Dossier conférence de presse...il n' y a qu'à demander !
http://www.expobrigittebardot.com
Bruno Ricard
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
La justice a rendu mercredi son jugement dans une vaste affaire de vente de bagues et bracelets en poil d'éléphant, une espèce protégée, infligeant de la prison avec sursis au fournisseur tandis que les bijouteries qui les commercialisaient ont été frappées d'amendes.
Hayrettin Ozkaya, grossiste convaincu d'avoir fourni des centaines de bagues et bracelets à une quinzaine de bijouteries, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Les bijouteries ont écopé quant à elles d'amendes de 2.000 à 5.000 euros, tandis que leurs gérants ou propriétaires étaient dispensés de peine.
De plus, les prévenus ont été condamnés à payer solidairement des dommages et intérêts de 2.000 à 4.000 euros à plusieurs associations de défense des droits des animaux, comme la SPA ou la Fondation Brigitte Bardot.
Les gendarmes avaient été alertés par des ventes de bracelets en poils d'éléphants sur le site d'enchères en ligne eBay. Ils étaient alors remontés vers un grossiste et une quinzaine de bijoutiers des quartiers chics de l'ouest parisien, accusés d'avoir commercialisé ces bijoux sans autorisation entre 1998 et 2008.
Au cours de l'enquête, plus de 700 bracelets et une centaine de bagues en poils d'éléphants avaient été saisis, les bracelets pouvant être vendus 1.500 euros.
Si la vente de produits issus de l'éléphant est interdite dans la plupart des pays, elle reste autorisée dans certains d'entre eux, comme la Namibie ou la Tanzanie. Ce que la justice reprochait donc à ces prévenus, c'est de ne pas s'être inquiétés de la traçabilité des poils d'éléphants.
Depuis le début de l'année, le tribunal correctionnel de Paris a déjà condamné un bijoutier parisien à 3 mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende pour avoir vendu les mêmes bijoux, tandis que celui de Créteil a infligé à un particulier une amende de 1.500 euros avec sursis.
Source : Internet
Mon commentaire : Condamner à de si petites peines de
tels salopards il n' ya pas d'autres mots pour qualifier ces gens sans scupules c'est tout simplement honteux, de la prison ferme aurait été normal !
Bruno Ricard
Le film biographique consacré au grand Serge Gainsbourg sortira au Québec à l’automne 2010, a-t-on appris. Les Films Séville ont en effet acquis les droits du film à Cannes.
Réalisé par Joann Sfar, Gainsbourg (vie héroïque), compte parmi son casting Eric Elmosino (en Gainsbourg), Laëtitia Casta (en Brigitte Bardot) ou encore Mylène Jampanoï (en Bambou).
Le film, dont la sortie française est prévue au printemps prochain, est particulièrement attendu. Le suicide, la semaine dernière, de la comédienne qui y interpréte Jane Birkin (Lucy Gordon)
ajoute également à l’aura de ce premier long pour Joann Sfar.
Elle va monter les marches à Cannes pour « Visage », en compétition. Elle tourne un film où elle incarne Brigitte Bardot. Et l’actrice attend son troisième enfant.
C’est la moue la plus célèbre du monde : Laetitia est Bardot dans le film de Joann Sfar, « Serge Gainsbourg : vie héroïque ». La comédienne qui pose dans une attitude rendue célèbre par BB est une des vedettes du Festival de Cannes où est présenté son autre film, « Visage », du réalisateur chinois Tsai Ming-liang (sur les écrans le 4 novembre). Laetitia est Salomé, encore un mythe, dans cette histoire inspirée et coproduite par le Musée du Louvre. L’actrice poursuit une carrière exigeante depuis ses débuts avec Raoul Ruiz dans « Les âmes fortes » en 2001 : sa première apparition à Cannes. Mais c’est le scénario de sa vie qu’elle écrit sans concessions : à 31 ans, elle sera bientôt mère à nouveau.
Dans l’obscurité du bar, blanche apparition. Si la pénombre s’anime, ce n’est pas seulement à cause de la tunique immaculée de Laetitia Casta. C’est son visage à l’instant où il a rencontré la lumière des lampes. Peau nacrée, translucide, vierge de maquillage. Autour d’elle, comme un nimbe de candeur. Il fait oublier la blondeur un peu accusée de la chevelure décolorée façon Bardot grande époque – elle vient d’incarner BB dans le film que Joann Sfar a consacré à Gainsbourg. Mais en dépit des défis de plus en plus risqués qu’elle s’impose face aux caméras – elle vient aussi de jouer une névrosée dans une production taïwanaise en compétition à Cannes –, l’ex-top model reste plus proche de l’Ondine de Giraudoux que de la bombe sexuelle qui inspira à Gainsbourg son torride « Je t’aime moi non plus ». Sa petite moue, certes, évoque les façons boudeuses de BB, et son nez est presque identiquement busqué. Mais la ressemblance s’arrête là. Yeux bleu-vert d’une limpidité parfaite ; et, dans sa baby face presque inchangée, tout continue de parler de fraîcheur et d’innocence. Deux enfants pourtant et un troisième pour bientôt, à 31 ans à peine sonnés : c’est son anniversaire demain. Elle s’en fiche éperdument : « Je me dis toujours que je vais faire une grande fête, et finalement je ne fais rien ! A trop organiser les choses, elles deviennent tristes. Et puis, de toute façon, le temps bonifie ! » Le mot semble renvoyer à son ventre rond, à cette naissance dont on devine qu’elle aura lieu à la fin de l’été, mais dont elle refuse de livrer la date exacte : « Ce serait comme voler sa vie à mon enfant ! » Autoprotection systématique. Un réflexe depuis que sa spectaculaire beauté l’a imposée à la une des magazines. L’image s’impose alors, mécanique et facile : une madone.
Mais je n’ai pas le temps d’arrondir la première syllabe du mot. Sourcil soudain froncé, Laetitia Casta pulvérise le cliché : « Ça ne se voit pas, mais je suis une passionnée ! Une émotive, une instinctive ! Tout sauf sereine ! » Ça lui tient tellement à cœur qu’elle rougit... Je hasarde : « Passionnée ou hypersensible ? » Toujours à fleur de peau et délicieusement rose, elle approuve : « Les deux me vont… Mais n’allez pas croire, j’ai fait des progrès ! Il y a quelques années, un seul mot chez un interlocuteur et je déchaînais une colère cyclonique ! J’étais exagérément entière, en amour, en amitié, en tout ! Une vraie douleur. »
Son visage est si lisse, on peine à imaginer Laetitia Casta ravagée de tourments, dévastée par le chagrin… Mais déjà elle révise à la baisse : « J’ai souffert des mêmes choses que tout le monde ! Et aussi, à certaines époques, je me suis noyée... Mais ça m’a permis de rencontrer d’autres humains extraordinaires parce qu’ils étaient eux-mêmes noyés... » Et lorsque je me risque à lui demander par quelle méthode, elle rétorque, toujours aussi franche du collier : « La psychanalyse. C’est incroyable ce que ça m’a appris. Développé ma curiosité. En me cherchant, j’ai découvert les autres. » Puis, à mots précis et légèrement flûtés, elle explique qu’à mesure elle s’y est découvert un immense appétit de savoir – notamment pour les sciences humaines – en même temps qu’elle y a conjuré ses « noyades », son adolescence volée par le mannequinat, les effets destructeurs de sa fulgurante ascension sur ses relations familiales, son regret de n’avoir pas fait d’études.
La rencontre avec son mari, l’acteur italien Stefano Accorsi, et la naissance de deux enfants, sa fille Sahteene, 7 ans et demi, son fils Orlando, 2 ans et demi, y sont peut-être aussi pour quelque chose, non ? La belle m’oppose une petite moue rebelle et ce port de tête souverain qui, à lui seul, dit « non ». Mais loin de se fermer, elle s’explique. Généreusement, comme pour le reste : « Une femme peut très bien ne pas avoir eu d’enfants et diffuser de la douceur, de l’ouverture. La maternité, pour moi, c’est bien plus : aller à la rencontre de soi et de cet autre à qui on donne la vie. Puis faire un chemin ensemble. Un itinéraire d’autant plus palpitant que tous les enfants sont différents ! »
Ses mains s’animent. C’est sûr, il y a en elle un profond refus des clichés et des conventions, et la question la titille – elle devient intarissable : « Le nombre de choses qui m’agacent quand on parle de maternité ! L’expression “tomber enceinte” ! Ou l’idée stupide selon laquelle la grossesse serait nécessairement un moment d’épanouissement... Ou encore ces gens qui, me voyant enceinte pour la troisième fois, me lancent : “Tu as bien du courage !” »
Au lieu, comme on l’attendrait, de se refermer sur son ventre comme le font celles de tant de futures mères, ses mains se mettent à voler, à suivre le cours de ses phrases passionnées : « Evidemment, trois grossesses, ça ralentit une carrière. Et ce troisième enfant, je commençais tout juste à y penser. Mais la nature a été plus vite que ma pensée ! J’ai toujours eu envie d’une grande famille... Des gamins, oui, bien sûr, c’est du bruit, du bazar, de l’imprévu, mais tout ça me plaît ! Et mes enfants me font grandir ! Quant à la grossesse, c’est tout simplement un état où je me consacre entièrement à ma vie. A la vie. Alors, vous comprenez, la phrase “vous n’avez jamais été aussi belle qu’enceinte”, je ne la supporte pas. Je suis dans autre chose. D’autant que ma définition de la beauté n’a rien à voir avec l’état, l’âge ou le reste. »
Je saute sur l’occasion : pour une fois que je discute avec une fille authentiquement belle, si j’en profitais pour savoir ce que ça fait, au juste, d’avoir reçu à la naissance ce fabuleux cadeau des fées ? Là encore, Laetitia Casta se livre sans chichis : « Ce sont les autres qui décident de ce qu’est la beauté. Vous, au départ, vous sentez seulement que vous êtes différente. Au sein d’une famille, quand quelqu’un est plus beau que les autres, il est considéré comme un ovni. On ne le regarde pas normalement. Dans ma tête de petite fille, ça a déclenché des émotions d’une très grande violence. Je me suis sentie objet. Et mon but, très tôt, a été de me constituer comme sujet. Je voulais devenir un être fort et libre. Echapper à ce quelque chose qui faussait tout. En tant que sujet, désormais, je ressemble à n’importe quelle femme : je me sens belle dans le regard d’un homme. Il n’y a pas de beauté sans la confiance et le respect de celui qui vous regarde. Donc, ma définition de la beauté, ce n’est pas de correspondre aux canons de la beauté. Je la définis comme la poésie d’une présence. Et ça, ça n’a rien à voir avec l’âge. J’ai mis du temps à en arriver là. Top model, j’ai dû admettre que je n’avais aucune prise sur le regard et les fantasmes des autres. Je n’ai jamais dit à mes parents : “Merci de m’avoir faite si jolie.” Mais je n’ai jamais pleurniché non plus : “Comme je suis malheureuse parce que je suis jolie...” Les ravages que ma carrière a pu occasionner sur mes proches, je ne m’en suis jamais sentie responsable. Ni victime ni coupable. Toute petite, j’ai su qu’on était seul, qu’on mourait seul et que je ne devais pas attendre des choses démesurées des autres. Et paradoxalement, dès l’âge de 12 ans, je savais aussi que je vivrais des choses exceptionnelles. J’en rêvais, je l’ai même noté sur un de mes cahiers. Mon désir s’est réalisé. Il y avait sans doute quelque chose d’écrit. Je crois au destin. »
Et c’est seulement quand elle prononce les mots « écrit » et « destin » que passe sur ses traits la fatigue de la grossesse. Comme s’ils contenaient quelque chose d’infiniment plus lourd que l’enfant qui arrondit son ventre. Alors, Laetitia Casta préfère s’en aller comme elle était venue : sans rien en elle qui pèse ou qui pose. Bien davantage que belle. Poétique. Vraie.
Source : http://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/Laetitia-Casta-initiales-bebe-97325/