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Andy Warhol. L'homme aux 1.000 portraits

Publié le par Ricard Bruno

Après Picasso, c'est au tour de l'autre artiste mythique du XXesiècle, Andy Warhol, d'investir le Grand Palais. 250 portraits éclairent la personnalité du «Pape du pop».



Sur les murs blancs, les portraits réalisent une explosion de couleurs. Oranges, rouges, roses, bleus... illuminent les 15 salles de l'exposition. Andy Warhol a immortalisé les personnalités du monde du cinéma (Elizabeth Taylor, Brigitte Bardot), de la musique (Mick Jagger, Elvis Presley), de l'art (Man Ray, Keith Haring), de la politique (Mao, Nixon), de la mode (Sonia Rykiel, Armani)... Pour l'artiste, ces portraits devaient former un grand tableau intitulé: «Portrait de la société». Ce fils d'immigrés tchèques, pratiquants catholiques, est né en 1928 aux États-Unis, à Pittsburgh, au début de la crise économique.

Machine à peindre

Il s'installe à New York où il devient publicitaire. En 1962, il crée ses fameuses boîtes de soupes Campbell. Mais c'est aussi l'année de la mort de Marilyn Monroe. Il peint alors le portrait de celle qui a toujours été son idole. Désormais, tout le monde, célébrités et inconnus, veut avoir son portrait peint par Andy Warhol. Travailleur acharné, il ne s'arrêtera plus, hormis un bref passage par le cinéma. Il réalisera plus d'un millier de portraits de commande dans la célèbre Factory où il engage de nombreux collaborateurs. Son atelier est transformé en machine à peindre. Warhol prend les photos de ses modèles avec un Polaroïd. Une fois les photos agrandies à la taille standard (un carré d'environ un mètre de côté), le travail sérigraphique sur la toile commence. Le procédé permet de réaliser plusieurs versions du modèle avec des couleurs différentes. Brouillant l'identité du modèle, ces tableaux inédits bouleversent les codes traditionnels du portrait. Andy Warhol meurt le 22février 1987 à la suite d'une banale intervention chirurgicale. Une messe est célébrée à la cathédrale Saint-Patrick de New York où il aimait prier. «Toute son oeuvre est marquée par la religion», explique Alain Cueff, le commissaire de l'exposition. De fait, à la fin de la rétrospective, des têtes de mort laissant apparaître le profil d'un nouveau-né et 112 représentations du Christ laissent le visiteur perplexe...

Provocateur mais...

Pour beaucoup, Andy Warhol n'est qu'un provocateur qui a toujours choisi l'argent et la facilité. Mais derrière cette apparence superficielle, l'exposition révèle un grand artiste insaisissable et tourmenté. À la fois timide et audacieux, mondain et sauvage, généreux et radin, glamour et mystique, la personnalité d'Andy Warhol est remplie de paradoxes. Dans son autoportrait, on peut lire ses rêves d'enfant pauvre épris de lumière et ses angoisses d'homme vieillissant. Il se révèle drôle, attentif et modeste dans son livre «Ma philosophie de A à B (et vice versa)».Exposition pratique Galeries nationales du Grand Palais. Jusqu'au 13juillet. Réservations: www.rmn.fr

Source : http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/andy-warhol-l-homme-aux-1-000-portraits-29-03-2009-311836.php

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Paris-Match souffle ses 60 bougies...

Publié le par Ricard Bruno

Le magazine français de photoreportage Paris-Match souffle ses 60 bougies!

Paris-Match souffle ses 60 bougies et, pour l'occasion, le magazine français rendu célèbre par sa devise " le poids des mots, le choc des photos" publie un numéro spécial soulignant l'événement.

Les amoureux du célèbre papier glacé retrouveront des reportages dans les sujets qui font le succès de la publication depuis 1949, la politique internationale, les célébrités, et depuis quelques années, l'écologie.

Cette semaine, un reportage sur la préparation du sommet du G20, une alerte rouge pour le réchauffement climatique et une séance photo avec 34 actrices sont à l'honneur, dont la Québécoise Marie-Josée Croze, Isabelle Huppert et Monica Bellucci.

Pour prouver qu'il sait s'adapter aux évolutions du temps et à la technologie, Paris-Match vient tout juste de lancer sa version numérique, "e-Match" qui pourra être gratuitement consultée sur l'Internet pendant une semaine.

Le magazine réserve également une place spéciale à Brigitte Bardot, dont il a accompagné la carrière au cinéma, au point qu'elle sera surnommée " la petite fiancée de Paris-Match". Depuis, la célèbre actrice et protectrice des animaux, des bébés phoques notamment, a occupé 39 couvertures hebdomadaires au fil des soixante dernières années.

Le magazine, qui avait frôlé les deux millions de tirage sous l'ère "B.B." (les initiales qui ont rendu célèbre Brigitte Bardot), avoisinait les 630 000 exemplaires en 2008.

Paris-Match est distribué dans 120 pays, dont le Canada et les Etats-Unis.

Source : http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hN8Dkd-NspuwofEUjgLu8rRxK8qg

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Brigitte Bardot : les confidences de BB

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot a accordé une longue interview au magazine Paris Match. Carrière, amours, maternité... BB dévoile des facettes méconnues de sa vie.

Et Dieu créa la femme, et Dieu créa Bardot... Brigitte Bardot est l'icône glamour par excellence dans les années 60. Par sa blondeur et sa sensualité, elle a longtemps incarné l'idéal féminin. Au-delà du sex-symbol, Brigitte Bardot a dissimulé bien des joies mais aussi des peines. Exceptionnellement, l'actrice âgée de 74 ans a accepté de livrer une interview-vérité à Paris Match. L'hebdomadaire, qui célèbre cette semaine son 60e anniversaire, suit Brigitte Bardot depuis ses débuts.
 
Paris Match a accordé à BB sa première couverture, avant même qu'elle ne se lance dans le cinéma. A 16 ans, elle succombe au charme de Roger Vadim, alors reporter au célèbre magazine, d'où son attachement à Match : "J'étais chez moi. C'était ma deuxième maison". Puis Brigitte Bardot a très vite connu la consécration. Mais en devenant BB, elle a souffert des dérives de la médiatisation, notamment pendant sa grossesse.
 
"J'ai été traquée, manipulée, agressée, planquée jour et nuit (...). Les volets fermés, avec mon gros ventre, j'ai tourné en rond pendant deux mois sous la menace de téléobjectifs sortant de toutes les chambres de bonne, louées depuis des semaines, qui entouraient le 7e étage de mon immeuble", révèle la star.
 
Malheureusement cette surmédiatisation a contribué à ternir les relations de Brigitte Bardot avec son fils Nicolas, fils de l'acteur Jacques Charrier : "Ce fut une naissance d'une incroyable violence, à tous points de vue. J'avais l'impression que j'allais mourir ou devenir folle. Nicolas en a subi les retombées".
 
A propos de ses liens avec son fils, Brigitte Bardot confesse : "Quarante-neuf ans plus tard, je sais que la plus grande injustice que j'ai infligée à mon fils, c'est que je lui en ai voulu de naître dans des conditions pareilles. C'est pourquoi, dans mon bouquin, j'ai écrit ces lignes si dures concernant sa naissance. Je me disais : pourquoi dois-je mettre au monde un enfant qui me bouffe la vie à ce point-là ? Je sais que, pour lui, ce fut une injustice incroyable".
 
Très lucide, Brigitte Bardot reconnaît qu'elle n'est pas une "bonne grand-mère". Elle explique qu'elle ne voit jamais ses petites-filles car "elles vivent en Norvège avec leur père, elles ne parlent pas français". L'actrice conclut en disant "je n'ai jamais cru aux liens du sang". Brigitte Bardot préfère ainsi se consacrer à son combat en faveur de la protection animale. Elle souhaite d'ailleurs que Dieu lui "donne enfin du pouvoir pour (ses) combats et qu'il change l'homme". BB reste toujours égale à elle-même !   


Source : http://people.plurielles.fr/news-people/brigitte-bardot-les-confidences-de-bb-4317803-402.html

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Et Dieu créa l'érotisme au cinéma

Publié le par Ricard Bruno



Le cycle "Un siècle de désir au cinéma" se tient dès mercredi et jusqu'au 24 mai au Forum des images à Paris. L’occasion de revoir Brigitte Bardot dans ses meilleures années mais aussi Béatrice Dalle dans un de ses rôles les plus sensuels.

Depuis les premières projections des frères Lumière en 1895, les cinéastes de tous bords ont tenté de traduire l'érotisme à l'écran. Le Forum des images s'intéresse à la question et propose à travers son cycle "Un siècle de désir» une rétrospective de 150 films qui ont marqué l’histoire du cinéma.


Parmi cette sélection, deux films avec Brigitte Bardot et Béatrice Dalle, chacune icône de son époque. Premier flashback dans les années 60, avec une Brigitte Bardot, qui se tient, à l'époque, encore loin des banquises. Débordant de chaleur humaine, notre BB apparaît dans le légendaire film de Roger Vadim, Et Dieu Créa la Femme: elle incarne une jeune orpheline qui sème le trouble dans un petit village réputé pour son glamour: Saint-Tropez.
Un film culte, caractéristique d’une époque ou la féminité se conjuguait avec le nom Bardot. Cette même époque, les années 70, où Serge Gainsbourg et Jane Birkin érotisaient les ondes à coups de Je T’aime Moi Non Plus.

2000: autre flashback, autre sex-symbol à la française, nouvelle façon de retranscrire le désir, Béatrice Dalle, dans Trouble Every Day de Claire Denis. L’ancienne compagne de Joey Starr, héroïne inoubliable de 37°2, y campe le rôle d’une femme croqueuse d’hommes dans une interprétation animale. Pedro Almodovar, David Cronenberg ou Stanley Kubrick, pour ne citer qu'eux, sont également à l'affiche de cette riche programmation du Forum des images, (situé au cœur du Forum des Halles).

Source : http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/brigitte_bardot_star_d_un_siecle_de_desir_150939

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Victimes collatérales de la crise...

Publié le par Ricard Bruno

En Europe ou aux Etats-Unis, les organismes de défense des animaux s'alarment de la multiplication des abandons de chiens.

En France, un vieil homme a récemment contacté le refuge de la Fondation Brigitte Bardot: expulsé de son pavillon de Normandie (nord-ouest), il cherchait un point de chute pour ses seize chiens.

«Depuis environ un mois, on reçoit de plus en plus d'appels de ce type», assure Constance Cluset, porte-parole de la Fondation. «Des gens qui disent: 'je n'y arrive plus, je n'ai plus d'argent'».

«En période de crise, on freine sur toutes les dépenses. Mais c'est surtout quand les gens se retrouvent à la rue qu'ils sont coincés», constate-t-elle.

«Avant on craignait surtout les abandons l'été, mais depuis un an, avec tous ces panneaux 'A vendre' devant les pavillons, c'est toute l'année», confirme Nicole Jabin, directrice d'un refuge à Combs-la-Ville en banlieue parisienne, qui soupçonne cependant «les salopards de profiter de la crise pour se débarrasser de leurs animaux».

La France, championne d'Europe avec 65 millions d'animaux domestiques (pour 63 millions d'habitants) n'est pas un cas isolé.

«Partout où les gens perdent leur foyer, c'est la crise pour leurs animaux familiers», indique Kate Atema-Natrass, directrice des programmes de l'IFAW (International Fund for Animal Welfare) jointe aux Etats-Unis.

La crise américaine des «subprimes» jette depuis plus d'un an les familles hors de leur maison dont elles n'arrivent plus à payer les traites. Or 63% des foyers américains abritent un animal domestique, selon l'Association des industriels spécialisés (APPMA).

La presse américaine a rapporté récemment le cas d'une femme au Texas réfugiée dans sa voiture avec ses 22 chiens.

La Société américaine pour la prévention de la cruauté aux animaux (ASCPA), fondée en 1866, estime sur son site web qu'aujourd'hui «500.000 à un million de chats et chiens risquent de devenir des sans-abris»: l'un de ses centres en Californie a accueilli «en un samedi 33 chiens. Les abandons y ont doublé en quatre mois», affirme-t-elle.

«La plupart du temps, les maîtres arrivent dans les refuges après avoir épuisé tout autre recours, amis, familles. Les refuges sont débordés et les candidats à l'adoption de plus en plus rares, les gens ne souhaitent pas s'infliger une charge financière supplémentaire», poursuit Kate Atema-Natrass.

A Barcelone (Espagne), où les abandons se sont multipliés depuis l'été dernier, la direction de la protection des animaux et des plantes a dû faire de la place dans ses bureaux, son refuge étant saturé.

A Londres, le Battersea Dogs and Cats home a fait savoir fin décembre que sa capacité d'accueil était dépassée pour la première fois de son histoire.

En France, pour aider les plus démunis, surtout les personnes âgées, à garder leur compagnon, certains refuges de la Société de protection des animaux (SPA) organisent des distributions de croquettes, comme en Lorraine (est) depuis un an. Le réseau IFAW fait de même en Allemagne, indique Kate Atema-Natrass.

Car l'affection a un prix: rien qu'en nourriture, un chien français coûte de 240 euros par an pour un chihuahua à 960 euros pour un Saint-Bernard, selon la Fondation Brigitte Bardot. Plus 100 à 300 euros de frais vétérinaires (vaccin, stérilisation...). Aux Etats-Unis, il faut compter de 800 à 1200 dollars par an

Source : Internet

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Les "portraits de commande" d'Andy Warhol au Grand Palais

Publié le par Ricard Bruno















Portrait de Brigitte Bardot par Andy Warhol à Christies le 2 février 2007

Après l'exposition événement "Picasso et les maîtres", le Grand Palais à Paris fera découvrir du 18 mars au 13 juillet un aspect méconnu de l'oeuvre d'Andy Warhol, le maître du Pop Art, que sont ses "portraits de commande", des portraits privés de célébrités.

"Le Grand Monde d'Andy Warhol" présentera quelque 130 oeuvres pour la première exposition de cette ampleur jamais dévolue au genre du portrait commandé par des personnes privées, et qui "ne passaient donc pas par les galeries", a dit jeudi le commissaire de l'exposition Alain Cueff lors d'une conférence de presse au siège de LVMH, mécène de l'exposition.

Après les mythiques portraits de Liz Taylor ou Marilyn Monroe, Warhol exécute à partir de 1967 et jusqu'à sa mort en 1987 des portraits de dizaines de personnalités, en leur appliquant la même formule de la "série" et de la répétition comme pour les autres oeuvres.

Les portraits de Brigitte Bardot, Sean Lennon, Armani, Basquiat, Caroline de Monaco, des collectionneurs Ethel Scull ou Jean-Paul Barbier-Mueller sont notamment présentés dans ce parcours organisé en plusieurs grands thèmes parmi lesquels les portraits en pied, les polaroïds, les saisies anthropométriques, le pouvoir, la politique, etc.

Organisée par la RMN (Réunion des Musées nationaux), l'exposition des galeries nationales du Grand Palais bénéficie de nombreux prêts exceptionnels du Andy Warhol Museum de Pittsburgh.


Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jrQ4F7_OsMaGPXxa73BqQrIpAoig



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L'artiste original Cardo s'est éteint à l'âge de 84 ans

Publié le par Ricard Bruno


 
Cardo en compagnie du duc de Baruque (octobre 1998)

C'est un personnage étonnant qui a tiré sa révérence le 5 janvier : Cardo. Il avait 84 ans. L'homme a été danseur étoile au ballet de Biarritz, puis chorégraphe attitré de Brigitte Bardot. Il a également côtoyé Édith Piaf, rappellent de concert Évelyne Chancel et le duc de Baruque, qui ont eu l'occasion de le rencontrer.

En 1998, ce drôle de bonhomme, aisément reconnaissable à sa longue barbiche et à la casquette qu'il avait en permanence rivée sur le crâne, avait en effet été l'invité d'honneur du 2e Trophée Piaf organisé à Ervy-le-Châtel. Il avait alors présenté une huile et une sculpture sur fer de la Môme.
Peinture, sculpture, gravure, tapisserie… Cardo maîtrisait les techniques artistiques les plus diverses. Ce qui lui permettait d'exprimer un talent multiforme qui, par son aspect volontiers délirant, le rapprochait un peu d'un facteur Cheval.
Doté d'une imagination débordante, Cardo avait d'ailleurs créé de ses propres mains, il y a près de vingt-cinq ans, un parc à thème qui tenait la route : Cardo-Land, à Chamoux, pas très loin de Vézelay (Côte-d'Or), qui devrait rester ouvert. Un site unique en son genre, en pleine nature, dédié aux animaux préhistoriques, fort agréable à parcourir.

Immanquablement, en fin de visite, on le croisait près de l'espace restauration, et il ne fallait guère le forcer pour qu'il évoque son art et sa vie.
En partant, près du parking, on remarquait encore une invraisemblable collection d'objets

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réalisés par l'artiste (chaises, etc.) qui témoignaient du caractère profondément original de son tempérament.

Source : http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/236492/L_artiste_original_Cardo_s_est_eteint_a_l_age_de_84_ans

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Claude Berri avait tourné avec Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Le dernier nabab. C'est le titre du documentaire consacré à Claude Berri par Mathias Ledoux en 2005, en collaboration avec Jean-Pierre Lavoignat et Christophe d'Yvoire. Le dernier nabab n'est plus, emporté ce lundi 12 janvier par un accident vasculaires cérébral. Il fallait rendre hommage à cet homme-orchestre, créateur et découvreur, qui fit longtemps la pluie et le beau temps dans le cinéma français.

Né à Paris en 1934 d'une mère ouvrière et d'un père fourreur, Claude Berel Langmann envisage un temps de reprendre l'activité de son père, mais les cours de théâtre auquels il participe lui donnent rapidement l'envie de se consacrer à une activité artistique. Après des années de figuration et d'apparitions (chez Autant-Lara, Renoir, Costa-Gavras ou Chabrol), il décroche la timbale en 1960. Un concours nommé « Naissance d'une étoile » le consacre meilleur comédien et lui pemet d'obtenir un rôle dans La vérité de Henri-Georges Clouzot, aux côtés de Brigitte Bardot.

Le voilà lancé : dès lors, rien n'arrêtera celui qui s'est rebaptisé Claude Berri. Poursuivant son activité d'acteur avec parcimonie (ce n'est pas là son plus grand talent, et il n'a pas vraiment le physique d'un jeune premier), il se lance rapidement dans la réalisation. Ses débuts en tant que metteur en scène sont couronnés de succès, puisque son court-métrage Le poulet obtient en 1962 un prix à Venise et surtout un Oscar. Suivront une vingtaine de longs, dont Le vieil homme et l'enfant en 1966, film très autobiographique que complètera Le cinéma de papa en 1970.

Dès 1967, Berri décide également de produire des films. Une fructueuse carrière qui commence par Garrel (Marie pour mémoire), Pialat (L'enfance nue), Gainsbourg (Je t'aime moi non plus), Polanski (Tess, couvert de Césars)... Par la suite, il ne cessera d'alterner en tant que producteur des films d'auteur souvent recommandables et des comédies populaires faisant aujourd'hui partie de la culture collective hexagonale. Claude Zidi, Jean Yanne ou encore Bertrand Blier font partie de ses protégés. 
 

Parallèlement, il poursuit sa carrière de metteur en scène, s'offrant régulièrement le premier rôle. Une habitude qu'il abandonnera après Sex shop et Le mâle du siècle en 1976. Par la suite, on ne le reverra comme réalisateur-acteur que dans La débandade en 1999. Entre les deux, il aura notamment réalisé Un moment d'égarement (1977), Le maître d'école (1981), Tchao pantin (1983), Jean de Florette & Manon des Sources (1986), ou encore Germinal (1993). C'est dire l'étendue de la palette de ce véritable artiste, qui a su montrer qu'il était bien plus qu'un simple financier. Daniel Auteuil, Renaud et Coluche en acteurs dramatiques, c'est lui. Idées de génie qui ont permis au premier d'effectuer la carrière que l'on connaît, et aux deux autres d'émouvoir en sortant de leurs attributions habituelles.

 

14 millions d'entrées cumulées avec le diptyque pagnolien, 4 avec Tchao pantin, 6 avec Germinal... Berri a connu de formidables succès avec ses films, tout comme il a souvent réussi en produisant ceux des autres. Parmi ses plus gros cartons : Banzaï ! (1983), Gazon maudit (1994), Les trois frères (1995), Didier (1997), et surtout Astérix & Obélix : mission Cléopâtre (2002) et Bienvenue chez les ch'tis (2007), deux des plus gros cartons de l'histoire du cinéma français (avec respectivement 14,4 et 20,5 millions d'entrées, excusez du peu).

  Berri nous quitte donc sur un triomphe en tant que producteur avec le seul film ayant dépassé La grande vadrouille, un joli succès de réalisateur avec Ensemble c'est tout (2,3 millions d'entrées), mais nous laisse également plein de jolis souvenirs, peut-être moins rentables mais au moins aussi marquants. On lui doit notamment Mauvaise passe, Les sentiments, La séparation, La graine et le mulet. Quelques films parmi tant d'autres, ne reflétant qu'une partie du CV et de la personnalité de cet artiste et artisan déterminé et fort en gueule, mais dont la vraie tronche avait quelque chose de franchement attachant, bien plus que celle des habituels mécènes du cinéma français. Son fils Thomas, qui s'est lancé lui aussi dans l'activité de producteur, a encore un sacré boulot à accomplir pour se montrer digne de son père.

 
Source : http://www.ecranlarge.com/article-details-10720.php

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Il habillait Brigitte, il s'en est allé : Ted Lapidus...

Publié le par Ricard Bruno

Le couturier Ted Lapidus, qui a eu son heure de gloire dans les années 1960 et 1970 avec une mode unisexe ou le style safari, est mort lundi à l'âge de 79 ans à l'hôpital de Cannes (Alpes-Maritimes), a-t-on appris auprès de sa famille.

"Il s'est éteint à 14H30. Il souffrait depuis plusieurs années d'une leucémie et est décédé des suites d'une insuffisance respiratoire", a déclaré à l'AFP sa soeur et couturière Rose Torrente-Mett.

Le couturier doit être inhumé vendredi au père Lachaise à Paris.

Le président de la République Nicolas Sarkozy a salué en lui un créateur "toujours placé à la pointe de la modernité"."Son surnom +Ted Lapidus+, connu de tous les Français, symbolise depuis plus d'un demi siècle une marque à forte identité, qui a rendu la mode accessible à la femme et à l'homme de la rue", a dit le chef de l'état dans un communiqué.

Edmond Lapidus, dit Ted Lapidus, était né le 23 juin 1929 à Paris. Ce fils de tailleurs russe émigré "avait ouvert sa maison en 1958 et Annabelle Buffet avait été un de ses premiers mannequins", a raconté à l'AFP Mme Torrente en ajoutant qu'il avait ainsi habillé Brigitte Bardot ou Alain Delon.

"Ted a été le premier couturier de la nouvelle vague", a-t-elle ajouté. "Me monde entier le connaissait", a encore dit Mme Torrente.

Ted Lapidus, célèbre également pour avoir lancé le style militaire, les pattes d'épaule mais aussi introduit le jean dans la haute couture, a été admis au sein de la chambre syndicale de la couture parisienne en 1964.

"C'était un très grand couturier" a déclaré à l'AFP son fils Olivier, également couturier. Et de citer ses "looks" féminin/masculin, le blazer ou la saharienne et le style safari.

La maison Ted Lapidus rencontre très vite le succès lui permettant de de devenir "l'un des fers de lance d'un mouvement qui dans les années 60 et 70 destitue la haute couture et révolutionne la mode", indique le "Dictionnaire international de la mode", ouvrage de référence de la profession.

Ted Lapidus se définit comme le couturier de la rue. Le couturier, qui est passé par le Japon, veut appliquer les principes de la production normalisée au service d'une mode de qualité. "Avec une bonne main d'oeuvre, il n'y a aucune raison que ce ne soit pas en usine aussi bien qu'à la maison", disait-il.

Dans les années 70, la maison forte de sa notoriété se lance dans une politique intensive de licences de même qu'elle se lance dans le parfum.

Avec les années 1980, la griffe cherche un second souffle tandis que se succèdent les rachats de l'entreprise.

Rose Torrente regrette que Ted Lapidus n'ait pas eu la reconnaissance qu'il méritait. "C'était un grand couturier mais il n'a pas eu la chance de rencontrer son Pierre Bergé", allusion au couple qu'ont formé pendant plus de 40 ans Yves Saint Laurent et M. Bergé, le premier à la création et le second à la gestion de la maison de couture.

Une bagarre devant les tribunaux a opposé un temps le père à son fils Olivier sur l'utilisation de leur patronyme. Ils avaient fini par se réconcilier et Olivier avait succédé à son père en 1989 faisant vivre la haute couture jusqu'en décembre 2000.

"On ne s'est jamais brouillé réellement. Nous avions des problèmes liés à la présence de deux Lapidus sur la mode mais on s'est beaucoup aimés et ce soir c'est un fils qui pleure son père", a déclaré Olivier.

"On s'est connus intensément. Nous parlions encore récemment de poésie, une de ses passions dans la vie. Il laisse beaucoup de poèmes et des manuscrits".

 

Source : http://actu.orange.fr/articles/culture/Mort-du-couturier-Ted-Lapidus.html
Biographie de Ted Lapidus

Fils de Robert Lapidus, tailleur et de Cécile Guitine, Edmond Lapidus fait ses études secondaires à Marseille puis à Annecy. Il s'inscrit ensuite en faculté de médecine, à Paris. Mais le jeune homme change rapidement d'univers et devient tailleur au Club de Paris, en 1950. Un an plus tard, il fonde sa propre maison de couture, placée sous le signe de l'élégance à la française. Ted Lapidus est né. Le styliste crée également le cours de coupe académique de Tokyo, en 1961. En 1963 il entre à la chambre syndicale de la haute couture. En 1970, les parfums Ted Lapidus sont lancés, en partenariat avec L'Oréal. Le couturier développe parallèlement un réseau de licences en Europe. En 1982, Ted Lapidus a 53 ans. Il passe le relais à son fils Olivier, lui aussi très attiré par le monde de la couture et ce, depuis sa plus tendre enfance. L'activité de la maison Lapidus continue avec le lancement de plusieurs parfums. 'Pour homme' sera crée en 1987 et 'Fantasmes' en 1992. Un grand nombre de collaborations est également mis en oeuvre : Pronuptia, Lexus ou encore Toyota. En plus des collections haute-couture, Lapidus lance une collection de prêt-à-porter accessible à un grand nombre de clients. C'est la marque Tex, chez Carrefour. En 1994, Olivier Lapidus, en digne héritier de son père, recevait le dé d'or. Ted Lapidus est l'un des premiers à avoir imposé sa mode dans la rue, à l'image de la saharienne, le style uniforme ou encore l'esprit unisexe.


Source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/ted-lapidus-19201.php

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