L'écrivain, metteur en scène et scénariste Jean-Claude Carrière, qui a travaillé notamment aux côtés de Luis Buñuel, Jacques Deray ou Milos Forman, est décédé lundi soir à l'âge de 89 ans.
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Conteur, scénariste, parolier : l'écrivain Jean-Claude Carrière est mort
L'écrivain, qui ne souffrait d'aucune maladie particulière, est mort "dans son sommeil" à son domicile parisien, a précisé sa fille Kiara Carrière. "Un hommage" lui sera rendu prochainement à Paris et il devrait être inhumé dans son village natal, à Colombières-sur-Orb dans l'Hérault.
Paroles et dialogues
Se définissant comme un "conteur", Jean-Claude Carrière a signé une soixantaine de scénarios ainsi qu'environ 80 ouvrages (récits, essais, comme ses Dictionnaires amoureux de l'Inde et du Mexique, traductions, fictions, scénarios, entretiens).
Il a été aussi acteur, dramaturge et parolier pour Juliette Gréco, Brigitte Bardot ou Jeanne Moreau. Jean-Claude Carrière a placé sa vie sous le signe des "rencontres, des amitiés et des maîtres de vie", comme le Dalaï Lama avec lequel il a écrit un livre ou le cinéaste espagnol Luis Buñuel, avec lequel il collabora dix-neuf ans, jusqu'à sa mort.
"J'ai travaillé toutes les formes d'écriture. Je pense que je possède un bon arsenal" assurait cet humaniste distingué et affable à la grande puissance de travail et à l'humour corrosif.
Il y a quelque chose en moi qui se satisfait d'être au service d'un auteur, de se couler dans sa pensée, de l'adapter au mieux. Je n'ai pas d'ego.
Autre rencontre importante : celle du dramaturge britannique Peter Brook pour qui il adapta à la scène l'inégalé Mahâbhârata, épopée de la mythologie hindoue, présentée pendant neuf heures d'affilée à Avignon en 1985 devant un public sous le choc. "Le voir en oubliant que je l'avais écrit fut un des grands bonheurs" de ma vie, assurait-il.
Cérémonie nationale en hommage à Robert Hossein ce mardi, plusieurs personnalités attendues
Après ses obsèques le 6 janvier dernier à Vittel, sa famille et les plus hautes sphères de l’État se sont accordées pour une messe du souvenir en mémoire de ce grand comédien que sa foi porta jusqu’au bout.
Une cérémonie nationale en l'honneur de Robert Hossein est prévue ce mardi et sera retransmise en direct.
Après ses obsèques le 6 janvier dernier à Vittel, sa famille et les plus hautes sphères de l’État se sont accordées pour une messe du souvenir en mémoire de ce grand comédien que sa foi porta jusqu’au bout.
Portée nationale pour cette cérémonie dédiée à Robert Hossein, puisqu’elle sera retransmise en direct de l’église Saint-Sulpice à Paris, ce mardi, dès 15 heures, sur la chaîne catholique KTO.
La Première dame, Brigitte Macron ainsi que la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot sont attendues, accompagnées de plusieurs comédiens et personnalités.
Jacques Weber interviendra, tandis que Henry-Jean Servat, après un hommage appuyé à celui qui tourna si souvent à la Victorine, lira des lettres transmises par Brigitte Bardot et Isabelle Adjani.
Il dira dans la foulée des mots de sa partenaire éternelle des "Angélique", Michèle Mercier, restée à Cannes. Autant de témoignages qui devraient aller droit au cœur de sa veuve Candice Patou et de leur fils Julien Hossein, également présents demain.
Un veau sauvé de l’abattage et recueilli par les gendarmes du pays de Montbéliard
Mercredi, les gendarmes de Bethoncourt ont découvert un enclos dans un terrain vague. Un veau était enfermé à l’intérieur avec les restes d’un autre petit bovin. La bête, sauvée de l’abattage, a trouvé refuge à la brigade où elle a été nourrie, cajolée puis confiée à la Fondation Brigitte Bardot.
L’intervention n’est pas banale. Mercredi, en cours de matinée, un habitant de Bethoncourt, commune limitrophe de Montbéliard, signale aux gendarmes un abattage sauvage de veaux.
Des abats et des couteaux
Les militaires se rendent à l’endroit indiqué, un terrain vague dans le quartier de Champvallon où ils repèrent un enclos rudimentaire. À l’intérieur, un petit bovin brun au poil duveteux semble complètement perdu. À côté, une tête de veau, des abats et des couteaux jonchent le sol.
L’animal âgé de quelques mois est transporté à la brigade toute proche puis “parqué” dans l’espace vert et clôturé. Pendant quatre jours, les gendarmes et les enfants le bichonnent.
Le propriétaire entendu
Le bovin est nourri au biberon, cajolé puis confié (samedi) à la Fondation Brigitte Bardot.
Dans le même temps, une enquête est menée pour identifier le propriétaire. Un Bethoncourtois de 46 ans, qui n’est pas exploitant agricole, a été interpellé vendredi. Il reconnaît avoir acquis les bêtes. L’une d’entre elles serait tombée malade et l’homme l’aurait dépecée pour nourrir ses chiens. C’est tout au moins sa version.
Quant au sort qui était réservé à la deuxième, il ne fait guère de doute.
Convoqué devant les juges
Remis en liberté, le Doubien devra répondre de ses actes devant la justice. Il est poursuivi pour abattage d’un animal en dehors d’un centre agréé (un délit pénal passible de six mois de prison et de 15 000 € d’amende) et pour détention d’un bovin sans être titulaire des autorisations requises.
Brigitte Bardot à Bocquegney en 1968, le village en ébullition !
Brigitte Bardot et Patrick Gille se retrouvaient le 29 juillet 1969 à Deauville, avec la chanteuse Régine et de l’acteur Omar Sharif.
La France vient de vivre des moments historiques avec le soulèvement des étudiants dans les universités et des ouvriers en grève dans les usines au cours de la période de mai - juin 1968. À Bocquegney, petit village tranquille vosgien de 101 âmes, situé à 15 km d’Épinal, une petite révolution se déroule sans doute à la fin du mois de juin. Une star planétaire du cinéma, au zénith de sa carrière, a élu domicile dans la commune, hébergée quelques jours par François Gille, concessionnaire Fiat, maire du village et papa de son jeune amant.
Des photographes dans le jardin à l’affût de B.B.
L’icône n’est autre que Brigitte Bardot profitant d’un moment de répit entre deux tournages pour se reposer dans les Vosges. « Très vite la nouvelle s’est répandue déclenchant l’arrivée de nombreux journalistes et photographes », se souvient encore Daniel Bregeot. « C’était au mois de juin. Je m’en souviens très bien car des photographes venaient dans mon jardin cueillir les haricots, juste en face de la salle à manger où l’on apercevait Brigitte, pour prendre des clichés. » La comédienne n’hésite pas à se promener dans le village « Elle allait et venait à sa guise. Je me souviens même du jour où elle est venue voir les petits veaux dans la ferme. C’était son premier séjour et les habitants l’observaient sans plus », raconte Daniel Brégeot. En revanche, son second passage quelques mois plus tard s’est sérieusement compliqué « Alertés, des photographes et journalistes ont débarqué dans le village provoquant une véritable chasse à l’image. « Brigitte Bardot restait à l’abri dans la maison de son « beau-père », lâche un témoin.
A la fondation Bardot, Aurore Bergé annonce des avancées sans précédent pour la cause animale
A Bazoches-sur-Guyonne qui abrite la maison et la fondation Bardot, Aurore Bergé a annoncé des avancées sans précédent pour la cause animale.

À l’ombre de la chaumière de Brigitte Bardot intacte, la Fondation Bardot accueille des centaines d’animaux dans son refuge de Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines). Un don de Brigitte Bardot pour les animaux. C’est ici, qu’Aurore Bergé aux côtés de la députée, Laetitia Romeiro Dias a choisi d’annoncer les propositions de loi qui seront adoptées aussitôt à l’Assemblée nationale cette semaine.
La maison de Brigitte Bardot. Aujourd’hui, seuls les chats et les chiens peuvent y entrer.
« Beaucoup, on en rêvait, nous l’avons fait ! », s’est exclamée Aurore Bergé. Fin des ventes dans les animaleries des chiots et chatons, des animaux sauvages dans les cirques, certificat de connaissance pour tout acquéreur.
« On ne peut pas acheter dans une jardinerie, un chien ou un chat comme une tondeuse à gazon ! »
Sanctions pénales plus sévères
La députée, d’évoquer la maltraitance par méconnaissance : « C’est pourquoi, le certificat permettra de faire prendre conscience aux personnes qui achètent un cheval de mesurer la charge. Souvent, des équidés recueillis à la Fondation sont laissés par des personnes qui ne peuvent plus assumer la charges financières ».
La loi sur la maltraitance animale va sérieusement augmenter les peines pour maltraitance animale. Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement. 5 ans si la maltraitance a entraîné la mort de l’animal.
« Si nous avons pu aboutir, c’est grâce à la mobilisation citoyenne et aux combats des associations comme la fondation Bardot », a souligné Aurore Bergé.
Fin des cirques avec animaux sauvages
La cause animale est une des convictions profonde de la députée : « Je tiens cette passion de ma grand-mère. Mes parents ont adopté un chien ici à la Fondation Bardot », a confié Aurore Bergé.
Laëtitia Romeiro Dias s’est battue sur le volet animaux sauvages pour aboutir à la fin des montreurs d’ours, de l’élevage des visons en 2024 et des dauphins et orques dans les delphinariums.
« Même certains professionnels du cirque le comprennent. Bouglione va lancer un éco-cirque sans animaux remplacés par des hologrammes », a annoncé la députée rapporteure du projet de loi.
Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Bardot a salué « des avancées concrètes qui se traduisent dans le quotidien. Vous avez entendu les attentes de la société. Jusqu’alors les réponses politiques étaient nulles. On passe à une autre étape ! »

Les collectivités piloteront la stérilisation des chats
D’ores et déjà, les collectivités pourront agir dans les campagnes de stérilisations de chats. « Pour les associations comme Nala chats libres basée à Raizeux (Yvelines), cela coûte 25 000 euros/ an sans compter 8000€ pour les frais d’alimentation. Nous allons les aider ! » a souligné Aurore Bergé qui a rendu visite à cette association qui recueille les chats abandonnés. Le plan de relance prévoit une aide de 20M d’euros pour aider associations et refuges.
« Un énorme soulagement » : les deux chevaux maltraités près de Rouen, sont sauvés
L'ancienne propriétaire, qui avait mis en pension deux chevaux au Bourg-Dun (Seine-Maritime) depuis octobre 2020, a finalement accepté de les céder à une association.
Les équidés ont été récupérés lundi 1er février 2021 par Sarah Kernivinen, responsable de l’association Sabots sans famille, située à Yébleron (Seine-Maritime). (©DR)
« Ils vont bien, même si la ponette n’est pas encore tirée d’affaire. Des soins lourds sont à prévoir », témoigne Sarah Kernivinen. La responsable de l’association de sauvetage d’équidés Sabots sans famille, située à Yébleron (Seine-Maritime), a récupéré lundi 1er février, en fin de matinée, deux équidés maltraités.
L’ancienne propriétaire qui avait menti en juin 2020 sur les circonstances de la mort d’une de ses juments à Dieppe, a finalement accepté de les confier. Depuis octobre, ils avaient été placés en pension dans la commune du Bourg-Dun.
Duc d’Altair et la ponette ont été récupérés lundi 1er février par l’association Sabots sans famille. (©DR)
Duc d’Altair (aussi surnommé Deep), le second cheval rescapé, est en meilleur état. « On va le remettre en confiance. On l’a mis dans un pré pour le moment. Ensuite, il sera de nouveau proposé à l’adoption, en faisant cette fois-ci très attention », note la jeune femme de 25 ans, qui ne veut pas que cet équidé de neuf ans revive le même cauchemar.
L’avenir de la ponette, âgée de plus de 20 ans, est plus incertain. Si pour le moment, elle se repose au chaud, dans un box, elle devra très probablement subir une opération. « C’était compliqué de la faire monter dans la remorque lorsqu’on est allé la chercher », précise Sarah Kernivinen.
Pour avancer, elle sautille difficilement. On voit qu'elle a mal. Mais elle ne se laisse pas aller. Elle réclame sa carotte.
Mardi 2 février, l’objectif est de la débarrasser de ses poux. « Ensuite, on va voir les tarifs de la clinique pour son opération. Je lancerai peut-être une cagnotte. On consultera aussi la fondation Brigitte Bardot pour savoir si elle participe », note la responsable de l’association seinomarine.

Longue enquête
De son côté, Martine Butelet, enquêtrice de la fondation Brigitte Bardot, qui suit depuis plusieurs mois le dossier de ces chevaux maltraités, ne cache pas sa joie d’avoir retrouvé les équidés avant qu’il ne soit trop tard. « C’est un énorme soulagement. On est très content », confie-t-elle.
Dans les prochains jours, elle consultera la fondation pour discuter de l’avenir de la ponette malade. « Je vais voir si nous la récupérons ou si Sarah peut la garder. Si elle pouvait au moins bien finir ses jours, ce serait bien ! Elle le mérite », ajoute-t-elle.
Le sauvetage des deux chevaux maltraités est le résultat d’un long travail, l’enquêtrice l’assure. « Depuis le début, on le savait ! Et aujourd’hui, la vérité a éclaté au grand jour. C’est très bien! »
Une troisième ponette retrouvée
Cette opération de sauvetage se termine par une autre bonne nouvelle. Martine Butelet explique avoir aussi retrouvé la trace d’une autre ponette, qui appartenait à la même propriétaire de Dieppe, et qui avait disparu des radars. « Cette ponette avait été vendue à une autre pension. Elle est vivante et elle va bien! », affirme-t-elle.
L’ancienne propriétaire de Dieppe, qui avait menti aux enquêteurs sur les circonstances de la mort de sa jument prétendument mutilée, sera jugée en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité le 26 avril 2021 pour dénonciation d’infraction imaginaire.