Brigitte Bardot et Romy Schneider réunies dans une exposition à Saint-Tropez tout l’été
B.B. et Romy, deux styles, deux stars. Jadis amies, les voici de nouveau réunies à Saint-Tropez pour une grande exposition estivale en forme de destins croisés.
Si Brigitte Bardot s’impose tout naturellement dans un village qu’elle habite, n’oublions pas que Romy Schneider fit bien plus qu’éclabousser les esprits dans La Piscine, huis clos aquatico-dramatique, dont La Jonque, villa ramatuelloise quartier de l'Oumède, fut le principal plateau de tournage durant l'été 1968. C’est à cette époque que les deux comédiennes font connaissance grâce à un autre monstre sacré du 7e art, Alain Delon.
Prêt du musée Grévin
Le golfe de Saint-Tropez deviendra ensuite un port d'attache pour le couple que Romy forma avec Daniel Biasini. Les tourtereaux se marieront en décembre 1975 à Berlin et de leur union naîtra Sarah Biasini, le 21 juillet 1977 à la clinique de Gassin, Romy ayant acquis à cette époque une villa à Ramatuelle.
À la manœuvre pour retracer cette épopée glamour, l’écrivain-journaliste Henry-Jean Servat qui vient de sortir Romy, la légende, ouvrage XXL sur l’actrice dont c’est le triste anniversaire des 40 ans de la disparition.
Au fil du cheminement à travers les deux étages de la salle Despas, place des Lices, se succéderont sur 600m2, vidéos, photos inédites, documents confiés par Alain Delon, tableaux de Cordier ou Vincent Roux, affiches, objets ayant appartenu aux deux stars et cheminement dans le Saint-Tropez des célébrités.
En bonus, des photragrammes censurés du tournage d’Et Dieu... créa la femme, une story du récent tournage Bardot par Danièle Thompson ou la statue de cire de B.B. prêtée par le musée Grévin.
Henry-Jean Servat, commissaire de l’exposition, avait réuni Brigitte Bardot et Isabelle Adjani, de retour en août dans la presqu’île, durant l’été 2004.
Dans le sillage d’une conférence donnée par l’écrivain-journaliste à l’Hôtel de Paris demain, mardi, à 19h (entrée libre), et de l’inauguration annoncée ce mercredi à 19h, avec quelques surprises, les visites publiques seront ouvertes jusqu’au 18 septembre.
Henry-Jean Servat, également conseiller municipal de la mairie de Nice, espère voir voyager l’exposition vers les Alpes-Maritimes une fois l’événement tropézien clos.