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Publié le par Ricard Bruno

Depuis plusieurs années, la Fondation Brigitte Bardot vient en aide à l'association ACAMA (Association contre l'abandon et la maltraitance animale) à travers une subvention annuelle de 4500 €, destinée à financer l'achat d'aliments et les soins vétérinaires.

Actuellement, l'ACAMA accueille 33 chats, 12 chiens, 17 chevaux, 1 âne, 4 brebis, 8 chèvres, 2 vaches et 5 cochons. Mercredi, Romane, qui est en charge des aides aux associations depuis deux ans et demi, a rendu visite à Nathalie Monier, la présidente de l'ACAMA, et plusieurs bénévoles, et découvert la ferme où sont accueillis ces animaux abandonnés ou confiés par la justice.

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Publié le par Ricard Bruno

À Marignane, la Fondation Brigitte Bardot au secours des cochons errants menacés d’euthanasie

Plusieurs centaines de cochons vietnamiens divaguant sur une zone industrielle ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars, à Marignane (Bouches-du-Rhône). En décembre, 350 d’entre eux avaient été euthanasiés.

Ils ont été sauvés de l’euthanasie grâce aux opérations de capture menée par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars. Des centaines de cochons noirs de type vietnamien prolifèrent et divaguent en effet depuis plusieurs années à l’entrée de la zone industrielle La Palun à Marignane (Bouches-du-Rhône) après s’être échappé du bois clôturé dans lequel ils étaient censés vivre.

En proliférant, sans doute à partir de quelques couples détenus par des particuliers, ces suidés étaient devenus une telle nuisance que la mairie avait fait abattre 350 d’entre eux en décembre dernier, au grand dam des associations de défense des animaux qui dénonçaient une décision « sans concertation ».

Depuis, le dialogue a repris et la Fondation Brigitte Bardot, qui avait déjà évacué une quarantaine de cochons le 21 février, vient de relancer une opération de capture. L’objectif est d’abriter ensuite les animaux dans une pension près de Salon-de-Provence où, pour éviter toute surpopulation, les femelles sont séparées des mâles.

« Ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés »

« Le but c’est de vider la zone et d’installer ces cochons ailleurs chez d’anciens éleveurs partenaires », résume Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot qui s’est rendu sur place mercredi 13 mars. « Nous travaillons avec la mairie et les services vétérinaires car ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés. »

Après une période de quarantaine, ces centaines de cochons seront installés dans des enclos sécurisés pour éviter les visites de sangliers dans les box des femelles, les opérations de stérilisation étant compliquées chez les cochons adultes.

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La Fondation Brigitte Bardot dévoile des images tournées dans un élevage intensif de dindes en Bretagne: squelette fragilisé, pattes fracturées… - VIDEO

Publié le par Ricard Bruno

La Fondation Brigitte Bardot a tourné des images inédites, le 22 février dernier, dans un élevage intensif de dindes en Bretagne. "Plus de 30 millions de dindes sont élevées chaque année en France, 97 % en élevage intensif, dans des bâtiments sans lumière naturelle ni accès extérieur. Les dindes ne verront la lumière du jour qu’au moment d’être chargées pour l’abattoir", explique la Fondation dans un communiqué.

Et d'ajouter : "Comme les poulets de chair, les dindes et dindons sont issus de souche à croissance rapide. Cela entraîne un développement excessif de la chair, un squelette fragilisé, des pattes fracturées, des boiteries (...) Comme pour les poulets de chair et poules pondeuses, les dindes ont le bec coupé, elles peuvent être aussi dégriffées pour limiter les blessures qu’elles s’infligent, bâtiment peu éclairé pour réduire l’activité des animaux".

La Fondation précise qu'aujourd'hui "il n’y a pas de norme spécifique, ni européenne ni nationale, pour l’élevage de dindes". C'est pourquoi, dans son communiqué, elle fait trois propositions.

- La Commission européenne à présenter une révision de la réglementation sur l’élevage, en sortant des systèmes cages pour toutes les filières et en fixant des normes pour les espèces non couvertes par la réglementation, comme ici avec les élevages de dindes

- Le ministre de l’Agriculture à porter cette exigence auprès des instances européennes et à accompagner les éleveurs dans une nécessaire transition pour limiter la densité d’élevage, aménager les bâtiments pour répondre aux besoins des animaux et leur donner accès à un parcours extérieur

- Les consommateurs à limiter strictement leur consommation de viande au profit de filières plus respectueuses, filière bio, Label Rouge ou Appellation d’Origine Protégée (AOP).

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ESCALOPE DE DINDE, CORDON BLEU… L’ENVERS DU DÉCOR !

Publié le par Ricard Bruno

ESCALOPE DE DINDE, CORDON BLEU… L’ENVERS DU DÉCOR !

La Fondation Brigitte Bardot a tourné des images inédites, jeudi 22 février 2024, dans un élevage intensif de dindes en Bretagne…

Plus de 30 millions de dindes sont élevées chaque année en France, 97 % en élevage intensif, dans des bâtiments sans lumière naturelle ni accès extérieur. Les dindes ne verront la lumière du jour qu’au moment d’être chargées pour l’abattoir !

Comme les poulets de chair, les dindes et dindons sont issus de souche à croissance rapide. Cela entraîne un développement excessif de la chair, un squelette fragilisé, des pattes fracturées, des boiteries

Ces animaux sont des mutants qu’on mutile pour les faire survivre dans un environnement hostile, inadapté. Plutôt qu’offrir de l’espace à ces oiseaux, leur permettre de se percher ou de gratter le sol, ils sont enfermés dans des bâtiments où l’air chargé d’ammoniac entraîne des difficultés respiratoires, le sol constitué d’une litière sale et humide provoque des brûlures…

Comme pour les poulets de chair et poules pondeuses, les dindes ont le bec coupé, elles peuvent être aussi dégriffées pour limiter les blessures qu’elles s’infligent, bâtiment peu éclairé pour réduire l’activité des animaux.

Il n’y a pas de norme spécifique, ni européenne ni nationale, pour l’élevage de dindes.

C’est pourquoi la Fondation Brigitte Bardot appelle :

  • la Commission européenne à présenter une révision de la réglementation sur l’élevage, en sortant des systèmes cages pour toutes les filières et en fixant des normes pour les espèces non couvertes par la réglementation, comme ici avec les élevages de dindes ;
  • le ministre de l’Agriculture à porter cette exigence auprès des instances européennes et à accompagner les éleveurs dans une nécessaire transition pour limiter la densité d’élevage, aménager les bâtiments pour répondre aux besoins des animaux et leur donner accès à un parcours extérieur ;
  • les consommateurs à limiter strictement leur consommation de viande au profit de filières plus respectueuses, filière bio, Label Rouge ou Appellation d’Origine Protégée (AOP).
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LA FBB ET L’ASSOCIATION ÉCUREUIL ROUX CRÉENT UN JARDIN DE RÉPIT AU REFUGE DE BAZOCHES

Publié le par Ricard Bruno

LA FBB ET L’ASSOCIATION ÉCUREUIL ROUX CRÉENT UN JARDIN DE RÉPIT AU REFUGE DE BAZOCHES

La Fondation Brigitte Bardot qui, depuis près de 40 ans, agit en faveur des animaux, en France et dans le monde entier, et l’association L’écureuil roux, dédiée à la préservation de cette espèce, annoncent un partenariat afin de promouvoir la sauvegarde des écureuils roux tout en offrant à cette espèce protégée un espace sécurisé. 

Le Jardin de répit du Refuge de Bazoches-sur-Guyonne (ancienne propriété de Brigitte Bardot dans les Yvelines) comprendra des mangeoires spécialement conçues pour nourrir les écureuils roux en hiver, favorisant ainsi la préservation de ces animaux en déclin et créant un équilibre harmonieux entre l’homme et la nature.

Fabriquées par des bénévoles de l’association l’Écureuil Roux, dont l’expertise assurera que l’aménagement respecte leurs besoins spécifiques, elles seront disposées sur le site du Refuge qui les approvisionnera en hiver.

Grâce à l’implication du Maire de Bazoches, des panneaux de signalisation « Traversée d’écureuils », financés par la Fondation, seront installés à proximité des bois, sur les routes communales, afin d’éviter les collisions.

Ce partenarait entre les deux organismes de protection animale et la commune contribuera ainsi à sensibiliser le public à l’importance de préserver l’habitat naturel des animaux sauvages. 

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Kirghizstan : la gestion humaine de la population des chiens errants continue de marquer des points

Publié le par Ricard Bruno

L’association franco-kirghize d'écotourisme a dressé un bilan 2023 encourageant sur la gestion des chiens errants au Kirghizstan. Elle avait entamé en 2021, avec la Fondation Brigitte Bardot, un programme éthique et scientifique pour juguler la prolifération des canidés. L’année 2024 marche sur les traces des progrès des années écoulées.

Un programme permet de stériliser les chiens errants plutôt que de les tuer dans les environs de Bichkek. Photo : Fondation Brigitte Bardot.

Un programme permet de stériliser les chiens errants plutôt que de les tuer dans les environs de Bichkek. Photo : Fondation Brigitte Bardot.

2024 débute sous de bons auspices pour le programme Kumayik – « bon chien » – de l’association franco-kirghize d’écotourisme (AFKE). Démarré en 2021 en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot (FBB), le programme a pour but de prendre en charge les chiens errants dans plusieurs communes dont la capitale du Kirghizstan, Bichkek. Les chiens sont capturés, soignés, vaccinés, stérilisés puis relâchés.

Le programme a été créé en alternative aux méthodes brutales d’élimination au fusil soutenues par les autorités locales en mal de solutions pour réguler le phénomène.

La réponse de l’AFKE est éthique, mais aussi durable et efficiente, car l’abattage des chiens ne permet pas de réduire leur nombre. Au contraire, se sentant menacés, les chiens errants se reproduisent encore plus, comme l’explique la cynologue Tamara Barskaïa au média kirghiz Kaktus Media.

Plusieurs communes arrêtent les tirs sur les chiens

Depuis la création du programme, l’AFKE a obtenu la signature d’accords avec la ville de Kant, les villages de Luksembourg, Novopokrovka, Kirchelk et Djeek pour arrêter les tirs sur les chiens. Une clinique a été ouverte à Djeek pour permettre d’assurer des opérations au plus près des besoins de ces localités situées à l’Est de la capitale.

Le 17 janvier dernier, la ville de Novopokrovka est allée plus loin en adoptant un panel de mesures concernant les propriétaires de chiens. Ils auront obligation d’enregistrer leurs chiens auprès de l’AFKE. Leur vaccination, vermifugation et stérilisation seront aussi obligatoires. Ces opérations sont prises en charge par l’AFKE et n’entraîneront aucun frais pour les propriétaires de chiens, précise l’association.

Lire aussi sur Novastan : Des chiens errants stérilisés plutôt qu’abattus : une première à Bichkek

Parmi les mesures adoptées, l’organisation ou la participation à des combats de chiens dans la ville sera interdite. Il s’agit d’un « résultat historique dans un pays ou n’existe pas de loi de protection animale », s’est félicité Philippe Boizeau, président de l’AFKE, auprès de Novastan. 

Kant, ville pionnière

La ville de Kant, à l’Est de Bichkek, fut la première dans le pays à avoir décidé, en 2023, d’interdire les tirs sur les chiens. Près de 2 000 chiens par an étaient abattus, rapporte la Fondation Brigitte Bardot.

Convaincue par les bienfaits d’une gestion éthique des chiens errants, la ville s’est dotée d’une clinique vétérinaire qui a permis, selon les chiffres de l’AFKE, de stériliser et vacciner 1 236 chiens en 2023.

Lire aussi sur Novastan : Brigitte Bardot entendue par le président kazakh

Les habitants de Kant, pleinement impliqués, joignent tous les jours l’équipe de Kumayik pour demander la stérilisation de chiens errants et ainsi faire avancer le programme.

Autre avancée, un point de collecte des déchets modernisé dans le deuxième microdistrict de Kant a aussi été installé « pour éliminer les sources de nourriture disponibles pour les chiens errants et réduire le risque de propagation des maladies chez les chiens », a indiqué l’association.

La formation à la stérilisation continue

En septembre 2022, le programme de formation à la stérilisation destiné aux vétérinaires kirghiz, mis en place dès 2021 par l’AFKE et la FBB, a été salué par l’ambassadeur de France, François Delahousse, en visite dans la clinique de l’université agraire de Bichkek.

Une équipe internationale de vétérinaires de l’organisation FARVets a atterri au Kirghizstan en décembre 2022 pour dispenser une formation vétérinaire – financée par la FBB – afin de transmettre son expertise vétérinaire de soins et de stérilisation des animaux dans le cadre de l’opération Kumayik.

L’AFKE et la FBB s’étaient appuyées dès le début sur l’expérience longtemps éprouvée de vétérinaires indiens originaires du Sikkim, en Inde, comme le rapporte le média kirghiz 24.kg. Ces derniers avaient mis en place, en 2006, le programme Sarah pour répondre aux nombreux cas de transmission de rage par les chiens qui sévissait dans cet État du Nord-Est de l’Inde.

Les risques liés aux chiens errants

Le volet information, sensibilisation et éducation du programme Kumayik s’attache à informer le public sur les dangers associés aux chiens errants si rien n’était fait. Ceux-ci  peuvent présenter un danger pour les citoyens, adultes et enfants, comme pour les animaux domestiques en raison de leur comportement parfois agressif.

Le média Cabar Asia, représentant en Asie centrale d’Institute for War & Peace Reporting (IWPR), rapporte qu’à Bichkek plus de 2 000 personnes en moyenne par an se font mordre par des chiens. Un chiffre en constante augmentation.

N’ayant aucun soin ni de suivi hygiénique, ils sont de plus susceptibles de propager des maladies comme la rage, la leptospirose ou la gale, constituant autant de menaces pour la santé publique.

Les tirs encore présents

En 2024, malgré l’avancée des actions de l’AFKE, les tirs sur les chiens sont encore une réalité. Pas plus tard que le 31 janvier dernier, l’AFKE témoigne avoir pris en charge un chien gravement blessé par balles, dans le village de Djeek.

Lire aussi sur Novastan : Le sort des animaux errants au Kirghizstan

Autre méfait rapporté par la FBB : une chienne a été attaquée par des chiens de combat sur ordre de leurs maîtres dans la ville de Kant, en mars dernier. L’équipe de Kumayik a pu intervenir à temps pour sauver la chienne. Un acte de cruauté qui a soulevé l’émoi des habitants de la ville.

Objectif : une loi sur la protection animale

Les localités prennent progressivement conscience des bénéfices d’une gestion responsable et éthique des chiens errants en prenant des mesures adéquates pour résoudre les problèmes de nuisance et de sécurité, tout en accordant au bien-être animal une place prépondérante.

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L’objectif du programme Kumayik est désormais de convaincre les députés de voter une loi nationale de protection animale à l’instar de celle votée par le Kazakhstan en décembre 2021.

L’AFKE et la FBB travaillent en collaboration avec le public et les députés pour aboutir à l’adoption de ce cadre législatif au Kirghizstan.

Patrick Do Dinh
Rédacteur pour Novastan

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Bessan : l'écuroduc a obtenu le soutien de la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

'écuroduc, un pont aérien déployé pour sauvegarder la vie des petits rongeurs, est devenu un exemple concret de cohabitation réussie entre l'homme et la faune sauvage.

écuroduc à Bessan

écuroduc à Bessan

Maëlle et Lucie, les co-fondatrices de l’association “Cohab”, célèbrent avec fierté le bilan positif de plus de deux ans depuis la mise en place de l’écuroduc à Bessan, un projet soutenu par la Fondation Brigitte Bardot.

Mission Cohab : protéger la biodiversité

L’association Cohab, fondée par Maëlle et Lucie, s’est donnée pour mission de trouver des solutions efficaces pour protéger la biodiversité et promouvoir une cohabitation respectueuse entre l’homme et la faune sauvage. Au cœur de leurs initiatives, les écuroducs jouent un rôle crucial en offrant aux petits rongeurs un passage sécurisé au-dessus des routes, éloignant ainsi le danger mortel des véhicules.

Un bilan positif

Le pont aérien à Bessan a été érigé il y a plus de deux ans, en réponse à une mortalité croissante d’écureuils sur la route d’Agde. Au fil du temps, l’efficacité du dispositif est évidente, et Maëlle et Lucie dressent un bilan positif des actions menées tout au long de l’année. Leur approche comprend non seulement l’installation d’écuroducs mais aussi des efforts tels que l’apport de nourriture à partir de dons et des relevés photographiques.

Soutien de la Fondation Brigitte Bardot

L’une des co-fondatrices souligne l’importance du soutien reçu de la commune, du département, et de la Fondation Brigitte Bardot : “Il a fallu convaincre de l’utilité de l’écuroduc, mais le projet a rapidement séduit les partenaires et les autorités locales.

Suivi et réduction graduelle

Equipées de harnais, Maëlle et Lucie effectuent régulièrement des relevés en bord de route pour évaluer l’efficacité du dispositif. Grâce à des pièges photographiques, elles comptabilisent les rongeurs, déterminent leur sexe, et confirment leurs allées et venues. Afin de ne pas rendre les écureuils dépendants de la nourriture apportée, les deux femmes réduisent progressivement la quantité de nourriture offerte, préservant ainsi leur instinct sauvage.

La réussite de l’écuroduc à Bessan témoigne de la possibilité d’une cohabitation entre l’homme et la faune sauvage, tout en préservant l’instinct naturel des animaux. Une initiative qui inspire à la fois la préservation de la biodiversité et l’équilibre harmonieux entre l’homme et la nature.

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CAP SUR UNE NOUVELLE RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE PROTECTRICE DES CHIENS ET DES CHATS !

Publié le par Ricard Bruno

CAP SUR UNE NOUVELLE RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE PROTECTRICE DES CHIENS ET DES CHATS !

La France est l’un des pays d’Europe où l’on compte le plus d’animaux de compagnie, avec près de 15 millions de chats et 8 millions de chiens dans les foyers français, soit plus de 43% des foyers français possédant au moins un chien ou un chat. 

L’Union européenne est devenue, en quelques années, un marché important évalué à plus de 1,3 milliard d’euros par an, où transitent et se vendent des millions de chiens et de chats, provenant des Etats membres mais également souvent de pays tiers, dans lesquels pullulent des fermes à chiots et chatons destinées à alimenter la demande croissante des consommateurs européens.

La Commission européenne a mené depuis 2015 différents travaux afin de documenter le commerce illégal de chiens et chats opérant au sein de l’Union et d’identifier les causes et facteurs facilitant ce trafic qui ne fait que prendre de l’ampleur, au détriment du bien-être et de la santé des animaux mais également de la protection des consommateurs qui n’ont souvent pas conscience de participer à ces activités frauduleuses.

La Commission européenne en a conclu que la diversité des normes applicables dans chaque Etat représente un challenge en matière de protection animale et ouvre la voie à ces nombreux trafics, facilités par la faiblesse des contrôles, la clémence des sanctions et l’absence de coopération entre Etats.

Pour remédier à cette situation préoccupante, une nouvelle réglementation européenne visant à assurer la traçabilité et le bien-être des chiens et des chats vient d’être proposée par la Commission et sera débattue dans les prochain mois sur la scène européenne.

Elle prévoit notamment l’identification obligatoire des chiens et chats mis sur le marché de l’Union européenne et leur enregistrement dans une base nationale pouvant communiquer avec les bases des autres Etats membres, mais également l’amélioration des conditions d’hébergement des chiens et chats dans les élevages, animaleries et refuges, ou encore un meilleur encadrement des activités de reproduction afin de voir disparaître les « fermes-usines » à chiots et chatons qui exploitent les animaux de façon intensive.

Autre avancée notable : les mutilations (coupe des queues et des oreilles, ablation des doigts et des cordes vocales), maltraitances (coups, attache, contention permanente, port prolongé de la muselière…) et pratiques d’élevage nuisant à la santé et au bien-être des chiens et chats (consanguinité, hypertypes) devraient également être mieux encadrées au sein de l’Union européenne.

Enfin, les conditions de vente et don de chiens et de chats sur internet seront durcies, dans un souci de transparence vis-à-vis du consommateur et de lutte contre les pratiques frauduleuses.

Afin d’éviter la concurrence déloyale de pays tiers peu soucieux du bien-être animal, la Commission européenne propose que la mise sur le marché européen de tout chien et chat provenant d’un pays tiers soit conditionnée au respect de la réglementation européenne en la matière.

Bien que cette proposition de réglementation soit un pas encourageant en faveur de la protection des chiens et des chats, certaines lacunes demeurent et devront être comblées lors de l’examen du texte par le Parlement européen et par les Etats membres, et la Fondation Brigitte Bardot y veillera en faisant des propositions en ce sens aux décideurs politiques. En effet, de larges exceptions, notamment de par l’exemption des élevages et animaleries de petite taille, ne sont pas justifiées et ne permettront pas au texte de répondre à son objectif de protection animale généralisée et harmonisée au sein de l’UE. Par ailleurs, cette réglementation devrait s’appliquer à tous les animaux de compagnie et non seulement aux chiens et chats. En effet, des millions de lapins, rongeurs, furets, oiseaux, reptiles, poissons (…) sont élevés et vendus au sein de l’UE et sont tout autant sources de trafics et de souffrance ! Ces animaux ne doivent pas être oubliés alors que la Commission s’apprête à faire un pas considérable pour assurer le bien-être de nos animaux de compagnie. 

D’autres correctifs seront certainement à apporter au texte afin d’intégrer l’interdiction claire de certaines pratiques maltraitantes (utilisation de dispositifs étrangleurs, dégriffage…) et de la reproduction d’animaux présentant des « hypertypes » (anomalies physiques causant des souffrances et réduisant l’espérance de vie, telles que dysplasie, face aplatie, peau fortement plissée…), ou encore l’instauration d’un âge minimal pour la cession des animaux de compagnie.

En matière de protection des animaux de compagnie, la France s’est dotée depuis plusieurs années d’une réglementation plus contraignantes que nombre de ses voisins européens, notamment avec l’obligation d’identification des chiens et chats et, depuis peu, l’interdiction de la vente de chiens et chats en animalerie et l’encadrement de la cession d’animaux de compagnie en ligne. La France fera donc pour une fois figure de bon élève et aura l’opportunité de se démarquer dans le cadre des négociations européennes, en faisant valoir un modèle déjà en place répondant aux propositions de la Commission européenne, quoique manquant parfois de contrôle et d’application au niveau national…

 

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Cochons sauvages à Marignane : la Fondation Brigitte Bardot organise le "sauvetage" des "150 rescapés"

Publié le par Ricard Bruno

Cochons sauvages à Marignane : la Fondation Brigitte Bardot organise le "sauvetage" des "150 rescapés"

La Fondation souhaite transférer les cochons de Marignane dans une pension sous sa responsabilité mi-février. Depuis plusieurs années, l'espèce prolifère dans cette commune des Bouches-du-Rhône.

Nouveau rebondissement dans l'affaire des cochons sauvages à Marignane. Après avoir dénoncé le gazage de dizaines d'animaux par les services vétérinaires du département en décembre dernier, la Fondation Brigitte Bardot entend organiser une vaste opération de "sauvetage" pour "les 150 rescapés".

"Nous avons un lieu d'accueil et nous ne pouvons plus envisager le maintien des cochons à Marignane, même en enclos", a indiqué sans plus de détails le porte-parole de la Fondation, Christophe Marie, à France 3 Provence-Alpes, vendredi 2 février, après un rendez-vous infructueux avec la Direction départementale de la protection de la population (DDPP).

"À Marignane, ils sont condamnés"

Le porte-parole entend organiser les captures des cochons sauvages "mi-février" : ils seront transférés "dans une pension" sous la responsabilité de la fondation. "À Marignane, ils sont condamnés, la mairie ne s'en cache pas", conclut Christophe Marie.

Depuis quelques années, l'espèce prolifère dans la commune. Début 2022, France bleu Provence rapportait une estimation d'environ 250 cochons autour de cette zone, alors qu'ils n'étaient que "quelques individus" moins de cinq ans auparavant.

Return to #Marignane after the gassing of 350 #cochons by the town hall, the Brigitte Bardot Foundation organizes the rescue of the 150 survivors. Delicate operation, to be continued...

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