Lettre ouverte de Brigitte Bardot
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
La France est devenu le "plus grand abattoir de l'Europe", "l'annexe sanglante de l'Europe", lance Brigitte Bardot dans une lettre ouverte envoyée vendredi à la presse alors que débute l'Aid-el-Kébir, la plus grande fête de l'islam pour laquelle de nombreux moutons sont sacrifiés.
"A 78 ans, je me retrouve dans un pays que je ne reconnais plus, qui est devenu 'l'hexagone du plus grand abattoir d'Europe'. On y abat sans discontinuer tous les animaux sauvages ou domestiques sans aucun discernement et de manière épouvantable, à croire que la France est devenue à son corps défendant l'annexe sanglante de l'Europe", écrit l'ancienne actrice. Et d'ajouter : "j'en ai ras le bol d'être le témoin des rituels primitifs d'égorgements d'animaux qui d'année en année se multiplient jusqu'à abreuver nos terres du sang d'innocentes victimes au nom d'une tradition abominable".
Par ailleurs, selon un communiqué de la fondation Bardot, Christophe Marie, son porte-parole aurait "interpellé" vendredi matin à la Courneuve, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée Nationale et ancien élu de Saine-Saint-Denis, sur un site d'abattage temporaire pour "dénoncer l'égorgement des moutons sans étourdissement préalable".
"Le préfet de la Seine-Saint-Denis et le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, étaient présents lors de cet échange au cours duquel Claude Bartolone s'est dit ouvert à un débat, à l'Assemblée Nationale, sur l'étourdissement des animaux avant tout type d'abattage", indique le communiqué.
En France et dans l'Union européenne la dérogation concernant l'abattage rituel (juif et musulman) reste une exception. Mais selon les défenseurs de la cause animale, elle tend à devenir une règle, pour des motifs économiques. C'est ce que dénonce depuis longtemps Brigitte Bardot, auprès des autorités publiques, sous l'égide de sa fondation.
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Monsieur le Ministre,
J’ai suivi attentivement votre prestation lors de l’émission de Laurent Ruquier, il y a 15 jours, et j’ai remarqué que, pas une seule fois, vous n’avez évoqué les problèmes que subissent les animaux. C’est un comble pour un ministre de l’Agriculture responsable de tout le cheptel de France qui subit actuellement les pires conditions d’élevage, de transport et d’abattage !
Si vous n’êtes pas au courant, sachez que les animaux sacrifiés dans les abattoirs français sont, majoritairement, égorgés à vif pour répondre aux exigences du marché halal et casher. Les consommateurs sont pris en otage, les lois françaises et européennes sont ouvertement bafouées puisque l’étourdissement préalable,obligatoire, n’est plus pratiqué.
Cette situation n’a fait qu’empirer sous la présidence de Nicolas Sarkozy qui m’a reçue, m’a fait des promesses pour finalement trahir ceux qui avaient placé leur espoir en lui.
Monsieur le Ministre, la France est un pays civilisé, un état laïque, nous ne devons pas nous soumettre à des rituels religieux archaïques d’égorgements douloureux pour ces pauvres bêtes. Cette barbarie nous ramène aux époques des sacrifices voués aux Dieux que nous avions bannis depuis des siècles !
Le vendredi 26 octobre aura lieu la tradition musulmane sanglante de l’Aïd-el-Kebir, « la fête du mouton », qui consiste à égorger dans la même journée des dizaines de milliers de béliers, brebis n’importe comment sur des sites mis à la disposition des pratiquants par les différentes préfectures de France.
Les abattoirs vétustes sont ouverts pour l’occasion mais, vu le nombre de bêtes sacrifiées, ces structures ne suffisent plus alors il se passe des abominations un peu partout, dans les campagnes, les cours d’immeuble, parfois même dans les baignoires, sur des terrains où, comme à Marseille, les forces de l’ordre et services vétérinaires n’interviennent plus faute d’effectif… et de courage aussi. C’est une honte et il vous revient d’agir !
Depuis des années cette tradition atroce est admise, subie en France, ce qui est scandaleux, et comme la population musulmane augmente, les sacrifices sont toujours plus nombreux.
Pour moi, et pour une immense partie de la population française, ce jour de l’Aïd est un cauchemar. Personne ne peut admettre qu’un gouvernement accepte un sacrilège d’une terrifiante décadence, ensanglantant un pays qui ne le supporte plus.
En tant que ministre de l’Agriculture, vous devriez vous rendre compte par vous-même de l’horreur des sacrifices et de la souffrance des bêtes. Ayez le courage d’accompagner mon équipe sur un site d’abattage. Ensuite, j’ose espérer que vous serez en mesure de prendre une décision qui ira dans le sens du bon sens…
Brigitte Bardot
Présidente
Brigitte Bardot a accusé jeudi les membres du Conseil constitutionnel de partialité et de lâcheté après la décision prise par les Sages le 21 septembre de déclarer l'organisation de corridas en France conforme à la Constitution.
Revenant sur l'alinéa 7 de l'article 521-1 du Code pénal, qui établit un régime dérogatoire à la loi réprimant la cruauté envers les animaux, Brigitte Bardot estime que "les Français sont scandalisés par la non-décision rendue par le Conseil constitutionnel sur l'incohérence flagrante, l'injustice (de cet article) qui autorise la torture animale dans les régions à tradition ininterrompue", écrit-elle dans un courrier adressé au président du conseil Jean-Louis Debré dont une copie a été transmise à l'agence Sipa.
A l'instar de nombreuses associations de défense de la cause animale, B.B n'admet pas "le passe-droit" dont bénéficie l'organisation de corridas en France, et dénonce la "peur de représailles", qui selon elle a motivé la décision rendue par les Sages.
"J'accuse le Conseil constitutionnel de n'avoir pas répondu à la question posée", tranche-t-elle, estimant qu'"aucun juriste digne de ce nom n'admettra cette aberration d'une exception reposant sur une notion de tradition locale ininterrompue" qui n'"est pas définie, et ne peut donc avoir aucune clarté pour un esprit normalement constitué". Soulignant qu'à Alès (Gard) ou à Carcassonne (Aude), des corridas ont été organisées après respectivement 70 et 50 ans d'interruption, elle invite les Sages à réfléchir à la définition de la mention "tradition locale ininterrompue".
"J'accuse les membres du Conseil d'avoir fait preuve de partialité", poursuit Brigitte Bardot avant de mettre nommément en cause certains des Sages de la rue Montpensier, tel Michel Charasse "ouvertement pro-chasse", et à qui elle reproche d'avoir déclaré par le passé "sans nos amis les chasseurs, les renards attaqueraient les vieillards dans le métro".
Pointant des "conflits d'intérêt évidents", Bardot juge que le Conseil constitutionnel "ne s'est pas donné les moyens d'étudier, avec objectivité et sur des principes de droit, les éléments qui lui ont été transmis". Si "naïvement" l'ancienne actrice lui faisait confiance, l'institution présidée par Jean-Louis Debré a désormais "perdu tout crédit" à ses yeux, conclut-elle avant de demander "des éclaircissements sur les décisions prises par les lâches" et qui relève, selon elle, d'un abus d'"autorité".
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Les corridas, essentiellement la mise à mort et le travail des picadors, ont toujours divisé l’opinion publique. Au matin du XXIe siècle, le camp des opposants semble gagner du
terrain
>>Bernard Laporte manager général du RCT : POUR
Comment êtes-vous devenu aficionado ?
Dans un premier temps (j'avais 19-20 ans), je trouvais ce spectacle barbare. Et puis, je suis allé à la rencontre d'aficionados, de toreros. J'ai découvert tout un univers. On m'a expliqué le pourquoi du comment. J'ai vraiment commencé à aimer la corrida quand on me l'a bien expliquée. Après mais après seulement, j'ai été séduit.
Quel regard portez-vous sur le toro de combat ?
Les données sont assez simples : quelles chances a un toro dans l'arène ? À l'abattoir, il n'en a aucune. Et moi personnellement, je préfère voir un toro combattre et mourir sur scène qu'un bœuf se faire abattre dans une salle obscure et le retrouver dans mon assiette. Il ne faut pas oublier que la bête noble qui meurt dans l'arène a eu le privilège d'être sélectionnée. S'il pouvait parler, je suis sûr que le toro choisirait de périr dans l'arène plutôt qu'être tué à l'abattoir.
Comprenez-vous le combat mené par les anti-corridas ?
Quand on ne connaît pas, on ne comprend pas. Les opposants, qui sont par ailleurs respectables, mènent leur combat. Ils oublient parfois qu'il faut faire preuve de tolérance et de respect. Avant de s'attaquer à la corrida, je crois qu'il y a des problèmes bien plus sérieux et graves à résoudre.
Comprenez-vous qu'on puisse aimer les toros et les tuer ?
Ce qu'il y a de troublant, c'est de côtoyer des gens aussi passionnés et engagés dans ce petit monde particulier. Voir effectivement l'amour profond qu'ils portent au toro est étonnant. Vu de l'extérieur, on a du mal à comprendre. Les émotions qui se dégagent au cours d'une course sont incroyables. Quand on perçoit la connivence qui existe entre le toro et le torero, on ne peut que vibrer.
En tauromachie, l'intelligence prime sur la force brute. Selon vous, c'est une leçon de vie ?
Quand le toro tout en puissance et en muscle surgit du toril, le premier sentiment qui domine est la peur ressentie vis-à-vis du torero. Et puis, peu à peu la technique associée à
l'intelligence prend le pas sur la force et la violence brutes du fauve. La plupart du temps, l'homme l'emporte sur le toro. Comme quoi dans l'arène ou la vie de tous les jours,
l'intelligence prime sur tout le reste.
>>Brigite Bardot, comédienne : CONTRE
Un dialogue est-il possible avec les acteurs de la tauromachie ?
Certainement pas ! Ces gens-là sont cruels, inhumains. La mort du taureau est un acte d'une cruauté absolue. On lui transperce les poumons avec des pics avant de l'achever devant des milliers de gens. Vous trouvez cela acceptable ? Moi non !
Vous craignez que les Sages se prononcent en faveur du maintien ?
Absolument, d'autant que le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, faisant fi de son droit de réserve, s'est prononcé en faveur de la corrida. Sa prise de position est tout à la fois incroyable et intolérable. C'est à vomir.
Cette intervention du ministre vous fait-elle peur ?
Sans aucun doute. Car il bafoue les principes de la République et cherche à influencer les Sages. De plus, il est né à Barcelone où la tauromachie est désormais interdite. De quoi se mêle-t-il ?
La lettre ouverte que vous venez de cosigner avec Alain Delon et Jean-Paul Belmondo est un cri du cœur.
Trois stars face au lobby de la tauromachie peuvent-elles faire bouger les lignes ? Je l'espère. En tout cas, nous sommes des dizaines de millions à hurler notre colère à l'encontre de ces pratiques.
Vous avez défendu la cause animale auprès d'un grand nombre de Présidents. Quels souvenirs avez-vous?
J'ai rencontré le général De Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac. Ont-ils entendu mes doléances ? Pour certains la réponse est, hélas, négative.
Et le Président Hollande ?
Je ne le connais pas. Mais cela ne change rien. Ces jeux du cirque ne font pas partie de nos traditions, de notre culture.
Vous avez rarement été aussi agacée, pourquoi ?
Je vais avoir 78 ans. Et lorsque je regarde autour de moi, j'ai l'impression de vivre dans un monde qui n'a jamais été aussi barbare, primaire et sanglant. Il y a des guerres partout. Cela fait froid dans le dos.
Le 22 Août 2012, Brigitte Bardot écrit au Préfet du Var pour exprimer son mécontentement par rapport à la destruction des loups et des sangliers dans son département.
Monsieur le Préfet,
Je suis scandalisée par la chasse ignoble faite actuellement, dans mon département et que je considère comme une provocation. Cette extermination de sangliers et aux autres animaux sauvages, y compris aux loups, pourtant protégés est abjecte !
En signant un arrêté qui autorise, à compter du 8 août dernier et durant 2 mois, un lieutenant de louveterie à « réduire la population de sangliers, renards, blaireaux, ragondins » sur la commune du Thoronet, vous avez purement et simplement légalisé un massacre.
Cette chasse que vous autorisez s'effectue en tout temps, en tout lieu et à l'aide de moyens généralement interdits comme l'utilisation d'armes munies de silencieux, de sources lumineuses et même de véhicules.
Certaines infrastructures, comme le refuge du Thoronet, vivent un enfer depuis la signature de votre arrêté. Les animaux domestiques complètement affolés par les tirs s'enfuient paniqués ! C'est un véritable cauchemar qui va encore durer de longues semaines.
Mais dans quel monde vit-on ? Comment peut-on légitimer et accepter des massacres qui me révoltent et me font honte ?
Je vous demande instamment d'abroger cet arrêté qui trouble l'ordre public, la tranquillité des habitants et des animaux domestiques, et vous abstenir à l’avenir de promouvoir ce genre de tuerie sans nom.
Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l'expression de mes sentiments écœurés.
Brigitte Bardot
Présidente
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RCZ: Madame Bardot, inwiefern lassen sich die juristischen Anschuldigungen gegen Paul Watson halten?
BRIGITTE BARDOT: Diese Anschuldigungen sind unmöglich. Paul Watson engagiert sich, um den illegalen Fang von Haien zu verhindern, womit er die Versäumnisse der Regierung ausgleicht. Anstatt Sea
Shepherd anzuklagen, sollte Costa Rica lieber gegen die Fischwilderer vorgehen, die in seinen Hoheitsgewässern ihr Unwesen treiben.
Was tun Sie ganz konkret für Paul Watson?
D’après l’Agence France Presse qui rapport le contenu du message, l’icône du cinéma français, Brigitte Bardot aurait envoyé une lettre ouverte au président tchadien Idriss Deby pour protester contre la récente tuerie de 40 éléphants au Tchad, pour leur ivoire. L’annonce avait été faite par Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw), dont la présidente Stéphanie Vergniault, a confirmé la tuerie des éléphants dans la région du Chari-Baguirmi, au sud-est du pays. D’après elle, l’ivoire serait passé en contrebande par des ressortissants chinois travaillant pour la China National Petroleum Company sur un projet de construction d'un pipeline dans la région du Chari. Envoyé en grande partie vers la Chine, il irait aussi à un moindre degré en Thaïlande.
Estimant qu'il s'agit d'une véritable guerre, Mme Bardot devenue « avocate invétérée » des animaux dans le monde, remercie dans son courrier, le président tchadien d'avoir fait intervenir des
forces armées contre les braconniers. Elle souligne cependant que l'urgence est de tout mettre en œuvre pour empêcher les massacres. A cet égard, elle soutient la demande de SOS éléphants de
mettre en place dans cette zone un périmètre de sécurité militaire et demande de rétablir la brigade mobile de protection de la faune sauvage. Elle rappelle que sa Fondation avait financé la
livraison de véhicules pour les gardes tchadiens et propose de renforcer cette collaboration.
Selon l'Ifaw, il ne restait en 2010 que 2.500 éléphants au Tchad contre 4.000 en 2006. Pour l'association, qui dénonce aussi la démobilisation de la brigade anti-braconnage, les moyens répressifs
sont désormais insuffisants. Elle souligne qu'avec plus de 24,3 tonnes d'ivoire saisies à l'échelle mondiale, 2011 a été la pire année jamais enregistrée dans l'histoire des éléphants.
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