L’Islande renonce à la chasse à la baleine pour 2016. Une centaine de cétacés seront épargnés
Fin février, Hvalur, la seule entreprise de chasse baleinière d’Islande a annoncé qu’elle ne tuerait aucun cétacé en 2016.
Pour expliquer sa décision, la société accuse le Japon qui aurait mis en place des blocages administratifs pour limiter les exportations et favoriser les baleiniers japonais.
Le Japon est en effet le principal client de la société islandaise qui emploie 150 personnes. Kristján Loftsson, à la tête de la firme, a expliqué au Iceland Monitor :
Si le Japon ne modernise pas ses méthodes de contrôle (de la viande de baleine, ndlr) pour les aligner avec celles en vigueur en Islande […], Hvalur ne pourra plus chasser de baleines à destination du marché japonais.
Selon l’association de défense des animaux marins Sea Shepherd, Hvalur oublierait cependant de mentionner « les pressions américaines sur l’Islande, les pétitions qui ont réuni des millions de signatures, les cyber-attaques des Anonymous ainsi que la pression des ONG pour que ce massacre cesse », qui selon elle, expliqueraient un tel revirement.
En 2009, Hvalur avait repris la chasse baleinière après une pause de 20 ans. Et chaque été depuis lors, près de 150 cétacés sont abattus par l’entreprise.
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Les rorquals communs figurent pourtant sur la liste des espèces menacées de l’UICN mais cette classification ne concerne pas les animaux présents dans l’Atlantique Nord, dont les populations sont plus importantes.
Espérons que cette décision marque l’arrêt définitif de la chasse baleinière en Islande.
La Société Protectrice des Oiseaux des Villes a besoin de vous !
Le samedi 5 mars 2016 la Société Protectrice des Oiseaux des Villes a tenue son Assemblée Générale Extraordinaire. A l’ordre du jour : trouver de toute urgence une solution pour avoir de nouveaux locaux.
L’immeuble actuel date des parents de Nadia Fontenaille, il a été construit en 1877 sur des carrières et toutes n’ont pas été comblées. Il y a des trous dans la cave. Ces derniers mois de nombreux travaux ont été effectués dans le quartier en ébranlant les fondations. Le bâtiment est devenu dangereux pour les personnes et les pigeons.
Les services vétérinaires demandent qu’une solution soit trouvée rapidement. Si l’immeuble reste en l’état, d’ici quelques mois l’association ne pourra plus exercer son activité de sauvetage des oiseaux. Elle n’existera plus...
Une seconde Assemblée Générale Extraordinaire est prévue le samedi 2 avril pour que les adhérents se prononcent sur la solution à adopter.
D’ici là, l’association recherche des adhérents et des généreux donateurs.
coordonnées de la SPOV : 68 rue Gabriel Péri, 92320 Châtillon. Tel : 0142532722. e-mail : spov@neuf.fr
Le cout de l’adhésion pour une année est de 20 €.
Bruno Ricard
Brûlé à 75%, ce chien miraculeusement sauvé par un pompier devient soldat du feu
L’année dernière, un chiot est sauvé d’un incendie qui ravageait un hangar en Caroline du Sud, aux États-Unis. Tiré des flammes in extremis par le pompier William Linder, l’animal s’en sort avec 75% du corps brûlé.
Baptisé Jake, le petit chien âgé de quelques semaines à peine se remet sur pieds après une série de soins intensifs.
Mais les ennuis n’étaient pas terminés. Ne pouvant assumer les frais vétérinaires, sa famille préfère abandonner Jake et le laisser à la clinique.
William Linder, qui s’était attaché à ce petit chien qu’il a sauvé, prend alors la décision de lui offrir une nouvelle vie et l’adopte. « Ce petit gars est mon héros », confie-t-il sur la page Facebook qu’il a dédiée à son nouvel ami.
Et bientôt, Jake rejoint officiellement les rangs de la caserne de la ville de Hanahan. Il a même signé un contrat de sa patte et est devenu la mascotte officielle !
Le chien accompagne pour l’instant William Linder dans les écoles pour faire de la prévention sur les risques d’incendie et transmettre aux enfants les bons réflexes en cas d’accident.
Aujourd’hui âgé d’un an, Jake devrait cependant changer d’occupation. William Linder explique au site Bored Panda :
Je pensais utiliser Jake comme chien de thérapie. Mais nous souhaiterions plutôt l’entraîner pour qu’il apprenne à détecter les produits incendiaires.
Le FN s'intéresse à la condition animale, Brigitte Bardot applaudit
Après des "collectifs" consacrés à l'éducation, l'économie ou encore à l'écologie, le FN se lance sur le sujet de la condition animale.
Le Front national a lancé lundi un nouveau collectif dédié à la condition animale « Belaud-Argos » visant à formuler des propositions pour nourrir le programme présidentiel de 2017 de Marine Le Pen, celle-ci laissant ouvertes pour l'instant la question du gavage des oies et des canards ou celle de la corrida. Après des « collectifs » consacrés à l'éducation, à l'économie mais aussi à l'écologie, le FN se lance sur ce sujet, « peut-être le plus singulier de tous, et s'attachera à défendre le bien-être de nos amies les bêtes », a vanté l'eurodéputée FN Sophie Montel, patronne du collectif, lors d'une conférence de presse à Paris en présence de Marine Le Pen.
« Il n'y aura aucun sujet tabou », a-t-elle garanti, citant comme objet de propositions futures « la corrida, le gavage des oies et des canards, la chasse », et demandant d'ores et déjà « l'obligation d'étourdissement avec la saignée des animaux » dans les abattoirs, la fin des « fermes-usines », des « méthodes de substitution afin d'en finir le plus possible avec l'expérimentation animale », etc. Sophie Montel s'est ainsi prononcée pour « la fin de la mise à mort du taureau lors des corridas ».
« La logique ultralibérale de l'UE »
Mais Marine Le Pen, interrogée sur cette question comme sur le gavage des oies et des canards, a botté en touche : « Nous serons amenés à prendre une décision dans le cadre du projet présidentiel. Ce que je pense moi a assez peu d'importance. (...) Nous n'opposons pas notre intérêt pour le bien-être des animaux au souci de développer l'économie agricole », a-t-elle aussi souligné, alors que le Front national insiste récemment sur ses propositions pour développer l'activité économique, face aux critiques de certains sur un programme « dirigiste ».
« Si la lutte contre la souffrance animale est absolument légitime, il ne faut pas qu'elle soit le prétexte pour remettre en cause l'élevage français professionnel ou amateur, la chasse, la pêche, l'équitation et toutes les activités qui impliquent de gérer des animaux, qu'ils soient domestiques ou sauvages », expliquait le FN à la Fédération nationale des chasseurs lors des européennes 2014.
Marine Le Pen a rejeté lundi la Ferme des 1 000 vaches ou critiqué l'utilisation par l'industrie agroalimentaire de « minerai de viande ». « La logique ultralibérale de l'UE entraîne la multiplication des fermes-usines, oblige à chercher le rendement en oubliant toute éthique et toute vision de long terme », selon la candidate à la présidentielle.
Alors que Brigitte Bardot, patronne d'une fondation consacrée à la protection animale, s'était déjà affichée en photo avec Florian Philippot en août, elle a transmis lundi à Sophie Montel et Marine Le Pen une lettre d'encouragement, publiée par la première sur Twitter.
Dans la famille Trump, voici les fils, chasseurs d'animaux protégés
Les deux fils de Donald Trump, candidat pour la primaire Républicaine aux élections présidentielles américaine, s'enorgueillissent de leurs chasses à l'éléphant, au léopard et autres animaux sauvages.
Son goût pour les armes à feu, Donald Trump le porte en bandoulière. Le candidat américain à la primaire Républicaine s'était permis cette sortie après les attentats commis à Charlie Hebdo et au Bataclan : "Regardez Paris, avec les lois sur le port d'armes les plus restrictives du monde, personne n'avait d'armes sauf les méchants. On peut dire ce qu'on veut, s'ils avaient eu des armes, si nos gens étaient armés, s'ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait été très, très différente." Un goût visiblement légué à ses fils, Éric et Donald Junior, tous deux amateurs de tirs et notamment passionnés par la chasse aux trophées. Les militants des droits des animaux se sont d'ailleurs révoltés en 2012 lors de la parution d'une série de photographies prises au Zimbabwe où l'on peut voir les deux frères en train de poser fièrement auprès des cadavres d'un grand koudou (un bovidé africain), d'une civette, d'un waterbuck (une antilope), d'un crocodile, d'un buffle... et même d'un léopard et d'un éléphant ! Or, ces deux dernières espèces sont menacées de disparition.
Avec l'ascension politique du père, les "exploits" des fils ressurgissent sur la toile, ramenant dans leur sillage le débat sur la possibilité de chasser légalement des animaux figurant sur la liste rouge des espèces menacées. Un débat qui était d'ailleurs vigoureusement réapparu lors de la mort de Cecil le lion en juillet 2015. Comment de tels permis de chasse aux animaux protégés peuvent-ils être octroyés ? En fait, le principe de la chasse aux trophées est de rapporter une partie du corps (le trophée) de l'animal que l'on a réussi à tuer (la plupart du temps avec une arme à feu ou une arbalète). Or le prestige est considéré comme plus grand lorsque l'animal en question est un grand mâle et s'il appartient - pour les safaris africains - au "big five". Il s'agit des cinq espèces typiquement africaines : le lion (Panthera leo), le léopard (Panthera pardus), le rhinocéros noir (Diceros bicornis), l'éléphant (Loxodonta africana) et le buffle (Syncerus caffer). Problème : seul le bovidé ne figure pas sur la liste des espèces menacées de disparition. Alors, pour satisfaire l'appétit des chasseurs, des quotas ont été établis dans certains pays africains autorisant quelques tirs sur des terrains privés, moyennant une forte compensation financière (plusieurs dizaines de milliers d'euros) destinée à la conservation des animaux dans les parcs nationaux (centre de soins, salaires des rangers,...). Sacrifier un individu pour sauvegarder l'espèce en somme.
CASCADE. Sauf que dans certains cas, la mort d'un grand mâle adulte peut entraîner celle d'autres individus de son espèce. C'est le cas chez le lion, comme l'explique le biologiste Léo Grasset dans son livre Le coup de la girafe : "Un lion peut monopoliser la reproduction de cinq ou six femelles. Il existe un remplacement permanent des mâles car les jeunes viennent constamment affronter les vieux pour pouvoir se reproduire (...) Cependant, les femelles ne sont pas réceptives sexuellement tant qu'elles doivent s'occuper de leurs petits et c'est pourquoi dès qu'un jeune mâle arrive à évincer un mâle d'un groupe, il tue tous les lionceaux dont il n'est pas le père". Tuer un lion mâle dominant revient donc à condamner les petits de son groupe. Un effet en cascade pervers et peu visible de la chasse aux trophées.