors de nos frontières. Toutefois, la success story a bien failli tourner court: à la fin des années 90, les comptes ne suivent plus une production made in France très chère, ni la gestion de toutes les boutiques. La société dépose le bilan. Mais ne ferme pas, et redémarre petit à petit. Une histoire qui rappelle celle de Repetto.
“On n’oublie pas d’où l’on vient et notre envie est intacte, c’est peut-être ça le secret de fabrication de K.Jacques.”
Aujourd’hui encore, le patron et sa fille se remémorent cette période difficile, avant de conclure tous les deux: “On n’oublie pas d’où l’on vient et notre envie est intacte, c’est peut-être ça le secret de fabrication de K.Jacques.”
Le succès réapparaîtra grâce à une cliente star, encore une fois. Vers 2007, les sandales sont vues aux pieds de Kate Moss. Depuis, les ventes n’ont fait que grimper, et aujourd’hui ce sont 280 paires qui sortent chaque jour de l’atelier. “Nous ne sommes pas une usine, mais un atelier et nous n’avons que 40 employés, nous sommes à taille humaine”, précise Bernard Keklikian. Ce qui n’empêche pas la marque d’avoir désormais un showroom à New York et à Milan, de collectionner les collaborations prestigieuses et de continuer à innover chaque saison: plus de mille modèles sont répertoriés à ce jour.
La visite commence par le sous-sol, où sont entreposés les bidons de colle ainsi que les semelles de liège, le seul produit qui soit fabriqué à l’extérieur. “On est à 99% made in France à cause de ça. Tout le reste est fabriqué ici”, commente Bernard Keklikian, qui a longtemps travaillé sur la chaîne de production lui-même.
Un peu plus loin, sont stockés les rouleaux de cuir, fabriqués par une tannerie alsacienne puis acheminés jusqu’à Saint-Tropez. “Les couleurs sont mises au point avec nous et sont toutes des exclusivités K.Jacques”, souligne Stéphanie Keklikian.
C’est tout pour le sous-sol, le reste de l’activité se situe au rez-de chaussée de l’atelier, qui donne sur la rue ensoleillée. Au milieu du local, le bureau de Georges, le frère de Bernard, qui est en charge de toute la création. C’est ici qu’il fait ses essais et imagine les futurs modèles.
Pendant qu’Émilie (à dr.) découpe les semelles à l’aide d’une machine, Johanna (à g.) colle les talons en caoutchouc naturel. Chaque semelle mesure 4,5 mm d’épaisseur.
Estelle (ci-dessus) s’occupe des coutures, la signature des K.Jacques. Sa machine est un peu particulière: c’est la plus ancienne de l’atelier, elle appartenait à Jacques.
Pendant ce temps, les lanières sont découpées et percées à l’aide de l’ustensile prévu à cet effet (il en existe des dizaines pour donner aux différentes parties de la sandale la forme adéquate). Les modèles les plus complexes nécessitent 123 pièces détachées, allant du rivet à la boucle en passant par toutes sortes de bijoux.
Chaque lanière est ensuite brûlée par Rosita (ci-dessus) pour enlever les peluches laissées par la découpe.
C’est Ana (ci-dessus) qui assemble lanières et semelles, grâce à des ouvertures qui ont été percées exprès. Le tout est ensuite cloué et collé sous la semelle.
Avant d’être empaquetées, les chaussures sont pressées par les machines, puis égalisées pour que les bords de la semelle soient parfaitement lisses. Le processus de fabrication touche à sa fin.
Au bout de la chaîne, Eugénie (ci-dessus) met toutes les paires en boîte. Chacune d’entre elles est ornée du désormais célèbre logo, dessiné par Georges Keklikian, le directeur de la création.
Toutes les commandes sont entreposées dans l’atelier avant d’être envoyées un peu partout en France et dans le monde. Bernard et sa fille Stéphanie Keklikian prennent la pose au milieu des boîtes à chaussures, avant de nous raconter comment ils ont reçu un jour la commande d’une certaine Michelle Obama qui venait d’acheter deux paires à livrer dans les trois jours à Chicago. Ce que la première dame américaine ignore, c’est qu’à l’intérieur de ses semelles a été écrit “Yes, we can!”, clin d’œil au slogan de campagne de son mari.
Chaque paire sur mesure (que l’on peut concevoir dans les boutiques tropéziennes et parisienne) a son bon de commande, qui suit la sandale tout au long de la chaîne de fabrication. Une fois portées, les chaussures peuvent aussi être réparées à l’atelier, qui assure le service après-vente. Là encore, le bon de commande ne quitte pas les spartiates.
Une fois terminés, de nombreux modèles (il n’y a pas la place pour tous) sont exposés dans le showroom à l’étage, sorte de caverne d’Ali Baba où il n’y a pas deux chaussures identiques. Même Stéphanie Keklikian, qui travaille ici tous les jours, avoue ne pas s’en être lassée. Et confie avoir un faible pour le modèle Picon (ci-dessus, à droite), le plus emblématique de la marque selon elle.
Ça y est, la visite est terminée, c’est l’heure d’aller déjeuner. En famille, évidemment.
~~En prélude à une longue interview de Brigitte BARDOT par France ROCHE est diffusé un film amateur tourné à HENDAYE par Anne-Marie BARDOT, mère de Brigitte, "Tatty", lorsque cette dernière avait cinq ans, en compagnie d'un tout jeune garçon (scène de baisers). Au cours de cette interview en studio sont évoqués son enfance sous les caméras familiales, son sentiment à l'égard du cinéma "qui souvent l'éloigne de la vision première de son personnage", de la danse qu'elle adore et où elle a "ses propres responsabilités" et de la presse internationale (deux magazines américains consacrés à elle sont sur une table) et nationale, qui ne l'intéresse pas. Elle évoque son image sexy du film "Et Dieu créa la femme" "qui lui colle à la peau" et le mythe BARDOT. Elle est très contente de son statut de star mondiale. Elle souhaite interpréter des personnages qui ont évolué comme elle. L'interview se termine par l'arrivée sur le plateau de Michel IGON, son camarade figurant sur le film amateur en introduction de l'interview. Celui-ci évoque le père de Brigitte et quitte le plateau en embrassant Brigitte BARDOT sur les deux joues sur l'invitation de France ROCHE.