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Campagne choc contre l'abattage rituel : enquête à Béziers!

Publié le par Ricard Bruno

Bruno Ricard

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Expérimentation animale...

Publié le par Ricard Bruno

LE SCANDALE DU MEDIATOR DEMONTRE, UNE FOIS DE PLUS, L’INUTILITE ET LA DANGEROSITE DE L’EXPERIMENTATION ANIMALE !
 

Alors qu’il était ministre de la Santé, Bernard Kouchner avait déclaré, dans le quotidien Le Monde, que les effets secondaires des médicaments entraînaient, en France, près de 20 000 morts et 1 300 000 hospitalisations par an… tous ces médicaments ayant, bien évidemment, fait l’objet de nombreux tests sur les animaux !

Rien d’étonnant à cela puisque l’expérimentation animale, outre qu’elle est cruelle et fatale pour des millions d’animaux sacrifiés (plus de 12 millions chaque année au sein de l’UE), est dangereuse pour l’homme car d’une fiabilité aléatoire : chaque espèce, même très proche, réagissant différemment face à la maladie ou sur un même test.

Il est urgent de développer les méthodes substitutives au « modèle » animal, garantes d’une plus grande sécurité, il est indispensable de mettre un terme à cette science aveugle, sans conscience, qui provoque la mort dans des conditions abjectes de plus de 2 300 000 animaux chaque année en France !

 

Le silence coupable de Servier

Le 18 octobre 2006, par une lettre adressée au Dr Jacques Servier, Brigitte Bardot tentait une approche : « Puisque les ministres passent et que, chacun de notre côté, nous restons toujours présents tels de vieux sages, je prends l’initiative de solliciter votre aide pour arriver, très vite, à mettre un terme à cette insupportable et éthiquement irrecevable recherche sur l’animal ».

Notre présidente s’en prenait aux tests pratiqués dans les laboratoires du groupe : « Je sais que votre centre de Gidy souhaite expérimenter un plus grand nombre de chiens et que vous préparez l’ouverture d’un nouveau et vaste centre de recherche à Croissy-sur-Seine où de nombreux animaux seront sacrifiés ! Ceci n’est pas acceptable et nous devons, vous et moi, condamner l’utilisation de l’animal (être vivant, sensible) comme simple outil de recherche, condamner aussi les scientifiques qui se transforment, trop souvent, en apprentis sorciers ».

 

Recherche archaïque

Brigitte Bardot témoignait alors : « Je suis horrifiée de constater cette dérive et je trouve moralement inacceptable de provoquer la mort dans des souffrances indicibles lorsqu’on est censé la combattre. Il est plus que temps de remettre en question cette archaïque, cruelle et dangereuse expérimentation animale, il est urgent de se donner les moyens de la remplacer définitivement par des méthodes fiables et éthiquement recevables ».

Malgré différentes relances auprès de ses collaborateurs, Jacques Servier ne répondra jamais à Brigitte Bardot…

 

Manifestation européenne contre l’expérimentation animale

Alors que la France, comme tous les autres Etats membres, travaille à la transposition de la Directive 2010/63/UE du Parlement européen et du Conseil (directive qui n’apporte aucune avancée significative et se montre même, sur certains points, dangereusement régressive), la Fondation Brigitte Bardot invite tous ses sympathisants à participer à un grand rassemblement, à Paris le 23 avril 2011, contre l’expérimentation animale. Tous les détails : http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/manifestation-23-avril.html

 

Pétition pour le droit à l'objection de conscience :

Nous, soussignés, demandons au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de défendre ce droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale soutenu par la Fondation Brigitte Bardot.
SIGNEZ >>

Source : Fondation Brigitte Bardot

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La campagne qui fait polémique...

Publié le par Ricard Bruno

 

Mon commentaitre : Les association de défense des animaux luttent également dans tous les domaines de la protection des animaux, avec plus ou moins de résultat (le dernier en date est quand même la confection du foie gras, dont la règlementation devrait changer dans peu de temps).

Pourquoi ces association devraient-elles se taire quand elles ont dans le collimateur des pratiques lies à une religion?
Dénoncer les corridas et lutter pour les faire disparaitre (Il y a quand même pas mal de villes qui ont abandonné) c'est normal. Faire le forcing pour mettre en place des quotas voir carrément protéger certaines espèces animales cest totalement logique.
Par contre, dès qu'il s'agit de critiquer une méthode d'abattage, là il ne faut plus rien dire sous prétexte que ça touche une "minorité visible"?

Pour autant que je sache, les associations ont toujours dénoncé bon nombre de massacres inutiles. Pourquoi celui-ci ne devrait pas être critiqué? D'autant que cette pratique est censée être déjà interdite, la bêtise ayant été de permettre des dérogations...

Bruno Ricard

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La campagne qui fait polémique 

Publié à 7 h - Modifié à 10 h - « Cet animal va être égorgé   à vif et sans étourdissement, ainsi débute un slogan qui veut frapper fort. Il est apposé à côté d'une tête de vache et il continue, et dans de grandes souffrances, c'est ça un abattage rituel. » Rituel étant marqué en rouge pour être bien vu.

  Ce texte et cette photo font l'objet d'une campagne nationale lancée depuis le 5 janvier par différentes associations de protection des animaux, dont la Fondation Brigitte Bardot. On les retrouve sur des affiches de 4 m sur 3 aux entrées de Béziers.

Vingt ont ainsi été disposées sur le territoire de la commune, c'est la seule ville de la Région qui est ainsi ciblée. Pourquoi ? En attendant, cette campagne qui entend
». On s'en doute, les arguments avancés ne vont absolument pas dans le sens de cet abattage. Mais celui par étourdissement est-il mieux qu'un autre ? Pour Nordine Ahmadi, il n'y a aucun doute possible : «   Cette campagne n'est rien d'autre qu'un message haineux contre les musulmans. Pour moi, on veut nous nuire et c'est pour cela que la ville de Béziers a été particulièrement ciblée dans cette campagne. Parce qu'ici il y a beaucoup d'Arabes. Ok, ils ne nous montrent pas du doigt, mais on sent bien qu'ils s'adressent à nous. Cette campagne devrait être interdite, elle est tout juste bonne à diviser les peuples sous prétexte de protéger des animaux. »  
 
sensibiliser le consommateur face à des pratiques d'abattage jugées scandaleuses par nombre d'associations de la protection animale, prend le risque d'être accusée d'islamophobie ou de judéophobie.

Mais pour se préserver sans doute de toute accusation il n'est pas fait référence aux termes 'halal' ou 'casher'.

Il faut se référer au site de la campagne pour retrouver ces mots-là. Il n'en reste pas moins que le slogan est sans équivoque et n'évoque que les pratiques rituelles.

Le site n'échappe pas à cette règle. Pour ce qui est de l'abattage conventionnel, la campagne se contente de beaux croquis, tout ce qu'il y a de plus sobres.

Il n'en est rien pour ce qui est de l'abattage rituel illustré par une 'belle' photo couleur. Les plus sensibles apprécieront.

La campagne insiste sur le fait qu'une « majorité de consommateurs mangeraient de la viande issue de l'abattage rituel sans le savoir
Ps : Je vous invite à laisser votre commentaire sur le site
 
Bruno Ricard
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Corrida le 22 août dernier en Espagne...

Publié le par Ricard Bruno

Le banderillo espagnol Pedro Muriel est encorné lors d'une corrida à malaga, Espagne, le 22 août 2010.

Pour une fois je vais me lâcher : " il l'a bien eut dans le ..." BRAVO au taureau...

Bruno Ricard

Publié dans le web en parle

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Pour aménager l’abattage rituel...

Publié le par Ricard Bruno

Dès 2004, Brigitte Bardot avait effectué une démarche auprès de la Grande mosquée de Paris pour obtenir l’aménagement de l’abattage rituel. Photo archives AFP

 

Animaux Pour aménager l’abattage rituel

Six mouvements de défense des animaux, dont la Confédération nationale des SPA de France, la Fondation Brigitte Bardot et la Fondation Assistance aux animaux, ont lancé hier une nouvelle campagne pour obtenir des aménagements des abattages rituels d’animaux dans les religions juive et musulmane. La campagne, soutenue par la Fédération des vétérinaires d´Europe, préconise au minimum d’étourdir les animaux avant de les abattre. La réglementation européenne prévoit cependant une dérogation à l´obligation d´étourdissement préalable dans le cadre de l´abattage rituel.

Source : http://www.lalsace.fr/fr/article/4410885/France.html

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Fondation Brigitte Bardot : "l'étourdissement est le minimum du minimum"

Publié le par Ricard Bruno

abattage ()Alors que la campagne d'affichage contre l'abattage rituel est désormais lancée à l'échelle nationale. Christophe Marie, porte-parole de la fondation Brigitte Bardot, a accepté de répondre à nos questions. Il rejette toutes accusations d'islamophobie, tout en prêchant pour un étourdissement avant l'abattage rituel. Lyon capitale : Christophe Marie, porte-parole de la fondation Brigitte Bardot : "l'étourdissement est le minimum du minimum" Alors que la campagne d'affichage contre l'abattage rituel est désormais lancé à l'échelle nationale. Christophe Marie, porte-parole de la fondation Brigitte Bardot ,a accepté de répondre à nos questions. Il rejette toutes accusations d'islamophobie, tout en prêchant pour un étourdissement avant l'abattage rituel. Interview. Après avoir été interdite par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, la campagne d'affichage contre l'abattage rituel a été autorisée récemment, pourquoi ? En novembre 2010, on nous a dit qu'il était impossible de s'en prendre à un culte précis et de faire références aux termes halal et casher. Ce n'était pas notre objectif, nous voulions seulement donner une information aux consommateurs sur l'abattage rituel qui se généralise. Nous avons donc retiré ces deux mots de l'affiche pour les remplacer par l'expression "abattage rituel". Cependant, cela nous paraissait moins pertinent et compréhensible pour le grand public. Le site internet www.abattagerituel.com présente la méthode classique avec des dessins et la méthode rituelle avec des photos, n'y a-t-il pas un problème d'objectivité ? Au départ, nous avons fait faire des dessins sur les deux systèmes d'abattage. Nous avons gardé un visuel pour représenter "le retournement". En ce qui concerne la photo d'égorgement, nous voulions montrer la manière, mais aussi les problèmes sanitaires que cela soulève. La trachée et l'œsophage sont coupés en intégralité ce qui provoque des déversements de contenu gastrique. Par ailleurs, nous avons réalisé une vidéo dans laquelle il y a des images explicites des deux modes d'abattages. Certains accusent la campagne d'islamophobie, que leur répondez-vous ? C'est ridicule! Nous avons fait des actions contre le gavage des oies et des canards, personne ne nous a accusés d'être anti-français. De même, nous ne sommes ni anti-espagnol ou canadien lorsque que nous militons contre les corridas et la chasse au phoque. Cette campagne s'inscrit dans l'historique des combats de Brigitte Bardot qui dès 1962 s'est mobilisée pour l'étourdissement avant abattage. La loi n'a été adoptée qu'en 1974. Nous ne nous attaquons pas à des communautés religieuses, mais à des pratiques cruelles contre les animaux. Il y a une hypocrisie générale où l'on préfère ne rien dire et ne rien faire. Pourtant Brigitte Bardot est souvent accusée de faire le jeu de l'extrême droite et d'être proche du Front National, cela ne discrédite-t-il pas la campagne ? Je travaille depuis 20 ans avec Brigitte Bardot et elle a toujours démenti ce genre d'idée tout en s'opposant à tout rapprochement avec ce parti. Ça arrange tout le monde de dire qu'elle a des accointances avec eux, mais c'est totalement faux. La campagne s'inscrit dans une cohérence. Elle mène ce combat depuis 1962 : on doit éviter toute souffrance à un animal. Pour le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, l'étourdissement avant l'égorgement fait souffrir deux fois l'animal ... Cela n'est basé sur rien du tout. Il y a beaucoup de rapports scientifiques qui démontrent que les animaux souffrent, cela peut durer jusqu'à 14 minutes pour les bovins. Il y a une différence que personne ne peut nier entre les deux méthodes d'abattage. Nous avions rencontré Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris. Après étude des textes religieux, il a conclu que rien ne s'oppose à l'abattage rituel après étourdissement si ce dernier ne tue pas l'animal. Par ailleurs, à titre d'exemple, dans sa charte sur le Halal, la mosquée d'Evry ne s'oppose pas à l'étourdissement. Le problème n'est-il pas industriel au final ? Effectivement, le vrai problème est l'abattage industriel. Les abattoirs et les spécialistes du secteur ont fait un lobby terrible et veulent généraliser l'abattage rituel pour couvrir tous les marchés. Certaines parties des animaux ne sont pas halal ou casher et sont renvoyées dans le circuit classique sans que le public en soit informé. Il y a une réglementation européenne qui favorise l'information des consommateurs, mais Brice Hortefeux s'y oppose. Nous avons donc porté plainte contre la France pour qu'elle respecte la loi européenne. Vous militez pour un étiquetage de la viande halal et casher, mais ne serait-il pas plus juste que toutes les méthodes d'abattage soient précisées ? Nous sommes favorables à l'étiquetage qui mentionne avec ou sans étourdissement, sans préciser les termes halal ou casher. On nous dit que c'est inapplicable et ridicule. On nous a tenu le même discours lorsque nous avons demandé à ce que les boites d'œufs précisent si les poules sont élevées en plein air ou en cage, ce qui est désormais le cas. Au final, ne faut-il pas aborder un vrai débat sur la consommation de viande ? Nous devons réduire notre consommation de viande. Ce n'est pas évident. On connait les pratiques des Français qui aiment manger de la viande à tous les repas. Pourtant l'élevage en lui-même pose un vrai problème de rejet de CO2. Nous nous attaquons souvent aux élevages de cochons qui représentent ce qui se fait de pire. D'une manière générale, l'animal est chosifié, maltraité, que ce soit lors de l'élevage, du transport, ou bien encore de l'abattage. L'étourdissement est donc le minimum du minimum.

Source : http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Societe/Fondation-Brigitte-Bardot-l-etourdissement-est-le-minimum-du-minimum

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Bonne et merveilleuse année 2011 !

Publié le par Ricard Bruno

Vous trouverez ci dessous "Bonne année" dans toute les langues.

 

Le blog Brigitte Bardot étant vu du monde entier j'ai voulu remercier tous mes visiteurs de leur fidélité  et de leur sympathie à mon égard, les remercier de leurs encouragements qui font chaud au coeur et qui font que ce blog est devenu la référence sur Internet!

 

Je vous renouvelle mes bons voeux pour 2011 et une chose qui ferait plaisir à Brigitte Bardot...adhérez à sa fondation pour aidez nos amis les animaux.

http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/fondation.php?Id=315 

Bruno Ricard

voeuxneige.jpg

AFRIKAANS gelukkige nuwejaar / voorspoedige nuwejaar
AKPOSSO ilufio ètussé
ALBANAIS Gëzuar vitin e ri
ALLEMAND ein gutes neues Jahr / prost Neujahr
ALSACIEN e glëckliches nëies / güets nëies johr
ANGLAIS happy new year
ARABE عام سعيد (aam saiid) / sana saiida
ARMÉNIEN shnorhavor nor tari
AZERI yeni iliniz mubarek
BAMBARA aw ni san'kura / bonne année
BAS-SAXON gelükkig nyjaar
BASQUE urte berri on
BENGALI subho nababarsho
BERBÈRE asgwas amegas
BETI mbembe mbu
BIÉLORUSSE З новым годам (Z novym hodam)
BIRMAN hnit thit ku mingalar pa
BOBO bonne année
BOSNIAQUE sretna nova godina
BRETON bloavezh mat / bloavez mad
BULGARE честита нова година (chestita nova godina)
CANTONAIS sun lin fi lok / kung hé fat tsoi
CATALAN bon any nou
CHINOIS xin nian kuai le / xin nian hao
CORÉEN seh heh bok mani bat uh seyo
CORSE pace e salute
CRÉOLE ANTILLAIS bon lanné
CRÉOLE GUADELOUPÉEN bonne année
CRÉOLE GUYANAIS bon nannen / bon lannen
CRÉOLE HAITIEN bònn ané
CRÉOLE MARTINIQUAIS bon lanné / bonanné
CRÉOLE MAURICIEN banané
CRÉOLE RÉUNIONNAIS bone-érèz ané
CRÉOLE SEYCHELLOIS mon swet zot la bonn anen
CROATE sretna nova godina
DANOIS godt nytår
DARI sale naw tabrik
DOUALA mbu mwa bwam
ESPAGNOL feliz año nuevo
ESPÉRANTO feliĉan novan jaron
ESTONIEN head uut aastat
EWE eƒé bé dzogbenyui nami
FÉROÏEN gott nýggjár
FINNOIS onnellista uutta vuotta
FLAMAND gelukkig nieuwjaar
FRANÇAIS bonne année
FRANCIQUE LORRAIN Proscht nei Johr / Beschte Wìnsch fer's neije Johr
FRISON lokkich neijier
FRIOULAN bon an
GAÉLIQUE D'ÉCOSSE bliadhna mhath ur
GAÉLIQUE D'IRLANDE ath bhliain faoi mhaise
GALICIEN feliz aninovo
GALLO Bónn anaèy
GALLOIS blwyddyn newydd dda
GÉORGIEN გილოცავთ ახალ წელს (gilocavt akhal tsels)
GREC kali chronia / kali xronia
eutichismenos o kainourgios chronos (nous vous souhaitons une bonne année)
GUJARATI sal mubarak / nootan varshabhinandan
GUARANÍ rogüerohory año nuévo-re
HAWAIIEN hauoli makahiki hou
HÉBREU שנה טובה (shana tova)
HINDI nav varsh ki subhkamna
HMONG nyob zoo xyoo tshiab
HONGROIS boldog új évet
INDONÉSIEN selamat tahun baru
ISLANDAIS farsælt komandi ár
ITALIEN felice anno nuovo, buon anno
JAVANAIS sugeng warsa enggal
JAPONAIS akemashite omedetô
KABYLE asseggas ameggaz
KANNADA hosa varshada shubhaashayagalu
KAZAKH zhana zhiliniz kutti bolsin
KHMER sur sdei chhnam thmei
KINYARWANDA umwaka mwiza
KIRUNDI umwaka mwiza
KURDE sala we ya nû pîroz be
LANGUEDOCIEN (OCCITAN) bona annada
LAO sabai di pi mai
LATIN felix sit annus novus
LETTON laimīgu Jauno gadu
LIGURE feliçe annu nœvu / feliçe anno nêuvo
LINGALA bonana / mbula ya sika elamu na tonbeli yo
LITUANIEN laimingų Naujųjų Metų
LUXEMBOURGEOIS e gudd neit Joër
MACÉDONIEN Среќна Нова Година (srekna nova godina)
MALAIS selamat tahun baru
MALAYALAM nava varsha ashamshagal
MALGACHE arahaba tratry ny taona
MALTAIS is-sena t-tajba
MANGARÉVIEN kia porotu te ano ou
MAORI kia hari te tau hou
MARATHI navin varshaachya hardik shubbheccha
MOHAWK ose:rase
MONGOL shine jiliin bayariin mend hurgeye (Шинэ жилийн баярын мэнд хvргэе)
MORÉ wênd na kô-d yuum-songo
NDEBELE umyaka omucha omuhle
NÉERLANDAIS gelukkig nieuwjaar
NORVÉGIEN godt nyttår
OCCITAN bona annada
ORIYA subha nababarsa / naba barsara hardika abhinandan
OURDOU naya saal mubarik
OUZBEK yangi yilingiz qutlug' bo'lsin
PACHTO nawe kaalmo mobarak sha
PERSAN سال نو مبارک (sâle no mobârak)
POLONAIS szczęśliwego nowego roku
PORTUGAIS feliz ano novo
PROVENÇAL bòna annada / bono annado (provençal rhodanien)
PUNJABI ਨਵੇਂ ਸਾਲ ਦੀਆਂ ਵਧਾਈਆਂ (nave saal deeyan vadhaiyaan)
ROMANCHE bun di bun onn
ROMANI baxtalo nevo bersh
ROUMAIN un an nou fericit / la mulţi ani
RUSSE С Новым Годом (S novim godom)
SAMOAN ia manuia le tausaga fou
SANGO nzoni fini ngou
SARDE bonu annu nou
SERBE srećna nova godina / Срећна нова година
SHIMAORÉ mwaha mwema
SHONA goredzva rakanaka
SINDHI nain saal joon wadhayoon
SINHALA suba aluth avuruddak vewa
SLOVAQUE šťastný nový rok
SLOVÈNE srečno novo leto
SOBOTA dobir leto
SOMALI sanad wanagsan
SRANAN wan bun nyun yari
SUÉDOIS gott nytt år
SUISSE-ALLEMAND es guets Nöis
SWAHILI mwaka mzuri / heri ya mwaka mpya
TAGALOG manigong bagong taon
TAHITIEN ia orana i te matahiti api
TAMAZIGHT assugas amegaz
TAMOUL iniya puthandu nalVazhthukkal
TATAR yaña yıl belän
TCHÈQUE šťastný nový rok
TELUGU నూతన సంవత్శర శుభాకాంక్షలు (nuthana samvathsara subhakankshalu)
THAI สวัสดีปีใหม่ (sawatdii pimaï)
TIBÉTAIN tashi delek / losar tashi delek
TSHILUBA tshidimu tshilenga
TSWANA itumelele ngwaga o mosha
TULU posa varshada shubashaya
TURC yeni yiliniz kutlu olsun
TWENTS gluk in'n tuk
UDMURT Vyľ Aren
UKRAINIEN Щасливого Нового Року / З Новим роком (Z novym rokom)
VIETNAMIEN Chúc Mừng Nǎm Mới / Cung Chúc Tân Niên / Cung Chúc Tân Xuân
WALLON ene boune anéye, ene boune sintéye
WALLON (orthographe à betchfessîs) bone annéye / bone annéye èt bone santéye
WOLOF dewenati
XHOSA nyak'omtsha
YIDDISH a gut yohr
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Nouveau livre avec préface de Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Plus cabot que moi… toi !

Ouvrez le livre et préparez-vous à vivre une véritable vie de chien! Mais pas n’importe quelle vie de chien, celle de François-Patrice, maître des nuits tropéziennes, qui a côtoyé Johnny, Sylvie et Cloclo… Une existence pas toujours facile, certes, mais bourrée d’anecdotes croustillantes, intimes, drôles ou touchantes, qui sauront vous émouvoir et vous faire sourire bien après que vous ayez fini de lire les aventures d’Iggy, ce chien pas si ordinaire…
Vous êtes-vous jamais demandé ce que révèlerait le meilleur ami de l’homme s’il était doué de parole? Raconterait-il vos pires souvenirs? Confierait-il vos moments les plus embarrassants? Comprendrait-il pourquoi vous quittez la maison si souvent et si longtemps? Sauriez-vous enfin ce qu’il fait quand vous avez le dos tourné? Ce qu’il pense de vous, en toute sincérité? "Plus cabot que moi… toi!", préfacé par Brigitte Bardot, détient toutes les réponses à vos questions, même à celles que vous n’osez pas vous poser!

François-Patrice débuta comme jeune premier au théâtre et au cinéma. Il "attirait bien la lumière" et fut le partenaire des grands comédiens de l’époque (Michel Simon, Gabin, Morgan, Ventura et d’autres encore). Mais la lumière de la nuit remplaça celle des projecteurs, car il créa, en 1961, son premier Club Saint-Hilaire suivi par vingt-neuf autres en France et à l’étranger. De nombreuses personnalités fréquentèrent ces lieux de fêtes : Ava Gardner, Sinatra, Gainsbourg, Romy Schneider, Michel Audiard, Henri Salvador, mais aussi La Callas et Onassis, le duc et la duchesse de Windsor… Grâce à eux, François-Patrice imposa sa "griffe" et sut rendre ses lettres de noblesse… à la futilité.

 

Vous pouvez également voir un très bel article sur ce livre et ce sur le blog de François.B : http://livres.rencontres.bardot.barbara.star.over-blog.com/article-le-livre-de-fran-ois-patrice-preface-par-brigitte-bardot-64031379.html

 

Première pages :  

Préface

Qui aurait pu prévoir que François-Patrice, le roi des nuits

pailletées et bouillonnantes des années 60, entre Paris et Saint-

Tropez, m’aurait un jour demandé d’écrire une préface pour le

livre qu’il a consacré à son adorable labrador Iggy ?

Quel bonheur pour moi de renouer cette amitié avec celui

qui partagea mes années folles, et qui aujourd’hui partage mon

amour pour les chiens.

Iggy, labrador surdoué, a « écrit » ce livre avec humour et

amour, jalousie et lucidité. Il sait qu’il fait partie des privilégiés

ayant un maître fidèle à son chien ; qu’importe si cette fidélité

n’est pas la même pour toutes les jolies créatures qui le rendirent

quelquefois jaloux…

Iggy sait bien qu’il n’ira jamais grossir la cohorte des chiens

abandonnés qui remplissent les fourrières de France au moment

des vacances, redoutant l’arrivée du vétérinaire qui leur fera la

piqûre d’euthanasie fatale afin de laisser la place aux nouveaux

arrivants.

Iggy, comme tous les labradors, est capable d’une complicité

étonnante avec celui dont il partage la vie. C’est pour ça qu’on

les choisit comme chiens d’aveugles ou chiens de handicapés,

ou même chiens d’avalanche…

Si Iggy a un destin exceptionnel, il ne faut pas oublier tous

ses petits compagnons, ces laissés-pour-compte qui croupissent

dans les refuges en attente d’un maître, tous ces yeux implorants,

ces pattes tendues au travers des barreaux, ces

gémissements, ces détresses, ces appels au secours que peu

savent entendre !

Iggy qui a du coeur, vous demande de ne pas les oublier.

Mais Iggy en a marre de tout mon bla-bla-bla !

Il a hâte que vous lisiez ses aventures, il est impatient de

vous raconter sa vie de chien heureux grâce à son merveilleux

et charmant maître : François-Patrice.

Que la fête commence !

Brigitte Bardot

Avant-propos

Quand on a une vie aussi chargée que la mienne, il me semble

essentiel d’entretenir sa forme. Certains se détendent en

fumant une cigarette. D’autres se nettoient l’esprit à grands jets

de whisky. Très peu pour moi. Je suis un modèle de santé.

Mon secret ?

Des footings réguliers au Bois de Boulogne, mon havre.

J’y peaufine depuis des années mes performances. Personne

ne peut rivaliser avec mon endurance. Cent mètres, slalom entre

les arbres, j’ai réinventé les jeux olympiques à moi tout seul.

Aucune faiblesse. Mis à part les jolies femmes qui, parfois,

peuvent me détourner de mes activités sportives. Hier, une magnifique

créature m’a accidentellement frôlé sans même me

remarquer.

Quel affront !

Un athlète tel que moi peut-il admettre cela ?

Au pas de course, j’ai rattrapé l’insolente.

Elle eut droit au grand jeu.

Ventre à terre et bave aux lèvres, je me suis roulé à ses pieds

sans me soucier de la boue qui m’engluait. Charmée, elle m’a

concédé de divins baisers. Ma queue frétillait comme jamais.

Ma condition canine ne me permet pas d’exprimer ma joie autrement.

Je tiens à préciser que je suis un chien, sinon vous

m’auriez certainement pris pour un vieux satyre.

Qui a dit prétentieux ?

Je n’y peux rien si j’ai du succès auprès des femmes…

Au-delà de mon pedigree avantageux, je brille surtout par les

relations simples que j’entretiens avec elles. Un chien a peu

d’efforts à fournir pour séduire ces dames. Un petit numéro,

dont moi et mes congénères avons le secret, suffit. Le tour est

joué. Elles sont emballées. Parfois, cela demande plus d’investissement.

Il n’est pas rare de devoir leur rapporter la balle ou le

morceau de bâton qu’elles vous lancent. La phase « drague » en

quelque sorte. Un chien a moins de travail qu’un homme pour

faire briller leurs yeux.

Qui a dit cabot ?

Mauvais jeu de mots.

Si vous connaissiez mon maître, vous apprendriez qu’il

existe plus cabot que moi. Lui ! Il regarde attentivement mon

petit manège depuis tout à l’heure. Ça me fait rire –

intérieurement –, les chiens ne peuvent pas rire. Mais ce n’est

pas pour autant qu’ils s’en privent. Les gens ont une image trop

réductrice des chiens. Souvent, j’entends dire de la part des

humains : « Il ne lui manque que la parole ». Peut-être. Moi, ça

ne m’empêche pas d’avoir la langue bien pendue.

Depuis que je vis avec mon maître et ami, François-Patrice,

j’ai appris à écrire. Parfaitement. Bien sûr, il ne connaît pas

mon petit secret. Je ne me contente pas d’observer son monde

avec mes yeux de biche ou d’aigle selon mon humeur… ou la

sienne. J’ai aussi raconté sa vie, notre histoire. Notre existence à

deux, liés pour le meilleur et pour le pire, rythmée par mes

aboiements.

Qui a dit présomptueux ?

Lisez. Vous serez surpris.

Parole de chien !

Derrière les barreaux d’une cage…

La vie d’un chien se rapproche de celle d’un politicien.

Le chenil m’a permis de débuter une carrière de « leader ».

Je haranguais la foule depuis ma cage exposée dans une vitrine

des bords de Seine. Chaque personne qui scrutait cette

devanture pouvait devenir un de mes électeurs – de coeur, bien

entendu. Je menais ma campagne tambour-battant. Je n’hésitais

jamais à m’imposer face aux autres chiots, en jappant vivement.

Comme ces messieurs de l’Assemblée Nationale ! Je redoublais

d’ardeur à l’heure de la gamelle. Aucune compromission avec

les autres dans ce domaine. Il fallait ruser pour arracher sa part

de bouffe : un de mes plus grands combats idéologiques.

Mais le soir, au terme de ces meetings endiablés, les rivalités

tombaient en même temps que nos paupières. Et avant de reprendre

les hostilités, nous faisons tous alliance, endormis

fraternellement les uns contre les autres. Mais j’avais du mal à

dormir. Je réfléchissais trop. Ces barreaux dressés autour de

moi n’étaient pas dignes d’un Q.G. de campagne. Et moi, je

n’étais qu’un chien, après tout. J’eus soudain envie

d’abandonner la politique. Le sommeil m’empêcha de terminer

mon raisonnement.

Le lendemain de ma crise existentielle, la victoire sonna

avec mon réveil. Élu à la majorité absolue. Par trois charmantes

dames : Katia et ses deux filles. J’ai quitté ma cage, dans les

bras de mes trois nouvelles maîtresses, laissant derrière moi une

bande de candidats dépités par mon bonheur. Mes nouvelles

amies prenaient bien soin de moi. Je vivais à présent dans un

appartement luxueux, en rapport avec ma condition.

Je devins rapidement le maître de la maison.

Choyé, adulé.

Ma langue se desséchait tant je m’éparpillais en léchouilles

affectueuses sur ces femmes. Leurs joues avaient un goût de

liberté. Seule ombre au tableau, une grosse chatte blanche et

noire qui me regardait d’un oeil méfiant. Elle sentait que les

lieux ne lui appartenaient plus. Ma jeunesse insouciante ne lui

prêtait pas attention. Cependant sous mes airs patauds,

j’étudiais cet animal de près. La peur d’une trahison, sans doute.

Mais on m’admirait tellement au sein de ce petit univers ! Mes

craintes s’envolaient par les fenêtres qui donnaient sur une rue,

une artère célèbre où je me régalais en chipant des gâteries sur

les stands du marché.

Luxe, calme et volupté.

Le paradis idéal.

Une rencontre me démontra par la suite qu’il s’agissait d’une

douce utopie.

Mes premières habitudes

Deux, trois jours, je ne sais pas exactement, c’est évident,

mais ce que je peux dire : des moments de rêve… J’étais le roi

de la maison, je le sentais bien. Bien sûr, il y avait la présence

de cet animal (on dit ça comme ça, je crois) que je découvrais

pour la première fois : un chat, ou plutôt, paraît-il, une chatte,

Myrtille. Un nom drôle, ne trouvez-vous pas, pour une chatte ?

D’abord, elle m’observait de loin, d’autant plus loin que je

m’approchais d’elle, curieux, sans méfiance.

Moi, je voulais faire connaissance, jouer ; elle, pas du tout.

Elle m’a fait une espèce de gros dos, ses yeux verts fixés sur

moi sans indulgence, assis sur son train arrière, et lorsque je fus

tout près d’elle, sans méfiance, mais prudent tout de même, elle

sauta brusquement sur une table. Une fois installée sur son perchoir,

elle continuait à me fixer. Je levai les yeux, un peu

décontenancé par cette attitude qui contrastait avec l’accueil si

chaleureux de mes trois amies qui se précipitaient sur moi, des

sourires encourageants au bord des lèvres, sans doute pour

m’éloigner de leur copine Myrtille. Après un coup d’oeil presque

triste vers celle-ci, je me laissai prendre avec plaisir dans

des bras plus hospitaliers.

En moi-même, je me jurai de faire copain-copine avec cette

drôle de race qui s’appelle un chat. Je ne voulais pas, par une

attitude hostile, gâcher mon plaisir et celui de mes amies,

d’autant plus que je sentais bien que cette Myrtille semblait

chez elle… alors prudence.

Et ces premières nuits furent un délice, allongé sur le grand

lit de la maîtresse de maison qui m’avait accepté (!) près d’elle

en me câlinant. Oubliées mes nuits de galère dans ma cage avec

des barreaux et à la paille pas très douillette. Oubliées mes nuits

du quai de la Mégisserie avec mes anciens copains. Oubliés eux

aussi ! Les bébés autant que les jeunes enfants sont déjà égocentriques,

moi aussi.

Le lendemain matin, j’ai retrouvé Myrtille à la cuisine, enfin,

pour être exact, nous nous sommes croisés, l’un et l’autre,

surtout préoccupés d’avaler notre petit-déjeuner, chacun dans

notre coin. On prend vite ses repères. Puis, elle s’est approchée

à pas de loup – non plutôt à pas de chat – vers mon assiette. Je

la laissai faire sans broncher ; de toute façon, il n’y avait plus

rien à manger. Mais je pensais que c’était une démarche sournoisement

intelligente pour faire mieux connaissance. Un bon

moment, elle me renifla, me regarda, s’avança un peu plus,

prête à me toucher. Je ne bougeais pas, tout de même sur mes

gardes, mais content de cette cohabitation qui annonçait un bon

voisinage ; non pas que je pensais à une nouvelle amitié, mais

seulement m’amuser avec une nouvelle copine. Je quittai donc

la cuisine, détaché, tranquille, laissant Myrtille lécher de sa

langue râpeuse (oh, j’aime pas ça) les miettes de mon assiette.

Ce matin de liberté, j’ai pu à loisir regarder attentivement

cette belle grande pièce où – je le crus alors – j’allais passer des

jours heureux. Il y avait des coins et des recoins qui me convenaient

déjà, il y avait des divans, des fauteuils, des chaises, il y

avait des fleurs, des plantes et cette moquette qui plaisait bien à

mes pattes ; aussi, je me baladais et reniflais partout, cherchant

la place que j’allais préférer. Je lorgnais vers le divan tandis

qu’un va-et-vient incessant tournait autour de moi, un ballet

animé par chacune de mes maîtresses, l’une déboulant du petit

escalier qui se trouvait dans un coin de la pièce, en tee-shirt,

l’autre sortant de la douche, à côté de la cuisine, en robe de

chambre, la troisième, la plus grande, habillée comme pour

sortir. Ça se parlait, ça riait, ça chantait, ça m’embrassait et me

caressait en passant.

C’était gai, c’était tendre ; bref, c’était le paradis !

Un soleil d’hiver inondait la pièce à travers les petits carreaux

des quatre cinq fenêtres que je devinais, car elles étaient

haut placées sur le mur un peu arrondi de la grande pièce. On

devait être au dernier étage de l’immeuble, vu le nombre de ces

sacrés escaliers que je n’avais pas su monter.

Au bout de la pièce, il y avait un petit arbre, avec de larges

branches, à l’intérieur d’une sorte de caisse posée sur la moquette.

Je n’avais pas encore l’habitude de la campagne, et j’ai

appris plus tard que c’était un sapin, habillé de petites et grosses

boules, scintillant de toutes les couleurs. Cet arbre se trouvait

près d’une cheminée – c’est vrai, j’ai oublié de vous raconter

qu’il y avait aussi une cheminée –, mais pour moi, une cheminée…

Tout ceci signifiait que Noël approchait.

Bien sûr, à ce moment-là, ça ne me disait rien « Noël », mais

plus tard, j’aimerai beaucoup cette fête, avec des cadeaux, des

gâteaux, des friandises (ah, les chocolats que l’on m’offrait ou

que je volais), des embrassades, des câlins pour moi.

La nuit où tout le monde semble s’aimer pour la vie.

J’en étais là dans mes découvertes lorsque ma grande maîtresse

s’approche de moi pour me mettre au cou ce fameux

collier qui m’embarrassait, mais je me laissais faire. À chacun

ses manies, et j’étais disposé à ne contrarier personne, mon

caractère n’étant pas encore très affirmé ; et puis, philosophe, je

me disais « tout nouveau, tout beau ». Par contre, la laisse –

déjà – je ne la supportais pas, sans doute une hérédité venant de

mes parents qui, je le supposais, dans leur région du Nord, ne

devaient pas être soumis à ce genre de supplice… Ils couraient

sûrement dans la campagne en toute liberté, mais après quelques

coups de tête de droite et de gauche, en avant, en arrière, je

finis par céder, d’autant plus que je sentais une certaine autorité

à vouloir m’imposer ce ridicule « cordon » qu’elle attachait à

mon collier.

J’ai donc fait semblant d’accepter ce système stupide.

Cependant, lorsque je me suis trouvé devant l’escalier que

l’on m’invitait à descendre, alors j’ai freiné de mes quatre pattes

sur le palier : pas question d’aller plus loin, c’était pire que de

les monter, ces foutus escaliers. « Elle » l’a compris très vite, et

m’a pris dans ses bras. Comme ça, OK ! Pas suicidaire, moi. Et

je ne saurais jamais tenir une rampe d’escalier pour éviter la

chute qui peut être provoquée par une marche inégale avec la

suivante, par le tapis qui n’est pas bien fixé d’un étage à l’autre.

C’est traître, un escalier, mais ma belle maîtresse avait sans

doute l’habitude, car elle descendait d’un pas ferme, avec moi

dans ses bras.

J’admirais sa maîtrise, et je ne bronchais pas, tant j’avais

peur de cette espèce de gouffre qui s’ouvrait devant nous au fur

et à mesure que nous descendions non pas vers l’abîme mais la

ville, ce qui me paraissait plus confortable. Ce sentiment optimiste

m’aida à accepter d’essayer de faire quelques pas sur le

trottoir lorsque ma grande amie me posa par terre.

Mais avec toute ma bonne volonté, ce fut bien délicat, ces

premiers pas dans la grande ville. Cahin-caha, tiraillé par cette

maudite laisse, je m’efforçai de poser une patte devant l’autre

pour avancer, car j’avais bien compris que c’était là le problème

: il fallait avancer et suivre petit à petit les pas de ma

maîtresse. Ce ne fut pas commode, mais enfin j’y arrivai en

trébuchant de temps en temps. Je fus récompensé de cette corvée

lorsque nous sommes arrivés tous les deux dans la grande

rue, dont j’ai appris le nom bien plus tard, la rue Montorgueil –

une large artère que je vous recommande si vous ne la connaissez

pas. Elle est gaie, pleine de bruits, de gens qui vont, qui

viennent, beaucoup de commerçants qui vantaient à haute voix

leur marchandise. Je m’y intéressai vivement, car il me semblait

que je pouvais attraper quelque nourriture pour satisfaire ma

gourmandise. J’y arrivais quelquefois lorsque je n’étais pas trop

tiraillé par des coups de laisse pour me remettre dans le droit

chemin – le droit chemin, c’est quoi ?

Il y avait aussi dans cette grande rue – la première de toutes

celles que j’ai connues bien après – , des animaux, des chiens

comme moi, grands, petits, bruyants, dissipés, de toutes les

couleurs, et bien sûr, j’essayais de faire connaissance avec tout

ce que je pouvais voir ou renifler devant ou à côté de moi.

Enfin, grande satisfaction pour mon côté cabot que j’avais

déjà, j’entendais plein de compliments à mon égard : « Oh qu’il

est mignon, qu’il est beau, qu’il est drôle ». Et, comme je sentais,

d’après ses sourires, que ma maîtresse en était heureuse,

pour ne pas dire fière, j’étais d’autant plus ravi : j’en remuais la

queue avec frénésie et m’essayais à quelques aboiements timides.

J’aimais déjà me faire remarquer. Mais j’observais que les

gens sont parfois indiscrets : « Quel âge a-t-il ? Est-ce qu’il est

sage ? C’est une fille ou un garçon ? ». Ma grande amie répondait

avec le sourire, moi je me disais : « Ils sont bien curieux,

Publié dans le web en parle

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Mes rencontres de personnalités et mes amis...

Publié le par Ricard Bruno

J'ai voulu faire partager au plus grand nombre mes nombreuses rencontres avec ceux qu'on appelle des VIP, je me suis fait à de nombreuses reprises de réels amis dont Nicoletta et Jean Christophe, bien sur il y en eut plein d'autres notamment Pierre Maguelon qui hélas est parti au paradis des acteurs il y a katia tchenko, t, danièle gilbert, alison argrim, christian zuber mon grand ami parti au paradis des animaux, nathalie cardonne, paul watson, taxi, tex ,sarah marshal et jean-claude jitrois, emmanuelle beart, jacques attali, béatrice rosen, etc.,t il y aura encore beaucoup de merveilleuses rencontres, un grand merci à Olivier mon ami de Paris qui organise de magnifiques soirées où sont conviés ces VIP issus du monde du spectacle (théâtre, télévision, cinéma etc.), merci également à la maison Lancel, à la mairie de Boulogne Billancourt et à ceux qui me permettent de rencontrer toutes ces personnalités et bien sur ma plus belle rencontre restera à jamais ma muse Brigitte Bardot.
Bruno Ricard

Publié dans le web en parle

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