LE LOUP, UNE ESPÈCE PLUS QUE JAMAIS MENACÉE !
« Tuer un loup doit entrer dans une stratégie de protection et être considéré comme un outil de protection, pas comme des prélèvements, pas comme de la régulation. Il faut travailler sur la protection et investir dans la connaissance. C’est plus facile de tuer que d’apprendre à connaître »
Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue
Pour rappel, bien que le loup bénéficie, en tant qu’espèce menacée, d’un statut de protection renforcée au titre de l’annexe IV de la directive européenne du 21 mai 1992, dite « Directive Habitats, Faune, Flore », et voit sa population progresser notamment en France, celle-ci est loin d’avoir atteint un état de conservation permettant un relâchement dans les efforts imposés aux Etats membres pour préserver cette espèce. Sur ce sujet, les Etats membres appliquent par ailleurs de façon hétérogène la réglementation européenne, autorisant de façon plus ou moins souple le recours aux tirs d’abattage sur les loups, ce qui représente d’ores et déjà un danger pour la conservation de l’espèce sur le territoire européen.
En France, la population de loups est actuellement estimée à environ 620 individus, principalement dans le Sud-Est et le Grand Est. Cette population a connu une évolution favorable, mais sa progression reste encore fragile, comme l’indique l’Office Français de la Biodiversité. Pourtant, la France ne met pas en œuvre les moyens adaptés pour, dans le même temps, préserver les loups et assurer une protection efficace des troupeaux.
Pour en savoir plus sur la protection du loup en France, vous pouvez consulter notre article PROTECTION DU LOUP : LA FRANCE DOIT REVOIR SA COPIE DE TOUTE URGENCE !
Une opération de sauvetage pour la laie blessée à La Croix-Valmer
Une mobilisation de la dernière chance a eu lieu hier matin pour l’animal, touché par une flèche à proximité d’une école il y a près de deux mois. Il était devenu familier des habitants.
Depuis que cette laie, quasi apprivoisée, a reçu une flèche, le 7 janvier dernier, les associations cherchent une solution pour la soigner. Grâce à un financement de la mairie de La Croix-Valmer et de la Fondation Brigitte Bardot, une opération de sauvetage a pu avoir lieu hier. Si la mère a été capturée et envoyée vers un centre de soins, l’inquiétude demeure pour ses trois petits, qui ont bien grandi et sont habitués aux humains et aux chiens. " Il faudrait qu’ils repartent dans la forêt mais c’est quasi-impossible maintenant", déplore Isabelle Diard, présidente de la DAG (Défense animale grimaudoise).
L'enquête avance
Sur un autre front, l’enquête avance. Dans une vidéo, filmée le jour de l’attaque, on voit un 4x4 noir s’approcher de l’animal, puis ralentir. Si le tir n’est pas visible dans le film, la laie qui marchait tranquillement dans l’herbe s’enfuit soudainement. "C’est sûrement à ce moment-là qu’elle a reçu la flèche ", suppose Émilie Poupinot, vice-présidente de Solidarité animaux Cavalaire. Elle croit à l’utilisation d’une arbalète. " Mais celui qui a fait ça ne sait pas tirer car, la flèche, utilisée correctement, aurait pu la transpercer. La vidéo a été transmise à la gendarmerie. L’auteur du tir pourrait être poursuivi pour ‘‘chasse en dehors des heures et possession d’une arme non autorisée’’ ".
Dès 9h, une petite équipe part à la recherche de la laie sur son territoire habituel, à proximité du tennis. Parmi eux, des membres des associations de protection animale (DAG, Faune Rescue et Solidarité animaux Cavalaire), des transporteurs d’animaux, la police municipale et Florence Ollivet-Courtois. Cette vétérinaire de la faune sauvage, venue expressément de la région parisienne, est une spécialiste de la capture, toujours armée de son fusil hypodermique.
Les trois petits - deux femelles et un mâle -, inquiets pour leur mère tombée au sol, tentent de retirer la flèche rose fluo tirée pour endormir la suidé. Il en faudra une deuxième pour venir à bout de la résistante bête de 93kg.
Florence Ollivet-Courtois tente une première fois de retirer la flèche après l’endormissement de la laie. Le muscle de sa patte avant a quasiment disparu. Il est décidé d’effectuer une radio pour avoir une idée de la position du morceau de métal.
C’est une requête inattendue que reçoit la vétérinaire croisienne Severine Jeanne, hier matin. "On a besoin de faire une radio en urgence… d’un sanglier. " Au cabinet, les vétérinaires découvrent que la flèche est plantée dans l’os de l’omoplate de la bête et ne parviennent pas à l’en sortir.
La laie part vers L’Hirondelle, un centre de soins pour animaux sauvages situé à proximité de Lyon. Si cela est possible, elle y sera soignée, puis envoyé dans un refuge. "Malheureusement, son avenir est incertain ", se désole Isabelle Diard, de la DAG, après l’échec de la première opération.
Urgence pour le refuge de Tamara en Ukraine ! Mobilisation générale...
Nous récoltons des dons pour Tamara et son refuge, nous vous remercions d’avance pour votre solidarité !
Nous connaissons Tamara Tarnawaska depuis 1996 et sommes depuis devenues amies. Elle a créé son refuge SOS Animals pour chiens et chats en Ukraine en 1997.
Nous lançons une collecte, car la situation là-bas est grave. Chaque jour nous sommes au téléphone avec elle. Cette collecte se fait via le compte bancaire de notre fondation, car Tamara nous a interdit de lui envoyer l’argent sur son compte pour le moment, actuellement tout est figé là-bas. C’est pourquoi, nous lui verserons la somme récoltée uniquement lorsque nous aurons son feu vert.
Nous vous communiquerons de nouvelle information le plus tôt possible.
Nous remercions déjà toutes les personnes qui ont versées un don pour Tamara, son refuge et les 1’500 animaux dont elle s’occupe, avec une équipe de bénévoles. Et remercions toutes celles qui se joindront à cet élan de solidarité. MERCI également de sa part !
Faire un don pour Tamara et son refuge:
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En faveur de
Fondation SOS Chats Noiraigue
Derrière Cheseaux 2
CH-2103 Noiraigue
mention / référence : TAMARA
Banque Cantonale Neuchâteloise
2001 Neuchâtel
CH30 0076 6000 1023 6364 1
N° BIC / SWIFT de la banque : BCNNCH22
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Bulletin de versement
Commander un bulletin de versement par email: soschats.et@bluewin.ch
ou par téléphone : 0041 32 863 22 05
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Sur le numéro : 078 760 94 68
N’oubliez PAS de laisser votre nom, prénom, adresse et la mention TAMARA
SOS refuge animalier de KIEV !mobilisation générale !


« Fort Boyard » : Fini les tigres dans l’émission ! France 2 se sépare des félins dès la prochaine saison
- Fort Boyard va perdre l'un de ses emblèmes à partir de la prochaine saison : les tigres ne participeront plus au programme.
- Il y a deux ans déjà, la production avait fait le choix de ne pas remplacer Kali, âgé de 15 ans, qui avait pris sa retraite.
- « Je ne le fais que parce que je considère que c’est un mouvement important à faire pour nos téléspectateurs », indique Alexia Laroche-Joubert, la productrice de l'émission, en exclusivité à 20 Minutes.
Le père Fouras, Passe-Partout, un trésor gardé par des tigres… Tous ces éléments apparaissaient déjà dans le premier épisode de Fort Boyard diffusé en juillet 1990. Pourtant, trente-deux ans plus tard, la production de l’émission a décidé de se séparer de l’un de ces emblèmes. D’après nos informations, à partir de cet été, les fans découvriront qu’il n’y aura plus aucun félin dans la 33e saison du jeu de France 2.
« Je sens qu’il y a un mouvement de fond sociétal que l’on doit entendre sur la protection des gros animaux et notamment des félins », explique la productrice Alexia Laroche-Joubert à 20 Minutes. Si elle a choisi de ne plus faire entrer les tigres dans l’enceinte du fort, c’est parce qu’elle a trouvé un accord avec Thierry Le Portier, le propriétaire et éleveur des tigres, et France Télévisions. « Nous allons lui verser une somme très importante qui lui assure la nourriture et les soins des tigres jusqu’à ce que nous avons prévu d’être leur mort naturelle », révèle-t-elle.
« Je n’avais pas à retirer les tigres avant 2024 »
A la fin de l’année dernière, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à « lutter contre la maltraitance animale » et prévoyant l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques. « Barbara Pompili n’y est en rien dans cette décision, c’est important de le dire, assure Alexia Laroche-Joubert. Je n’avais pas à retirer les tigres avant 2024 donc on aurait pu tourner deux saisons supplémentaires. Je ne le fais que parce que je considère que c’est un mouvement important à faire pour nos téléspectateurs. »
D’ailleurs, il y a deux ans, avant que le projet de loi ne soit adopté, la production avait fait le choix de ne pas remplacer le tigre Kali, âgé de 15 ans, à l’heure de sa retraite. « C’est une décision difficile que j’ai mûrement réfléchie depuis trois ans, appuie Alexia Laroche-Joubert. C’est bien gentil de les enlever de certains espaces mais encore faut-il savoir ce qu’ils vont devenir. » Grâce à l’accord signé avec France Télévisions et le prestataire qui accompagne l’émission depuis trente ans, il est possible pour Fort Boyard de se séparer de ses mammifères en toute sérénité.
Pas de mouvement significatif de la part du public
Cela fait plusieurs saisons que la question de la présence des tigres dans le programme est soulevée durant l’été. Plusieurs associations de protection des animaux se sont manifestées et la participation du journaliste Hugo Clément, qui avait refusé de participer aux épreuves impliquant des animaux, a relancé le débat.
« Il n’y a pas eu de mouvement de téléspectateurs, je pense que c’est plus un mouvement de société », témoigne la productrice qui en appelle aux politiques. « Que se passe-t-il après ? Il y a des fonds privés mais peut-être que des fonds publics peuvent être appelés à la rescousse de prestataires qui s’occupent des animaux avec une ferveur énorme », remarque-t-elle.
Dans le cadre de l’émission, les tigres n’étaient présents sur le fort qu’une vingtaine de jours par an lors du tournage au printemps. Désormais, lors de cette période de l’année, ils resteront dans la réserve animalière de Thierry Le Portier.
Veiller à garder « l’esprit des tigres »
Alors que les dates des enregistrements de la saison ne sont pas encore calées, les équipes du jeu estival de France 2 sont toujours en train de travailler pour pallier le vide suscité par le départ des félins. « Il y a des manières de faire vivre cet univers par l’esprit des tigres, qui est un aspect très important pour notre public. On est en train d’expérimenter des choses, on est encore en réflexion artistique », commente Alexia Laroche-Joubert.
La question d’incruster des images des tigres, filmés lors des saisons précédentes, a même été à l’étude. « Ce n’est pas la direction que l’on a prise même si ça ne veut pas dire que l’on ne la prendra pas », indique la productrice. S’ils ne sont plus à l’intérieur de l’édifice, les rugissements des félins pourraient donc se faire entendre au détour d’une cellule.
ELECTION PRESIDENTIELLE 2022 : LA CONDITION ANIMALE, UN ENJEU ELECTORAL !
ÉLECTION
Dans le cadre de l’élection présidentielle, 86% des Français* souhaitent que les candidats se positionnent sur la question animale et présentent des mesures visant à améliorer la condition des animaux. Pour 57% des Français, les propositions des candidats en matière de protection animale pourraient influencer leur vote…
EXPERIMENTATION ANIMALE
HIPPOPHAGIE
Afin d’organiser l’accueil des équidés dans des structures adaptées et leur éviter l’abattoir, 87% des Français sont favorables à la reconnaissance du statut d’animal de compagnie pour le cheval.
ELEVAGES
En France, plus de 80% des animaux sont élevés dans des conditions qui ne répondent pas à leurs besoins (cages, bâtiments fermés sans accès à l’extérieur). Les Français sont 88% à être favorables à l’interdiction de l’élevage en cages dans un délai de 5 ans. Ils sont 91% à être favorables à rendre obligatoire un accès extérieur, pour tous les élevages, dans un délai de 10 ans.
ABATTAGE RITUEL
Enfin, 90% des Français sont favorables à ce qu’en France (comme dans de nombreux autres Etats membres de l’UE) on rende obligatoire, en toute circonstance, l’étourdissement des animaux de boucherie avant leur abattage, sans exception pour l’abattage religieux (casher ou halal).
Pour Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot :
« Ce nouveau sondage inédit illustre l’intérêt croissant des Français pour la condition animale. Sur l’ensemble des questions posées, les réponses se font chaque fois plus exigeantes, notamment pour l’obligation d’un étourdissement en toute circonstance, sans exception pour l’abattage rituel, le rejet quasi unanime de pratiques barbares comme la corrida, les combats de coqs ou la chasse à courre. Une préoccupation majeure pour les conditions d’élevage des animaux de consommation et le commerce en ligne des animaux de compagnie. Quelques nouveautés également comme la volonté de ne plus envoyer de chevaux à l’abattoir ou celle de faire fermer les élevages de chiens et de chats pour la recherche. La Fondation Brigitte Bardot a également souhaité connaître l’avis des Français sur l’annonce ambitieuse du candidat Yannick Jadot d’instaurer deux jours sans chasse par semaine et l’intégralité des vacances scolaires… soutien plus fort que jamais des Français ! »
Source de l'article : Fondation Brigitte Bardot : Cliquez ICI