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La cité fait du charme à la Russie grâce à Brigite Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Voir l'article sur le blog Saint Tropez : http://saint-tropez.centerblog.net

 

Bruno Ricard

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Saint-Tropez et ses endroits cachés...

Publié le par Ricard Bruno

Saint-Tropez et ses endroits cachés

La citadelle, classé monument historique, veille sur la cité depuis 1630.  

Franco Zecchin/Picturetank pour L'Express

Derrière ses façades clinquantes, ce port recèle d'authentiques splendeurs. Retour vers le passé.

 

Une senteur d'iode flotte dans l'air, ténue comme l'écho d'un orage qui s'éloigne, parmi les remugles de vase et de friture, les effluves de parfums de luxe et de crème solaire. Des cohortes d'Américains rougeauds, de Brésiliens en bermuda et de Russes greffés à leur portable, accablés de soleil, zigzaguent entre le quai semé de coques vernissées et les bistrots aux marquises criardes. L'été, le port de Saint-Tropez appartient aux yachts et aux touristes. Les hommes d'équipage y briquent les ponts de teck sous l'oeil émerveillé des passants, les voiliers d'acajou à longs mâts y chaloupent contre le flanc de monstres flottants coiffés de bubons, les marchands de kebabs y rivalisent avec les glaciers et les restaurants de poisson, les magasins de fringues y dégorgent de flâneurs tombés de la tour de Babel. Les maisonnettes ocre et jaunes, au rez-de-chaussée envahi de commerces, gardent leurs volets clos sur le Barnum estival, ses frimes diurnes et ses bringues nocturnes. Les Tropéziens sont loin. En exil, définitif ou temporaire, dans une autre ville. Ou planqués dans la fraîcheur de leurs murs, au creux des venelles étoilées de jasmin qui sillonnent Saint-Tropez. "Il y a de moins en moins de Tropéziens de souche, ici, ils finissent tous par s'en aller. L'été, il y a trop de monde, trop de bruit, l'hiver tout est fermé puisque la majorité des commerces ne vivent que du tourisme. C'est dommage, le village est tellement beau et bourré d'histoire", soupire, mélancolique, un entrepreneur local à la retraite. C'est qu'il y en a des trésors dans cette presqu'île chamarrée d'ors et de bleus comme une icône sainte.  

17 sites et monuments historiques

Saint-Tropez et ses endroits cachés 

St-Trop' ou la ville aux milliers de touristes.  

Il suffit d'y regarder de plus près pour que renaissent les légendes d'avant. On y voit des Sarrasins aux colliers d'argent, des matelots revenant des Indes, des peintres en huit-reflets, des poètes ivres et des écrivaines aux cheveux mousseux. Des soldats en armes aussi. Leurs fantômes hantent la citadelle, sur les hauteurs de la cité. Le lacis de ses remparts surplombe les tuiles pain brûlé de Saint-Tropez et la mer raturée de blanc par le sillage des hors-bord. Une poignée de curieux y déambulent, le nez en l'air, entre le chemin de ronde, les cyprès tordus comme des arthritiques et les bougainvillées violettes. Seul le claquement régulier des drapeaux qui chapeautent le donjon répond aux rires des mouettes. Ici, le temps prend son temps, le temps de se souvenir. "La citadelle a été construite entre 1602 et 1630. Elle n'a pas été retouchée par Vauban, ce qui est très rare. Elle n'a été classée monument historique qu'en 1995, deux ans après que la ville l'eut rachetée à l'Etat. Les gens l'ignorent, mais il y a 17 sites et monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques à Saint-Tropez, dont les chapelles Sainte-Anne et de la Miséricorde, la tour Jarlier, le lavoir Vasserot et sa fontaine, la villa de Signac, la maison du Maure et du Turc", explique Laurent Pavlidis, ci-devant responsable de la citadelle et historien reconnu. Il raconte que la presqu'île n'était qu'une vaste campagne hostile avant 1470, peuplée de quelques dizaines de Génois et de Provençaux particulièrement têtus. Puis sont apparus les bateaux, les petits qui cabotaient de l'Italie à la Catalogne pour transporter le blé, le bois, le vin ou le liège, les grands aux voiles lourdes qui commerçaient avec Athènes, Smyrne ou Istanbul.  

Jadis le troisième port de commerce de la Méditerranée

"En moins d'un siècle, le nombre d'habitants est passé à 4 000 et Saint-Tropez est devenu un important port de commerce pouvant recevoir entre 80 et 120 navires", dixit Pavlidis. Henri IV, qui avait de longues moustaches et un grand chapeau tout à fait royal, en déduisit que l'endroit était stratégique et qu'il fallait le protéger, au cas où des barbares auraient l'idée de s'approprier une ville aussi prospère. C'est ainsi qu'est née la citadelle, que des capitaines au long cours reposent dans le cimetière marin et que certains navigateurs à épaulettes dorées, comme Suffren ou Allard, ont laissé leur nom dans l'histoire tropézienne. "Le bailli de Suffren, dont la statue a été érigée sur le port en 1866, a été l'un des grands héros de la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Et Jean-François Allard, dont une rue près du port porte le nom, s'est illustré comme généralissime des armées de Lahore. On trouve énormément de marins dans l'arbre généalogique des Tropéziens, constate l'historien. Forcément: à la fin du xviiie siècle, Saint-Tropez était devenu le troisième port de commerce le plus important de la Méditerranée en nombre d'hommes et de navires. On peut voir les traces de ce passé partout dans la ville."  

Dans la chapelle Sainte-Anne, par exemple, où les baroudeurs des mers d'antan allaient solliciter la protection de sainte Anne, patronne des marins, avant d'appareiller. S'ils échappaient aux corsaires qui écumaient les océans et aux mille tempêtes mirobolantes qui balayaient les horizons lointains, ils y déposaient des ex-voto à leur retour. Edifiée en 1618 sur le mont Pécoulet pour remercier le ciel d'avoir épargné la peste aux Tropéziens en des temps où elle faisait rage, la chapelle est toujours là, à l'ombre des pins et des chênes. Et des échafaudages. "Elle abrite des ex-voto qui ont plus de trois cents ans, et il y a eu beaucoup de déprédations, des vols. Sans compter que le plafond s'effondre. On effectue donc des travaux de restauration et de sécurité", confesse le père Michel, chargé du lieu saint. Mais c'est dans les veines pavées du quartier de la Ponche, ancien fief de la bande de Saint-Germain-des-Prés, que bat le coeur historique de la ville. Oratoires et ex-voto remontant au xviie siècle s'incrustent dans les façades pastel dévorées de vigne vierge ; la tour Jarlier, point d'ancrage des deux murs d'enceinte qui descendaient jadis vers la mer, semble résonner encore des ahans des paysans qui battaient le blé sur son terre-plein alors que la tour Guillaume, construite en 980 par Guillaume Ier de Provence pour marquer la fuite des Sarrasins, exhale des soupirs de pierre au-dessus des oliviers fourbus de la place Garezzio. Des badauds, parfois, s'arrêtent, pantois de découvrir soudain les vestiges grêlés, délavés, grignotés par le sel et le mistral, d'un passé qu'ils ne soupçonnaient pas. "La plupart s'imaginent que Saint-Tropez est né avec Brigitte Bardot dans Et Dieu... créa la femme. Quelques-uns savent que la bande de Saint-Germain-des-Prés, Sagan, Vian, Sartre et les autres, y avaient leurs habitudes, voire que Colette y a habité, mais ça va rarement plus loin", confirme Jean-Paul Monery, directeur du musée de l'Annonciade.  

La muse des peintres

Saint-Tropez et ses endroits cachés

Afp

De son atelier au premier étage de sa villa, le peintre Paul Signac avait vue sur la mer.  

Plus loin, il y a pourtant Paul Signac, peintre de la Marine, pointilliste fou, barbe à pointe et haut-de-forme. Il débarque en 1892, à bord de son voilier, l'Olympia. Il veut fuir Paris et ce qu'il appelle "la merde intellectuelle". Son ami Cross lui avait écrit, au sujet de Saint-Tropez: "Ce petit port isolé est une des charmantes et simples filles de mer." Signac veut voir ce qu'il en est. Il voit. Des copeaux d'étain et de cuivre pétiller sur des vagues lavande, des cyprès roses sous des couchants de flammes, des herbes bleues chahutées par des orages vert-de-gris. Ebloui, il envoie une missive à sa mère: "J'ai là de quoi travailler pendant toute mon existence." Il commence par vivre dans un cabanon, avant d'acheter la Hune, une villa où il invite Matisse, Marquet, Picabia, Dufy, Bonnard et d'autres maîtres qu'il tente avec plus ou moins de bonheur de convertir au pointillisme.  

Saint-Tropez et ses endroits cachés

Afp

Saint Tropez, le phare. Paul Signac.  

Tous peignent les environs, la baie, le massif des Maures, le port. Une chose en entraînant une autre, forts de 36 tableaux figurant Saint-Tropez, Paul Signac et ses complices de palette, Henri Person et André Turin, créent un musée, le Museon Tropelen, en 1922, dans une salle de la mairie, alors située anse de la Glaye. Un drôle de musée, quand même: "Il n'était pas ouvert au public, on ne sait même pas si les oeuvres y étaient accrochées, rigole Jean-Paul Monery. Paul Signac a quitté Saint-Tropez en 1913. C'est la veuve d'Henri Person qui a relancé l'idée du musée en 1936. Un de ses amis, Georges Grammont, un riche industriel, a offert son aide. Il a fait aménager à ses frais la chapelle de l'Annonciade, datant du xvie siècle, pour y installer la collection de Signac et de ses amis, qu'il a enrichie de la sienne. La guerre a mis les travaux en suspens, et ce n'est qu'en juillet 1955 que le musée de l'Annonciade a été ouvert." Des toiles de Braque, Derain, Signac, Van Dongen, Valadon, Vlaminck, Matisse, Dufy et Camouin jettent leurs carmins et leurs méthylènes sous les arcs-boutants ripolinés de l'ancienne chapelle. Elles sont aujourd'hui encore dans les replis secrets du musée. Elles y ont côtoyé Klee, Kandinsky, Vuillard. Dernièrement, Modigliani les a remplacées sur les cimaises, le temps d'une exposition particulière qui durera jusqu'en octobre. "Et, en hiver, je rends le musée aux Tropéziens", sourit le conservateur. Autour de l'Annonciade, les promeneurs ont sorti le grand jeu dans le soir qui tombe: chemise de satin et robes à tralalas. Hermès a fermé boutique. Un piano-bar beugle des reprises d'Elton John. Les bateaux des milliardaires sont à quai, astiqués et en rang, comme à la parade. En hiver, les yachts et les touristes seront partis. Les ombres des tartanes, des trois-mâts et des caravelles d'antan pourront à nouveau flotter sur les eaux lavande rêvées par Signac.  

Source : http://www.lexpress.fr/styles/voyage/saint-tropez-et-ses-endroits-caches_907676.html
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Pamela Anderson se compare à un morceau de viande!

Publié le par Ricard Bruno

La nouvelle campagne de l'actrice pour PETA, l'association de protection des animaux américaine, a été interdite à Montréal. "Tant qu'on parle de nous, c'est le principal", se félicite Pamela Anderson.

pamela anderson-copie-1

Grande amie de la PETA, Pamela Anderson vient de collaborer, une nouvelle fois, avec l'association pour le traitement éthique des animaux, l'équivalent de la société protectrice des animaux aux Etats-Unis. Et comme souvent, dans ce genre de campagne dont elle est l'habituée, l'actrice américaine prend un malin plaisir à mettre sa plastique généreuse au service de la cause animale, afin de faire réagir les consciences, quitte à les bousculer un peu et à créer la polémique.

Cette nouvelle campagne ne fait pas exception à la règle. L'actrice américaine y apparait, en bikini, le corps subdivisé selon un découpage de boucherie (côtes, poitrine, pieds, etc.), sous le slogan : "Tous les animaux ont les mêmes parties" (de corps, NDLR). Cette association entre la femme et un morceau de viande a fait grincer des dents à la ville de Montréal, au Canada, qui a refusé de placer un panneau d'affichage avec la photo incriminée sur la place Jacques Cartier, rapporte la presse d'Outre-Atlantique, ce week-end.

"Il est hors de question de soutenir l'image de Pamela Anderson", s'explique la ville de Montréal, considérant : "Ce n'est pas tant que ce visuel est controversé mais qu'il va à l'encontre de tous les principes des organismes publics, engagés dans la bataille sans fin de l'égalité entre hommes et des femmes." Pamela Anderson, elle, se félicite : "Cette interdiction est stupide mais tant qu'on parle de nous, c'est le principal!"

 

Source : http://lci.tf1.fr/people/2010-07/pamela-anderson-se-compare-a-un-morceau-de-viande-5931145.html

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Le business Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Repetto

La liberté et le goût du risque vestimentaire de cette précurseuse continuent d'inspirer les créateurs. Démonstration en six tendances de la saison.

Les ballerines Repetto. En 1956, Brigitte Bardot commande à Rose Repetto "des chaussures aussi légères et agréables que des chaussons de danse", pour le tournage de Et Dieu créa la femme. Popularisées en rouge carmin par le film de Roger Vadim, les célèbres ballerines portent depuis le nom de l'actrice.

 

Source : http://www.lexpress.fr/styles/diapo-photo/styles/mode-beaute/mode/le-business-brigitte-bardot_907357.html

Publié dans le web en parle

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Lettre d'information de la fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Marche ANTICORRIDA :
11 septembre 2010 à Nîmes !

Organisée par l'Alliance Anticorrida avec la participation des principaux mouvements européens de protection animale.

Pour dénoncer le massacre de milliers de taureaux dans les arènes, avec nos impôts !

Rendez-vous à Nîmes devant la gare à 14 heures.Départ du défilé à 15 heures en direction du centre-ville.Diverses interventions au pied des arènes. En savoir plus >


 

Nouvelle campagne contre les abandons de la Fondation Brigitte Bardot

"L'abandon tue 100 000 animaux par an"

100 000, c’est aussi l’estimation du nombre de chiens achetés en animalerie chaque année en France.

Spot de prévention
sur Autoroute FM et Radio trafic FM
et tractage autoroute

Pour informer les vacanciers des risques de laisser son animal dans une voiture en stationnement, la Fondation Brigitte Bardot diffuse des spots de prévention sur ces 2 radios tous les WE de l'été et distribuera des tracts aux barrières d'autoroute à Vienne (A7) et La Barque (A8).


INFORMATION A FAIRE SUIVRE A TOUS VOS CONTACTS :

Dans une voiture en stationnement
un animal peut mourir en moins d’une heure !

Chaque année, de nombreux animaux meurent d’asphyxie et de chaleur dans les voitures en stationnement.

Ne laissez jamais votre animal seul dans une voiture : outre le risque de vol, il peut mourir en moins d’une heure victime d’un coup de chaleur.

En effet, la température dans l’habitacle d’un véhicule peut atteindre 70°C. Le risque est le même pour les voitures garées à l’ombre car le soleil tourne.

En cas de force majeure seulement, ou si vous devez prendre le bateau et que la compagnie vous oblige à laisser votre animal dans le véhicule : Laissez les vitres entrouvertes; Mettre une gamelle d’eau très fraiche à sa disposition (pour qu’elle ne réchauffe pas trop rapidement); Passez voir si tout va bien le plus souvent possible et aérez au maximum.

Les symptômes du coup de chaleur
•Animal très chaud (surtout oreilles)
•Respiration ultra-rapide (halètement, langue pendante)
•Muqueuses rouge sombre voire cyanosées
•convulsions

Que faire ?
•Si vous constatez qu’un animal est en danger, contactez aussitôt la police, la gendarmerie ou les pompiers. •Sortez l’animal du véhicule et mettez-le à l’ombre.
•Pendant et après l’intervention, prenez garde au risque de morsure et de fugue.
•Refroidissez l’animal et donnez-lui à boire, mouillez-le généreusement avec de l’eau (surtout la tête).
•Emmenez l’animal chez un vétérinaire au plus vite.

Fondation Brigitte Bardot
28, rue Vineuse 75116 Paris
Tél. : 01 45 05 14 60 Fax : 01 45 05 14 80
www.fondationbrigittebardot.fr
Bruno Ricard
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Huit mois de prison avec sursis pour avoir massacré un cocker!

Publié le par Ricard Bruno

 

Mon commentaire : C'est une honte, une peine aussi légère mais quand la justice de ce pays va se réveiller!

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Une audience pour le moins insolite se déroulait jeudi 15 juillet à la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Un homme comparaissait pour avoir battu à mort un cocker de quatre ans.

Les faits se sont déroulés en pleine nuit dans le 12e arrondissement de Paris. Deux habitants résidant dans un appartement situé au 9e étage ont été réveillés à cinq heures du matin par les hurlements de l'animal projeté à terre. Malgré les affirmations des spectateurs impuissants, l'homme a nié jusqu'au bout être l'auteur des coups, accusant les passants de les avoir portés. Selon l'enquêteur de police, il aurait écumé les bars une partie de la nuit et se serait ensuite déchaîné sur le chien. Son casier judiciaire mentionnait une condamnation pour violences conjugales, ce qui n'a pas joué dans son sens. Paysagiste de formation, il était au chômage.

"Je trouve choquant d'avoir fait procéder à une autopsie de l'animal pour déterminer que la bête était morte des coups qu'elle avait subis, déplore l'avocat du prévenu Jean-Yves Chabannes. Était-il nécessaire de payer un légiste avec l'argent de nos impôts ?"

Sévices et actes de cruauté

À l'audience, trois associations de défense des animaux s'étaient constituées parties civiles, dont la fondation Brigitte Bardot. L'homme, qui risquait deux ans de prison ferme et 30.000 euros d'amende, une peine réprimant les actes de cruauté envers les animaux, a été condamné à huit mois avec sursis. Chacune des associations a obtenu 1.000 euros de dommages et intérêts. Quant à la compagne du tortionnaire, propriétaire du chien, diminuée physiquement à la suite d'un accident vasculaire cérébral, elle a obtenu un euro de dommages et intérêts au titre de son préjudice moral. Le tribunal a également interdit à l'homme de posséder un animal à vie.

Les affaires de sévices et maltraitances infligés aux animaux ne sont pas rares. En juin dernier, le tribunal correctionnel de Nantes condamnait un homme de 23 ans à quatre mois de prison avec sursis et 2.400 euros de dommages et intérêts pour avoir donné des coups, brûlé avec des cigarettes et sous-alimenté une petite chienne golden de sept mois dénommée Doumia. En septembre 2008, la cour d'appel de Paris confirmait la condamnation de trois personnes à 12 mois de prison, dont 8 mois avec sursis, et mise à l'épreuve pendant 24 mois, pour avoir infligé des sévices à deux chiens, d'abord accrochés au pare-chocs d'un véhicule roulant à grande vitesse, puis achevés à coups de batte de base-ball.

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ETE - Retrouvez le temps qu'il va faire à travers La Madrague de Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Rétrospective Brigitte Bardot

Le soleil, mon grand copain, sera présent sur toute la France ce lundi 19 juillet.

Sur la plage abandonnée à cause des algues vertes de Bretagne, vous aurez du ciel bleu et 23 degrés. Des Coquillages et des crustacés, vous en trouverez sur la côte de la Méditerranée sous une chaleur de 28 degrés.

Mais dans le sud de l’Aquitaine, il ne me brûlera que de loin, à cause de petits nuages. Et d’encore plus loin dans les Alpes-Maritimes, avec des averses à prévoir en fin d’après midi. Mais aux premiers jours d'été en Franche-Comté il fera 29 degrés. Tous les ennuis oubliés en Bourgogne avec la maximale de 31.

Nous reviendrons faire la fête aux crustacés demain, de la plage ensoleillée.

 Source : http://www.20minutes.fr/article/585589/Insolite-Meteo-le-soleil-mon-grand-copain-sera-present-sur-toute-la-France-ce-lundi.php

Publié dans le web en parle

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CRAC : Courrier très important!

Publié le par Ricard Bruno

Chers amis de combat,
 
ce samedi 17 juillet les associations One Voice et CRAC Europe organisaient à Nîmes avec 24 associations représentant 9 pays d'Europe et d'Amérique Latine, un cercle de silence pour dénoncer la torture tauromachique et lancer le manifeste "pour Nîmes réconciliée avec le taureau". Vous pourrez dans les prochains jours télécharger et signer ce manifeste sur les sites des associations organisatrices et partenaires. L'objectif est de recueillir le plus grand nombre de signatures pendant une année afin de les remettre en juillet 2011 au maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. A cette occasion, un grand événement festif sera organisé à Nîmes. Nous comptons sur la présence de personnalités et notamment de députés abolitionnistes.
 
Lors de notre cercle de silence qui regroupait près de 80 personnes (un grand merci à tous les participants) des messages de soutien de quatre députés ont été lus en début de manifestation : Jean-Marc Roubaud (Gard), Gérard Bapt (Haute-Garonne), Muriel Marland-Militello (Alpes-Maritimes) et Geneviève Gaillard (Deux-Sèvres).  Ces dernières viennent de déposer une nouvelle proposition de loi (n° 2735 – 13 juillet 2010) pour l’abolition de la corrida en France, déjà cosignée par 57 députés. La liste des députés signataires sera disponible dans le courant de la semaine.

 

La préfecture du Gard avait autorisé notre manifestation fixe et silencieuse. Ce ne fut pas le cas du maire de Nîmes qui le 30 juin nous écrivait un courrier d’interdiction :

 

« Nîmes étant une cité profondément marquée par le fait taurin, je me vois dans l’obligation de répondre par la négative à votre requête. Ainsi le 17 juillet de 17h30 à 20h00, aucun manifestation de votre association, même silencieuse et fixe, ne pourra être autorisée sur le parvis de la Maison Carrée. » Courrier signé par Christophe Madalle, directeur de cabinet de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.

 

Ce courrier d’intimidation n’a aucun valeur légale. D’ailleurs aucun arrêté municipal n’est venu compléter cette interdiction. Aucun policier municipal n’est venu nous interdire de nous réunir.  La mairie de Nîmes est-elle entrée dans une nouvelle ère : celle de la dictature tauromachique totale, celle de l’état d’urgence pour faire taire les opposants à la torture des arènes, même lorsqu’ils se taisent ? Cela signifierait, au regard du fameux « fait taurin » que plus aucune manifestation anticorrida ne pourrait avoir lieu à Nîmes. Cette situation est très grave. Il est vrai que tauromachie et démocratie ne font pas vraiment bon ménage.

 

Ce matin même, Radio France Bleu Gard Lozère, très écoutée sur Nîmes et sa région, rend compte très honnêtement de notre action. Des cercles de silence vont être mis en place un peu partout en France dans les mois à venir. Le prochain est à Montpellier le 24 juillet (voir annonce ci-dessous). Vous êtes les bienvenus!

 

Et si vous souhaitez signer et faire signer le manifeste, nous pouvons vous envoyer des exemplaires par voie postale (un manifeste format A5 = une signature).

 

A bientôt pour la suite! Très prochainement un reportage sur notre action dans les arènes de Céret va être diffusé sur une chaîne de télévision au niveau national. Dès que nous en connaîtrons la programmation, nous ne manquerons pas de vous en informer.

 

Bien à vous

 

Pour le CRAC Europe

Jean-Pierre Garrigues

Vice-président

Tél. 06 75 90 11 93

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Stand et cercle de silence anti-corrida One Voice et CLAM à Montpellier 

Suite aux manifestations de Céret et de Nîmes dans le cadre de la campagne d'un an lancée par One Voice et le CRAC pour l'abolition de la corrida et soutenue par 24 associations internationales, One Voice et le CLAM tiendront un grand stand d'info à Montpellier le 24 Juillet ainsi qu'un cercle de silence si nous sommes assez nombreux.

Le thème principal sera la corrida mais d'autres sujets de l'exploitation des animaux dans les loisirs seront couverts :
chasse, courses de lévriers et de chevaux, cirques, delphinariums, zoo.  
Nous disposons de nombreux stands et panneaux d'affichage, d'une sono et d'un écran pour les vidéos.

L'action aura lieu Place Paul Bec (tram Antigone en dessous du Polygone) de 15h à 22h.
Pour ceux qui ne peuvent venir aussi longtemps, nous proposons 2 groupes :
15h - 18h30
18h30 - 22h
Ou bien passez à l'heure et pour la durée qui vous convient.

Bruno Ricard

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Quand Nourissier célébrait Brigitte Bardot "BB"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot

L’été, c’est le soleil, des lunettes noires, un bikini, la plage.

L’été, c’est Bardot, son apparition sur le port de Saint-Tropez dans Et Dieu créa la femme, toutes ses apparitions depuis, « sur l’écran noir de nos nuits blanches ». Dans Le Mépris bien sûr – « Et mes fesses ? Tu les aimes, mes fesses ? » – ; dans Les femmes, merveille tournée en 1969 par Jean Aurel, scénarisée par Cécil Saint-Laurent, avec Maurice Ronet.

L’été, c’est B.B. quand elle chante « Coquillages et crustacés », « La Madrague » ou les bonbons sensuels offerts par Gainsbourg.

L’été, enfin, c’est B.B. dans les mots légers et profonds de François Nourissier.

A la fin des années 50, Nourissier considère qu’il n’a encore rien publié de bon. Un petit bourgeois, premier de ses romans qu’il appréciera quelque peu, viendra plus tard, en 1963. En attendant, il dirige la rédaction de La Parisienne et traîne son spleen de jeune éditeur à la foire de Francfort. Perdue au milieu des livres insipides, une couverture le cogne. Etalé sous ses yeux : « Le corps négligé, impudique et rieur (mais oui, rieur) de Brigitte Bardot ». Le texte de cet ouvrage italien est signé Simone de Beauvoir. De retour à Paris, Nourissier la contacte pour lui proposer une réédition en français. Beauvoir est gênée, bafouille, parle d’impôts, fuit. Nourissier demande alors à Roger Vaillant, à Pieyre de Mandiargues et Paul Morand si le sujet Bardot les intéresse. Tous refusent, laissant à notre seule imagination le plaisir d’esquisser leurs mots sur la silhouette de BB. C’est donc Nourissier qui, en quelques pages, va sculpter Bardot telle qu’elle est à jamais dans nos mémoires : une mythologie française, c’est-à-dire une Star, ce claquement de langue qui évoque une étoile pendue au cou d’une nuit de pleine lune.

La beauté, ce beau souci…

La grande question de l’époque, à la Une des magazines, est : « Faut-il brûler B.B. ? »

Avec la classe infinie du styliste, Nourissier répond d’entrée en amoureux des courbes sensuelles et en puncheur précis : « De toutes les armes que nous offre la vie quotidienne pour régler ses comptes à la sottise, la jeunesse et l’impudeur d’une femme sont les plus douces. » L’air de rien, il ne lâchera plus, ni B.B., ni ceux qui ne voient en elle qu’une écervelée insignifiante. A sa jolie héroïne de France, il réserve ses émerveillements et son oeil bleu délicat ; aux autres, il dit l’urgence de la grâce qu’ils ne connaîtront jamais, eux qui préfèrent celles que Paul Gégauff nommait « les bonnes femmes ». Pourquoi Bardot, hier comme aujourd’hui ? Lire et relire Nourissier, se mettre en bouche les lignes de beauté qu’il trace : « Que l’on caresse du regard, vite, les images innombrables de Bardot ; que l’on profite vite d’un plaisir innocent, car, sitôt les yeux relevés, on les posera sur un monde de lèvres et de visage clos. L’énorme bêtise des hommes d’Occident devant le sexe et devant leur désir éclate en de certaines occasions. L’aventure Bardot en est une. S’il n’existait aucune autre raison de l’aimer et de bavarder un peu librement sur le compte de cette belle personne, la seule envie de faire acte de présence y suffirait. J’entends la seule envie d’être parmi ceux qui l’auront dit : la beauté n’est pas honteuse, la beauté a des droits, nous devons respecter en elle une dignité d’avant la faute, joueuse et familière. »

Et à la fin de l’envoi, B.B. ancrée dans les coeurs battants et Nourissier terriblement vivant loin de cette Miss P. qui le fait crever lentement, se souvenir que : « Sous la mythologie, sous l’entreprise et le triomphe publicitaires, il existe ce miracle gratuit et parfaitement injuste : les privilèges d’une petite fille née belle. »


B.B.60 – Beauvoir-Bardot
François Nourrissier
Le Dilettante
Acheter chez Amazon.fr
Source : http://www.causeur.fr/b.b.-60,6912

Publié dans le web en parle

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