Passez une nuit blanche avec Brigitte Bardot...
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
Sortie le 14 avril 2011, sort en librairie le livre "Les femmes de ma vie" aux Editions Didier Carpentier (29,90 €)...
Préfacé par Brigitte Bardot elle même!
1968 est une année riche en évènements politiques et musicaux pourtant serge gainsbourgn'est pas encore au sommet de son art ;il n'a pas encore composé ses albums cultes qui le feront entrer dans la légende mais il a déjà derrière lui une importante discographie depuis son premier album "du chant a la une en 1958.
cette année là il va trouver son inspiration a la fois dans la découverte de Londres mais aussi dans sa rencontre amoureuse aussi intense qu'ephémère avec Brigitte Bardot . l'album qui sort cette année s'appellera donc "Initials B.B "portant là les initiales de la femme vers qui tous les regards de la planète sont tournés .Ce disque magnifique aux arrangements révolutionnaires (les anglais david Whitaker et Arthur Greensdale , pointures du "Swinging London") contient outre l'une des plus bouleversantes chansons de Gainsbourg (Initials B.B) mais également ford Mustang - Docteur jekyll & Mister Hyde " "Comic strip" - "Qui est "in qui est out ?" .Il contient aussi "Bonnie & Clyde " merveille narrative ou Gainsbourg un an après le réalisateur américain Arthur Penn qui avait immortalisé le couple de gangsters le plus célèbre de tout les temps sous les traits de Warren Beatty et de la sublime Faye Dunaway reprend a son compte les exploits sanglants de Clyde Barrow et Bonnie Parker . Gainsbourg ecrit là une chanson inouïe a la mélodie enivrante , obsédante et au phrasé détaché .Et même si son véritable bijou 'je t'aime moi non plus' a du être écarté de l'album a la demande d'un Gunter Sachs cocu et furieux ce disque sera une réussite totale.
Des tas d'artistes français mais aussi internationaux et de duos se sont essayés a cette reprise , elle a été bien évidemment samplée ,revisitée a diverses sauces (pas toujours très digestes) la chanson qui fait désormais partie du patrimoine de la chanson française fascine incontestablement génération après génération
C'est ce qu'on apelle communément 'un classique ' Serge aurait sans doute dit a son propos c"'est un classique classieux '
Source : http://jimboland.hautetfort.com/archive/2011/02/05/top-100-100-39-bonnie-and-clyde-serge-gainsbourg-et-brigitte.htmlVoici quelques pétitions qui ont besoin de vos signatures.
Je vous remercie beaucoup de votre concours et de les communiquer.
Très bonne soirée et excellent week-end à toutes et à tous!
Bruno Ricard
(Merci à Anna)
STOP à la cruauté des animaux! Pétition pour aider Roxy. A mon sens, le/la pétitionnaire aurait dû user de moins de points d'exclamation et de davantage de mots. On ne sait pas à qui s'adresse cette pétition. Merci de la signer quand même!
Une autre pétition pour sauver Roxy!
Pétition contre les usines à chiots dans le Colorado. Merci!
Pétition contre le massacre de chiens de traîneau au Canada! N'oubliez pas de valider votre signature avec le mail qui vous sera retourné!
http://www.facebook.com/l/7163eWYkXgoO6rkx4QT3siUfFfA;www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N6369
Pétition pour exprimer notre soutien pour un local national, mais aucun plan pour tuer des animaux dans les refuges!
http://www.facebook.com/l/7163eKlh5Ii5X5oRJfuoLPYg5qw;www.thepetitionsite.com/2/no-kill/
Chaque année, 37.000 d'animaux sont tués en fourrière de Miami-Dade! Merci de signer cette pétition et de la partager un maximum!
http://www.facebook.com/l/7163ev-jDViGeIkIh_Ppd-C4kiA;www.thepetitionsite.com/7/Save-innocent-lives/
Cette pétition lancée par Fourrure Torture sera adressée aux différents organismes et sociétés impliqués dans l’industrie de la fourrure, afin de mettre un terme à la production, l’importation et la vente de fourrure.
STOP aux Longs parcours des animaux vers les abattoirs!
http://www.facebook.com/l/7163ewhMcRam2O9MxU2UXnCS6Yg;www.8hours.eu/
Maria Schneider a été l’irréductible vagabonde du cinéma moderne. Née en mars 1952 du mannequin Marie-Christine Schneider et du comédien Daniel Gélin (qui ne l’a pas reconnue), elle quitte le foyer familial à 15 ans et vit d’illustrations pour des menus de restaurant, mannequin junior pour des jeans. Sa vie prend une autre tournure avec sa rencontre, en 1969, de Brigitte Bardot sur le plateau des Femmes, de Jean Aurel, pour lequel elle était engagée comme figurante. BB se prend d’affection pour ce chiot perdu sans collier, lui offre le gîte et la prévient des différents travers du métier ; Alain Delon l’impose dans Madly (Roger Kahane, 1969) et elle est de l’aventure hippy de What a Flash ! de Jean-Michel Barjol.
intelligence. Elle n’a que 19 ans lorsque son amie Dominique Sanda, pressentie pour jouer le rôle principal du Dernier Tango à Paris mais enceinte (de Jean-Louis Trintignant), la présente à Bernardo Bertolucci. Réticente à la lecture du scénario, Maria Schneider repousse la proposition. Son entourage la convainc d’accepter - en face d’elle se trouve le meilleur acteur au monde, Marlon Brando.
A sa sortie en décembre 1972, le Dernier Tango à Paris suscite un tollé prévisible tout en devenant un classique instantané : dans un appartement vide près du pont Bir- Hakeim, un Américain esseulé à Paris vit une liaison désespérée avec cette jeune au charme poupon et au timbre enroué. Détournée, la motte de beurre devient l’insigne du film, et les pour et les contre se l’envoient au visage, le Tango se résume peu à peu à sa sodomie (conspirée par Brando et Bertolucci, sans que l’actrice ait été prévenue. Le cinéaste reconnaîtra plus tard qu’il s’agissait d’une forme de viol). De son propre aveu, elle est «trop jeune, mal préparée» au scandale, et ce film sera sa croix (au point qu’hier soir, en guise d’hommage, Bertolucci lui demandait «pardon»!).
Un film qu’elle jugera toujours avec sévérité, c’est-à-dire à l’horizon de son intelligence redoutable : «Bertolucci, audacieux ? Peu de gens savent qu’à l’origine mon personnage était celui d’un garçon - ce qui rend toute relative la soi-disant modernité provocante du film, non ?» Son admiration, elle la réservait à Marlon Brando : «Il a réalisé une partie de la mise en scène, dictant à un Bertolucci soumis ce qu’il devait faire», dévoilait-elle à Libération en mars 2001. Elle sort épuisée du Tango et se réfugie, littéralement, dans le cinéma - plus traditionnel - de René Clément, tenant la Baby-Sitter comme le premier film où elle fut enfin dirigée. Avant de rejoindre Barcelone, où Michelangelo Antonioni lui offre le premier rôle aux cotés de Jack Nicholson dans Profession reporter. Le film s’impose comme le point d’orgue d’une thématique de l’errance qui ne cesse d’irriguer le cinéma. Maria Schneider y campe, face au reporter pirandellien que joue Nicholson, une jeunesse hors-limite et vivante.
Animal. Ce qui frappe, à revoir le film, c’est à quel point Maria Schneider y est, et pour la dernière fois, absolument présente. Son sex-appeal animal rime encore avec une soif de jouer : elle se sent chez elle chez Antonioni, cinéaste de la femme - elle qui eut le choc cinéphile à 15 ans en découvrant Blow Up. «Lui au moins ne manipule pas», se souvenait-elle en 2001, (suivez mon beau regard de myope…). Le second rôle, au mitan des années 70, la verra se lier d’amitié avec une internationale underground dont elle partageait la radicalité, la virulence et le mode de vie. Rivette lui donne carte blanche pour Merry-Go-Round. Elle suggère pour partenaire Joe Dalessandro, star warholienne. En 2001, elle confiait ne «pas se rappeler» avoir tourné un des films les plus secrets de Philippe Garrel, Voyage au jardin des morts. Sa façon à elle de dire tout à la fois la méthode d’un Garrel mêlant vie et cinéma, et surtout ses absences à elle du fait d’une addiction à la cocaïne et l’héro. La bande décadente Daniel Schmid-Werner Schroeter l’accueille bras ouvert, le premier pour Violanta (1977), le second pour Weisse Reise (1978), tourné en appartement à Zurich. Elle rejoint David Bowie sur le tournage de Just a Gigolo, et Miou Miou sur celui de la Dérobade, de Daniel Duval. Elle est alors, avec Tina Aumont, Juliet Berto ou Christine Boisson, une icône rock dans un cinéma français qui, à l’orée des années 80, est en train de redevenir le plus conformiste qui soit.
Ce sont des personnalités iconoclastes telles que Mehdi Charef, Randa Chahal Sabbag ou Cyril Collard, qui lui feront encore confiance au long de ces années 80. Aux autres, Maria Schneider faisait peur. Malade depuis longtemps, elle a été emportée par un cancer hier matin. On sait qu’elle vivait avec une compagne qui lui avait permis de sortir de la défonce. Qu’une tribu d’ami(e)s l’entourait d’affection, dont Andréa Ferréol, qui n’oubliait jamais de lui amener du champagne
Source Article : http://blog.amicalien.com/Ninalily/t13602_le-dernier-tango-a-paris-pour-maria-schneider-actrice.htm
En collaboration avec le festival Montréal en lumière, la Cinémathèque québécoise présente gratuitement la version non censurée du film Et Dieu créa la femme, dans le cadre de l’événement Nuit blanche, entre les 26 et 27 février prochains. Une première séance est prévue le 26 à 23h00, suivie à 01h00, d’une seconde représentation. C’est là une occasion de découvir (ou revoir) ce classique du cinéma érotique français de la fin des années 50.
Juliette est une jeune femme totalement insouciante de tout et au sommet de sa beauté. Elle fait d’un simple regard exploser les cœurs de tous les hommes
du petit village de pêcheurs des années 1950 où elle a été adoptée, Saint-Tropez. Mais elle ne pense incorrigiblement qu’à s’amuser et à aimer les hommes dans une communauté très attachée aux
bonnes mœurs.
Avec ce film, Brigitte Bardot devient à la fois mythe, sex-symbol mondial et star des années 1960, emblème de l’émancipation des femmes, provocatrice et ingénue, libre et impudique, annonçant en quelque sorte les transformations radicales des prochaines décennies en matière de sexualité et de rapports hommes/femmes.À l’époque, la critique boude le film sans savoir que des années plus tard, il s’affirme dans les archives des cinémathèques.
Disparition. Révélée dans «le Dernier Tango à Paris», l’actrice française est morte hier d’un cancer à l’âge de 58 ans.
Maria Schneider a été l’irréductible vagabonde du cinéma moderne. Née en mars 1952 du mannequin Marie-Christine Schneider et du comédien Daniel Gélin (qui ne l’a pas reconnue), elle quitte le foyer familial à 15 ans et vit d’illustrations pour des menus de restaurant, mannequin junior pour des jeans. Sa vie prend une autre tournure avec sa rencontre, en 1969, de Brigitte Bardot sur le plateau des Femmes, de Jean Aurel, pour lequel elle était engagée comme figurante. BB se prend d’affection pour ce chiot perdu sans collier, lui offre le gîte et la prévient des différents travers du métier ; Alain Delon l’impose dans Madly (Roger Kahane, 1969) et elle est de l’aventure hippy de What a Flash ! de Jean-Michel Barjol.
intelligence. Elle n’a que 19 ans lorsque son amie Dominique Sanda, pressentie pour jouer le rôle principal du Dernier Tango à Paris mais enceinte (de Jean-Louis Trintignant), la présente à Bernardo Bertolucci. Réticente à la lecture du scénario, Maria Schneider repousse la proposition. Son entourage la convainc d’accepter - en face d’elle se trouve le meilleur acteur au monde, Marlon Brando.
A sa sortie en décembre 1972, le Dernier Tango à Paris suscite un tollé prévisible tout en devenant un classique instantané : dans un appartement vide près du pont Bir- Hakeim, un Américain esseulé à Paris vit une liaison désespérée avec cette jeune au charme poupon et au timbre enroué. Détournée, la motte de beurre devient l’insigne du film, et les pour et les contre se l’envoient au visage, le Tango se résume peu à peu à sa sodomie (conspirée par Brando et Bertolucci, sans que l’actrice ait été prévenue. Le cinéaste reconnaîtra plus tard qu’il s’agissait d’une forme de viol). De son propre aveu, elle est «trop jeune, mal préparée» au scandale, et ce film sera sa croix (au point qu’hier soir, en guise d’hommage, Bertolucci lui demandait «pardon»!).
Un film qu’elle jugera toujours avec sévérité, c’est-à-dire à l’horizon de son intelligence redoutable : «Bertolucci, audacieux ? Peu de gens savent qu’à l’origine mon personnage était celui d’un garçon - ce qui rend toute relative la soi-disant modernité provocante du film, non ?» Son admiration, elle la réservait à Marlon Brando : «Il a réalisé une partie de la mise en scène, dictant à un Bertolucci soumis ce qu’il devait faire», dévoilait-elle à Libération en mars 2001. Elle sort épuisée du Tango et se réfugie, littéralement, dans le cinéma - plus traditionnel - de René Clément, tenant la Baby-Sitter comme le premier film où elle fut enfin dirigée. Avant de rejoindre Barcelone, où Michelangelo Antonioni lui offre le premier rôle aux cotés de Jack Nicholson dans Profession reporter. Le film s’impose comme le point d’orgue d’une thématique de l’errance qui ne cesse d’irriguer le cinéma. Maria Schneider y campe, face au reporter pirandellien que joue Nicholson, une jeunesse hors-limite et vivante.
Animal. Ce qui frappe, à revoir le film, c’est à quel point Maria Schneider y est, et pour la dernière fois, absolument présente. Son sex-appeal animal rime encore avec une soif de jouer : elle se sent chez elle chez Antonioni, cinéaste de la femme - elle qui eut le choc cinéphile à 15 ans en découvrant Blow Up. «Lui au moins ne manipule pas», se souvenait-elle en 2001, (suivez mon beau regard de myope…). Le second rôle, au mitan des années 70, la verra se lier d’amitié avec une internationale underground dont elle partageait la radicalité, la virulence et le mode de vie. Rivette lui donne carte blanche pour Merry-Go-Round. Elle suggère pour partenaire Joe Dalessandro, star warholienne. En 2001, elle confiait ne «pas se rappeler» avoir tourné un des films les plus secrets de Philippe Garrel, Voyage au jardin des morts. Sa façon à elle de dire tout à la fois la méthode d’un Garrel mêlant vie et cinéma, et surtout ses absences à elle du fait d’une addiction à la cocaïne et l’héro. La bande décadente Daniel Schmid-Werner Schroeter l’accueille bras ouvert, le premier pour Violanta (1977), le second pour Weisse Reise (1978), tourné en appartement à Zurich. Elle rejoint David Bowie sur le tournage de Just a Gigolo, et Miou Miou sur celui de la Dérobade, de Daniel Duval. Elle est alors, avec Tina Aumont, Juliet Berto ou Christine Boisson, une icône rock dans un cinéma français qui, à l’orée des années 80, est en train de redevenir le plus conformiste qui soit.
Ce sont des personnalités iconoclastes telles que Mehdi Charef, Randa Chahal Sabbag ou Cyril Collard, qui lui feront encore confiance au long de ces années 80. Aux autres, Maria Schneider faisait peur. Malade depuis longtemps, elle a été emportée par un cancer hier matin. On sait qu’elle vivait avec une compagne qui lui avait permis de sortir de la défonce. Qu’une tribu d’ami(e)s l’entourait d’affection, dont Andréa Ferréol, qui n’oubliait jamais de lui amener du champagne.
Source : http://next.liberation.fr/culture/01012317889-maria-schneider-se-derobe
C’est sur la base de l’alerte de la ligue de protection du cheval que gendarmerie et services vétérinaires se sont déplacés pour effectuer un constat dans un élevage entre Saulx et Lure.
Ils n’ont pas le droit d’entrer sur la parcelle où sont comptabilisés onze bovins pour vingt-cinq chevaux. Derrière la cloture, les représentants de la ligue de protection du cheval et de l’association Brigitte Bardot semblent scandalisés par les coutumes locales. «D’ordinaire, on accompagne les constatations» fulmine la représentante de la ligue du cheval qui s’est déplacée de Cote-d’Or pour épauler la représentante locale, Rachel Fontaine. C’est elle qui a alerté les services de la gendarmerie de Luxeuil sur l’état des animaux dans ce pré de 25 à 30 hectares où elle dit avoir repéré trois squelettes d’animaux. Les vivants sont pour elle, «en état d’abandon, de maltraitance par absence de nourriture et sans aucun soins». Pointant l’état de maigreur de certains des pensionnaires.
Sur place, le maire de la commune de Dambenoit-lès-Colombe, Marino Locatelli ne semble pas surpris par la venue de tout ce petit monde. «Ça fait trente ans au moins que c’est comme cela. L’éleveur a des bêtes dans trois endroits et j’ai moi-même vu un cadavre il y a deux ans».
C’est précisément ce que sont venus vérifier les services de l’Etat, en plus de l’état apparent des animaux. «Cela fait trois fois que la DSV vient (N.D.L.R: branche vétérinaire de la DDCSPP direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) et que rien n’est fait», rue dans les brancards la ligue de protection du cheval. ( ... )
Côté animaux vivants, les inquiétudes des services de l’Etat sont moins catastrophiques que celles des associations. ( ...)
Pour le propriétaire, il n’y a pas de problème d’alimentation. «J’y vais tous les deux jours. Les cadavres, moi, je ne les ai pas trouvés mais j’avais alerté la DSV à l’été 2009 qu’il me manquait deux vaches. Celle qui est maigre, je vais la rentrer demain pour voir ce qu’elle a». ( ...)
Quoi qu’il en soit, les procès verbaux des constatations vont être transmis qu parquet qui décidera ou non de poursuivre l’éleveur qui a déjà eu maille à partir avec la justice. Du côté des injonctions les plus immédiates, «il va lui être demandé de faire enlever les ossements», assure encore Mme Petitot.
Lire demain l'intégralité du reportage de Walérian Koscinski dans nos éditions papier de demain
Source : http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-une-aujourdhui/info/4568224-Haute-Saone-cadavres-dans-le-pre
Les démêlés judiciaires autour de son exposition sont, pour un temps, occultés par une nouvelle affaire. Celle de l’affiche détournée... Brigitte Bardot vient en effet de porter plainte
après la découverte d’une vidéo montrant un panneau 4 x 3 où son visage est collé par-dessus celui d’un bovin, avec, à côté, le texte : « Cet animal va être égorgé à vif sans
étourdissement et dans de grandes souffrances. C’est ça un abattage rituel ».
Nouvel appel au piratage
Ce piratage « vache » est signé du Gang des fils de pub. Leur grief : « Une énième tentative de dresser les Français les uns contre les autres et la stigmatisation d’une certaine
catégorie de consommateurs. Il y a une ambiguïté gênante dans la manière dont s’enchaînent et se répondent droit des animaux, transparence de l’étiquetage et appel à la méfiance vis-à-vis
du halal et du casher », justifient ses mystérieux membres sur leur site. Petit rappel des faits. En janvier dernier, un collectif de huit associations de protection animale, dont la
Fondation Brigitte Bardot, lançait - – non sans mal – une pub coup-de-poing pour dénoncer l’abattage rituel. « Malgré l’avis défavorable de l’Autorité de régulation professionnelle de la
publicité (1), nos organisations ont tout de même réussi, après un bras de fer avec les afficheurs, à maintenir cette campagne », expliquait à l’époque la Fondation Bardot. Quelque 2266
panneaux fleuriront partout en France. Un seul sera « maquillé » (lieu pour l’heure indéterminé), mais c’est surtout le battage qu’a suscité la mise en ligne de l’opération de
détournement qui déclenchera la plainte.
« La vidéo est reprise partout sur le Net... Pour moi, nous ne sommes pas dans la plaisanterie. Ce portrait de Brigitte accolé au texte sur l’abattage rituel représente une réelle menace
sous-jacente. On ne peut pas tout laisser faire dans ce pays! », expliquait hier à Saint-Tropez son mari Bernard d’Ormale. Mes Gilbert Collard et François-Xavier Kelidjian, qui ont déposé
plainte contre X auprès du procureur de Marseille au nom de « Brigitte Bardot, présidente de la Fondation Bardot » vont plus loin en parlant de « provocation au meurtre ». « Il faut une
enquête pour savoir qui se cache derrière tout cela. Vous comprenez, on ne peut pas s’indigner quand Georges Frêche tient certains propos et accepter qu’on dise n’importe quoi sur
Brigitte Bardot », commentait hier soir Me Gilbert Collard qui se contenterait toutefois d’« une peine de principe » dans cette affaire. Gang de fils de pub ne se démonte pas et appelle
carrément au piratage des 2265 autres panneaux publicitaires mobilisés par cette campagne. « Munissez-vous d’un portrait de Brigitte Bardot d’1,80 mètre par deux mètres et le tour est
joué! », ironise ce mouvement non identifié, mais qui fait déjà beaucoup parler de lui.
1. L’ARPP considérait que l’affiche était de nature « à ridiculiser ou à choquer » les adeptes des rites halal et casher.