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Cochons sauvages à Marignane : la Fondation Brigitte Bardot organise le "sauvetage" des "150 rescapés"
La Fondation souhaite transférer les cochons de Marignane dans une pension sous sa responsabilité mi-février. Depuis plusieurs années, l'espèce prolifère dans cette commune des Bouches-du-Rhône.
Nouveau rebondissement dans l'affaire des cochons sauvages à Marignane. Après avoir dénoncé le gazage de dizaines d'animaux par les services vétérinaires du département en décembre dernier, la Fondation Brigitte Bardot entend organiser une vaste opération de "sauvetage" pour "les 150 rescapés".
"Nous avons un lieu d'accueil et nous ne pouvons plus envisager le maintien des cochons à Marignane, même en enclos", a indiqué sans plus de détails le porte-parole de la Fondation, Christophe Marie, à France 3 Provence-Alpes, vendredi 2 février, après un rendez-vous infructueux avec la Direction départementale de la protection de la population (DDPP).
"À Marignane, ils sont condamnés"
Le porte-parole entend organiser les captures des cochons sauvages "mi-février" : ils seront transférés "dans une pension" sous la responsabilité de la fondation. "À Marignane, ils sont condamnés, la mairie ne s'en cache pas", conclut Christophe Marie.
Depuis quelques années, l'espèce prolifère dans la commune. Début 2022, France bleu Provence rapportait une estimation d'environ 250 cochons autour de cette zone, alors qu'ils n'étaient que "quelques individus" moins de cinq ans auparavant.
Return to #Marignane after the gassing of 350 #cochons by the town hall, the Brigitte Bardot Foundation organizes the rescue of the 150 survivors. Delicate operation, to be continued...
Castillon-la-Bataille : 40 chats libres identifiés par la Ville
Quarante chats trappés sur la période de mars à décembre 2023. Le bilan de la première opération Chats libres, présenté ce mardi 16 janvier à la mairie de Castillon-la-Bataille, est prometteur. Aujourd’hui, 40 chats numérotés sont libres, identifiés et stérilisés. « Ce sont les chiffres de terrain sur six mois effectifs. Ce n’est pas en une année que nous réglerons le problème des chats errants sur le territoire, c’est un travail de plusieurs années pour juguler », précise Anne Grillard. La salariée de Castilab, entreprise à but d’emploi, a été missionnée pour cette action nationale, suivie en mairie, en lien avec les associations de protection animale, notamment la fondation Brigitte-Bardot qui aide aux financements.
Oise. Un bouc et une chèvre retrouvés morts malgré des signalements de riverains pour maltraitance
À Saint-Rémy-en-l’Eau (Oise), une chèvre et un bouc ont été retrouvés morts fin décembre 2023, suscitant l’indignation du voisinage. Selon des riverains, leur mort est liée aux conditions de vie déplorables dans lesquelles ils étaient détenus par un particulier, malgré plusieurs interventions de la gendarmerie et l’alerte de différentes associations. Le mis en cause pourrait faire prochainement l’objet de poursuites.
Un habitant de Saint-Rémy-en-L’eau (Oise) est soupçonné par ses voisins d’actes de maltraitance animale. Fin décembre 2023, un bouc et une chèvre lui appartenant ont été retrouvés morts dans leurs enclos. Pour l’heure, aucune enquête policière ni action en justice n’a été décidée à son encontre mais il pourrait faire prochainement l’objet de poursuites, rapporte Le Parisien , dimanche 21 janvier 2024.
Un habitant de Saint-Rémy-en-L’eau (Oise) est soupçonné par ses voisins d’actes de maltraitance animale. Fin décembre 2023, un bouc et une chèvre lui appartenant ont été retrouvés morts dans leurs enclos. Pour l’heure, aucune enquête policière ni action en justice n’a été décidée à son encontre mais il pourrait faire prochainement l’objet de poursuites, rapporte Le Parisien , dimanche 21 janvier 2024.
« Les choses pourraient se décanter dans les jours à venir , a notamment précisé le parquet de Beauvais à nos confrères. Dans la commune de près de 400 habitants, deux riverains ont déjà sollicité l’association 30 millions d’amis et la Fondation Brigitte-Bardot. Cette dernière a fait savoir qu’elle se porterait partie civile si nécessaire.
Manque de nourriture, fuites…
À l’été 2022, soit plus d’un an avant la mort des animaux, des voisins avaient déjà alerté les autorités sur leurs conditions de vie. Une première inspection de la gendarmerie avait alors eu lieu. Un an plus tard, les militaires se sont une nouvelle fois rendus sur place après de nouveaux signalements de riverains, explique le journal francilien. Ils avaient notamment secouru la chèvre qui s’était retrouvée coincée dans une palette en tentant de sortir de son enclos.
Interrogés par Le Parisien, les voisins du mis en cause ont fait état d’un manque de nourriture, d’eau « croupie », de bêtes qui avaient l’habitude de hurler et de fuir ainsi que d’un propriétaire souvent absent. L’homme posséderait également des poules décharnées et un chien, qui serait également coutumier des fugues. Selon les riverains, l’homme n’aurait jamais répondu à ses convocations devant la gendarmerie.
Eure : un incroyable élan de solidarité a permis de sauver un chien errant du froid
Plus tôt ce mois-ci, un élan de solidarité a permis de sauver un chien errant du froid dans l’Eure. Aujourd’hui, le toutou se repose au chaud dans un refuge, où il attend d’être adopté.
C’est la belle histoire du jour. Il y a une semaine, une femme a sauvé un chien errant du froid grâce à un bel élan de solidarité, racontent nos confrères de Paris-Normandie. L’animal a pu être pris en charge par une association.
Alors qu’elle se promenait avec son conjoint près de Pont-Audemer (Eure), Marine Goupil a aperçu un chien errant sur la route. Face à cette situation, cette habitante de Brestot, âgée de 35 ans, a tenté de l’attraper, sans succès.
«Nous avons essayé longtemps mais c’était impossible. Je suis repartie en pleurs. Ça me faisait mal de laisser ce chien-là. Nous y sommes alors retournés pour lui donner à manger et il était encore là», explique la jeune femme au site d’information.
De retour chez elle, Marine Goupil s’empresse de contacter les refuges et les associations de protection des animaux. Mais ce n’est pas tout ! Cette bénévole au grand cœur a également lancé des appels sur les réseaux sociaux avant de contacter la mairie de Rougemontier, qui «a l’obligation de faire quelque chose pour les animaux errants».
Un vague de solidarité pour sauver le chien
Par chance, son appel à l’aide a rapidement porté ses fruits. En effet, la Fondation Brigitte Bardot - qui a eu vent de cette histoire - a décidé de se rendre sur place le lendemain pour venir en aide au pauvre toutou.
«Une vague de solidarité s’est mise en place. Le lundi, une trentaine de personnes s’est relayée pour surveiller le chien et lui donner à manger. J’étais au travail mais je suivais ce qu’il se passait sur place», a confié Marine Goupil.
Avant d’ajouter : «Un agriculteur m’a dit qu’il l’avait vu depuis trois semaines. Il dormait dans l’abri de ses moutons».
Les personnes présentes sur les lieux ont finalement réussi à attraper le chien errant. La boule de poils, qui est en réalité une chienne, a été transportée à la clinique vétérinaire pour passer des examens.
Tout est bien qui finit bien
Depuis son sauvetage, la chienne se repose au chaud dans un refuge, où elle attend d’être adoptée : «J’ai déjà reçu plusieurs sollicitations. Je ne peux pas le garder sinon, je n’aurais pas hésité». À noter que le quadrupède a été prénommé Happy («heureux» en anglais). par son ange gardien.
«J’étais très contente du dénouement car la chienne était vraiment très affaiblie. La personne de la Fondation m’a dit qu’elle n’aurait pas survécu avec les températures».https://www.demotivateur.fr/animaux/eure-un-incroyable-elan-de-solidarite-a-permis-de-sauver-un-chien-errant-du-froid-37620
90 chiens maltraités saisis dans l’Orne : l’éleveuse « dépassée » condamnée
Lors d’un contrôle de la gendarmerie et des services vétérinaires en janvier 2023 dans deux chenils ornais, appartenant au même élevage, 90 chiens avaient été découverts, détenus dans des conditions exécrables. L’éleveuse a été condamnée ce mardi 16 janvier 2024, par le tribunal judiciaire d’Argentan (Orne).
Une femme de 50 ans qui dirigeait un élevage canin à Caligny et Montilly-sur-Noireau a comparu devant le tribunal judiciaire d’Argentan (Orne), début décembre 2023. En début d’année, les 90 chiens qu’elle élevait avaient été saisis pour maltraitance et remis à la SPA. Ce mardi 16 janvier 2024, la prévenue a été condamnée à une amende.
90 chiens saisis et remis à la SPA
Début janvier 2023, les gendarmes et les services vétérinaires sont intervenus dans deux chenils à Caligny et Montilly-sur-Noireau, appartenant au même élevage.
Ils ont constaté que 90 chiens étaient détenus dans des cages bien trop petites, piétinant dans leur urine et leurs excréments « au milieu d’une odeur difficilement soutenable ». Les animaux étaient sales, manquaient de soins vétérinaires, certains présentaient des troubles du comportement ou étaient maigres. Les bergers de Laponie ont été saisis et remis à la SPA.
Deux associations parties civiles
Devant le tribunal, début décembre 2023, l’éleveuse avait mis en avant ses problèmes de santé pour tenter d’expliquer comment elle en était arrivée là, tout en admettant ses torts sur le fond. La femme de 50 ans avait alors murmuré « être dépassée ».
Lire aussi : Orne. Un chien amaigri reste sur un balcon, son maître est condamné par la justice
Deux associations (la SPA et la fondation Brigitte Bardot) s’étaient portées parties civiles : « le bien-être animal doit être une priorité, même dans le cadre d’une activité commerciale », avait noté l’avocat de la fondation Brigitte Bardot.
Condamnée à une amende
L’éleveuse de 50 ans a été condamnée à 3 000 € d’amende dont 2 000 € avec sursis. Elle a l’interdiction de continuer son métier d’éleveuse pendant 5 ans. Elle a également été condamnée à 225 € d’amende. Les 90 chiens saisis sont remis à la SPA.
La prévenue devra indemniser les deux parties civiles, à hauteur de 1 000 € pour la fondation Brigitte Bardot. 1 500 € pour la SPA. Elle devra également régler les 15 716 € de frais de garde des chiens à la SPA.
Le centre de soin pour la faune sauvage de Savoie et de Haute-Savoie lance un appel aux dons
L’hiver ce sont les hérissons, les rapaces, les chauves-souris qui trouvent refuge au centre. Le Tétras Libre, le centre de sauvegarde de la faune sauvage des Pays de Savoie a besoin d’argent pour payer les 4 salariés et le matériel. Il lance un financement participatif sur internet.
Le Tétras Libre reçoit des milliers d'animaux sauvages, biches, renards, chouettes, cygnes depuis son ouverture en 2020. Il avait alors été élu meilleur projet du budget citoyen du département et avait bénéficié d’une importante subvention. Le centre emploie 4 salariés dont 3 soigneuses. Il a besoin de 200.000 euros pour fonctionner tous les ans et on est loin du compte !
Plus d'animaux accueillis mais pas assez de moyens
Selon l’association, "les accueils d’animaux sauvages augmentent drastiquement mais pas nos moyens financiers. Le fonctionnement quotidien du centre de soins nécessite beaucoup de moyens en terme de matériel, nourriture, médicaments, fourniture d’énergie, mais aussi pour financer notre renfort saisonnier qui nous aide à gérer les centaines d’animaux qui arrivent en quelques mois avec tous les jeunes de l’année". Le centre est ouvert tous les jours de l’année. Il accueille uniquement les animaux de la faune sauvage. Les animaux domestiques sont dirigés vers d’autres structures "nous prenons en charge gratuitement tous les animaux sauvages en difficulté que l’on peut nous apporter".
La fondation Brigitte Bardot ou l'association 30 millions d'amis soutiennent aussi le Tétras Libre, elles participent notamment à l'achat de nourriture ou de médicaments.
Une cagnotte en ligne
Depuis le début du mois de décembre et jusqu'à fin janvier, un financement participatif est lancé via internet. Le message est clair : "notre centre de soins pour la faune sauvage risque de fermer ses portes fin 2024. Votre soutien financier nous aidera à garder le cap !". Idéalement le centre aurait besoin de subventions des collectivités pour le fonctionnement, pour payer les salaires notamment, le matériel et les médicaments alors que pour l'instant, les départements de la Savoie et de la Haute Savoie ou la Région donnent des aides essentiellement pour les investissements (les aménagements des salles de soin, des travaux, les agrandissements). Les responsables du centre espèrent que les collectivités viendront compléter la générosité des donneurs en ligne avec des subventions publiques pérennes.
Pour aider financièrement l'association : c'est ici
À l'intérieur les animaux sont isolés le temps de se refaire une santé
et hérisson là va retourner en quarantaine