Exposition Brigitte Bardot : Beaux arts magazine

Beaux arts magazine septembre 2009
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
J'ai effacé mon adresse, vous comprendrez aisément pourquoi.
Bruno Ricard
Il aura fallu attendre ses 75 ans pour que Brigitte Bardot , sex-symbol qui dynamita la société française de l'après-guerre, fasse l'objet d'une première exposition organisée à partir de ce mardi à Boulogne-Billancourt, ville des anciens studios de cinéma.
Clin d'oeil également, l'exposition se situe non loin des usines de l'ancienne régie Renault, rappelant la phrase de De Gaulle sur Bardot selon laquelle l'actrice avait rapporté "plus de devises à la France que Renault".
L'événement passe en revue les "années insouciantes" de BB au cinéma mais aussi ses audaces, comme d'avoir pris la liberté de tourner le dos au 7e art à 39 ans.
Bardot, qui a refusé pour l'occasion d'être photographiée ou filmée, aborde sans nostalgie mais avec fierté cet événement monté par le journaliste Henry-Jean Servat, ami intime de la star et commissaire général de l'exposition.
"J'ai connu ces temps derniers, une longue traversée du désert pendant laquelle j'ai été boycottée et maltraitée. S'il y a donc, aujourd'hui, une autre façon de me considérer, tant mieux !" lui a-t-elle dit dans une interview à Paris-Match.
Sur 900 m2, à l'Espace Landowski jusqu'au 31 janvier, le mythe Bardot se met à nu dans une scénographie chronologique, à travers 17 de ses films les plus célèbres, entraînant le visiteur dans la vie tumultueuse de l'actrice et de ses "scandales" qui ont contribué à la libération de la femme et des moeurs.
"On ne découvre pas seulement Bardot: on découvre aussi une époque, celle de la France des années 50, du président René Coty et de la soupe aux choux. On comprend d'autant mieux pourquoi BB a changé les codes de la morale", explique à l'AFP Henry-Jean Servat.
"Nous racontons ici l'histoire d'une femme qui chercha sans cesse à dompter son époque en faisant toujours suivant ses désirs et ses envies", ajoute-t-il devant des citations de Simone de Beauvoir, de Marguerite Duras ou Françoise Sagan sur BB.
Plus de 1.000 photos, affiches, extraits de films et de documentaires, et objets personnels dont sa célèbre robe de mariée en Vichy rose et son Harley-Davidson à ses initiales, sont présentés pour la première fois grâce à une mobilisation d'envergure des studios de films, de la Cinémathèque Française, des agences photographiques, etc...
Il y a aussi les amis très proches dont Alain Delon et Günter Sachs, l'un de ses ex-époux qui a prêté deux portraits de BB signés Andy Warhol, jamais exposés en public.
"Brigitte a tout vendu depuis 30 ans au profit de sa fondation pour les animaux. Il y a un an, nous n'avions rien à montrer ", rappelle Henry-Jean Servat.
Pour la première fois, des films de famille révélant l'actrice bébé sont dévoilés, ainsi que ses diplômes de danse classique, sa première passion.
Un peu plus loin, après que "Dieu eut créé la femme", le visiteur suit les amours de Bardot, "amazone solaire et Don Juan au féminin", qui a pris dans ses griffes Roger Vadim, Samy Frey, Jacques Charrier, qui lui donna un fils, Serge Gainsbourg, Gilbert Bécaud ou encore Jean-Louis Trintignant.
Quelques films plus loin, ambiance "Coquillages et Crustacés" et direction la Madrague, la propriété de Bardot qui a fait Saint-Tropez, avec un petit détour par le bureau reconstitué du maire où trône le buste de BB élevée au rang de Marianne de la République.
Sur le thème de "Babette s'en va-t-en guerre", le combat de la star pour la cause animale avec des images de torture et de maltraitance, clôt l'exposition. Brigitte Bardot l'a voulu ainsi. Sa seule exigence.
Source : http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090929062949.0al6lmil.htmUne première exposition organisée à partir de ce mardi à Boulogne-Billancourt, ville des anciens studios de cinéma.
Clin d'oeil également, l'exposition se situe non loin des usines de l'ancienne régie Renault, rappelant la phrase de De Gaulle sur Bardot selon laquelle l'actrice avait rapporté "plus de devises à la France que Renault".
L'événement passe en revue les "années insouciantes" de BB au cinéma mais aussi ses audaces, comme d'avoir pris la liberté de tourner le dos au 7e art à 39 ans.
Bardot, qui a refusé pour l'occasion d'être photographiée ou filmée, aborde sans nostalgie mais avec fierté cet événement monté par le journaliste Henry-Jean Servat, ami intime de la star et commissaire général de l'exposition.
"J'ai connu ces temps derniers, une longue traversée du désert pendant laquelle j'ai été boycottée et maltraitée. S'il y a donc, aujourd'hui, une autre façon de me considérer, tant mieux !" lui a-t-elle dit dans une interview à Paris-Match.
Sur 900 m2, à l'Espace Landowski jusqu'au 31 janvier, le mythe Bardot se met à nu dans une scénographie chronologique, à travers 17 de ses films les plus célèbres, entraînant le visiteur dans la vie tumultueuse de l'actrice et de ses "scandales" qui ont contribué à la libération de la femme et des moeurs.
"On ne découvre pas seulement Bardot: on découvre aussi une époque, celle de la France des années 50, du président René Coty et de la soupe aux choux. On comprend d'autant mieux pourquoi BB a changé les codes de la morale", explique à l'AFP Henry-Jean Servat.
"Nous racontons ici l'histoire d'une femme qui chercha sans cesse à dompter son époque en faisant toujours suivant ses désirs et ses envies", ajoute-t-il devant des citations de Simone de Beauvoir, de Marguerite Duras ou Françoise Sagan sur BB.
Plus de 1.000 photos, affiches, extraits de films et de documentaires, et objets personnels dont sa célèbre robe de mariée en Vichy rose et son Harley-Davidson à ses initiales, sont présentés pour la première fois grâce à une mobilisation d'envergure des studios de films, de la Cinémathèque Française, des agences photographiques, etc...
Il y a aussi les amis très proches dont Alain Delon et Günter Sachs, l'un de ses ex-époux qui a prêté deux portraits de BB signés Andy Warhol, jamais exposés en public.
"Brigitte a tout vendu depuis 30 ans au profit de sa fondation pour les animaux. Il y a un an, nous n'avions rien à montrer ", rappelle Henry-Jean Servat.
Pour la première fois, des films de famille révélant l'actrice bébé sont dévoilés, ainsi que ses diplômes de danse classique, sa première passion.
Un peu plus loin, après que "Dieu eut créé la femme", le visiteur suit les amours de Bardot, "amazone solaire et Don Juan au féminin", qui a pris dans ses griffes Roger Vadim, Samy Frey, Jacques Charrier, qui lui donna un fils, Serge Gainsbourg, Gilbert Bécaud ou encore Jean-Louis Trintignant.
Quelques films plus loin, ambiance "Coquillages et Crustacés" et direction la Madrague, la propriété de Bardot qui a fait Saint-Tropez, avec un petit détour par le bureau reconstitué du maire où trône le buste de BB élevée au rang de Marianne de la République.
Sur le thème de "Babette s'en va-t-en guerre", le combat de la star pour la cause animale avec des images de torture et de maltraitance, clôt l'exposition. Brigitte Bardot l'a voulu ainsi. Sa seule exigence.
Source : Internet
Dieu que cette femme est belle ! terriblement envoûtante. Avec sa moue qui semble dire « je fais ce que je veux », ses grands yeux surlignés d’un trait noir, ses longs cheveux dorés qui flottent, et son corps sublime. Brigitte Bardot la sensuelle, mi-ingénue, mi-scandaleuse, incarne à jamais la libération de la femme, dans la France conservatrice et austère de René Coty. Dans les années 1950, elle bouleversa les mœurs et chercha sans cesse à dompter son époque. Associée à vie à Saint-Tropez et à la défense des animaux, l’icône a fêté, lundi, ses 75 ans.
Au lendemain de cet anniversaire, s’ouvre à Boulogne-Billancourt (près de Paris), ville connue pour ses studios de cinéma (fermés en 1992), une grande exposition consacrée aux années « insouciance » de BB. Une occasion unique de vérifier que le sex-symbol a toujours été un électron libre aux prises de position quelquefois radicales. Mais là n’est pas le propos, puisque le fil rouge de ce rendez-vous supervisé par Henry-Jean Servat (son ami intime), est le cinéma.
Sur près de 900m2, au motif du célèbre carreau rose vichy, se déclinent un millier de photos, d’affiches, d’extraits de documentaires et d’objets personnels dont la célèbre Harley-Davidson sur laquelle elle n’avait besoin de personne. Son ex-mari, le milliardaire Günter Sachs, a également prêté deux portraits la représentant signés Andy Warhol. Mais on peut aussi observer ses premiers diplômes de danse classique, sa passion, ou son buste de Marianne.
Un véritable exploit, rendu possible grâce à la mobilisation des studios, de la Cinémathèque française et des agences photographiques. Car la star, retirée dans sa célèbre Madrague depuis
1973, ne possède plus de témoignages de ce glorieux passé. Elle a tout vendu dans les années 1980 pour financer sa fondation.
Construite en trois parties, sur la base d’un parcours chronologique, cette promenade dans la vie tumultueuse de Bardot est guidée par la voix de l’actrice. Dix-sept de ses films (sur
cinquante tournés) et de larges extraits de ses chansons témoignent ainsi d’une carrière riche. Le tout, remis dans le contexte de l’époque.
La visite débute par la folie Bardot, entre l’hystérie qu’elle déchaîna et la censure de l’église catholique. Puis, ce sont les images rares filmées par son père, qui renseignent un peu plus sur cette enfance bourgeoise. Marilyn Monroe, qu’elle admire, est brièvement évoquée avant de pénétrer dans l’alcôve consacrée au film Et Dieu créa la femme, celui qui l’a définitivement érigée au rang de mythe.
Un faux kiosque à journaux affiche ensuite les nombreux magazines qui lui ont consacré leur Une. Puis ses amours, ses amants, ses conquêtes, sa villa tropézienne, ses célèbres espadrilles Spartela et ses ballerines Repetto se succèdent. Jusqu’aux terribles images de torture et de maltraitance envers les animaux, le combat de sa vie. Ce tableau est d’ailleurs sa seule exigence.
« Bardot, reine de Saint-Tropez et de l’univers, reste pour l’éternité une actrice d’éclats et de clarté, écrit Henry-Jean Servat. Elle est aussi une créature de combat et de compassion,
et surtout une femme de droiture et de courage. » BB une femme qui osa. Qui eu le courage d’aimer plusieurs fois, de quitter et de tourner le dos définitivement à ce cinéma qui l’avait
pourtant révélée. Tout un symbole, résumé en deux lettres, qui a eu un destin capital.
Source : http://www.francesoir.fr/exposition/2009/09/29/brigitte-bardot-interview.html
Une exposition à l'espace Landowski à Boulogne-Billancourt s'ouvre ce mardi et ravive le mythe de la plus célèbre des actrices françaises, qui vient de fêter ses 75 ans le 28 septembre.
Ce sont deux photos d'adolescence, en noir et blanc, pas les plus spectaculaires, mais auxquelles on ne peut s'empêcher de revenir. La première figure Brigitte Anne-Marie Bardot en sa famille parisienne cossue - le père est un industriel éclairé, passionné de cinéma, la mère, au foyer, aime la mode et la danse. Tout le monde est assis sur les marches d'un escalier extérieur, un peu sur la réserve. La seule à prendre du plaisir, c'est elle, la future BB. Elle est lestée d'un gros collier de dame, mais sourit franchement, la tête légèrement penchée vers la gauche, s'amuse en somme. Et elle aimante littéralement le regard.
w. carone/paris match/scoop
De la sage adolescente posant avec sa famille, en 1952, au sex-symbol, le fabuleux destin de l'"insouciante" BB.
Le second cliché est un portrait qui représente la diplômée du Conservatoire de danse de Paris, épaules nues, le cou ceint d'un camélia noir et les cheveux disciplinés en chignon; seule échappée dans ce classicisme bon ton, une mèche en accroche-coeur sur le front. Sage, très sage, sur ce coup-là. Et pourtant. Cette toute jeune femme réussit, ici aussi, à prendre le pouvoir. Quelque chose dans le regard, de biais, mais incroyablement direct, et dans cette bouche, fermée mais comme sur le point d'éclater de rire, encore. Il faudra attendre une bonne vingtaine d'années pour l'entendre clamer: "Je n'ai besoin de personne", mais l'intention y est déjà, et le message passe: aussi figé soit le décor, aussi contraignantes soient les conditions, Brigitte Bardot sort du cadre imposé. C'est une affranchie.
RMN
Juste diplômée du Conservatoire de danse de Paris.
Un esprit libre tous azimuts, dans sa carrière comme dans sa vie privée, dans ses choix comme dans ses sentiments. Une bourrasque en résumé, c'est précisément ce que célèbre sur 900 mètres
carrés l'exposition à Boulogne-Billancourt.
Pour l'écrivain et journaliste Henri-Jean Servat, grand connaisseur de l'époque et commissaire de l'exposition, "BB n'est en rien convenable et il lui arrive de parler sans mesure"... Et l'on ajoutera que personne n'est obligé d'oublier que, plus tard, BB épousera en quatrièmes noces un sympathisant du Front national, Bernard d'Ormale, ni qu'elle sera condamnée par deux fois pour propos racistes. Il demeure pourtant qu'à elle seule, entre confiance en soi et inconscience de soi, elle a bouleversé les codes de toute une époque et qu'aujourd'hui encore on reste soufflé par l'absolue liberté qui a animé la petite bourgeoise originelle.
Le terrain n'était pourtant pas favorable. Soit la France du président Coty, bonjour l'ambiance corsetée, bien-pensante. Et alors ? En 1952, à 18 ans, même pas la majorité, le mannequin chouchou du Elle d'Hélène Lazareff et comédienne débutante se marie, malgré les réticences de sa famille, avec le cinéaste Roger Vadim, de sept ans son aîné. Bien vu! C'est Vadim qui fera de la starlette un sex-symbol planétaire avec Et Dieu... créa la femme (1956). Le rôle de Juliette l'orpheline, affolante danseuse de mambo, ancre dans les esprits les attributs qui resteront associés à BB : la cascade de cheveux blonds, les pieds nus, le corps dévoilé - dénudé ou ultramoulé. BB fait littéralement craquer les coutures et devient sans même le vouloir prescriptrice de mode: le regard charbonneux, la bouche soulignée au crayon, le Bikini, l'imprimé vichy, les ballerines, les grosses ceintures, les chapeaux de paille, les cuissardes, sans compter la fameuse "choucroute" que réactualise ces temps-ci Amy Winehouse, autre indomptable. Tout ce que tente à l'époque Bardot semble immédiatement faire signe. De vitalité, de sensualité, de jouissance.
Et, bien avant l'appel à la libération sexuelle, sa vie privée en témoigne: au divorce avec Vadim succéderont les amours avec Jean-Louis Trintignant, Sacha Distel, un remariage avec Jacques Charrier - qui lui donnera un fils, Nicolas, dont elle s'occupera peu - puis une liaison, avec un musicien brésilien, puis un autre mariage, avec le milliardaire allemand Gunter Sachs, puis une passion avec Serge Gainsbourg, notamment. BB, qui va fêter le 28 septembre prochain ses 75 ans, n'en a fait toute sa vie qu'à sa tête, pas forcément politiquement correcte. Champagne!
Source : http://www.lexpress.fr/styles/vip/bardot-c-est-show_789827.html