Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

brigitte bardot

Brigitte Bardot J’ai été prisonnière de moi-même toute ma vie

Publié le par Ricard Bruno

Jean-Alphonse Richard revient sur la vie de Brigitte Bardot. Celle que l'on surnommait BB redoutait que la célébrité ne la dévore, ne l'emporte et finisse par la briser.

Brigitte Bardot J’ai été prisonnière de moi-même toute ma vie

Brigitte Bardot n'a jamais aimé le cinéma. Elle s'est toujours méfiée de son double... Familièrement baptisé BB, deux initiales à travers lesquelles elle ne se reconnaissait pas, détestant la célébrité et son cortège de plaisirs futiles...Toute sa vie, Brigitte fut ainsi à la recherche de Bardot, pour enfin la trouver, une fois la vieillesse venue, dans un ancien village de pêcheurs au bord  de la Méditerranée.

Brigitte Bardot voit le jour à l'aube de la guerre dans une famille de la très bonne bourgeoise parisienne. Un père, prénommé Louis, qui dirige une usine. Les établissements Bardot et Compagnie, air et oxygènes liquides. Une mère, Anne-Marie, femme au foyer qui ne travaille pas. Les beaux quartiers, la messe du dimanche, les écoles catholiques, la maison de campagne de Louveciennes, les nurses, une gouvernante qui la suit partout et surveille chacun de ses pas... "J'étais une petite fille secrète, timide, craintive" raconte Brigitte Bardot. 

 

"Etre connue au début c'est

formidable, après on en a

marre"

 

 

Bardot n'est pas encore BB, n'a décroché aucun rôle au cinéma et ne chante pas, mais dans les magazines  son visage est partout. Personne ne sait qui elle est mais tout le monde la connaît...Elle a tout d'abord le tournis. "Quelle merveille dans l'autobus de voir des gens qui lisaient des articles sur moi, je n'en revenais pas". Une fois passée la vingtaine, elle se ravisera..."Etre connue  au début c'est formidable, après on en a marre, ou alors c'est qu'on est con" dit-elle, laissant poindre une fissure qui, dès lors, ne va cesser de s'agrandir. Un funeste pressentiment. La crainte que la célébrité ne la dévore, ne l'emporte et finisse par la briser... 

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot : l’icône du cinéma français en 50 images

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Anne-Marie Bardot, dite BB, voit le jour le 28 septembre 1934 dans le 15ème arrondissement de la capitale.

Brigitte Anne-Marie Bardot, dite BB, voit le jour le 28 septembre 1934 dans le 15ème arrondissement de la capitale.

Véritable icône de mode et sex-symbol, Brigitte Bardot est une légende du cinéma français. La star révélée aux yeux du monde entier dans « Et Dieu… créa la femme », a inspiré les plus grands. Découvrez la vie de la muse de Serge Gainsbourg en 50 photos.

Issue d’une famille bourgeoise, Brigitte Bardot commence sa carrière à l’âge de 15 ans comme mannequin. Très vite, BB devient la chouchoute des Français au cinéma. Enchaînant les films à succès aux côtés des réalisateurs les plus influents de l’époque, l’actrice devient une star internationale. Épiée par les journalistes et les paparazzi pour ses relations sulfureuses avec les hommes, elle tentera de se suicider, le jour même de son 26ème anniversaire. Aujourd’hui, c’est loin des caméras que l’icône du cinéma français lutte, avec sa fondation, contre la maltraitance animale.

Source de l'article et 50 images de BB: Cliquez ICI 

Partager cet article
Repost0

Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?

Publié le par Ricard Bruno

Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?
Comment s'habiller comme Brigitte Bardot en hiver ?

Icône de style des Sixties, Brigitte Bardot est un véritable mythe qui nous inspire encore aujourd'hui. Pull simplissime ou mini-jupe en velours côtelé... Alors que les températures ne cessent de chuter, retour en images sur ses plus beaux looks d'hiver.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Livre Brigitte Bardot icône absolue mon interview sur CNEWS du 28 11 2018

Publié le par Ricard Bruno

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot égratigne le couple Macron royal et lointain face aux gilets jaunes

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot égratigne le couple Macron royal et lointain face aux gilets jaunes

Le couple Macron, sa vision du

féminisme, son éventuel retour au

cinéma… L'éternelle BB s’est livrée

sans détour dans les colonnes

du Parisien, le samedi 1er

décembre.

Elle fustige le «côté royal», «lointain» et «supérieur» d’Emmanuel Macron, mais salue son physique «extraordinairement séduisant». Interrogée pêle-mêle sur les gilets jaunes, le couple Macron, ou encore le féminisme, Brigitte Bardot se livre sans concessions dans les colonnes du Parisien. Dans cet article paru le samedi 1er décembre, l’héroïne de Et Dieu... créa la femme souligne «l’allure» du couple formé par Emmanuel et Brigitte Macron.

Elle trouve au président un «charme fou», estime qu’il «devrait être acteur». Son épouse, quant à elle, serait «tout à fait charmante». Mais, face à la grogne des gilets jaunes, la muse de Roger Vadim ne mâche pas ses mots. «Je préfère deux mochetés qui donnent des résultats», assène-t-elle. Pis encore, selon l’actrice, «Macron tue les petites gens». «Je vais finir par devenir communiste… Non quand même pas (sourire, NDLR)», ajoute-t-elle plus loin.

"Je trouvais adorable quand on

me disait que j’avais un joli

cul"

Interrogée sur les courants féministes actuels, celle qui soutient avec ferveur le mouvement des gilets jaunes - à l'instar de sa consœur Pamela Anderson - déplore que les hommes n’aient «plus le droit» de «dire aux femmes qu’elles sont belles», ou «de leur mettre la main sur les fesses».

«On est tout de suite envoyé au tribunal comme harceleur, s’indigne BB. Je trouvais adorable quand on me disait que j’avais un joli cul. J’allais pas porter plainte pour ça. Les mecs, ils ne vont plus avoir envie de faire la cour aux filles.» Sans oublier de nuancer son propos : «Évidemment, je ne parle pas des excès, de la violence».

Source de l'article : Cliquez ICI

 

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot s'adresse au président..

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot s'adresse au président..
Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt

Publié le par Ricard Bruno

Un immense merci à la ville de Boulogne Billancourt, à l'organisation de ce salon, à la librairie « Périple 2, ce fût le top...
À peine arrivé au salon et à peine installé, et hop ! première dédicace, ça n'a pas arrêté, dernière dédicace à 18h55 alors que le salon fermait, un accueil formidable pour mon premier livre consacré à celle que Dieu créa... plusieurs personnes m’ont demandé qui était ce Monsieur M qui m’a donné son formidable témoignage sur BB, je lui est juré de ne pas dire qui il était simplement qu’il m’a autorisé a dire sur lui que c’est une personnalité planétairement connue et reconnue,
De magnifiques et belles rencontres de personnes venue pour certaines de très loin. 

C’est le début d’une belle aventure…qui va continuer…

Merci à tous…

Bruno Ricard

Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt
Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt
Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt
Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt
Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt
Brigitte Bardot icône absolue BBiographie un succès au salon du livre de Boulogne Billancoourt
Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot : «Je vais finir par devenir communiste…»

Publié le par Ricard Bruno

A 84 ans, la star n’a rien perdu de sa verve ni de son amour des bêtes. Une passion que cette « dure à cuire » est bien décidée à vivre jusqu’au bout. Bernard D’Ormale

A 84 ans, la star n’a rien perdu de sa verve ni de son amour des bêtes. Une passion que cette « dure à cuire » est bien décidée à vivre jusqu’au bout. Bernard D’Ormale

Alors que Marseille lui rend hommage à travers une expo et qu’une nouvelle biographie vient la célébrer, Brigitte Bardot nous a reçus chez elle dimanche dernier. Pour parler de ses colères, de sa passion intacte pour sauver les animaux, de son soutien aux Gilets jaunes…

Il y a la Madrague et, à cinq minutes de voiture sur les hauteurs, la Garrigue, l’autre maison de Brigitte Bardot à Saint-Tropez, sa fermette où elle travaille chaque jour à sa fondation, entourée de ses 50 animaux, chiens, chats, brebis, chevaux, cochons… Sans parler des bêtes sauvages, comme ce petit sanglier noir qui a détalé devant notre voiture sur la petite route qui conduit à sa propriété.

On ouvre la portière, quatre chiens se jettent sur nous. Pour nous faire la fête. On franchit la porte de la maison, intimidés. BB brise la glace comme un charme. Elle nous claque la bise, s’inquiète que nous ayons seulement grignoté dans le train. « C’est pas manger, ça. Allez, prenez de la pizza avec du rosé. » A 84 ans, la star de « Et Dieu créa la femme » ne porte que du noir — « le deuil des animaux qui souffrent » — avec une élégance qui frappe.

La voix est prenante, les cigarettes s’enchaînent. On aperçoit sa réserve dans une commode : « Ne pas toucher à mes cigarettes. » On ne sait pas à qui s’adresse l’oukaze, car son mari, Bernard, avec qui elle vit depuis un quart de siècle, n’y touche pas. « Il ne fume pas, ne boit pas, ne… » pouffe-t-elle. Ces deux-là, qui vivent en vase clos, se cherchent, s’amusent. Il intervient souvent, elle le vanne. « Non, mais arrête, Bernard, il va t’interviewer après si tu veux… »

Un chien saute sur nos genoux, pendant que quatre autres se prélassent à ses pieds, elle le fait partir. On se sent bien dans cette arche de Noé. Ce dimanche 25 novembre, c’est d’ailleurs le déluge. « Brigitte est très sensible aux changements de temps, ça la déprime », glisse son ange gardien qui essuie avec humour ses rebuffades. Nous, on a trouvé la star très en forme. Ses béquilles sont à côté, elle ne s’en sert pas dans la maison. « Je m’accroche aux meubles. » Au moment de nous dire au revoir, elle nous prend dans ses bras. BB au naturel, enfantine et affectueuse, bien moins dure que les propos qu’elle tient souvent.

C’était trois jours avant sa photo en gilet jaune postée sur les réseaux sociaux. Du coup, on la rappelle. Ce mouvement de révolte semble lui donner la pêche…

oup de fil mercredi à BB après son post sur les réseaux sociaux. L’occasion de donner un nouveau coup de griffe au président Macron./Bernard D’Ormale

oup de fil mercredi à BB après son post sur les réseaux sociaux. L’occasion de donner un nouveau coup de griffe au président Macron./Bernard D’Ormale

Qu’est-ce qui vous touche dans ce mouvement ?

BRIGITTE BARDOT. Je suis avec eux. Macron n’a pas accordé la baisse des taxes prévue en janvier. Vous avez d’un côté des Ministres avec chauffeur, de l’autre, des gens qui ont trois francs six sous pour finir le mois. Je vais finir par devenir communiste… Non quand même pas (sourire). Mais Macron tue les petites gens. Ça me fait mal au cœur. Je lui souhaite… une bonne jaunisse.

Vous y allez fort…

Il se comporte comme un maître sans empathie, extrêmement lointain, supérieur, avec un côté royal. Mais seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Pourquoi ne pas accorder une prime de Noël aux Gilets jaunes afin qu’ils puissent acheter des cadeaux pour leurs enfants…

Sur Twitter, mercredi, BB envoie un message de soutien aux Gilets jaunes. compte twitter BB

Sur Twitter, mercredi, BB envoie un message de soutien aux Gilets jaunes. compte twitter BB

Le Président vous avait reçue cet été pour parler de votre Fondation…

Il voulait connaître nos besoins urgents. Le résultat n’a pas été à la hauteur. Dès qu’on a eu le dos tourné, il a accordé des avantages scandaleux aux chasseurs. On devait se revoir en décembre, mais il a remis le rendez-vous aux calendes grecques. Ce que je demande, c’est l’abaissement de la TVA sur les médicaments vétérinaires de 20 à 5,5 %. Les soins pour tous ces gens sans argent qui ont des animaux, c’est trop cher.

Quelle impression vous a fait le Président sinon ?

Macron a un charme fou. Il devrait être acteur ce type. Il a un physique agréable, il est extraordinairement séduisant.

Et Brigitte Macron ?

Elle est arrivée au milieu de notre rendez-vous avec leur chien. Je l’ai trouvée tout à fait charmante. Ils ont beaucoup d’allure tous les deux. C’est très joli leur histoire. Mais je préfère deux mochetés qui donnent des résultats. Le gouvernement ne fait rien (elle épelle) : R.I.E.N.

Dans « Larmes de combat », un livre très personnel publié début 2018, vous écrivez : « Je n’appartiens pas à l’espèce humaine ». C’est radical. Il y a quand même des gens que vous admirez, non ?

J’admire déjà tous ceux qui n’ont pas un rond, qui sont démunis, souvent malades, et qui s’occupent des animaux avec une ferveur et un dévouement extraordinaires. Comme ces gens qui ont de toutes petites associations sans aucune subvention. J’adore ceux qui font du bien et qui ne font pas de bruit.

Du grand public aux intellectuels, beaucoup défendent maintenant la cause animale et dénoncent les mauvais traitements…

Oui, beaucoup ont pris conscience de la souffrance animale. Alors que lorsque j’ai commencé, j’étais seule, et j’ai été ridiculisée, vraiment, par tout le monde. C’était terrible, mais j’ai tenu bon.

Votre Fondation a des missions de plus en plus importantes. Vous avez évoqué le nom de Laurence Parisot, l’ancienne patronne du Medef, pour prendre votre succession…

Laurence Parisot est administratrice de ma fondation. Mais pour l’instant elle ne connaît rien réellement des animaux et elle doit faire ses preuves en tant que protectrice. C’est long. Quand j’ai commencé, j’ai mis des années avant d’avoir les arguments nécessaires pour le combat.

Mais vous la verriez à votre place le jour où vous prendrez du recul ?

C’est à elle de voir. De savoir. Je lui ai beaucoup parlé de ce que faisait la fondation et elle a été extrêmement étonnée et subjuguée par ce travail immense. Ça l’intéresse. Mais elle vient de prendre un poste de présidente d’une banque américaine en France. Ce n’est pas vraiment compatible. Elle est très prise. Je n’ai pas d’idée préconçue, je réfléchis à qui pourrait reprendre ce que j’ai bâti quand je vais disparaître.

Vous êtes fatiguée ?

Je ne serai jamais fatiguée. Je serai comme Molière. Je mourrai en faisant de la protection animale.

Vous êtes une dure à cuire…

Très dure à cuire. J’ai 84 ans, je suis en pleine forme, j’ai ma tête, mon intelligence, mes coups de gueule, ma force, ma puissance, et tout ça au service des animaux. J’ai du mal à me déplacer avec mes béquilles, mais ça ne m’arrête pas. Je ne vois jamais de médecin. Je n’en ai pas. Le mien a pris sa retraite.

 

Fiona et Filoute dans les bras de Brigitte Bardot...Photo Bernard D’Ormale

Fiona et Filoute dans les bras de Brigitte Bardot...Photo Bernard D’Ormale

Politiquement, vous en êtes où ?

Je suis écœurée par la politique. J’en ai ras le bol. Je trouvais que Mélenchon avait de bonnes idées, et il est végétarien. C’est un type formidable, un meneur, quelqu’un qui pourrait vraiment réussir, mais il en fait trop, avec les immigrés par exemple.

Vous êtes sensible à la douleur des animaux, mais la détresse des migrants ne vous touche pas ?

Non, on est bien assez nombreux. Plein de petits vieux n’ont rien à bouffer, on ferait bien de s’en occuper.

Vous vous sentez proche d’Eric Zemmour ?

Oui, je l’adore.

Mais vous l’avez lu ?

Non, je le regarde à la télé. Il a du courage. Il dit ce qu’il pense, dans ce pays de langue de bois où, dès que l’on dit quelque chose de travers, on est traîné devant les tribunaux. J’ai été condamnée cinq fois. La plupart des gens n’osent pas l’ouvrir parce que c’est mal vu. J’ai toujours dit ce que je pensais. Ce n’est pas à 84 ans que je vais arrêter.

Et la manif des femmes contre le harcèlement, le week-end dernier, ça vous a touché ?

Non je m’en fiche.

Pourtant vous écrivez avoir connu une époque où « La femme était la propriété de son mari » et vous avez contribué à libérer les femmes non ?

Oui, mais on n’a plus le droit de leur dire qu’elles sont belles, de leur mettre la main sur les fesses, on est tout de suite envoyé au tribunal comme harceleur. Je trouvais adorable quand on me disait que j’avais un joli cul. J’allais pas porter plainte pour ça. Les mecs, ils ne vont plus avoir envie de faire la cour aux filles. Evidemment, je ne parle pas des excès, de la violence.

Vous faites très attention à votre allure…

C’est pour moi. Tous les jours, je me coiffe bien, je me maquille, je m’habille du mieux que je peux, je ne veux jamais être dans le laisser-aller. C’est une espèce de discipline de dignité. Plus on vieillit, plus on doit faire attention à son allure, à son physique.

Vieillir, ça vous fait quoi ?

C’est pas rigolo. Mais ça fait partie de la nature et je suis proche de la nature. Les animaux, ils s’en foutent de me voir telle que je suis. Même pour eux, je veux être la plus jolie possible. On le leur doit, même si on est dans la boue jusqu’aux genoux.

Et votre mari (NDLR : Bernard d’Ormale)… Vous avez l’air complices, vous êtes encore dans la séduction ?

A part séduire mes cochons et mes oies… Oui, Bernard est très important, il a de l’humour. Mais c’est pour moi-même que je fais attention, pour les gens qui peuvent venir, que je peux rencontrer sur le chemin. On me remet encore beaucoup de fleurs, des lettres.

On vous propose encore un film parfois ?

Il y a huit jours, Claude Lelouch me téléphone. Il me dit Brigitte, je vous appelle parce que je voudrais vous proposer quelque chose, j’ai dit non tout de suite, sans le laisser finir sa phrase. Non ! Après on a parlé d’autre chose. Il fait un film avec Belmondo, et il voulait faire le retour de Belmondo et Brigitte Bardot ah ah ! Il ne se mouche pas du pied, lui ! Ecoutez, il n’en est même pas question.

Ce serait émouvant. Comme ce film avec Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva sur la grande vieillesse d’un couple, « Amour », qui avait reçu la Palme d’or (en 2012). Ça ne vous tente pas du tout ?

Ah non, je déteste. J’avais vu des extraits à la télé. On n’a pas besoin de montrer la vieillesse. J’ai horreur de ce genre de truc au cinéma. Montrez-moi des jolies filles avec des beaux mecs et des belles histoires d’amour qui nous font rêver. La vie n’est déjà pas rigolote, et les films non plus. C’est un cauchemar. Et tous les acteurs se ressemblent, ils ont tous ces mêmes barbes étudiées, interchangeables, on ne fait aucune différence entre l’un et l’autre. Il y a des filles mignonnes, mais on ne les rend pas belles. Moi, j’aime le beau. Ça n’intéresse plus le cinéma, la beauté. On ne filme que le quotidien.

Vous n’avez pas vu le Grand Bain ?

Sept mecs en slip de bain devant la piscine, non, quelle horreur !

Mais vous aimez quoi ?

J’ai adoré cette série, « Downton Abbey ». Elle m’a subjuguée ! L’élégance, la peinture d’un temps qui, hélas, est révolu. C’est extraordinairement joyeux et instructif, on voit la tenue, la dignité, l’élégance d’une époque. J’aime beaucoup les films anglais. J’aime bien les émissions historiques aussi, comme celles de Stéphane Bern ou de Franck Ferrand sur Radio Classique, je l’écoute le matin. J’écoute Radio Classique jour et nuit.

On ne vous imagine pas fan de Mozart ?

Et si ! Le concerto 21 au piano, le 23, la Lettre à Elise de Beethoven, Chopin bien sûr, la Callas.

Et BB qui chante Gainsbourg, vous vous réécoutez parfois ?

Je ne regarde ni mes films ni mes photos, je n’écoute pas mes chansons. (NDLR : son mari intervient pour dire qu’il écoute ses chansons, lui). Je ne me penche jamais sur le passé. Ça me rend nostalgique et triste. Seul compte le moment présent que je vis à fond.

LA « BBIOGRAPHIE »

« Brigitte Bardot : BBiographie », de Bruno Ricard/ED AKFG

« Brigitte Bardot : BBiographie », de Bruno Ricard/ED AKFG

BB s’expose et se lit. A Marseille, affiches, photos, robes font défiler sa carrière. Bruno Ricard signe une « BBiographie » : il n’y manque pas une anecdote, pas la moindre apparition cinématographique, ni même une émission de télé. Ce que l’on préfère, c’est un recueil de ses saillies : « La sexualité ? C’est comme quand on a mangé trop de chocolat. Après, on a une crise de foie. » BB n’a jamais été une potiche. Elle cause, elle envoie, elle interpelle. Et elle touche.

« Et Bardot créa le mythe », château de la Buzine à Marseille (Bouches-du-Rhône), jusqu’au 10 mars.

« Brigitte Bardot : BBiographie », de Bruno Ricard (AKFG, 293 p., 25 €).

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot, portrait de la liberté...

Publié le par Ricard Bruno

Une BBiographie sentie et sentimentale de notre BB nationale

Brigitte Bardot dans le film "Les Femmes", 1969...

Brigitte Bardot dans le film "Les Femmes", 1969...

Un Ricard pour Bardot ! Mais un beau. Bruno Ricard livre une émouvante et virevoltante BBiographie de l’ancienne actrice et éternelle protectrice des animaux, au corps aussi libre que l’esprit.

Bruno Ricard publie une bio de Brigitte Bardot. C’est un ouvrage écrit avec le cœur. L’homme est sympathique, il ne se prend pas la tête. Il aime Bardot depuis toujours et collectionne tous les objets de son idole. On lui doit, entre autres, la magistrale exposition « Les années insouciantes de BB au cinéma», à Boulogne-Billancourt, en 2009, ainsi que celle, émouvante, du Château de la Buzine, à Marseille, « Et Bardot créa le mythe », jusqu’au printemps 2019. Et comme il aime également les animaux, les défend avec conviction dans le cadre de la Fondation Bardot, Brigitte ne pouvait qu’être émue par lui.

« On ne me raccroche pas au nez. »

L’affaire avait pourtant mal commencé. Lorsque BB téléphone au domicile de Bruno Ricard pour lui demander d’aller à Deauville avec la Fondation, il lui raccroche au nez en pensant à un canular. Bardot, furieuse, rappelle et lance : « On ne me raccroche pas au nez. » Sacré tempérament que Brigitte qui interpelle régulièrement le gouvernement sur Twitter. La cause animale lui doit beaucoup. Elle ne lâche rien, malgré les palinodies voire les trahisons des dirigeants politiques. Macron est devenue sa bête noire depuis qu’il s’est « couché » devant les chasseurs, en réduisant de 50% le prix du permis de chasse. Bardot, en direct de la Madrague, fait entendre une voix discordante dans un pays contrôlé par la pensée unique et les gens incultes.

Bruno Ricard a interviewé de nombreux artistes comme Alain Delon, Gérard Depardieu ou encore Philippe Bouvard, lequel n’avait cessé de brocarder l’actrice quand il était journaliste. Il avait fini par l’inviter dans son émission « Les grosses têtes », sur RTL. Pas rancunière, BB avait accepté et était tombée dans les bras de l’animateur radio.

Un bébé phoque dans les bras

La princesse Catherine Aga Khan témoignage également : « Je suis une de ces personnes qui l’ont vue sur la banquise, pleurant avec un bébé phoque dans ses bras. J’ai pleuré avec elle. » Bardot sur la banquise, c’est un instant où l’on pense que l’homme est enfin libéré du mal. Un instant seulement. Le témoignage de Jean-Marie Périer est aussi intéressant pour comprendre la personnalité de l’ « icône absolue ». Il l’a traquée en tant que photographe, puis il s’est retrouvé avec elle et un autre pote dans une maison romaine, durant quelques jours de ce drôle de mois de mai 68. Bardot vient de se séparer du milliardaire Gunter Sachs, son mari qui ne parle que de bagnoles à longueur de dîner. La belle blonde fait la cuisine en marchant pieds nus sur le carrelage d’une terrasse éclairée à la bougie. Le trio écoute de la musique, se balade sur la Via Apia, regardant les cyprès majestueux, parle de tout et de rien. La révolution ? « Je n’en avais cure, répond Périer. J’avais mieux à faire en la regardant, car elle était si belle, c’était vraiment un enchantement. » C’est ça, elle a enchanté la vie, BB. Mieux même, elle l’a électrisée. Il suffit de la revoir danser le mambo dans Et Dieu créa la femme. Divinement sensuelle. La révolution, BB, elle l’a faite en 56, avec le personnage de Juliette, son double créé par le diable, Vadim.

 

Arletty a bien résumé le phénomène Bardot. « Elle a changé les canons de la beauté : avant elle, les stars descendaient les escaliers, empanachées ; elle, les monte, nue ; le public y gagne. »

Les filles aux cheveux dans le vent 

Le livre de Bruno Ricard retrace sa carrière, ses combats pour la défense des animaux, ses coups de gueule, ses maladresses, les polémiques qui en découlèrent. Bardot assume. Elle ne souhaite que la protection des bêtes, qu’on ne les fasse plus souffrir, qu’on cesse de briser les jambes des chevaux encore vivants pour qu’ils tiennent moins de place dans les camions les menant à l’abattoir, etc. Elle a tant fait, il reste tant à faire. De belles photos de Brigitte accompagnent cette BBiographie (c’est elle qui a trouvé le titre). On la voit avec ses animaux, elle est heureuse, sourit comme une enfant. Elle irradie un bonheur qu’on sait fragile. Elle tente de retarder la sortie du paradis. Inévitablement, le soleil brille. Elle regarde ses chiens sur le ponton de la Madrague, adossée à un pilier blanc. Elle les regarde, c’est tout, ça lui suffit. Les filles qui ont les cheveux dans le vent sont les plus difficiles à conquérir. Elles sont trop libres. Mais elles fascinent.

1973. BB décide de quitter le monde du cinéma. Sa notoriété l’étouffe. Elle n’a plus rien à prouver. Elle a tourné avec les plus grands réalisateurs. Alors que faire ? Partir. Elle ne reviendra jamais. Bruno Ricard nous apprend qu’elle aurait pu tourner avec Steve McQueen, Clint Eastwood ou encore Kirk Douglas. Elle balaya ces propositions d’un revers de main. Elle ne voulait plus entendre le mot « moteur ! ». Les animaux, ses amis, l’attendaient. Elle voulait se rendre utile, pour reprendre son expression. C’est ce qu’elle fait depuis 45 ans, avec une énergie incroyable, surmontant l’accablement et la souffrance physique. « Je suis l’homme de ma vie », elle a dit un jour. Ça pourrait être sa devise.

Bruno Ricard, BBiographie, avec Jean-Jacques Jelot Blanc, Éditions AKFG. 2018.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0