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bb et la protection animale

« Je le referais sans hésiter » : Hugo Clément justifie sa participation à la soirée de Valeurs Actuelles

Publié le par Ricard Bruno

Le journaliste est critiqué à gauche pour sa participation à une soirée organisée par l’hebdomadaire, au cours de laquelle il a débattu de sujets liés à l’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

Le journaliste et militant écologiste Hugo Clément est critiqué pour sa participation à un débat organisé par Valeurs Actuelles.

Le journaliste et militant écologiste Hugo Clément est critiqué pour sa participation à un débat organisé par Valeurs Actuelles.

« Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter » : critiqué par plusieurs personnalités écologistes et de gauche pour sa participation à un débat organisé par l’hebdomadaire conservateur Valeurs Actuelles, le journaliste et militant écologiste Hugo Clément s’est défendu ce vendredi sur Twitter. Au cours de cet évènement, qui a rassemblé la veille près de 3 500 personnes à Paris, le journaliste a notamment débattu avec le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella.

« À lire certaines réactions, venues du milieu de l’écologie politique ou de l’extrême gauche, il ne faudrait pas débattre avec l’extrême droite, mais « la combattre », écrit Hugo Clément sur le réseau social. Je trouve cette vision de la politique affligeante ».

« Ne pas parler (aux électeurs du Rassemblement national) n’est pas une option envisageable », poursuit Hugo Clément, estimant qu’il faut, au contraire, essayer de « convaincre » les sympathisants du RN. « Au pire, cela ne marche pas et ne convainc personne dans l’auditoire. Au mieux, des électeurs RN entendent des choses qu’ils n’ont pas forcément l’habitude d’entendre dans leur famille politique et sont sensibilisés sur ces sujets importants », explique-t-il.

« Pas un truc de bobo écolo »

Au cours de cette soirée, à laquelle participaient également l’ancien Premier ministre Manuel Valls, ou le député européen François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Hugo Clément avait ainsi affirmé : « peu importe pour qui on vote, on va tous être frappés par le changement climatique ». « La biodiversité, ce n’est pas un truc de bobos écolos : c’est la survie de l’humanité », avait-il ajouté face au président du RN, Jordan Bardella, qui avait quant à lui déclaré ne pas vouloir « laisser le sujet (de l’écologie) à la gauche ».

Animateur de l’émission consacrée à la préservation de l’environnement « Sur le front », diffusée sur France 5, et connu pour son engagement en faveur de la cause animale, Hugo Clément avait été critiqué par certains élus de gauche pour sa participation à cet évènement. Le député écolo Aurélien Taché a notamment dénoncé sur Twitter « le vrai visage » du journaliste, « celui de la caution écologiste de l’extrême droite ».

 

« Merci mais non merci pour cette dépolitisation dangereuse de l’écologie et du travail de conviction vers l’électorat populaire », a également tancé la députée insoumise Nadège Abomangoli sur le réseau social.

Un don à la fondation Brigitte Bardot

Sur Twitter, Hugo Clément a par ailleurs confirmé avoir conditionné sa participation au débat au versement d’un don « à une association de défense des animaux ». « Valeurs Actuelles a choisi la Fondation Brigitte Bardot (FBB) », une association décriée par certains militants écologistes pour la proximité de sa fondatrice, l’ancienne icône de cinéma Brigitte Bardot, avec le Rassemblement national.

« (La FBB) est une super asso très mobilisée sur le terrain contre l’élevage intensif, la corrida, ou les chasses cruelles », s’est félicité le journaliste sur Twitter, se disant « très fier » de la soutenir. « Les gens qui l’accusent d’être « raciste » ne connaissent ni son travail pour les animaux ni ses bénévoles dévoués », a-t-il conclu.

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75 % des Français considèrent que le gouvernement ne s’engage pas suffisamment en faveur des animaux, selon un sondage Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

75 % des Français considèrent que le gouvernement ne s’engage pas suffisamment en faveur des animaux (et même 80 % chez les 25-34 ans). Ce sont les résultats d'un sondage Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot, révélé le journaliste Hugo Clément pour son site Vakita.

Pour coordonner les travaux de ces différents ministères et fixer des objectifs, 82 % des Français se déclarent favorables à la création d’une délégation interministérielle dédiée à la condition animale (92 % chez les 18-24 ans). Cette nouvelle étude révèle que 87 % des Français sont favorables à une limitation de la durée de transport des animaux vivants à un maximum de huit heures pour les mammifères et à 4 heures pour les volailles et lapins.

80 % des Français sont favorables à l’interdiction de l’exportation d’animaux vivants hors de l’Union Européenne, au profit de l’élevage et l’abattage sur le territoire européen (transport des carcasses). Également, 83 % des Français sont favorables à l’interdiction du transport des animaux non sevrés, hormis lorsqu’ils sont déplacés avec leur mère.

Le ministère de l’Ecologie a présenté, le 9 janvier 2023, un plan de sécurisation de la chasse scandaleusement ridicule, rejetant l’instauration d’un jour sans chasse pourtant largement plébiscitée par les Français… Pour 70 % des Français interrogés cette mesure est insuffisante pour garantir la sécurité (et même 71 % des Français habitant des communes rurales, donc plus exposés aux accidents de chasse).

Autre enseignement de ce sondage, 72 % des Français interrogés estiment que l’Etat devrait favoriser et soutenir les efforts de coexistence entre les espèces sauvages et les activités humaines en minimisant le recours aux procédés létaux.

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 017 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 3 mars 2023.

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Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Militant pour la protection des animaux depuis déjà plus de quarante ans, l'ex star de cinéma évoque ses liens d'affection avec ceux qui l'entourent.

 

Possédiez-vous un animal quand vous étiez enfant ?

Je suis née avec ! Les premiers animaux de ma vie ont été ma petite sœur Mijanou et mon ours en peluche Murdoch.

Quels étaient vos héros animaliers ?

J’étais fascinée par Blanche-Neige et tous les petits animaux qui vivaient autour d’elle.

Etes-vous plutôt chat ou chien ?

Les deux ! Tous les animaux sont mes amis. Mais les chiens en particulier, sont très proches de moi.

Êtes-vous végétarienne ?

Oui, depuis que j’ai vu l’horreur des abattoirs il y a des années. Je ne voulais plus digérer l’agonie, comme l’a si bien dit Marguerite Yourcenar.

Quels animaux vivent aujourd'hui avec vous ?

Chats, chiens, jument, âne, ponette, cochons, poules, oies, canards, chèvres, moutons, pigeons… auxquels j'ajouterai une petite souris que j’ai sauvée de la noyade et apprivoisée. Mes chiens et chats vivent dans mon lit, tandis que mes animaux de ferme s’épanouissent en liberté dans un immense enclos où ils ont des écuries et des étables pour s’abriter. Chacun va où il veut. Les poules, les canards et les oies ont d’immenses bassins pour le jour et des petites maisons pour la nuit.

Pouvez-vous nous raconter leur histoire ?

J’ai dix chèvres coquines sauvées de mauvais traitements. Riquiqui est née chez moi. Sa maman, Gipsy, était enceinte quand je l’ai adoptée. Mes brebis ont échappées à l’abattoir. Elles se méfient toujours de l’être humain, même si Bigoudi vient me manger dans la main. J’ai aussi dix moutons qui m’apaisent et des cochons rigolos comme tout. Un gros rose bonbon et six noirs qui courent partout : Rillette, Marcel, Pipo… Il y a en plus Mystie, ma jument qui a été torturée, Candy ma vieille ponette sortie de l’abattoir qui a remplacé Ficelle, morte très vieille, et le doyen, mon âne Bonhomme qui n’a plus d’âge mais reste magnifique et si gentil.

Au cours de votre carrière d'actrice, y avait-il des animaux sur les tournages?

Heureuse coïncidence, il y en a eu dans tous mes films ! Certains m'ont beaucoup marquée. C'est le cas de Colinette, la petite chèvre du film Colinot Trousse-Chemise, qui devait finir en barbecue. Je l’ai achetée et ramenée à l’hôtel. Elle a finalement vécu jusqu’à l’âge de 15 ans, heureuse et moi aussi !

Si vous étiez un animal sauvage, lequel seriez-vous ?

Moi.

D'où vient votre sensibilité à la condition animale?

De leurs infâmes et désespérantes conditions de vie et de mort, et du mépris dont ils sont victimes. "Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie", disait Malraux...

Votre périple auprès des bébés phoques a-t-il été un moment clé de votre vie ?

Oh oui ! Ça a été très dur mais ça a changé ma vie. C'est à partir de là que j'ai été considérée comme la fée des animaux. C'est un rude travail qui exige une volonté de fer. Les animaux influencent toute ma vie. Ils me donnent le courage, l’exemple, une philosophie et la rage de vaincre.

Parlez-nous des missions de la Fondation Bardot...

Ma Fondation soutient des programmes de protection d’animaux sauvages ou domestiques dans une soixantaine de pays. En France, nous travaillons à faire abolir la corrida, à rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant l’abattage ou à organiser l’accueil des animaux sauvages issus de cirques.

Quelles avancées avez-vous obtenues ?

Des milliers d’animaux sont placés à vie sous la protection de ma Fondation. Nous avons sauvé plus de 3.000 moutons saisis sur des sites clandestins d’abattage, et 350.000 phoques sont épargnés chaque année. Nous avons aussi activement contribué à l’élaboration et à l’adoption de la loi interdisant le commerce des chiens et chats en animalerie, l’élevage de visons pour la fourrure, l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques et des dauphins en bassin.

Pensez-vous que les mentalités changent ?

Le changement le plus profond est celui de notre rapport à l’animal. Quand j’ai débuté ce combat en 1962, j’ai été prise pour une folle. Mais je n’ai rien lâché. Aujourd’hui ce combat est une évidence pour les nouvelles générations. C’est notre plus belle victoire !

 

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CAMPAGNE CHASSE : EN ATTAQUANT LA FBB, LES CHASSEURS SE SONT TIRÉ UNE BALLE DANS LE PIED !

Publié le par Ricard Bruno

CAMPAGNE CHASSE : EN ATTAQUANT LA FBB, LES CHASSEURS SE SONT TIRÉ UNE BALLE DANS LE PIED !

Début 2021, à la sortie du confinement, la FBB lance une campagne d’affichage de 1500 panneaux sur l’ensemble du territoire pour dénoncer les dangers de la chasse.

Cette campagne remporte un large succès dans les médias, mais aussi auprès des Français. Elle révèle les résultats d’un sondage IFOP de mars 2021 : 71 % des Français ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils se promènent dans la nature en période de chasse.

La réplique des chasseurs se fait par voie d’avocats, notamment pour demander le retrait des affiches de la Fondation.

Depuis, la FBB a gagné tous les procès intentés par les chasseurs.

FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DES LANDES

En juillet 2021, la Fédération départementale des Landes demande le retrait de nos affiches par une procédure en référé et poursuit également la Fondation Brigitte Bardot pour diffamation, mais le Tribunal de Mont-de-Marsan la déboute et la condamne à payer 1000 euros à la Fondation et 1000 euros à l’afficheur, Clear Channel.

La FDC des Landes fait appel de la décision, mais le 5 juillet 2022, la Cour d’Appel de Pau déclare irrecevable l’action de cette Fédération et la condamne définitivement à payer les sommes dues.

Une autre action en justice, sur le fond, pour diffamation, est initiée par la FDC des Landes, mais une nouvelle fois le Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, en janvier 2023, condamne celle-ci à payer la somme de 2000 € à la FBB ainsi que 2000€ à l’afficheur !

FÉDÉRATION NATIONALE DES CHASSEURS

La Fédération Nationale des Chasseurs n’est pas en reste et lance aussi une procédure contre la FBB.

Là encore, les chasseurs sont condamnés, à Cambrai, en mai 2021, à verser 5000 euros à la FBB et 7000 euros à l’afficheur.

En appel, en octobre de la même année à Douai, ce sont 7000 euros qui seront accordés à la FBB et 7000 euros à Clear Channel.

La FNC s’obstine et se tourne également vers l’autorité de déontologie publicitaire, en juillet 2021, mais cette dernière considère les plaintes des chasseurs comme non fondées. La FNC demande alors une révision de l’avis… qui sera rejetée !

Face à une opinion publique de plus en plus opposée à la chasse et à ses dangers, notre campagne a trouvé un écho puissant dans le pays.

Toutes les tentatives des chasseurs pour bâillonner la FBB ont été vaines. Pire : la justice leur a donné systématiquement tort. Preuve que les « armes » juridiques utilisées par les chasseurs peuvent se retourner contre eux !

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Un chèque de 27.000 € pour les défenseurs des animaux dans le Var

Publié le par Ricard Bruno

Un chèque de 27.000 € pour les défenseurs des animaux dans le Var

Produit de la vente aux enchères d’objets de l’exposition BB et Romy à Saint-Tropez, ce don a été partagé entre sept associations du département et remis par la Fondation Bardot et la Ville.

Ce n’est pas en monnaie de singe qu’elles sont aidées mais bien avec une importante enveloppe de 27.000 euros. Sept structures dédiées à la protection animale ont été reçues en mairie de Saint-Tropez tout dernièrement pour recevoir un don de la part de la Fondation Brigitte Bardot avec le concours de la municipalité. Quatre refuges du département et trois associations du Golfe ont ainsi été sélectionnés par la FBB. "Le souhait de Madame Bardot était que ce soient des organisations locales qui bénéficient de cette aide", a souligné l’adjoint tropézien Michel Perrault lors de cette remise de chèques. "L’idée était d’apporter un soutien aux organisations qui en ont le plus besoin, soit parce qu’elles font face à des difficultés pécuniaires soit parce qu’elles ne disposent pas d’assez de financeurs", a précisé Bernard d’Ormale, le mari de l’actrice des sixties.

 

Il s’agissait par ailleurs de toucher des associations veillant sur différents animaux: équidés, chats et chiens, en l’occurrence.

40 objets vendus aux enchères

Cette dotation a été financée par une vente aux enchères qui s’est déroulée le 18 septembre dernier à la salle Jean-Despas. Soit le jour de clôture de l’exposition BB et Romy sous le soleil de Saint-Tropez.

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Chasse à courre : 50 personnalités, dont Claude Lelouch et Brigitte Bardot, réclament l'abolition de cette pratique qu'elles jugent "archaïque"

Publié le par Ricard Bruno

"Plusieurs pays voisins comme l'Allemagne, la Belgique, l'Ecosse, l'Angleterre et le pays de Galles" l'ont abolie, écrivent-ils dans une tribune publiée, dimanche, dans "Le Monde".

Lors d'une partie de chasse à courre à Compiègne (Oise), le 13 janvier 2022.

Lors d'une partie de chasse à courre à Compiègne (Oise), le 13 janvier 2022.

Elles condamnent un "loisir cruel". Une cinquantaine de personnalités signent une tribune publiée par Le Monde (article abonnés), dimanche 8 janvier, pour réclamer l'abolition de la chasse à courre. Les actrices Josiane Balasko et Brigitte Bardot, le réalisateur Claude Lelouch, le photographe Yann Arthus-Bertrand ou encore l'écrivain Bernard Werber figurent parmi les signataires de ce texte qui réclame la fin de cette pratique "d'origine féodale".

La chasse à courre consiste "à lancer une meute de chiens à la poursuite d'un animal sauvage, jusqu’à l'épuisement de ce dernier. La traque de l'animal peut durer des heures, durant lesquelles il court à toute allure, dans un énorme stress", rappellent les signataires. "A bout de forces, l'animal finit par s'effondrer. Il est alors transpercé avec une arme blanche, un épieu ou une dague, et meurt parfois en hurlant de douleur", détaillent-ils.

Six pays au monde l'autorisent

"Le gouvernement soutient les chasseurs, malgré tant de souffrance et d'insécurité", écrivent les signataires. "Plusieurs pays voisins comme l'Allemagne, la Belgique, l'Ecosse, l'Angleterre et le pays de Galles ont aboli la chasse à courre. Elle n'existe ni aux Pays-Bas ni au Luxembourg", rappellent-ils. "La France fait partie des six pays au monde qui autorisent cette chasse archaïque", souligne le texte.

Relevant que "86% des Français sont opposés à la chasse à courre, selon un sondage Ifop du 2 avril 2021", les signataires de la tribune disent se joindre à l'"immense majorité des Français qui souhaitent l'abolition de la chasse à courre et demandent au Parlement de se saisir de cette question".

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Lettre de Brigitte Bardot pour Emmanuel Macron le 06 01 2023

Publié le par Ricard Bruno

Lettre de Brigitte Bardot pour Emmanuel Macron le 06 01 2023
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Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine

Publié le par Ricard Bruno

Nouvelle année qui commence et nouvel épisode de La Touche Animale, diffusé en direct sur l’application Brut. et animé par Yoann Latouche. L’expert animalier qui s’est entretenu, à l’occasion de ce 16e rendez-vous, avec Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

Illustration : "Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine"

Diffusé mardi soir, le nouveau numéro de La Touche Animale a donc été consacré à la Fondation Brigitte Bardot, qui mène depuis des décennies son noble combat pour la cause animale tant en France qu’ailleurs dans le monde. C’est Christophe Marie, présent au sein de la Fondation depuis plus de 30 ans et donc témoin privilégié de cette aventure, qui en a parlé à Yoann Latouche et aux internautes.

Si vous n’avez pas vu cet épisode en direct, vous pourrez regarder le replay que voici :

D’emblée, Christophe Marie a exprimé son souhait que l’année 2023 soit celle de la véritable relance de la question animale en France, regrettant le manque d’avancées constaté l’an écoulé et espérant que la Fondation comme les autres associations seront davantage écoutées par les politiques.

Les débuts de Christophe Marie et de la Fondation

Végétarien depuis l’adolescence, d’abord bénévole avant de devenir responsable, il a été aux premières loges pour assister à « l’évolution de la Fondation et de la perception de la condition animale » dans le pays, notamment de la part des décideurs et des médias.

Illustration de l'article : Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine

Christophe Marie a tenu à rappeler que bien longtemps avant d’avoir fondé son organisation, Brigitte Bardot défendait déjà les animaux, citant l’un de ses premiers grands combats qu’était l’étourdissement des bêtes avant leur abattage. Après avoir quitté le cinéma, l’artiste militante souhaitait « structurer son action » et lui conférer une tout autre envergure. C’est ainsi qu’est née la Fondation Brigitte Bardot, façonnée à l’image de sa créatrice avec des prises de position « punchy » et des initiatives fortes et concrètes.

La Fondation Brigitte Bardot, ce sont aujourd’hui 4 refuges et environ 150 personnes qui se battent au quotidien pour améliorer la condition animale. Outre le site historique de La Mare Auzou à Mesnil-en-Ouche (27), Christophe Marie cite aussi la structure de Bazoches-sur-Guyonne (78) et les refuges dont la Fondation est partenaire et qu’elle soutient de différentes manières.

Défendre tous les animaux sans exception et partout dans le monde

Son action concerne tous les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques. Pour les animaux de ferme, l’objectif, rappelle le porte-parole de la Fondation, est de faire en sorte qu’ils ne retournent pas dans le circuit de la consommation. Ils sont donc gardés à vie dans ses établissements. La démarche n’est pas la même s’agissant des chiens, chats et autres espèces de compagnie, le but étant de leur trouver des familles aimantes.

Il souligne, par ailleurs, l’importance de la présence de la Fondation Brigitte Bardot à l’échelle internationale, puisqu’elle intervient dans une soixantaine de pays à travers une variété de programmes : campagnes de stérilisation en Inde, protection de primates sur le continent africain, obtention de l’interdiction des ours dansants en Bulgarie, etc.

Fondation Brigitte Bardot
lundi

#Stérilisation
🇮🇳 Inde : Depuis 2004, la Fondation aide les animaux à Bodh Gaya, dans l’état de Bihar, l’un des états les plus pauvres de l’Inde.
Depuis 2013, nous collaborons avec Kagyu Monlam pour des campagnes de stérilisations, traitements de milliers d’animaux de ferme et aussi sensibilisation dans les villages.
👉 Après trois années d’arrêt à cause de la crise Covid, c’est avec beaucoup de joie que nous voyons les activités vétérinaires et d’éducation reprendre.

Peut être une image de chien
Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’FORCLAZ’
Peut être une image de chien
Peut être une image de 2 personnes et chien
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Contribuer à faire évoluer les mentalités

L’un des plus grands défis auquel ses équipes font face est de faire en sorte que les mentalités évoluent vis-à-vis de l’animal. D’importantes victoires sont enregistrées sur ce plan, Christophe Marie citant l’exemple d’éleveurs qui rechignent de moins en moins à laisser tomber l’abattage systématique. Certains font même spontanément la démarche pour demander l’accompagnement de la Fondation Brigitte Bardot. Ce qui constitue une évolution considérable dans le rapport de ces personnes à l’animal.

Il la constate également au sein de la classe politique, principalement auprès de la nouvelle génération qui la constitue. Des élus qui, pour certains, sont issus de la société civile et sont donc plus sensibles à ces problématiques. Ce qui n’empêche pas d’autres responsables de rester fidèles aux lignes directrices plus traditionnalistes et se laisser influencer par les lobbies de la chasse et de l’élevage intensif notamment, estime Christophe Marie.

Pour ce dernier, les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie ne donnent pas l’impression d’avoir une réelle volonté de faire avancer la cause animale. En revanche, du côté des parlementaires, l’attitude est bien différente, avec, par exemple, les démarches menées pour aboutir à l’interdiction des colliers électriques pour chien.

Loi contre la maltraitance et interdiction de la chasse : des avancées, mais aussi des blocages

Interrogé sur la loi contre la maltraitance animale, Christophe Marie se montre plutôt optimiste, la qualifiant même de « grande révolution ». L’arrêt de l’élevage d’animaux pour la fourrure, celle de la vente de chiots et chatons en animalerie, la fin de l’exploitation des animaux de cirque ou encore des cétacés dans les delphinariums constituent, à ses yeux, de véritables pas en avant.

Le directeur adjoint de la Fondation Brigitte Bardot y relève néanmoins quelques limites, comme le manque de sévérité à l’égard des ventes d’animaux via les petites annonces, ainsi que dans les foires.

 

Autre grande bataille menée par la Fondation, celui contre la chasse est l’un des plus complexes, notamment en raison du poids qu’ont ses défenseurs auprès des politiques. C’est pourquoi Christophe Marie et ses collègues ont opté pour une démarche pragmatique, par étapes, jusqu’à l’obtention de l’interdiction totale de la chasse un jour. Il s’agit, dans un premier temps, de lutter contre des pratiques telles que la chasse en enclos, la chasse à courre, le déterrage et les lâchers de gibier.

Sans oublier l’action majeure ayant marqué la fin de l’année écoulée, qui est la plainte déposée par la Fondation Brigitte Bardot contre la foire chevaline de Maurs. Les images filmées lors de cet évènement sont particulièrement choquantes, dévoilant les maltraitances et les violences dont les équins sont victimes. Des agissements tendant à être banalisés par les acteurs du marché.

Comment peut-on aider la Fondation Brigitte Bardot dans son œuvre au profit des animaux ? C’est l’ultime question posée par Yoann Latouche à Christophe Marie, qui indique que l’on peut le faire en étant bénévole et en faisant un don, mais aussi en agissant chacun de son côté et à son échelle ; aider les petites structures locales, changer ses habitudes de consommation en se tournant moins vers les produits d’origine animale…

Pour en savoir plus sur la Fondation Brigitte Bardot, son histoire, sa mission et les possibilités d’en prendre part, rendez-vous sur son site et sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter et YouTube.

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Brigitt Bardot le serment fait aux animaux le 24 12 2022 sur public Sénat

Publié le par Ricard Bruno

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