Campagne choc contre l'abattage rituel : enquête à Béziers!
Bruno Ricard
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
LE SCANDALE DU MEDIATOR DEMONTRE, UNE FOIS DE PLUS, L’INUTILITE ET LA DANGEROSITE DE L’EXPERIMENTATION ANIMALE !
Alors qu’il était ministre de la Santé, Bernard Kouchner avait déclaré, dans le quotidien Le Monde, que les effets secondaires des médicaments entraînaient, en France, près de 20 000 morts et 1 300 000 hospitalisations par an… tous ces médicaments ayant, bien évidemment, fait l’objet de nombreux tests sur les animaux !
Rien d’étonnant à cela puisque l’expérimentation animale, outre qu’elle est cruelle et fatale pour des millions d’animaux sacrifiés (plus de 12 millions chaque année au sein de l’UE), est dangereuse pour l’homme car d’une fiabilité aléatoire : chaque espèce, même très proche, réagissant différemment face à la maladie ou sur un même test.
Il est urgent de développer les méthodes substitutives au « modèle » animal, garantes d’une plus grande sécurité, il est indispensable de mettre un terme à cette science aveugle, sans conscience, qui provoque la mort dans des conditions abjectes de plus de 2 300 000 animaux chaque année en France !
Le silence coupable de Servier
Le 18 octobre 2006, par une lettre adressée au Dr Jacques Servier, Brigitte Bardot tentait une approche : « Puisque les ministres passent et que, chacun de notre côté, nous restons toujours présents tels de vieux sages, je prends l’initiative de solliciter votre aide pour arriver, très vite, à mettre un terme à cette insupportable et éthiquement irrecevable recherche sur l’animal ».
Notre présidente s’en prenait aux tests pratiqués dans les laboratoires du groupe : « Je sais que votre centre de Gidy souhaite expérimenter un plus grand nombre de chiens et que vous préparez l’ouverture d’un nouveau et vaste centre de recherche à Croissy-sur-Seine où de nombreux animaux seront sacrifiés ! Ceci n’est pas acceptable et nous devons, vous et moi, condamner l’utilisation de l’animal (être vivant, sensible) comme simple outil de recherche, condamner aussi les scientifiques qui se transforment, trop souvent, en apprentis sorciers ».
Recherche archaïque
Brigitte Bardot témoignait alors : « Je suis horrifiée de constater cette dérive et je trouve moralement inacceptable de provoquer la mort dans des souffrances indicibles lorsqu’on est censé la combattre. Il est plus que temps de remettre en question cette archaïque, cruelle et dangereuse expérimentation animale, il est urgent de se donner les moyens de la remplacer définitivement par des méthodes fiables et éthiquement recevables ».
Malgré différentes relances auprès de ses collaborateurs, Jacques Servier ne répondra jamais à Brigitte Bardot…
Manifestation européenne contre l’expérimentation animale
Alors que la France, comme tous les autres Etats membres, travaille à la transposition de la Directive 2010/63/UE du Parlement européen et du Conseil (directive qui n’apporte aucune avancée significative et se montre même, sur certains points, dangereusement régressive), la Fondation Brigitte Bardot invite tous ses sympathisants à participer à un grand rassemblement, à Paris le 23 avril 2011, contre l’expérimentation animale. Tous les détails : http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/manifestation-23-avril.html
Pétition pour le droit à l'objection de conscience :
Nous, soussignés, demandons au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de défendre ce droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale soutenu par la Fondation
Brigitte Bardot.
SIGNEZ >>
Source : Fondation Brigitte Bardot
Mon commentaitre : Les association de défense des animaux luttent également dans tous les domaines de la protection des animaux, avec plus ou moins de résultat (le dernier en date est
quand même la confection du foie gras, dont la règlementation devrait changer dans peu de temps).
Pourquoi ces association devraient-elles se taire quand elles ont dans le collimateur des pratiques lies à une religion?
Dénoncer les corridas et lutter pour les faire disparaitre (Il y a quand même pas mal de villes qui ont abandonné) c'est normal. Faire le forcing pour mettre en place des quotas voir
carrément protéger certaines espèces animales cest totalement logique.
Par contre, dès qu'il s'agit de critiquer une méthode d'abattage, là il ne faut plus rien dire sous prétexte que ça touche une "minorité visible"?
Pour autant que je sache, les associations ont toujours dénoncé bon nombre de massacres inutiles. Pourquoi celui-ci ne devrait pas être critiqué? D'autant que cette pratique est censée être
déjà interdite, la bêtise ayant été de permettre des dérogations...
Bruno Ricard
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Animaux Pour aménager l’abattage rituel
Six mouvements de défense des animaux, dont la Confédération nationale des SPA de France, la Fondation Brigitte Bardot et la Fondation Assistance aux animaux, ont lancé hier une nouvelle campagne pour obtenir des aménagements des abattages rituels d’animaux dans les religions juive et musulmane. La campagne, soutenue par la Fédération des vétérinaires d´Europe, préconise au minimum d’étourdir les animaux avant de les abattre. La réglementation européenne prévoit cependant une dérogation à l´obligation d´étourdissement préalable dans le cadre de l´abattage rituel.
Source : http://www.lalsace.fr/fr/article/4410885/France.html
Alors que la campagne d'affichage contre l'abattage rituel est désormais lancée à l'échelle nationale. Christophe Marie, porte-parole
de la fondation Brigitte Bardot, a accepté de répondre à nos questions. Il rejette toutes accusations d'islamophobie, tout en prêchant pour un étourdissement avant l'abattage rituel. Lyon
capitale : Christophe Marie, porte-parole de la fondation Brigitte Bardot : "l'étourdissement est le minimum du minimum" Alors que la campagne d'affichage contre l'abattage rituel est désormais
lancé à l'échelle nationale. Christophe Marie, porte-parole de la fondation Brigitte Bardot ,a accepté de répondre à nos questions. Il rejette toutes accusations d'islamophobie, tout en prêchant
pour un étourdissement avant l'abattage rituel. Interview. Après avoir été interdite par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, la campagne d'affichage contre l'abattage rituel
a été autorisée récemment, pourquoi ? En novembre 2010, on nous a dit qu'il était impossible de s'en prendre à un culte précis et de faire références aux termes halal et casher. Ce n'était pas
notre objectif, nous voulions seulement donner une information aux consommateurs sur l'abattage rituel qui se généralise. Nous avons donc retiré ces deux mots de l'affiche pour les remplacer par
l'expression "abattage rituel". Cependant, cela nous paraissait moins pertinent et compréhensible pour le grand public. Le site internet www.abattagerituel.com présente la méthode classique avec
des dessins et la méthode rituelle avec des photos, n'y a-t-il pas un problème d'objectivité ? Au départ, nous avons fait faire des dessins sur les deux systèmes d'abattage. Nous avons gardé un
visuel pour représenter "le retournement". En ce qui concerne la photo d'égorgement, nous voulions montrer la manière, mais aussi les problèmes sanitaires que cela soulève. La trachée et
l'œsophage sont coupés en intégralité ce qui provoque des déversements de contenu gastrique. Par ailleurs, nous avons réalisé une vidéo dans laquelle il y a des images explicites des deux modes
d'abattages. Certains accusent la campagne d'islamophobie, que leur répondez-vous ? C'est ridicule! Nous avons fait des actions contre le gavage des oies et des canards, personne ne nous a
accusés d'être anti-français. De même, nous ne sommes ni anti-espagnol ou canadien lorsque que nous militons contre les corridas et la chasse au phoque. Cette campagne s'inscrit dans l'historique
des combats de Brigitte Bardot qui dès 1962 s'est mobilisée pour l'étourdissement avant abattage. La loi n'a été adoptée qu'en 1974. Nous ne nous attaquons pas à des communautés religieuses, mais
à des pratiques cruelles contre les animaux. Il y a une hypocrisie générale où l'on préfère ne rien dire et ne rien faire. Pourtant Brigitte Bardot est souvent accusée de faire le jeu de
l'extrême droite et d'être proche du Front National, cela ne discrédite-t-il pas la campagne ? Je travaille depuis 20 ans avec Brigitte Bardot et elle a toujours démenti ce genre d'idée tout en
s'opposant à tout rapprochement avec ce parti. Ça arrange tout le monde de dire qu'elle a des accointances avec eux, mais c'est totalement faux. La campagne s'inscrit dans une cohérence. Elle
mène ce combat depuis 1962 : on doit éviter toute souffrance à un animal. Pour le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, l'étourdissement avant l'égorgement fait souffrir deux fois
l'animal ... Cela n'est basé sur rien du tout. Il y a beaucoup de rapports scientifiques qui démontrent que les animaux souffrent, cela peut durer jusqu'à 14 minutes pour les bovins. Il y a une
différence que personne ne peut nier entre les deux méthodes d'abattage. Nous avions rencontré Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris. Après étude des textes religieux, il a conclu que
rien ne s'oppose à l'abattage rituel après étourdissement si ce dernier ne tue pas l'animal. Par ailleurs, à titre d'exemple, dans sa charte sur le Halal, la mosquée d'Evry ne s'oppose pas à
l'étourdissement. Le problème n'est-il pas industriel au final ? Effectivement, le vrai problème est l'abattage industriel. Les abattoirs et les spécialistes du secteur ont fait un lobby terrible
et veulent généraliser l'abattage rituel pour couvrir tous les marchés. Certaines parties des animaux ne sont pas halal ou casher et sont renvoyées dans le circuit classique sans que le public en
soit informé. Il y a une réglementation européenne qui favorise l'information des consommateurs, mais Brice Hortefeux s'y oppose. Nous avons donc porté plainte contre la France pour qu'elle
respecte la loi européenne. Vous militez pour un étiquetage de la viande halal et casher, mais ne serait-il pas plus juste que toutes les méthodes d'abattage soient précisées ? Nous sommes
favorables à l'étiquetage qui mentionne avec ou sans étourdissement, sans préciser les termes halal ou casher. On nous dit que c'est inapplicable et ridicule. On nous a tenu le même discours
lorsque nous avons demandé à ce que les boites d'œufs précisent si les poules sont élevées en plein air ou en cage, ce qui est désormais le cas. Au final, ne faut-il pas aborder un vrai débat sur
la consommation de viande ? Nous devons réduire notre consommation de viande. Ce n'est pas évident. On connait les pratiques des Français qui aiment manger de la viande à tous les repas. Pourtant
l'élevage en lui-même pose un vrai problème de rejet de CO2. Nous nous attaquons souvent aux élevages de cochons qui représentent ce qui se fait de pire. D'une manière générale, l'animal est
chosifié, maltraité, que ce soit lors de l'élevage, du transport, ou bien encore de l'abattage. L'étourdissement est donc le minimum du minimum.
Vous trouverez ci dessous "Bonne année" dans toute les langues.
Le blog Brigitte Bardot étant vu du monde entier j'ai voulu remercier tous mes visiteurs de leur fidélité et de leur sympathie à mon égard, les remercier de leurs encouragements qui font chaud au coeur et qui font que ce blog est devenu la référence sur Internet!
Je vous renouvelle mes bons voeux pour 2011 et une chose qui ferait plaisir à Brigitte Bardot...adhérez à sa fondation pour aidez nos amis les animaux.
http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/fondation.php?Id=315
Bruno Ricard
AFRIKAANS | gelukkige nuwejaar / voorspoedige nuwejaar |
AKPOSSO | ilufio ètussé |
ALBANAIS | Gëzuar vitin e ri |
ALLEMAND | ein gutes neues Jahr / prost Neujahr |
ALSACIEN | e glëckliches nëies / güets nëies johr |
ANGLAIS | happy new year |
ARABE | عام سعيد (aam saiid) / sana saiida |
ARMÉNIEN | shnorhavor nor tari |
AZERI | yeni iliniz mubarek |
BAMBARA | aw ni san'kura / bonne année |
BAS-SAXON | gelükkig nyjaar |
BASQUE | urte berri on |
BENGALI | subho nababarsho |
BERBÈRE | asgwas amegas |
BETI | mbembe mbu |
BIÉLORUSSE | З новым годам (Z novym hodam) |
BIRMAN | hnit thit ku mingalar pa |
BOBO | bonne année |
BOSNIAQUE | sretna nova godina |
BRETON | bloavezh mat / bloavez mad |
BULGARE | честита нова година (chestita nova godina) |
CANTONAIS | sun lin fi lok / kung hé fat tsoi |
CATALAN | bon any nou |
CHINOIS | xin nian kuai le / xin nian hao |
CORÉEN | seh heh bok mani bat uh seyo |
CORSE | pace e salute |
CRÉOLE ANTILLAIS | bon lanné |
CRÉOLE GUADELOUPÉEN | bonne année |
CRÉOLE GUYANAIS | bon nannen / bon lannen |
CRÉOLE HAITIEN | bònn ané |
CRÉOLE MARTINIQUAIS | bon lanné / bonanné |
CRÉOLE MAURICIEN | banané |
CRÉOLE RÉUNIONNAIS | bone-érèz ané |
CRÉOLE SEYCHELLOIS | mon swet zot la bonn anen |
CROATE | sretna nova godina |
DANOIS | godt nytår |
DARI | sale naw tabrik |
DOUALA | mbu mwa bwam |
ESPAGNOL | feliz año nuevo |
ESPÉRANTO | feliĉan novan jaron |
ESTONIEN | head uut aastat |
EWE | eƒé bé dzogbenyui nami |
FÉROÏEN | gott nýggjár |
FINNOIS | onnellista uutta vuotta |
FLAMAND | gelukkig nieuwjaar |
FRANÇAIS | bonne année |
FRANCIQUE LORRAIN | Proscht nei Johr / Beschte Wìnsch fer's neije Johr |
FRISON | lokkich neijier |
FRIOULAN | bon an |
GAÉLIQUE D'ÉCOSSE | bliadhna mhath ur |
GAÉLIQUE D'IRLANDE | ath bhliain faoi mhaise |
GALICIEN | feliz aninovo |
GALLO | Bónn anaèy |
GALLOIS | blwyddyn newydd dda |
GÉORGIEN | გილოცავთ ახალ წელს (gilocavt akhal tsels) |
GREC |
kali chronia / kali xronia eutichismenos o kainourgios chronos (nous vous souhaitons une bonne année) |
GUJARATI | sal mubarak / nootan varshabhinandan |
GUARANÍ | rogüerohory año nuévo-re |
HAWAIIEN | hauoli makahiki hou |
HÉBREU | שנה טובה (shana tova) |
HINDI | nav varsh ki subhkamna |
HMONG | nyob zoo xyoo tshiab |
HONGROIS | boldog új évet |
INDONÉSIEN | selamat tahun baru |
ISLANDAIS | farsælt komandi ár |
ITALIEN | felice anno nuovo, buon anno |
JAVANAIS | sugeng warsa enggal |
JAPONAIS | akemashite omedetô |
KABYLE | asseggas ameggaz |
KANNADA | hosa varshada shubhaashayagalu |
KAZAKH | zhana zhiliniz kutti bolsin |
KHMER | sur sdei chhnam thmei |
KINYARWANDA | umwaka mwiza |
KIRUNDI | umwaka mwiza |
KURDE | sala we ya nû pîroz be |
LANGUEDOCIEN (OCCITAN) | bona annada |
LAO | sabai di pi mai |
LATIN | felix sit annus novus |
LETTON | laimīgu Jauno gadu |
LIGURE | feliçe annu nœvu / feliçe anno nêuvo |
LINGALA | bonana / mbula ya sika elamu na tonbeli yo |
LITUANIEN | laimingų Naujųjų Metų |
LUXEMBOURGEOIS | e gudd neit Joër |
MACÉDONIEN | Среќна Нова Година (srekna nova godina) |
MALAIS | selamat tahun baru |
MALAYALAM | nava varsha ashamshagal |
MALGACHE | arahaba tratry ny taona |
MALTAIS | is-sena t-tajba |
MANGARÉVIEN | kia porotu te ano ou |
MAORI | kia hari te tau hou |
MARATHI | navin varshaachya hardik shubbheccha |
MOHAWK | ose:rase |
MONGOL | shine jiliin bayariin mend hurgeye (Шинэ жилийн баярын мэнд хvргэе) |
MORÉ | wênd na kô-d yuum-songo |
NDEBELE | umyaka omucha omuhle |
NÉERLANDAIS | gelukkig nieuwjaar |
NORVÉGIEN | godt nyttår |
OCCITAN | bona annada |
ORIYA | subha nababarsa / naba barsara hardika abhinandan |
OURDOU | naya saal mubarik |
OUZBEK | yangi yilingiz qutlug' bo'lsin |
PACHTO | nawe kaalmo mobarak sha |
PERSAN | سال نو مبارک (sâle no mobârak) |
POLONAIS | szczęśliwego nowego roku |
PORTUGAIS | feliz ano novo |
PROVENÇAL | bòna annada / bono annado (provençal rhodanien) |
PUNJABI | ਨਵੇਂ ਸਾਲ ਦੀਆਂ ਵਧਾਈਆਂ (nave saal deeyan vadhaiyaan) |
ROMANCHE | bun di bun onn |
ROMANI | baxtalo nevo bersh |
ROUMAIN | un an nou fericit / la mulţi ani |
RUSSE | С Новым Годом (S novim godom) |
SAMOAN | ia manuia le tausaga fou |
SANGO | nzoni fini ngou |
SARDE | bonu annu nou |
SERBE | srećna nova godina / Срећна нова година |
SHIMAORÉ | mwaha mwema |
SHONA | goredzva rakanaka |
SINDHI | nain saal joon wadhayoon |
SINHALA | suba aluth avuruddak vewa |
SLOVAQUE | šťastný nový rok |
SLOVÈNE | srečno novo leto |
SOBOTA | dobir leto |
SOMALI | sanad wanagsan |
SRANAN | wan bun nyun yari |
SUÉDOIS | gott nytt år |
SUISSE-ALLEMAND | es guets Nöis |
SWAHILI | mwaka mzuri / heri ya mwaka mpya |
TAGALOG | manigong bagong taon |
TAHITIEN | ia orana i te matahiti api |
TAMAZIGHT | assugas amegaz |
TAMOUL | iniya puthandu nalVazhthukkal |
TATAR | yaña yıl belän |
TCHÈQUE | šťastný nový rok |
TELUGU | నూతన సంవత్శర శుభాకాంక్షలు (nuthana samvathsara subhakankshalu) |
THAI | สวัสดีปีใหม่ (sawatdii pimaï) |
TIBÉTAIN | tashi delek / losar tashi delek |
TSHILUBA | tshidimu tshilenga |
TSWANA | itumelele ngwaga o mosha |
TULU | posa varshada shubashaya |
TURC | yeni yiliniz kutlu olsun |
TWENTS | gluk in'n tuk |
UDMURT | Vyľ Aren |
UKRAINIEN | Щасливого Нового Року / З Новим роком (Z novym rokom) |
VIETNAMIEN | Chúc Mừng Nǎm Mới / Cung Chúc Tân Niên / Cung Chúc Tân Xuân |
WALLON | ene boune anéye, ene boune sintéye |
WALLON (orthographe à betchfessîs) | bone annéye / bone annéye èt bone santéye |
WOLOF | dewenati |
XHOSA | nyak'omtsha |
YIDDISH | a gut yohr |
ZOULOU | unyaka omusha omuhle |
Ouvrez le livre et préparez-vous à vivre une véritable vie de chien! Mais pas n’importe quelle vie de chien, celle de François-Patrice, maître des nuits tropéziennes, qui a côtoyé Johnny, Sylvie
et Cloclo… Une existence pas toujours facile, certes, mais bourrée d’anecdotes croustillantes, intimes, drôles ou touchantes, qui sauront vous émouvoir et vous faire sourire bien après que vous
ayez fini de lire les aventures d’Iggy, ce chien pas si ordinaire…
Vous êtes-vous jamais demandé ce que révèlerait le meilleur ami de l’homme s’il était doué de parole? Raconterait-il vos pires souvenirs? Confierait-il vos moments les plus embarrassants?
Comprendrait-il pourquoi vous quittez la maison si souvent et si longtemps? Sauriez-vous enfin ce qu’il fait quand vous avez le dos tourné? Ce qu’il pense de vous, en toute sincérité? "Plus cabot
que moi… toi!", préfacé par Brigitte Bardot, détient toutes les réponses à vos questions, même à celles que vous n’osez pas vous poser!
François-Patrice débuta comme jeune premier au théâtre et au cinéma. Il "attirait bien la lumière" et fut le partenaire des grands comédiens de l’époque (Michel Simon, Gabin, Morgan, Ventura et d’autres encore). Mais la lumière de la nuit remplaça celle des projecteurs, car il créa, en 1961, son premier Club Saint-Hilaire suivi par vingt-neuf autres en France et à l’étranger. De nombreuses personnalités fréquentèrent ces lieux de fêtes : Ava Gardner, Sinatra, Gainsbourg, Romy Schneider, Michel Audiard, Henri Salvador, mais aussi La Callas et Onassis, le duc et la duchesse de Windsor… Grâce à eux, François-Patrice imposa sa "griffe" et sut rendre ses lettres de noblesse… à la futilité.
Vous pouvez également voir un très bel article sur ce livre et ce sur le blog de François.B : http://livres.rencontres.bardot.barbara.star.over-blog.com/article-le-livre-de-fran-ois-patrice-preface-par-brigitte-bardot-64031379.html
Première pages :
Préface
Qui aurait pu prévoir que François-Patrice, le roi des nuits
pailletées et bouillonnantes des années 60, entre Paris et Saint-
Tropez, m’aurait un jour demandé d’écrire une préface pour le
livre qu’il a consacré à son adorable labrador Iggy ?
Quel bonheur pour moi de renouer cette amitié avec celui
qui partagea mes années folles, et qui aujourd’hui partage mon
amour pour les chiens.
Iggy, labrador surdoué, a « écrit » ce livre avec humour et
amour, jalousie et lucidité. Il sait qu’il fait partie des privilégiés
ayant un maître fidèle à son chien ; qu’importe si cette fidélité
n’est pas la même pour toutes les jolies créatures qui le rendirent
quelquefois jaloux…
Iggy sait bien qu’il n’ira jamais grossir la cohorte des chiens
abandonnés qui remplissent les fourrières de France au moment
des vacances, redoutant l’arrivée du vétérinaire qui leur fera la
piqûre d’euthanasie fatale afin de laisser la place aux nouveaux
arrivants.
Iggy, comme tous les labradors, est capable d’une complicité
étonnante avec celui dont il partage la vie. C’est pour ça qu’on
les choisit comme chiens d’aveugles ou chiens de handicapés,
ou même chiens d’avalanche…
Si Iggy a un destin exceptionnel, il ne faut pas oublier tous
ses petits compagnons, ces laissés-pour-compte qui croupissent
dans les refuges en attente d’un maître, tous ces yeux implorants,
ces pattes tendues au travers des barreaux, ces
gémissements, ces détresses, ces appels au secours que peu
savent entendre !
Iggy qui a du coeur, vous demande de ne pas les oublier.
Mais Iggy en a marre de tout mon bla-bla-bla !
Il a hâte que vous lisiez ses aventures, il est impatient de
vous raconter sa vie de chien heureux grâce à son merveilleux
et charmant maître : François-Patrice.
Que la fête commence !
Brigitte Bardot
Avant-propos
Quand on a une vie aussi chargée que la mienne, il me semble
essentiel d’entretenir sa forme. Certains se détendent en
fumant une cigarette. D’autres se nettoient l’esprit à grands jets
de whisky. Très peu pour moi. Je suis un modèle de santé.
Mon secret ?
Des footings réguliers au Bois de Boulogne, mon havre.
J’y peaufine depuis des années mes performances. Personne
ne peut rivaliser avec mon endurance. Cent mètres, slalom entre
les arbres, j’ai réinventé les jeux olympiques à moi tout seul.
Aucune faiblesse. Mis à part les jolies femmes qui, parfois,
peuvent me détourner de mes activités sportives. Hier, une magnifique
créature m’a accidentellement frôlé sans même me
remarquer.
Quel affront !
Un athlète tel que moi peut-il admettre cela ?
Au pas de course, j’ai rattrapé l’insolente.
Elle eut droit au grand jeu.
Ventre à terre et bave aux lèvres, je me suis roulé à ses pieds
sans me soucier de la boue qui m’engluait. Charmée, elle m’a
concédé de divins baisers. Ma queue frétillait comme jamais.
Ma condition canine ne me permet pas d’exprimer ma joie autrement.
Je tiens à préciser que je suis un chien, sinon vous
m’auriez certainement pris pour un vieux satyre.
Qui a dit prétentieux ?
Je n’y peux rien si j’ai du succès auprès des femmes…
Au-delà de mon pedigree avantageux, je brille surtout par les
relations simples que j’entretiens avec elles. Un chien a peu
d’efforts à fournir pour séduire ces dames. Un petit numéro,
dont moi et mes congénères avons le secret, suffit. Le tour est
joué. Elles sont emballées. Parfois, cela demande plus d’investissement.
Il n’est pas rare de devoir leur rapporter la balle ou le
morceau de bâton qu’elles vous lancent. La phase « drague » en
quelque sorte. Un chien a moins de travail qu’un homme pour
faire briller leurs yeux.
Qui a dit cabot ?
Mauvais jeu de mots.
Si vous connaissiez mon maître, vous apprendriez qu’il
existe plus cabot que moi. Lui ! Il regarde attentivement mon
petit manège depuis tout à l’heure. Ça me fait rire –
intérieurement –, les chiens ne peuvent pas rire. Mais ce n’est
pas pour autant qu’ils s’en privent. Les gens ont une image trop
réductrice des chiens. Souvent, j’entends dire de la part des
humains : « Il ne lui manque que la parole ». Peut-être. Moi, ça
ne m’empêche pas d’avoir la langue bien pendue.
Depuis que je vis avec mon maître et ami, François-Patrice,
j’ai appris à écrire. Parfaitement. Bien sûr, il ne connaît pas
mon petit secret. Je ne me contente pas d’observer son monde
avec mes yeux de biche ou d’aigle selon mon humeur… ou la
sienne. J’ai aussi raconté sa vie, notre histoire. Notre existence à
deux, liés pour le meilleur et pour le pire, rythmée par mes
aboiements.
Qui a dit présomptueux ?
Lisez. Vous serez surpris.
Parole de chien !
Derrière les barreaux d’une cage…
La vie d’un chien se rapproche de celle d’un politicien.
Le chenil m’a permis de débuter une carrière de « leader ».
Je haranguais la foule depuis ma cage exposée dans une vitrine
des bords de Seine. Chaque personne qui scrutait cette
devanture pouvait devenir un de mes électeurs – de coeur, bien
entendu. Je menais ma campagne tambour-battant. Je n’hésitais
jamais à m’imposer face aux autres chiots, en jappant vivement.
Comme ces messieurs de l’Assemblée Nationale ! Je redoublais
d’ardeur à l’heure de la gamelle. Aucune compromission avec
les autres dans ce domaine. Il fallait ruser pour arracher sa part
de bouffe : un de mes plus grands combats idéologiques.
Mais le soir, au terme de ces meetings endiablés, les rivalités
tombaient en même temps que nos paupières. Et avant de reprendre
les hostilités, nous faisons tous alliance, endormis
fraternellement les uns contre les autres. Mais j’avais du mal à
dormir. Je réfléchissais trop. Ces barreaux dressés autour de
moi n’étaient pas dignes d’un Q.G. de campagne. Et moi, je
n’étais qu’un chien, après tout. J’eus soudain envie
d’abandonner la politique. Le sommeil m’empêcha de terminer
mon raisonnement.
Le lendemain de ma crise existentielle, la victoire sonna
avec mon réveil. Élu à la majorité absolue. Par trois charmantes
dames : Katia et ses deux filles. J’ai quitté ma cage, dans les
bras de mes trois nouvelles maîtresses, laissant derrière moi une
bande de candidats dépités par mon bonheur. Mes nouvelles
amies prenaient bien soin de moi. Je vivais à présent dans un
appartement luxueux, en rapport avec ma condition.
Je devins rapidement le maître de la maison.
Choyé, adulé.
Ma langue se desséchait tant je m’éparpillais en léchouilles
affectueuses sur ces femmes. Leurs joues avaient un goût de
liberté. Seule ombre au tableau, une grosse chatte blanche et
noire qui me regardait d’un oeil méfiant. Elle sentait que les
lieux ne lui appartenaient plus. Ma jeunesse insouciante ne lui
prêtait pas attention. Cependant sous mes airs patauds,
j’étudiais cet animal de près. La peur d’une trahison, sans doute.
Mais on m’admirait tellement au sein de ce petit univers ! Mes
craintes s’envolaient par les fenêtres qui donnaient sur une rue,
une artère célèbre où je me régalais en chipant des gâteries sur
les stands du marché.
Luxe, calme et volupté.
Le paradis idéal.
Une rencontre me démontra par la suite qu’il s’agissait d’une
douce utopie.
Mes premières habitudes
Deux, trois jours, je ne sais pas exactement, c’est évident,
mais ce que je peux dire : des moments de rêve… J’étais le roi
de la maison, je le sentais bien. Bien sûr, il y avait la présence
de cet animal (on dit ça comme ça, je crois) que je découvrais
pour la première fois : un chat, ou plutôt, paraît-il, une chatte,
Myrtille. Un nom drôle, ne trouvez-vous pas, pour une chatte ?
D’abord, elle m’observait de loin, d’autant plus loin que je
m’approchais d’elle, curieux, sans méfiance.
Moi, je voulais faire connaissance, jouer ; elle, pas du tout.
Elle m’a fait une espèce de gros dos, ses yeux verts fixés sur
moi sans indulgence, assis sur son train arrière, et lorsque je fus
tout près d’elle, sans méfiance, mais prudent tout de même, elle
sauta brusquement sur une table. Une fois installée sur son perchoir,
elle continuait à me fixer. Je levai les yeux, un peu
décontenancé par cette attitude qui contrastait avec l’accueil si
chaleureux de mes trois amies qui se précipitaient sur moi, des
sourires encourageants au bord des lèvres, sans doute pour
m’éloigner de leur copine Myrtille. Après un coup d’oeil presque
triste vers celle-ci, je me laissai prendre avec plaisir dans
des bras plus hospitaliers.
En moi-même, je me jurai de faire copain-copine avec cette
drôle de race qui s’appelle un chat. Je ne voulais pas, par une
attitude hostile, gâcher mon plaisir et celui de mes amies,
d’autant plus que je sentais bien que cette Myrtille semblait
chez elle… alors prudence.
Et ces premières nuits furent un délice, allongé sur le grand
lit de la maîtresse de maison qui m’avait accepté (!) près d’elle
en me câlinant. Oubliées mes nuits de galère dans ma cage avec
des barreaux et à la paille pas très douillette. Oubliées mes nuits
du quai de la Mégisserie avec mes anciens copains. Oubliés eux
aussi ! Les bébés autant que les jeunes enfants sont déjà égocentriques,
moi aussi.
Le lendemain matin, j’ai retrouvé Myrtille à la cuisine, enfin,
pour être exact, nous nous sommes croisés, l’un et l’autre,
surtout préoccupés d’avaler notre petit-déjeuner, chacun dans
notre coin. On prend vite ses repères. Puis, elle s’est approchée
à pas de loup – non plutôt à pas de chat – vers mon assiette. Je
la laissai faire sans broncher ; de toute façon, il n’y avait plus
rien à manger. Mais je pensais que c’était une démarche sournoisement
intelligente pour faire mieux connaissance. Un bon
moment, elle me renifla, me regarda, s’avança un peu plus,
prête à me toucher. Je ne bougeais pas, tout de même sur mes
gardes, mais content de cette cohabitation qui annonçait un bon
voisinage ; non pas que je pensais à une nouvelle amitié, mais
seulement m’amuser avec une nouvelle copine. Je quittai donc
la cuisine, détaché, tranquille, laissant Myrtille lécher de sa
langue râpeuse (oh, j’aime pas ça) les miettes de mon assiette.
Ce matin de liberté, j’ai pu à loisir regarder attentivement
cette belle grande pièce où – je le crus alors – j’allais passer des
jours heureux. Il y avait des coins et des recoins qui me convenaient
déjà, il y avait des divans, des fauteuils, des chaises, il y
avait des fleurs, des plantes et cette moquette qui plaisait bien à
mes pattes ; aussi, je me baladais et reniflais partout, cherchant
la place que j’allais préférer. Je lorgnais vers le divan tandis
qu’un va-et-vient incessant tournait autour de moi, un ballet
animé par chacune de mes maîtresses, l’une déboulant du petit
escalier qui se trouvait dans un coin de la pièce, en tee-shirt,
l’autre sortant de la douche, à côté de la cuisine, en robe de
chambre, la troisième, la plus grande, habillée comme pour
sortir. Ça se parlait, ça riait, ça chantait, ça m’embrassait et me
caressait en passant.
C’était gai, c’était tendre ; bref, c’était le paradis !
Un soleil d’hiver inondait la pièce à travers les petits carreaux
des quatre cinq fenêtres que je devinais, car elles étaient
haut placées sur le mur un peu arrondi de la grande pièce. On
devait être au dernier étage de l’immeuble, vu le nombre de ces
sacrés escaliers que je n’avais pas su monter.
Au bout de la pièce, il y avait un petit arbre, avec de larges
branches, à l’intérieur d’une sorte de caisse posée sur la moquette.
Je n’avais pas encore l’habitude de la campagne, et j’ai
appris plus tard que c’était un sapin, habillé de petites et grosses
boules, scintillant de toutes les couleurs. Cet arbre se trouvait
près d’une cheminée – c’est vrai, j’ai oublié de vous raconter
qu’il y avait aussi une cheminée –, mais pour moi, une cheminée…
Tout ceci signifiait que Noël approchait.
Bien sûr, à ce moment-là, ça ne me disait rien « Noël », mais
plus tard, j’aimerai beaucoup cette fête, avec des cadeaux, des
gâteaux, des friandises (ah, les chocolats que l’on m’offrait ou
que je volais), des embrassades, des câlins pour moi.
La nuit où tout le monde semble s’aimer pour la vie.
J’en étais là dans mes découvertes lorsque ma grande maîtresse
s’approche de moi pour me mettre au cou ce fameux
collier qui m’embarrassait, mais je me laissais faire. À chacun
ses manies, et j’étais disposé à ne contrarier personne, mon
caractère n’étant pas encore très affirmé ; et puis, philosophe, je
me disais « tout nouveau, tout beau ». Par contre, la laisse –
déjà – je ne la supportais pas, sans doute une hérédité venant de
mes parents qui, je le supposais, dans leur région du Nord, ne
devaient pas être soumis à ce genre de supplice… Ils couraient
sûrement dans la campagne en toute liberté, mais après quelques
coups de tête de droite et de gauche, en avant, en arrière, je
finis par céder, d’autant plus que je sentais une certaine autorité
à vouloir m’imposer ce ridicule « cordon » qu’elle attachait à
mon collier.
J’ai donc fait semblant d’accepter ce système stupide.
Cependant, lorsque je me suis trouvé devant l’escalier que
l’on m’invitait à descendre, alors j’ai freiné de mes quatre pattes
sur le palier : pas question d’aller plus loin, c’était pire que de
les monter, ces foutus escaliers. « Elle » l’a compris très vite, et
m’a pris dans ses bras. Comme ça, OK ! Pas suicidaire, moi. Et
je ne saurais jamais tenir une rampe d’escalier pour éviter la
chute qui peut être provoquée par une marche inégale avec la
suivante, par le tapis qui n’est pas bien fixé d’un étage à l’autre.
C’est traître, un escalier, mais ma belle maîtresse avait sans
doute l’habitude, car elle descendait d’un pas ferme, avec moi
dans ses bras.
J’admirais sa maîtrise, et je ne bronchais pas, tant j’avais
peur de cette espèce de gouffre qui s’ouvrait devant nous au fur
et à mesure que nous descendions non pas vers l’abîme mais la
ville, ce qui me paraissait plus confortable. Ce sentiment optimiste
m’aida à accepter d’essayer de faire quelques pas sur le
trottoir lorsque ma grande amie me posa par terre.
Mais avec toute ma bonne volonté, ce fut bien délicat, ces
premiers pas dans la grande ville. Cahin-caha, tiraillé par cette
maudite laisse, je m’efforçai de poser une patte devant l’autre
pour avancer, car j’avais bien compris que c’était là le problème
: il fallait avancer et suivre petit à petit les pas de ma
maîtresse. Ce ne fut pas commode, mais enfin j’y arrivai en
trébuchant de temps en temps. Je fus récompensé de cette corvée
lorsque nous sommes arrivés tous les deux dans la grande
rue, dont j’ai appris le nom bien plus tard, la rue Montorgueil –
une large artère que je vous recommande si vous ne la connaissez
pas. Elle est gaie, pleine de bruits, de gens qui vont, qui
viennent, beaucoup de commerçants qui vantaient à haute voix
leur marchandise. Je m’y intéressai vivement, car il me semblait
que je pouvais attraper quelque nourriture pour satisfaire ma
gourmandise. J’y arrivais quelquefois lorsque je n’étais pas trop
tiraillé par des coups de laisse pour me remettre dans le droit
chemin – le droit chemin, c’est quoi ?
Il y avait aussi dans cette grande rue – la première de toutes
celles que j’ai connues bien après – , des animaux, des chiens
comme moi, grands, petits, bruyants, dissipés, de toutes les
couleurs, et bien sûr, j’essayais de faire connaissance avec tout
ce que je pouvais voir ou renifler devant ou à côté de moi.
Enfin, grande satisfaction pour mon côté cabot que j’avais
déjà, j’entendais plein de compliments à mon égard : « Oh qu’il
est mignon, qu’il est beau, qu’il est drôle ». Et, comme je sentais,
d’après ses sourires, que ma maîtresse en était heureuse,
pour ne pas dire fière, j’étais d’autant plus ravi : j’en remuais la
queue avec frénésie et m’essayais à quelques aboiements timides.
J’aimais déjà me faire remarquer. Mais j’observais que les
gens sont parfois indiscrets : « Quel âge a-t-il ? Est-ce qu’il est
sage ? C’est une fille ou un garçon ? ». Ma grande amie répondait
avec le sourire, moi je me disais : « Ils sont bien curieux,