Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un ancien vétérinaire de 90 ans fabrique des fauteuils roulants pour animaux handicapés : « Les voir courir, c’est mon salaire »

Publié le par Ricard Bruno

Il y a des personnes qui donnent la plupart de leur temps pour aider les autres et, en même temps, se consacrent à leur passion. Lincoln Parkes, par exemple, est un homme de 90 ans qui a été vétérinaire toute sa vie, se consacrant à aider tous ces animaux qui n’ont pas eu cette chance. Dans les années 60, Lincoln a même inventé et breveté sa propre création pour permettre aux animaux handicapés de marcher. Bref, un homme qui, même après sa retraite, a continué à se consacrer aux animaux et à leur bien-être.

Un ancien vétérinaire de 90 ans fabrique des fauteuils roulants pour animaux handicapés : « Les voir courir, c’est mon salaire »

Dans une petite ville de Chesapeake Bay, aux États-Unis, Lincoln Parkes passe ses journées à construire des fauteuils roulants pour chiens. Il a breveté les tout premiers prototypes dans les années 1960, lorsqu’en plus de son travail de vétérinaire, il a commencé à créer un atelier, équipé d’un laboratoire, en guise de seconde occupation. Au cours de sa vie, Parkes a pratiqué plus de 3 000 opérations sur la colonne vertébrale de chiens et d’autres animaux ; en 1991, il a pris sa retraite et a déménagé à Oxford, Maryland.

Sa retraite ne voulait pas dire qu’il arrêtait de travailler, bien au contraire. Lincoln a continué à se consacrer à son travail parallèle de vétérinaire : il a ouvert un laboratoire près de son domicile et a continué à passer entre 8 et 10 heures par jour à construire des fauteuils roulants pour chiens et animaux handicapés.

« J’aime donner aux animaux une vie meilleure. Quand ils ne peuvent pas marcher, ils perdent leur vivacité et leur esprit, mais grâce à un chariot, ils retrouvent la possibilité d’utiliser leurs pattes avant et la joie de courir et de marcher.

Fabriqués de ses propres mains, les fauteuils roulants de Lincoln sont personnalisés et comprennent : un modèle plus petit pour les chiens ayant des problèmes de dos, une version encore plus petite pour les chihuahuas nés sans pattes avant et un modèle plus grand pour les bergers allemands.

Parkes a dit qu’il ne le fait pas pour l’argent – « Quand je les vois sortir en courant de ma porte avec leur chaise, c’est mon salaire« , dit le vieil homme.

 

Pendant toutes ces années, Lincoln a aidé de nombreux chiens, chats, mais aussi lapins, cochons et même un poulet.

Un véritable ami des animaux.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Un garçon vend ses cartes Pokémon pour sauver la vie de son chien malade

Publié le par Ricard Bruno

Comme des millions d’enfants dans le monde, Bryson Kliemann, 8 ans, originaire de la ville de Lebanon (Virginie), est passionné par les cartes Pokémon. Il les a toujours collectionnés, a joué avec elles avec ses amis et les considère comme un précieux trésor. Cependant et en raison de sa grande sensibilité, Bryson Kliemann n’a pas hésité à s’en débarrasser pour sauver la vie de son petit chien Bruce.

 

Un garçon vend ses cartes Pokémon pour sauver la vie de son chien malade

En fait, le chien avait contracté une parvovirose sévère, une infection virale très contagieuse qui, dans sa forme la plus grave, peut entraîner la mort en peu de temps. L’animal avait perdu plus de deux kilos pendant la nuit et avait besoin d’un traitement urgent. Mais, les parents de Bryson étaient dans une situation financière difficile et ne pouvaient payer que trois jours chez le vétérinaire. Trop peu. Le petit garçon a donc décidé d apporter sa contribution du travail en organisant un petit point de vente dans le jardin de sa maison et en faisant le commerce de ses cartes Pokemon : « Je sais que tout le monde les aime », a-t-il déclaré à la station de radio station locale Wcyb, « alors j’ai décidé de les vendre ! ».

La mission de Bryson Kliemann : Trouver suffisamment d’argent pour guérir son chien

Ce qui a rendu ce geste viral sur la toile, c’est une photo de Bryson attendant les acheteurs. Elle a été postée par sa mère pour ouvrir une collecte de fonds ouverte sur GoFundMe. À côté du jeune homme se trouve un grand panneau sur lequel on peut lire « Pokémon à vendre ».

L’objectif initial qui était de 800 $ (environ 655 €) a été dépassé et 174 donateurs du monde entier ont contribué à atteindre un montant final de 5 905 dollars (plus de 4 800 euros) : « L’Irlande, l’Angleterre, la Pologne, l’Australie : c’est fou », commente la maman de Bryson Kliemann . «Je ne remercierai jamais assez tous les gens qui ont montré autant d’amour à mon fils » a-t-elle ajouté.

Bruce a ensuite pu recevoir tous les soins nécessaires, avant de retourner dans les bras d’un Bryson rayonnant de bonheur: « Je suis super heureux que mon chien adoré soit de retour à la maison et je suis aussi un peu fier de moi », a-t-il avoué. Mais la chaîne de solidarité ne s’est pas arrêtée là. Malgré les difficultés financières de la famille Kliemann, Bruce a décidé de faire don des fonds excédentaires à tous les autres animaux malades du quartier.

Le cadeau de l’entreprise Pokemon

L’histoire de Bryson a finalement atteint le siège de l’entreprise Pokemon dans  la localité de Bellevue (Washington). Touchée par son geste, celle-ci a décidé d’offrir à Bryson Kliemann, un ensemble de cartes très rares, quasiment introuvables dans les emballages normaux : « Hello Bryson, nous avons été très impressionnés par l’histoire de la vente de tes cartes Pokemon pour sauver ton chien. En retour, voici quelques cartes pour vont t’aider à remplacer celles que tu as vendues ». Voilà, une fin heureuse plus que méritée : maintenant, le petit fan de Pokemon trouvera certainement encore plus excitant de compléter sa collection en compagnie de son Bruce adoré.

Cette histoire pose une question : pourquoi les soins vétérinaires sont-ils aussi chers ?  Tous ceux qui vivent avec un chien ou un chat le savent bien, et depuis quelques années, ce problème est d’ailleurs mis en lumière par diverses associations, des bénévoles et certains hommes politiques.

Les soins aux animaux ne doivent pas être un luxe. Au contraire, il faut encourager leur accès en réduisant les coûts afin que les trop nombreux animaux en souffrance puissent trouver une famille ou être soignés correctement. Ces coûts ne sont pas justifiés. Dans de nombreux cas, les médicaments vétérinaires sont équivalents pharmacologiquement aux médicaments humains mais peuvent coûter jusqu’à quatre à six fois plus chères !  De nombreux médicaments contiennent les mêmes principes actifs, comme dans le cas du Diuren, un diurétique pour animaux, qui coûte 8,20 euros en boîte de 30 comprimés de 20 mg, alors que le Lasix, un médicament similaire à usage humain, coûte 1,72 euros dans la même quantité et contient le même principe actif, le furosémide. Et il y a beaucoup de cas comme celui-ci.

Des coûts très élevés donc qui touchent les citoyens et les associations mais aussi les caisses publiques qui supportent les coûts des chenils et des errants.

Mais où en sont les choses ? Pourquoi n’est-il pas possible de rendre les soins vétérinaires moins coûteux ? En France, les vétérinaires sont contraints de prescrire des médicaments vétérinaires en premier lieu, faute de quoi ils risquent de lourdes amendes pouvant aller jusqu’à plus de 9000 euros d’amende. En vertu du mécanisme dit de la cascade, en cas de pénurie de médicaments pour une pathologie particulière, ils peuvent recourir à des médicaments destinés à d’autres espèces animales et ce n’est que si les deux font défaut qu’ils peuvent recourir à un médicament humain.

Partage sur tes réseaux sociaux l’histoire de Bryson Kliemann !

L’histoire de Bryson, un petit garçon âgé de seulement huit ans a ému des dizaines de milliers de personnes et d’internautes à travers le monde. Il faut dire que les faits sont peu banals et ont de quoi susciter de l’émerveillement, en tout cas pour tous ceux qui aiment les animaux.

Vous aussi, vous pouvez à votre tour, faire connaître les gestes de Bryson Kliemann et de sa vente de cartes de Pokemon en la partageant sur votre Facebook, Twitter ou Instagram. Si vous avez un blog ou un site, vous pouvez aussi publier l’URL de cet article.

Bryson est un petit garçon au cœur énorme et il méritait vraiment qu’on lui consacre tout un article pour féliciter son énergie. Un bel exemple qui nous montre aussi qu’il ne faut jamais abandonner, des solutions existent toujours !

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Château-Gontier. Le Refuge de l’Arche accueille un nouveau tigre

Publié le par Ricard Bruno

Attendu au mois d’octobre, le nouveau tigre du Refuge de l’Arche est finalement arrivé mardi 7 décembre 2021 à Château-Gontier-sur-Mayenne. Il fait désormais connaissance avec sa colocataire Perle et son nouvel environnement.

Le tigre, arrivé mardi 7 décembre au Refuge de l’Arche, sera baptisé dans les prochaines semaines par l’équipe de l’établissement.

Le tigre, arrivé mardi 7 décembre au Refuge de l’Arche, sera baptisé dans les prochaines semaines par l’équipe de l’établissement.

La nuit est déjà presque tombée, mardi 7 décembre 2021, quand, vers 17 h 30, le nouvel habitant du Refuge de l’Arche arrive. Après sept heures de route en provenance du refuge Tonga terre d’accueil, proche de Saint-Etienne (Loire), le tigre, éveillé, découvre son nouvel environnement.

Source et suite de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Cinéma au bord de l’eau...

Publié le par Ricard Bruno

Cinéma au bord de l’eau...
Partager cet article
Repost0

Chico Bouchikhi raconte sa rencontre avec Charlie Chaplin et Brigitte Bardot le 07 12 2021

Publié le par Ricard Bruno

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot sa lettre à la ministre de l'enseignement supérieur

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte, je n'ai qu'un mot à te dire B R A V O


Tu es une sainte, tu ne lâche RIEN, ton combat pour nos amis, les animaux est notre combat à tous, à ceux qui ferme les yeux sur la souffrance animale tu leur ouvre les yeux, tu leur mets des coups de pieds au cul, tu bouscule les bien-pensants, tu déranges celles et ceux qui ferme les yeux sur l'horreur des expérimentations.


À jamais à tes côtés...


Ton ami


Bruno  

Brigitte Bardot sa lettre à la ministre de l'enseignement supérieur
Partager cet article
Repost0

La colère de Brigitte Bardot contre Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation: "La France doit sortir de cette impasse honteuse qu'est l'expérimentation animale"

Publié le par Ricard Bruno

Dans une lettre ouverte, Brigitte Bardot s'adresse à Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et pousse un coup de gueule concernant l'expérimentation animale toujours pratiquée en France..

La fondatrice de la fondation portant son nom écrit: "Il y a quatre ans, je vous ai adressé un appel resté sans réponse. Ce silence méprisant est intolérable, insupportable, je vous interpelle aujourd’hui publiquement en espérant que vous sortirez de votre mutisme face à l’abomination qu’est l’expérimentation animale." Et d'ajouter : "Au moment où la condition animale semble enfin être prise en compte par certains de nos dirigeants, les victimes silencieuses des laboratoires semblent abandonnées à leur supplice quotidien, réduites à n’être qu’outils de recherche, objets d’une science sans conscience." "Madame la Ministre, nous n’avons pas le droit moral de fermer les yeux sur le sort de ces martyrs oubliés, mutilés pour tester des produits ménagers ou pour une recherche dont la pertinence est aujourd’hui contestée au sein même d’instances scientifiques.", a-t-elle poursuivi. Et d'écrire: "La France doit sortir de cette impasse honteuse qu’est l’expérimentation animale, elle doit porter ce message au moment même où elle prend la présidence de l’Union européenne. Elle doit traduire en actes la résolution adoptée, le 15 septembre dernier, par le Parlement européen qui demande à la Commission européenne et aux Etats membres de financer « la mise au point, la validation et l’introduction de méthodes d’expérimentation permettant de se substituer, rapidement, à l’expérimentation animale ». En attendant cette indispensable évolution, j’apporte mon soutien aux courageux citoyens qui s’opposent aux élevages de la honte, je pense aux militants présents devant les portes du camp de Gannat ou celui de Mézilles, dont les murs cachent des milliers de chiens élevés pour subir les pires sévices." "Chaque année, 5000 chiens sont ainsi sacrifiés en France, c’est une honte, une trahison envers le meilleur ami de l’homme…", regrette Brigitte Bardot. Et de conclure: "Madame la Ministre, vous avez le pouvoir d’agir c’est donc un devoir pour ne pas être complice et ne plus tolérer l’intolérable."

Source de l'article : Cliquez ICI

 
 
Partager cet article
Repost0

Présidentielle 2022 : La cause animale, de plus en plus un critère de vote ?

Publié le par Ricard Bruno

POLITIQUE Immigration, pouvoir d’achat, sécurité…. Pour l’instant, la campagne présidentielle tourne en boucle autour de ces trois thèmes. Mais la protection animale, à laquelle de plus en plus des Français se disent sensibles, pourrait glisser une tête dans les débats d’ici à avril.

Des canards dans le centre de Paris.

Des canards dans le centre de Paris.

  • A travers la chasse et la question de savoir s’il la fallait limiter en interdisant celles jugées cruelles, la cause animale a fait une première entrée remarquée dans le débat de la présidentielle 2022, fin octobre.
  • Juste un début ? Un sondage Ifop de septembre tend à montrer que les Français accordent de plus en plus d’importance à l’enjeu de la protection animale. Et en font même, de plus en plus, un critère de vote.
  • Impossible pour les candidats, désormais, de passer à côté ? Hélène Thouy, candidate du jeune Parti animaliste, espère que cette présidentielle 2022 sera l’occasion d’aller plus loin que de simples engagements de principe, afin de parler de mesures concrètes.

« Évidemment, on ne chasse pas les espèces protégées, et on arrête la chasse à courre et toutes les chasses cruelles. » Et puis pas de chasse tout court durant les week-ends et les vacances scolaires… Les chasseurs savent à quoi s’en tenir si Yannick Jadot accède à l’Elysée. Fin octobre , sur BFMTV, alors que deux accidents dramatiques causés par des chasseurs survenaient en trois jours, le candidat EELV ouvrait le débat de la chasse dans cette présidentielle 2022.

Louis Schweitzer, président de la Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA), vous dira que cette prise de position n’est pas si étonnante de la part d’un candidat écologiste. « Ce qui est intéressant est de savoir comment réagiront les autres candidats », glisse-t-il.

Soutenir les chasseurs, un bon calcul politique ?

Jean-Luc Mélenchon, qui proposait déjà l’interdiction de la chasse le dimanche à la présidentielle de 2017, est toujours sur la même position. De même que, sans surprise, Hélène Thouy, qui pourrait être la première candidate du Parti animaliste à une élection présidentielle si elle obtient les 500 parrainages. « Nous soutenons la fin de la chasse tout court », précise-t-elle à 20 Minutes. A l’inverse, Michel Barnier, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Arnaud Montebourg se sont  publiquement prononcés contre des limitations.

Un bon calcul politique ? Avec un million de Français porteurs d’un permis de chasse, les chasseurs sont traditionnellement un électorat à choyer pour des candidats. En tout cas à ne pas brusquer. Mais le rapport de force change, estime Louis Schweitzer, qui renvoie vers un sondage Ifop paru en septembre. Le fait qu’un candidat affiche son soutien aux chasseurs n’aurait aucun impact sur le vote des Français, y déclarent 50 % des répondants. Mais 45 % assurent aussi qu’un tel affichage ne les inciterait pas à voter pour lui, contre seulement 5 % disant le contraire.

La cause animale « devient un critère de vote »

Voilà pour la chasse. De façon plus générale, toujours selon ce sondage, 84 % des Français considèrent la protection des animaux comme une cause importante. Parmi ceux-ci, 40 % la disent même très importante, quand ils n’étaient que 32 % et 38 % en amont des présidentielles 2012 et 2017. Pas si étonnant pour Daniel Boy, directeur de recherche au Cevipof, le centre de recherches politiques de Science Po. « Les valeurs changent au fil du temps, en France comme ailleurs, et cela est très accentué ces dernières années sur la cause animale, note-t-il. Il y a longtemps eu une contradiction entre la sensibilité portée aux animaux de compagnie et celle à la faune sauvage et aux animaux d’élevage. Elle est en train de sauter. Du moins, une part croissante de Français cherchent à la vivre autrement. »

Daniel Boy y voit l’effet conjoint du travail d’associations de protection animale, comme L214, pour porter le sujet dans le débat public, « mais aussi les progrès de la science dans la compréhension du comportement animal, complète-t-il. Leur capacité à souffrir, à avoir des émotions, à coopérer entre eux. » Certes, la cause animale n’est pas encore dans les enjeux les plus débattus d’une campagne présidentielle. « Mais elle devient un critère de vote, c’est ça qui change », observe Louis Schweitzer.

Le même sondage Ifop tend à le montrer, et pas que sur la chasse. 47 % des électeurs pourraient voter en fonction des propositions d’un candidat sur le bien-être animal (15 % très certainement), contre 39 % en mars 2017 et 29 % en décembre 2011. Le président de LFDA rappelle aussi le score de 2,2 % du Parti animaliste aux élections européennes de 2019 (490.000 bulletins). « Loin d’être ridicule, confirme Daniel Boy. On aurait pu penser que ces voix seraient prises dans l’électorat écologique. C’est plus complexe. Le vote écolo est un vote de grandes villes, très urbain. Or, aux européennes, le Parti animaliste a fait de très bon score dans l’Est de la France, la partie désindustrialisée plus particulièrement, et peut s’expliquer en partie comme un vote protestataire *. »

2 % d’intentions de vote pour la candidate du Parti animaliste

Le Parti animaliste pourrait faire encore mieux en avril. Dans un sondage Ifop de novembre pour cette formation politique, Hélène Thouy était créditée de 2 % des intentions de vote. Un potentiel électoral qui pourrait s’avérer encore plus important alors que seuls 18 % des électeurs ont déjà entendu parler de sa candidature. Quoi qu’il en soit, « même à 2 %, cela confirme un peu plus que la cause animale est un sujet qui pèse dorénavant électoralement, surtout dans un contexte où chaque voix compte, chaque dixième de points gagnés ou perdus peut avoir une incidence sur une présence au second tour ou un remboursement électoral », glisse Hélène Thouy.

De quoi pousser l’ensemble des candidats à se positionner sur la cause animale, y compris sur les volets clivants de la chasse et de l’élevage intensif ? C’est le premier objectif que vise le Parti animaliste en se lançant dans la course aux 500 parrainages. « Il n’est pas là pour gagner, mais pour populariser un thème, profiter de ce porte-voix qu’est la présidentielle », avance Daniel Boy. « L’idée est aussi d’inscrire le bien-être animal à l’agenda politique des cinq prochaines années », confirme Hélène Thouy.

Faudra-t-il encore que les promesses de campagnes soient tenues par le futur locataire de l’Elysée. Sur ce point, Hélène Thouy dresse un bilan plus que mitigé du président sortant. « Il y a eu des avancées bonnes à prendre, notamment dans la loi maltraitance animale [adoptée au Sénat le 18 novembre], commence-t-elle. Mais il ne faut pas être dupe. Elle intervient à six mois de l’élection pour donner des garanties aux protecteurs des animaux et tenter de leur faire oublier la politique pro-chasse d’Emmanuel Macron, ou ses promesses non tenues  pour améliorer le sort des animaux d’élevage. Au final, ce quinquennat a très peu fait avancer la question animale là où elle implique de se confronter à de puissants lobbies. »

« Débattre des mesures concrètes »

Hélène Thouy espère qu’on n’en restera pas, cette fois, à de grandes annonces de principe sur la nécessaire protection des animaux, « mais qu’on parlera enfin de mesures concrètes, de plans d’action. » Les ONG veilleront aussi au grain. Notamment à travers le collectif Animal Politique , qui avait réuni 26 d’entre elles à la dernière présidentielle, dont la LFDA. « Mais c’est un autre signe que les choses changent, observe Louis Schweitzer. En 2017, nous avions rédigé un manifeste autour des 30 propositions que nous avions envoyées à chaque candidat. Cette fois, il se pourrait bien qu’on passe directement à un commentaire du volet "bien-être animal" des programmes, en pointant les plus et les moins ambitieux. »

Louis Schweitzer liste déjà au moins trois idées « facile à mettre en œuvre » qu’il aimerait voir porter par les candidats : « créer un ministère du bien-être animal, ou au moins nommer quelqu’un à un haut niveau gouvernemental en charge de ce sujet, rendre obligatoire un étiquetage sur les conditions d’élevage, et interdire les actes de cruauté sur les animaux vivant en liberté. C’est déjà le cas, depuis 170 ans [loi Grammont de 1850], pour les animaux sous la garde de l’Homme. Mais pas pour la faune sauvage. »

* Dans ces territoires, les liens de sociabilité sont très distendus et l’encadrement politique, syndical, religieux et associatif est particulièrement lâche, avec en conséquence ou en corollaire un repli et un fort investissement sur la sphère privée et l’univers familial, expliquent le politologue Jérôme Fourquet et le géographe Sylvain Manternach dans une analyse du vote animaliste aux dernières européennes à lire sur le site internet de la Fondation Jean-Jaurès. Or, dans ces sphères, les animaux de compagnie occupent souvent une place importante. 

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Joséphine Baker et Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Partager cet article
Repost0