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Cersei, le lionceau femelle saisi à Marseille l'an dernier démarre une nouvelle vie en Afrique du Sud

Publié le par Ricard Bruno

Kuuma a bien grandi, elle s'appelle désormais Cersei et est âgée de 11 mois. / © Tonga Terre d'Accueil.

Kuuma a bien grandi, elle s'appelle désormais Cersei et est âgée de 11 mois. / © Tonga Terre d'Accueil.

Le lionceau saisi par la douane dans un garage automobile à Marseille l'an dernier partira jeudi prochain en Afrique du sud pour vivre dans une grande réserve. La jeune femelle a été soignée et sociabilisée dans un zoo de la Loire par une association, spécialisée dans le recueil d'animaux sauvages. 

 

Asa découverte par les douaniers marseillais en octobre 2018, la chétive Kuuma n'avait que 3 semaines et ne pesait que quelques kilos. Onze mois plus tard, c'est une magnifique jeune lionne au caractère bien affirmé, rebaptisée Cersei. 

4 lionceaux sur le départ

L'association Tonga Terre d'Accueil basée à Saint-Martin-les-Plaines dans la Loire, s'est occupé d'elle. A son arrivée, son état était très inquiétant. Cersei a été sevrée trop tôt de sa mère et a dû être nourrie au biberon plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines. 

Une autre jeune femelle et deux jeunes mâles, Horus, Dadou et Théa, saisis comme elle l'an dernier sur le territoire français ont été soignés par Tonga. "C'est la première fois qu'on récupère des lionceaux si jeunes, note Pierre Thivillon, président de l'association.

A l'abri dans une réserve

Les lionceaux ont grandi ensemble et c'est ensemble qu'ils s'envoleront jeudi sur la terre de leurs ancêtres, en Afrique du Sud. Ils vont vivre dans le sanctuaire de la fondation britannique Born Free, au sud du pays, qui accueille déjà une quinzaine de félins.

Le garagiste qui détenait illégalement la jeune lionne n'a pas encore été jugé. "D'habitude les animaux sont bloqués jusqu'au procès mais les autorités marseillaises ont autorisé son départ", se réjouit Pierre Thivillon.

Un placement inespéré

18 fauves sont actuellement en attente de placement à l'association. "Ils ont été saisis dans des cirques, trois lions mâles sont castrés et sans crinière, une lionne est âgée de 20 ans, une tigresse a les pattes tordues, du coup, ils n'intéressent personne", constate amer Pierre Thivillon. 

La chance de Cersei et de ses compagnons de voyage, c'est leur jeune âge. "Ce placement rapide est inespéré. Cela s'est fait grâce à la fondation Brigitte Bardot et 30 Millions d'amis qui nous a mis en contact avec la Fondation Born Free qui a ce sanctuaire en Afrique du Sud."

"Ils ne vont pas être en liberté, ils ne peuvent pas vivre tous seuls, "

explique Pierre Thivillon. Ils ne savent pas chasser, ils ne savent pas se nourrir, mais ils vont être dans une réserve contrôlée par des humains, où ils seront nourris".

"Je n'imaginais pas quand on a créé Tonga qu'un jour, des fauves recueillis en France pourraient aller vivre dans la nature, se réjouit-il. C'est arrivé pour ces quatre jeunes lionceaux et nous espérons que pour eux tout se passera bien".  

Des nouvelles bientôt en vidéo

"Jean-Christophe, notre vétérinaire, part avec eux. Il filmera le voyage et leur vie", rassure Pierre Thivillon, très heureux d'avoir mené à bien ce projet.

Créée en 2007, Tonga Terre d'Accueil recueille des animaux sauvages saisis par les autorités françaises auprès de particuliers, de cirques ou de laboratoires qui les détiennent illégalement ou leur font subir de mauvais traitements.

L’association rappelle que la possession d'un animal sauvage est interdite par la loi. "Les gens achètent ces lions à des cirques qui font de la reproduction, raconte Pierre Thivillon, par ignorance et stupidité. Ils s'imaginent qu'ils peuvent élever un lionceau et qu' il restera gentil, alors qu'adulte il pèsera 200 kilos et n'en fera qu'une bouchée".

Source de l'article : Cliquez ICI

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Brigitte Bardot Nouveautés

Publié le par Ricard Bruno

Ce disque sorti très récemment (août 2019) a été autorisé par Brigitte Bardot...disponible uniquement sur le site de la FNAC Prix : 16 euros
Ce disque sorti très récemment (août 2019) a été autorisé par Brigitte Bardot...disponible uniquement sur le site de la FNAC Prix : 16 euros

Ce disque sorti très récemment (août 2019) a été autorisé par Brigitte Bardot...disponible uniquement sur le site de la FNAC Prix : 16 euros

Ce disque aussi sorti en août 2019 n'a pas été autorisé par Brigitte Bardot
Ce disque aussi sorti en août 2019 n'a pas été autorisé par Brigitte Bardot

Ce disque aussi sorti en août 2019 n'a pas été autorisé par Brigitte Bardot

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Pour un ministère de la protection animale

Publié le par Ricard Bruno

Durant une corrida à Nîmes (Gard), en 2010.

Durant une corrida à Nîmes (Gard), en 2010.

Un collectif de personnalités artistiques et de responsables d'association demande au gouvernement le retrait de l'attribution «protection animale» au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

Tribune. Alors que 3 Français sur 4 souhaitent l’abolition de la corrida, que cette pratique est qualifiée d’acte de cruauté et de sévice grave par le code pénal, lequel l’interdit sur 90 % du territoire français et sanctionne les auteurs de cette infraction à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, assistait le 14 août à une corrida dans les arènes de Bayonne. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a pourtant la protection animale sous sa responsabilité. Elle fait partie de ses attributions au titre du décret du 24 mai 2017. La présence du ministre à cette corrida, où six taureaux ont été mis à mort, témoigne sans conteste du profond mépris qu’il a pour la protection animale, ce qui est incompatible avec sa mission.

Avec une note de 2,2/20 sur le site Politique & Animaux, qui évalue les personnalités politiques en fonction de l’impact favorable ou non de leurs décisions sur les animaux, Didier Guillaume s’inscrit dans une désormais longue tradition de complaisance à l’égard de la souffrance animale. Il affirme en outre «ne pas connaître un chasseur qui ne soit pas un protecteur du bien-être animal»… (1) Le ministre n’envisage ainsi pas d’interdire la castration à vif ni la coupe des queues des porcelets (2), malgré les souffrances considérables qu’elles engendrent et alors même que des alternatives sont en vigueur dans d’autres pays. Il a augmenté le nombre de loups pouvant être abattus. Il s’est également opposé à l’abolition de la chasse à la glu, qui piège même les oiseaux en voie de disparition, ce qui constitue une infraction à la directive européenne Oiseaux et a valu à la France d’être récemment mise en demeure par la Commission européenne pour qu’elle se mette en conformité. De la part d’un ministre en charge de la protection animale, cela est extrêmement inquiétant et lui ôte toute crédibilité dans la poursuite de cette attribution.

Il apparaît aujourd’hui manifeste que monsieur Didier Guillaume ne peut plus rester en charge de la protection animale. La compétence «protection animale» doit donc lui être retirée pour être confiée à un ministre qui en aurait la charge exclusive. Plus généralement, il est  indispensable que la protection animale, qui dépend à l’heure actuelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, fasse l’objet d’un ministère indépendant, libéré de tout conflit d’intérêts avec les lobbys de l’agriculture, de l’élevage, de l’alimentation ou de la chasse. 89 % des Français jugent la question animale importante, 77 % sont favorables à la création d’un ministère de la protection animale. La volonté affichée du gouvernement de faire du bien-être animal une priorité trouverait là une application concrète, loin des seules déclarations d’intention. Par conséquent, nous, signataires de cette tribune, demandons au président de la République, Emmanuel Macron, et au Premier ministre, Edouard Philippe :
– le retrait de l’attribution «Protection animale» au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ;
– la nomination d’un(e) ministre de la Protection animale reconnu(e) pour son engagement et son expertise en matière de protection des animaux.

Signataires : AFAAD, Association en faveur de l’abattage des animaux dans la dignité ; Anouk Aimée, actrice ; Nathalie Baye, actrice ; Alliance anticorrida, association pour l’abolition des corridas ; Souad Amidou, actrice ; Pamela Anderson, actrice ; Yaël Angel, juriste, documentation technique du Parti animaliste ; Animal Cross, association de protection des animaux ; AJD, Animal, justice et droit ; Association Droits des animaux, association pour la reconnaissance des droits des animaux ; Association et refuge GroinGroin, refuge pour animaux de ferme ; Association Gorilla, association pour la protection des gorilles et primates ; ASPAS, association pour la protection des animaux sauvages ; Association Stéphane-Lamart, association dédiée à la défense des droits des animaux ; AVES France, association pour la protection des espèces menacées ; Laurent Baffie, humoriste ; Brigitte Bardot, actrice et fondatrice de la Fondation Brigitte-Bardot ; Phil Barney, chanteur ; Nathalie Baye, actrice ; Valentin Bernard, coprésident du Parti animaliste ; Christine Berrou, humoriste, comédienne, auteure ; Claude Boucher, association LI-ZA (association de protection animale et d’adoption) ; CNDA, Confédération nationale défense de l’animal (réseau des refuges indépendants) ; Florence Burgat, philosophe et directrice de recherche à l’INRA ; C’est Assez !, association engagée dans la défense des cétacés captifs ; Code animal, association spécialisée dans la relation entre l’espèce humaine et l’animal sauvage ; Mario d’Alba, acteur et compositeur ; Pascal Danel, chanteur et compositeur ; Hélène de Fougerolles, actrice ; Mylène Demongeot, actrice ; Sophie Dol, vétérinaire ; Michel Drucker, animateur et producteur de télévision ; Isabelle Dudouet-Bercegeay, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste ; Anny Duperey, actrice ; Fédération CREL, association de défense des lévriers ; FLAC Anticorrida, Fédération des luttes pour l’abolition des corridas ; Fondation Brigitte-Bardot, fondation vouée à la protection des animaux ; Sophie Forte, comédienne et scénariste ; Galgos sans famille, association de sauvetage des lévriers espagnols ; Marc Giraud, naturaliste, écrivain et journaliste spécialisé en zoologie ; Laure Gisie, coprésidente du Parti animaliste ; Global Earth Keeper, ONG qui vise à renforcer les lois internationales sur la protection animale et environnementale ; Chantal Goya, actrice et chanteuse ; Olivier Gracia, écrivain et éditorialiste politique ; Astrid Guillaume, coprésidente de la Société française de zoosémiotique ; Audrey Jougla, auteure et professeure de philosophie, fondatrice de l’association Animal Testing (association pour rendre visibles les animaux de laboratoire) ; Florence Juralina, coprésidente du Parti animaliste ; Virginie Lemoine, humoriste et actrice ; L214 Ethique et Animaux, association de protection animale œuvrant pour une pleine reconnaissance de la sensibilité des animaux et l’abolition de pratiques ; Martine Lelouch, actrice ; Gérard Lenorman, auteur, compositeur, interprète ; Caroline Loeb, actrice, animatrice de radio, chanteuse, metteuse en scène ; Douchka Markovic, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste ; André Ménache, vétérinaire ; Raphaël Mezrahi, humoriste et acteur ; Nicoletta, chanteuse ; No Corrida, association anticorrida ; One Voice, association pour les droits des animaux et le respect de toute vie ; Paris Animaux Zoopolis, défense des intérêts des animaux, sans distinction d’espèces ; le Parti animaliste, parti politique pour les animaux ; Peta France, association dédiée à établir et à protéger les droits de tous les animaux ; Laurent Petitguillaume, animateur de télévision et de radio ; Matthieu Ricard, docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe ; Firmine Richard, actrice ; Sylvie Rocard, écrivaine ; Michel Sardou, chanteur ; Dany Saval, actrice et présidente de l’association LI-ZA ; Sea Shepherd France, ONG internationale de défense et de protection des océans ; Henry-Jean Servat, écrivain et journaliste ; Agnès Soral, actrice ; SPA, Société protectrice des animaux ; Laurent Spielvogel, acteur, metteur en scène et humoriste ; Stone, chanteuse et actrice ; Hélène Thouy, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste ; Corinne Touzet, actrice ; Une histoire de galgos, association de sauvetage des galgos et podencos martyrs d’Espagne ; Isabelle Yvos, coprésidente du Parti animaliste.

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Ces chansons qui font l'actu. "Harley Davidson" par Brigitte Bardot : l'emmêlement des mythes

Publié le par Ricard Bruno

1967 : le 45 original de "Harley Davidson" par Brigitte Bardot. (Disc AZ - Universal)

1967 : le 45 original de "Harley Davidson" par Brigitte Bardot. (Disc AZ - Universal)

Depuis 1967, une bonne part du mythe de la Harley Davidson est associée à la plastique légendaire de Brigitte Bardot et à sa troublante voix de chanteuse.

Une Harley Davidson FLH Electra Glide 1200 a aussi joué d’une double valeur mythologique il y a quelques jours, pusique c'est pour 730 000 euros que cette moto a été vendue aux enchères – un prix qui ne s’explique que parce qu’elle a été achetée par Elvis Presley le 11 août 1976, un an et quelques jours avant sa mort.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :  

Brigitte Bardot, Harley Davidson, 1967

Anna Karina, Roller Girl, 1967

Jane Birkin, Kawasaki, 1973

IAM, Harley Davidson, 1993

Serge Gainsbourg, Harley David Son of a Bitch, 1984

Eric Burdon & The Animals, San Franciscan Nights, 1967

Jethro Tull, Too Old To Rock'n'roll: Too Young To Die, 1976

Ugly Kid Joe, Jesus Rode A Harley, 1995

Johnny Hallyday, Que ma Harley repose en paix, 1998

Young Thug, Now, 2018

Brigitte Bardot, Harley Davidson, 1967

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LA MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE VIENT D’AUTORISER LE PIÉGEAGE DE CENTAINES DE MILLIERS D’OISEAUX !

Publié le par Ricard Bruno

LA MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE VIENT D’AUTORISER LE PIÉGEAGE DE CENTAINES DE MILLIERS D’OISEAUX !

Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient de signer une série d’arrêtés qui fixent les quotas de chasses traditionnelles dans plusieurs départements français pour la campagne de chasse 2019-2020.

Ces pratiques de chasse cruelles et archaïques – glu, filets et cages… – vont causer la mort de plus de 150 000 oiseaux sauvages, sans aucun respect pour la souffrance animale et la biodiversité.

DES PRATIQUES DE CHASSE ARCHAÏQUES ET CRUELLES

Onze arrêtés publiés au Journal Officiel le 3 septembre 2019 par la ministre en charge de l’écologie vont permettre de capturer dans des conditions indignes des dizaines de milliers d’oiseaux sauvages. Un nombre encore plus élevé que l’an dernier !

Alors que la biodiversité est en pleine débâcle dans les campagnes françaises, ces méthodes de chasse « traditionnelles » vont piéger des milliers d’oiseaux dont certaines espèces aujourd’hui menacées.

Ainsi, pendant la campagne de chasse 2019-2020, Merles noirs pourront être piégés à l’aide de de gluaux, fins bâtons enduits de glu placés en haut des arbres dans 5 départements de la région PACA : Alpes-Maritimes, Alpes de Haute Provence, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône.

Les oiseaux seront ensuite décollés, et gardés vivants pour être placés dans des cages, permettant d’attirer par leur chant leurs congénères qui seront alors tirés au fusil…

106 500 Alouettes des champs pourront être attrapées à l’aide de grands filets horizontaux, les pantes, ou de petites cages tombantes, les matoles, dans les Landes, la Gironde, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées- Atlantiques.

Grivée musicienne piégée à la glu

Grivée musicienne piégée à la glu

Enfin, 5 800 Grives et Merles noirs, 1 200 Vanneaux huppés et 30 Pluviers dorés pourront être capturés au moyen de filets ou de collets par les pratiquants de la tenderie dans les Ardennes. 

Une catastrophe pour les populations d’oiseaux vivant en milieu agricole cultivé, en fort déclin en France ces dernières années !

LA FRANCE EN DÉFAUT DE PROTECTION ANIMALE

Alors que l’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans, ces décisions consternantes de la ministre de la Transition écologique est une nouvelle preuve de l’influence du lobby de la chasse sur la politique environnementale.

LA MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE VIENT D’AUTORISER LE PIÉGEAGE DE CENTAINES DE MILLIERS D’OISEAUX !

 

LA FRANCE EN DÉFAUT DE PROTECTION ANIMALE

Alors que l’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans, ces décisions consternantes de la ministre de la Transition écologique est une nouvelle preuve de l’influence du lobby de la chasse sur la politique environnementale.

 

Le gouvernement d’Edouard Philippe fait fi de la position d’une majorité de Français, exprimée lors de consultations préalables à la publication de ces arrêtés, qui s’oppose radicalement à ce type de chasse.

Ces récents arrêtés sont la suite deux arrêtés pris au cours de l’été permettant l’abattage de 2 espèces menacées : 6 000 Courlis cendré et 18 000 Tourterelles des bois. 

Fort heureusement, le premier arrêté a été suspendu par le Conseil d’État suite à un recours de la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO), tandis qu’un second recours est engagé pour le second arrêté.

La France manque également à ses obligations de protection des espèces menacées selon la Commission européenne, qui a mis en demeure notre pays, à nouveau sans aucune écoute de la part du gouvernement.

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Viande dans les cantines: pour la Fondation Brigitte Bardot "il n'y a pas de bonne pratique pour tuer un animal"

Publié le par Ricard Bruno

Christophe Marie propose de "végétaliser davantage l’alimentation proposée dans une démarche [...] plus respectueuse de l’environnement, des animaux et des consommateurs".

Christophe Marie propose de "végétaliser davantage l’alimentation proposée dans une démarche [...] plus respectueuse de l’environnement, des animaux et des consommateurs".

Frédéric Masquelier a écrit à Toque et Sens Provence - Sodexo pour demander que la viande servie dans les cantines scolaires réponde à des conditions d’élevage plus respectueuses.

Si la nouvelle peut paraître encourageante, elle ne fait pas l’unanimité. Christophe Marie, directeur du Pôle protection animale pour la Fondation Brigitte Bardot, s’explique:

"L’engagement des établissements scolaires de la ville de Saint-Raphaël à proposer de la viande respectant une charte de ‘‘bonne pratique’’ est, a priori, positif. Mais nous ne voyons pas comment cela peut être garanti sur le volet abattage. S’il existe des normes à respecter pour les filières d’élevage, […] les conditions de transport et d’abattage ne bénéficient d’aucune norme ‘‘supérieure’’. Éventuellement en veillant aux circuits courts pour limiter la durée des transports, et en s’assurant que l’abattoir pratique systématiquement l’étourdissement des bêtes avant leur mise à mort. Mais ne soyons pas naïfs, il n’existe aucune ‘‘bonne pratique’’ pour tuer un animal qui ne demande qu’à vivre."

Plutôt que valoriser une consommation carnée ‘‘responsable’’, Christophe Marie propose de "végétaliser davantage l’alimentation proposée dans une démarche [...] plus respectueuse de l’environnement, des animaux et des consommateurs".

TOUT EST-IL À JETER? 

À propos des possibles labels garantissant le bien-être animal, "la Fondation Brigitte Bardot ne fait la promotion d’aucun [d’entre eux], dès lors que la finalité est la mise à mort d’un animal".

L’engagement de la collectivité est toutefois un rouage important dans l’engrenage de la prise de conscience.

À Saint-Raphaël, à partir de novembre, un plat végétarien sera proposé chaque semaine aux enfants. À ceci s’ajoute la volonté de consommer davantage de productions bios et locales. À ce titre, les cantines de la ville proposent déjà près de 20 % de produits bios depuis la rentrée 2013, contre 3 % en moyenne en France.

"Nous avons également pris des mesures contre la participation animale dans les cirques en août dernier, complète le maire. Mais nous ne pouvons pas tout faire en même temps. Il aurait été à la fois imprudent et dommage d’agir à la va-vite, raison pour laquelle nous avons préféré attendre la nouvelle année".

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200 personnalités réclament la fin de l’élevage intensif dans une tribune

Publié le par Ricard Bruno

Un élevage de poules à Plougoulm, le 7 août 2012

Un élevage de poules à Plougoulm, le 7 août 2012

200 personnalités réclament, au nom de « l’urgence éthique, climatique, environnementale, sanitaire et sociale » la fin de l’élevage intensif en France. Parmi elles, l’actrice Isabelle Adjani, l’astrophysicien Aurélien Barrau ou encore l’avocat Arno Klarsfeld ont apposé leur nom dans une tribune publiée ce jeudi 5 septembre dans plusieurs médias.

Médecins, comédiens, chercheurs, animateurs télé, philosophes… Près de 200 personnalités de tous horizons publient une tribune collective appelant à la fin de l’élevage intensif en France, ce jeudi 5 septembre.

Le texte intitulé « Nous ne voulons plus de ce système ennemi de l’intérêt général » a été dévoilé sur le site de plusieurs médias dont Franceinfo et Le Monde. L’animateur Stéphane Bern, le philosophe Frédéric Lenoir, l’ancienne comédienne Brigitte Bardot ou encore le journaliste Hugo

Les signataires dénoncent les conséquences environnementales, sanitaires, sociales et économiques de cette pratique.

« Ne voulons plus des élevages intensifs et industriels qui confinent les animaux dans des bâtiments fermés, dans des cages, dans des bassins en béton, les forçant à vivre dans des conditions de promiscuité extrêmes », expliquent-ils en préambule.

« Nous ne voulons plus d’un modèle alimentaire fortement carné et lacté qui sous-tend ces modes de production et qui met en danger notre santé », est-il également précisé.

Les signataires dénoncent en outre « l’immobilisme » des élus et responsables politiques ainsi que de leur « soutien actif au lobby de l’élevage intensif ».

Ils réclament trois mesures concrètes : « un moratoire immédiat sur l’élevage intensif et l’interdiction de nouvelles constructions destinées à élever des animaux sans accès au plein air » ; « un plan concret de sortie de l’élevage intensif, avec accompagnement des personnes qui en dépendent aujourd’hui vers des productions alternatives » ; « une végétalisation d’ampleur de l’alimentation en restauration collective publique ou privée. »

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Décès de Liliane Sujanszky

Publié le par Ricard Bruno

Merci à BDO pour cette triste nouvelle.

Bruno Ricard 

 

Liliane Sujanszky fut directrice nationale de la SPA pendant dix ans, puis de la Fondation Brigitte Bardot dont elle permit le véritable démarrage. Elle poursuivit ensuite son activité auprès de la Fondation Assistance aux Animaux, puis comme membre du conseil d'administration de la Société Nationale pour la Défense des Animaux. C'est à elle que l'on doit maintes avancées primordiales dans le domaine de la protection des animaux. Ce livre retrace 45 années de lutte en faveur des animaux (abandons, stérilisation, chasse, vivisection, chasse à courre, corrida, fourrure...) Il se veut un témoignage utile pour les personnes qui s'investissent aujourd'hui dans cette cause, une façon d'apprendre la protection animale et surtout un outil pratique afin que les nouveaux venus ne commettent pas les mêmes erreurs et s'inspirent de ce qui a déjà été fait pour ne perdre ni temps ni argent. Brigitte Bardot dans sa préface, Allain Bougrain-Dubourg (LPO), Jacques Dary (CRAC), Sylvana Ferretti (ancienne responsable de refuge à la Fondation Assistance Aux Animaux), Jean-Louis Grosmaire (écrivain et géographe) et Patrick Sacco (RESPECTONS), autant d'acteurs importants de la protection animale, ont tenu à apporter leurs témoignages à travers des textes publiés dans cet ouvrage montrant combien Liliane Sujanszky est connue et appréciée de tous pour son engagement sans faille, son courage et la ténacité dont elle a su faire preuve durant toutes ces années. Véritable guide, « 45 ans de protection animale - Une vie de combats » retrace le parcours incroyable d'une personne qui a voué toute son existence au bien-être des animaux. C'est l'ouvrage indispensable à toute personne désireuse d'agir au quotidien, qui souhaite comprendre l'évolution de la condition animale en France grâce à une vue d'ensemble survolant plus de quatre décennies d'actions, mettant en avant les points forts et les écueils à éviter.

Décès de Liliane Sujanszky
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Le Bikini, une arme de destruction lascive

Publié le par Ricard Bruno

Le Bikini, une arme de destruction lascive

Le bikini moderne a été inventé par l’ingénieur français Louis Réard, qui tient la boutique de lingerie de sa mère, en 1946. Il l’a nommé ainsi après que l’atoll de Bikini, situé dans le Pacifique, ait été choisi pour être le site d’un essai de bombe atomique, essai qui a eu lieu le 1er juillet 1946.

Réard espérait que l’excitation causée par son maillot, constitué d’un bandeau pour le haut et de deux triangles inversés pour le bas, serait aussi explosive que la bombe atomique. Alors que son contemporain Jacques Heim avait appelé son bikini précurseur « Atome » en raison de sa taille, Reard a affirmé avoir « divisé l’Atome » pour le rendre encore plus petit.

Le Bikini, une arme de destruction lascive

Le bikini est un type de maillot de bain pour femme constitué d’un soutien-gorge et d’une culotte triangulaire. Ces deux pièces sont séparées et laissent le ventre découvert (d’où son surnom de maillot de bain deux pièces).

On parle de microkini ou micro bikini quand la partie inférieure est un string, appelé dans ce cas string de bain. Souvent, le mot microkini signifie que la partie supérieure couvre également beaucoup moins que dans les bikinis classiques.

Qui coule de source aujourd’hui

A la fin du xixe siècle, les femmes se baignent en corset et pantalon bouffant. Les hommes, eux, portent un costume qui s’arrête aux mollets et à manches longues car il est inconvenant de montrer le torse. Vers 1900, les femmes portent une robe légère qui s’arrête au genou sur une culotte bouffante de la même étoffe.

Au début des bains de mer au xxe siècle, le costume de bain est codifié par le corps médical et les hygiénistes qui préconisent un costume bouffant en laine ce qui gagne en confort et un bonnet sur la tête.

ans les années 1920, Coco Chanel lance la mode du teint hâlé (bronzage), qui permet de dénuder bras, jambes et épaule et en 1946 apparaît le bikini qui ne s’imposera vraiment que dans les années 1960.

Le Bikini, une arme de destruction lascive

Et les historiens rappellent que le vêtement était déjà connu depuis l’Antiquité, notamment dans la villa romaine du Casale en Sicile, où des archéologues ont mis à jour des mosaïques représentant des femmes jouant en bikini.

On connait la chanson

Traduite en français, la chanson  » Itsy Bitsy Petit Bikini  » relate l’histoire d’une jeune fille qui n’ose pas s’afficher en bikini sur la plage. En 1960, le maillot de bain deux pièces fait encore figure d’outsider sur les plages de France. Seule Brigitte Bardot, avec son apparition dans  » Et Dieu créa la femme « , parvient à démocratiser peu à peu le bikini.

Source de l'article : Cliquez ICI

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