brigitte bardot
Cinéma au bord de l’eau...
Se faire une toile en plein air, ce n’est plus vraiment de saison, me direz-vous. Et pourtant! Il suffit de bien se couvrir, de pousser la promenade, Rive droite, jusqu’à la jetée des Pâquis. La séance peut commencer.
«Clap sur Léman» se découvre sur le mur d’enceinte des Bains. Les cinéphiles ne verront pas là une projection mais une présentation d’une dizaine de films qui ont eu pour paysage le lac de Genève. Ou le Léman, selon où l’on se place…
Bon nombre de réalisateurs d’ici et d’ailleurs ont planté leurs caméras près de notre plan d’eau pour y tourner quelques scènes. Jean-Luc Godard bien sûr, mais aussi Claude Chabrol, Luciano Visconti ou Peter Ustinov, chacun faisant tourner dans ce décor de rêve des stars qui ont fait tourner la tête à plus d’une ou d’un.
Dans le froid de décembre, la photo qui fait manifestement le plus sensation est celle de Brigitte Bardot dans la rade, en 1962. Une scène tirée du film «Vie privée» de Louis Malle, avec Marcello Mastroianni. La blonde sirène boude, allongée en maillot de bain bleu ciel dans une barque. Puis les images voisines la montrent resplendissante, pilotant un petit bateau à moteur, sur fond de Jet d’eau. «L’amour est enfant de Genève», c’est bien connu!
Michel Simon s’affiche un brin moins glamour mais toujours aussi géant dans «La vocation d’André Carel» (1925) évoquant la vie des bacounis sur le lac au début du siècle passé. Défilent encore sous nos yeux les bobines de Romy Schneider, Michel Piccoli, Jean-Louis Trintignant, Isabelle Huppert ou Jacques Dutronc, avec pour cadre les eaux du bleu Léman.
Et dans «L’inconnu de Shandigor», une parodie de film d’espionnage réalisée en partie sur place par Jean-Louis Roy, Howard Vernon se balade, flingue à la main, entre les cabines des Bains.
Brrr… Mais non, Julie, c’est du cinéma!
Brigitte Bardot sa lettre à la ministre de l'enseignement supérieur
Brigitte, je n'ai qu'un mot à te dire B R A V O
Tu es une sainte, tu ne lâche RIEN, ton combat pour nos amis, les animaux est notre combat à tous, à ceux qui ferme les yeux sur la souffrance animale tu leur ouvre les yeux, tu leur mets des coups de pieds au cul, tu bouscule les bien-pensants, tu déranges celles et ceux qui ferme les yeux sur l'horreur des expérimentations.
À jamais à tes côtés...
Ton ami
Bruno
La colère de Brigitte Bardot contre Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation: "La France doit sortir de cette impasse honteuse qu'est l'expérimentation animale"
Dans une lettre ouverte, Brigitte Bardot s'adresse à Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et pousse un coup de gueule concernant l'expérimentation animale toujours pratiquée en France..
La fondatrice de la fondation portant son nom écrit: "Il y a quatre ans, je vous ai adressé un appel resté sans réponse. Ce silence méprisant est intolérable, insupportable, je vous interpelle aujourd’hui publiquement en espérant que vous sortirez de votre mutisme face à l’abomination qu’est l’expérimentation animale."
Et d'ajouter : "Au moment où la condition animale semble enfin être prise en compte par certains de nos dirigeants, les victimes silencieuses des laboratoires semblent abandonnées à leur supplice quotidien, réduites à n’être qu’outils de recherche, objets d’une science sans conscience." "Madame la Ministre, nous n’avons pas le droit moral de fermer les yeux sur le sort de ces martyrs oubliés, mutilés pour tester des produits ménagers ou pour une recherche dont la pertinence est aujourd’hui contestée au sein même d’instances scientifiques.", a-t-elle poursuivi. Et d'écrire: "La France doit sortir de cette impasse honteuse qu’est l’expérimentation animale, elle doit porter ce message au moment même où elle prend la présidence de l’Union européenne. Elle doit traduire en actes la résolution adoptée, le 15 septembre dernier, par le Parlement européen qui demande à la Commission européenne et aux Etats membres de financer « la mise au point, la validation et l’introduction de méthodes d’expérimentation permettant de se substituer, rapidement, à l’expérimentation animale ». En attendant cette indispensable évolution, j’apporte mon soutien aux courageux citoyens qui s’opposent aux élevages de la honte, je pense aux militants présents devant les portes du camp de Gannat ou celui de Mézilles, dont les murs cachent des milliers de chiens élevés pour subir les pires sévices." "Chaque année, 5000 chiens sont ainsi sacrifiés en France, c’est une honte, une trahison envers le meilleur ami de l’homme…", regrette Brigitte Bardot. Et de conclure: "Madame la Ministre, vous avez le pouvoir d’agir c’est donc un devoir pour ne pas être complice et ne plus tolérer l’intolérable."Source de l'article : Cliquez ICI
Et Dieu créa la femme... et le mythe Bardot
Le 28 novembre 1956, le film de Roger Vadim, Et Dieu... créa la femme, sort au cinéma, donnant naissance au mythe Bardot.
Il y a soixante-cinq ans sortait en France le film Et Dieu... créa la femme. Roger Vadim, jeune cinéaste, propulse Brigitte Bardot comme star internationale. L’actrice devient alors l’icône de la libération des mœurs.
Il a suffi d’un film au parfum de scandale pour faire d’elle une superstar, un sex-symbol, l’incarnation même de la libération des mœurs... Le 28 novembre 1956, Et Dieu... créa la femme, signé Roger Vadim, débarque dans les salles obscures du pays. Deux lettres, deux initiales, vont tout changer : BB.
Brigitte Bardot, 22 ans, incarne Juliette, jolie et sensuelle jeune femme qui fait chavirer les cœurs à Saint-Tropez. Face à elle, les comédiens Jean- Louis Trintignant, Christian Marquand et Curd Jürgens jouent les amoureux transis. Mais Vadim, outre le fait de chambouler le cinéma en tournant en extérieur – chose rare à l’époque – fait aussi de sa muse un personnage sulfureux exprimant son désir, sa sexualité et sa liberté, comme les hommes.
Les bien-pensants crient au scandale. Les ligues de vertu aussi. Mais pour le public, il y a déclic. Dans le film, les hommes font ce qu’ils veulent sans être jugés ; alors pourquoi une femme ne pourrait-elle pas en faire de même ? Le désir féminin est exprimé à l’égal du désir masculin : c’est une révolution dans le cinéma français, mais aussi pour cette société dans laquelle les femmes n’ont, en ce temps, le droit de vote que depuis à peine neuf ans.
« Brigitte Bardot est une jeune femme de 22 ans faisant irruption dans un monde de vieux. C’est une irruption qui choque, car elle est brusque, radicale. La société française ne s’y attendait pas », écrit Antoine de Baecque dans La Nouvelle Vague : portrait d’une jeunesse (éditions Flammarion). L’image d’une jeune femme sexuellement émancipée, aussi libre que les hommes, fait plonger dans la modernité une société réactionnaire. Celle-là même qui, comme l’indiquait le plaidoyer Pour Brigitte en 1962 dans Positif, « n’entend pas qu’on lui révèle son conformisme douillet en portant atteinte à ses préjugés vitaux ».
Féminité rime avec liberté
Brigitte Bardot bouscule alors les tabous moraux de l’époque. Féminité rime avec liberté. Elle devient un modèle pour les jeunes filles, pour les femmes. Des scènes de nu jusqu’à la séquence mythique de la danse mambo endiablée, l’actrice (du moins son personnage ingénu et provocateur) redéfinit les contours de la famille, de l’amour, des relations, du couple. « Si Dieu créa la femme, c’est BB qui l’a libérée », écrivit Yves Bigot, dans Brigitte Bardot : la femme la plus belle et la plus scandaleuse du monde (éditions Don Quichotte).
Malgré la censure qui frappe le film, Brigitte Bardot devient la plus parfaite incarnation de la femme libre et indépendante, écrasant du talon des années de patriarcat judéo-chrétien. Dotée d’une aura érotique aberrante pour l’époque, BB vient de donner un coup de pied dans la fourmilière, provoquant l’hystérie médiatique. Ouvrant, aussi, un débat sur la moralité, la place des jeunes dans la société et leur sexualité... Surtout celle des femmes !
Un long-métrage "satanique" outre-Atlantique
Même outre-Atlantique, le film de Vadim crée des vagues, provoque des remous et fait trembler l’Amérique quand il sort. Le long-métrage y est décrit comme « satanique » (!) et les Églises catholiques et protestantes fustigent cette œuvre « qui incite à la débauche » ; elles incitent au boycott. Un archevêque va même jusqu’à acheter tous les billets du cinéma Palace Theater, à Lake Placid, pour que personne ne puisse voir le film.
Mais là encore, le bouche-à-oreille au parfum de doux scandale ramène fi nalement les foules dans les salles. Et c’est un succès au box-office... Le mythe BB est désormais international. Son personnage est devenu symbole d’une époque, celui de femme affranchie de tout sentiment de culpabilité, envoyant valser les tabous imposés par la société. Fin des années 1950, Et Dieu... créa la femme a changé le cinéma et les mœurs.
Brigitte Bardot confiera, plus tard, n’avoir qu’un seul mauvais souvenir : « Quand le fi lm s’est arrêté et que le rêve prenait fi n, avec ma séparation d’avec Vadim... »
Grace de Monaco, la grande amie de Joséphine Baker...
Le cercueil vide - sans sa dépouille - de Joséphine Baker entrera le 30 novembre prochain au Panthéon.
À l’initiative du président de la République française Emmanuel Macron, Joséphine Baker entrera le 30 novembre prochain au Panthéon. Elle sera la première femme noire à recevoir cet hommage. Joséphine Baker (1906-1975) était danseuse, chanteuse, meneuse de revue, actrice mais aussi grande résistante. Elle fut sous-lieutenant dans l’armée de l’air lors de la Seconde Guerre Mondiale.
La cérémonie d’une durée d’1h30 sera retransmise par les chaînes françaises à partir de 17h30. Toutefois, la dépouille de Joséphine Baker ne sera pas transférée au Panthéon. Seul un cercueil vide contenant de la terre de quatre endroits symboliques où elle vécut, sera placé dans un cénotaphe. Ces quatre endroits sont : Saint-Louis, paris, le château Les Milandes en Dordogne et Monaco. C’est en effet sur le Rocher que Joséphine Baker repose auprès de son mari et d’un de leurs enfants.
Joséphine Baker a pu compter jusqu’à la fin de sa vie sur la grande générosité et bienveillance de la princesse Grace et du prince Rainier de Monaco. De son union avec Jo Bouillon, l’artiste adopta douze enfants de douze nationalités différentes, avec qui elle vécut au château des Milandes mais le coût et l’entretien du château, en plus des sommes nécessaires pour faire vivre une famille de quatorze personnes poussèrent l’artiste vers le gouffre financier. Le château fut mis en vente en 1964 mais grâce à l’aide de Brigitte Bardot et Jean-Claude Brialy, elle put encore le conserver jusqu’en 1969.
Désormais ruinée, Joséphine Baker peut alors compter sur l’amitié mais aussi l’aide économique de la princesse Grace qui installe la famille à Roquebrune. En 1975, elle remonte sur scène avec un spectacle intitulé "Joséphine à Bobino" qui a pu se monter grâce au mécénat du couple princier monégasque. C’est au cours de la 14e représentation qu’elle est foudroyée par une attaque cérébrale à laquelle elle succomba le 12 avril à l’âge de 65 ans.
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