« La Fourrure française » ne digère
pas
la campagne de la Fondation Brigitte
Bardot
Paris, le 3 mars 2010 – L’Association « La Fourrure Française » tente à nouveau de censurer la Fondation Brigitte Bardot en portant plainte,
auprès du Jury de Déontologie Publicitaire, contre la campagne « Porter la fourrure, c’est porter la mort ! » de l’hiver 2009/2010.
Cette plainte reposant sur le motif grotesque que
la campagne de la Fondation « véhicule angoisse et intimidation », n’est qu’un prétexte pour permettre à cette filière de véhiculer de faux messages de responsabilité.
La « Fourrure française » ne craint pas
le ridicule !
L’association chargée de défendre les intérêts des fourreurs français
dénonce aujourd’hui le manque de « décence et de loyauté » de la campagne intitulée « Porter de la fourrure, c’est porter la mort ! ».
Et pourtant, la Fondation Brigitte Bardot fait bien ici le constat
évident que pour obtenir un seul manteau de fourrure, plusieurs dizaines d’animaux doivent être tués.
Loin d’être mensongère ou indécente, cette campagne met en avant ce que
la filière de la fourrure tente de cacher au travers de déclarations délibérément trompeuses comme celle consistant à faire croire aux citoyens que l’industrie de la fourrure serait
« propre et écologique ».
Comment donner une once de crédit à de tels propos face aux carnages
environnementaux que représentent les élevages de visons français ainsi que l’importation en grande quantité de peaux venant par camions ou avions !
La Fourrure Française
persiste et signe dans sa tentative de
censure
En décembre 2008, « La Fourrure française » n’avait déjà
pas su convaincre le Jury de Déontologie Publicitaire de l’ARPP malgré de nombreux « arguments » avancés à l’encontre d’une précédente campagne de la Fondation.
Pour Maitre Kelidjian, l’avocat de la Fondation
Brigitte Bardot, « il est totalement surréaliste que la Fourrure Française fonde sa plainte sur un principe de responsabilité
sociale et s’abrite derrière la notion de développement durable pour justifier une activité économique qui va singulièrement à l’encontre du respect de la nature et des espèces
animales.»
Pour mémoire
La campagne de la Fondation Brigitte Bardot avait pour vocation de faire
prendre conscience au grand public que tous les produits à base de fourrure sont synonymes de mort et de souffrances pour près de 50 millions d’animaux par an, dans le monde.
En effet, les animaux sont confinés dans de petites cages en treillis
métallique disposées en longues rangées dans des hangars, parfois sous de simples abris de tôle ondulée.
Les méthodes de mise à mort comme le gazage, l’électrocution ou
l’empoisonnement, provoquent très souvent des morts lentes et douloureuses… Mais préservent la qualité de la fourrure !
Bruno Ricard