Les volatiles souffrent d'une grave pénurie d'insectes due aux sols trop secs. Un virus touche aussi les merles. Certains experts recommandent de nourrir les oiseaux.
Les oiseaux manquent d'insectes et les experts recommandent de les nourrir actuellement comme en hiver. Image
La sécheresse qui règne en Suisse a de graves conséquences sur les oiseaux. En effet, ils n'arrivent plus à trouver suffisamment de nourriture et sont affamés. Au point que les centres de soins pour les oiseaux doivent les nourrir. «Depuis le 1er août, nous avons reçu 37 oiseaux très amaigris. Alors que les autres années, nous en avons à peine quelques uns», explique Marc Stähli, éleveur et membre de la société d'aviculture de Zurich, au quotidien20 Minuten.
La plupart des oiseaux ont été rapportés par des gens qui les ont trouvés, les ailes flasques et affaiblis, dans les jardins ou les parcs. Ce sont surtout les merles et les espèces de grive qui sont touchés. «Ils sont si maigres et faibles qu'ils ne peuvent pas voler», explique-t-il. Ce qui en fait une proie facile pour les chats.
Même constat à la société de soins pour les oiseaux et les animaux sauvages de Schaffhouse. «Nous avons nous aussi remarqué une tendance à la hausse d'oiseaux affamés dans nos unités de soins, surtout les insectivores», explique la directrice Helen Homberger. D'habitude, c'est en hiver que la société les voit arriver. Du coup, ils sont nourris au centre avec des grillons. «Dans les cas les plus graves, nous devons leur instiller une solution nutritive ou les perfuser.» Parfois, cela suffit à les remettre sur pattes, mais si les volatiles n'ont pas volé depuis plusieurs jours, ils sont infestés de parasites et ils finissent par mourir.
Moins d'insectes
«Il y a déjà de moins en moins d'insectes, d'arachnides, d'escargots et de vers en Suisse. La chaleur a empiré les choses», déplore de son côté la présidente duNetwork for Animal protection, Esther Geisser. Elle explique que les mangeoires de son jardin ne désemplissent pas. «Depuis plusieurs semaines, une septantaine d'oiseaux viennent se nourrir tous les jours dans les mangeoires de mon jardin. D'habitude, je n'en vois pas plus d'une vingtaine.»
Ce manque de nourriture a aussi des conséquences pour les oiseaux migrateurs qui vont bientôt entamer leur voyage vers le sud, comme les grives, les étourneaux ou les fauvettes à tête noire. De nombreuses baies sont désséchées, ce qui n'est pas idéal pour eux qui doivent faire le plein de graisse pour leur longue migration, explique Stefan Bachmann, porte-parole deBirdlife Suisse.
Côté romand, on ne partage pas ce constat. «Je n'ai pas eu vent de ce problème», confie François Turrian, directeur romand de BirdLife Suisse à La Sauge. Selon lui, la plupart des oiseaux arrivent à trouver de l'eau et de la nourriture en suffisance et à s'adapter, même en période de sécheresse.
Un virus émergent
En revanche, certains volatiles qui trouvent asile sous les toits ou dans des nichoirs ont connu une mortalité plus élevée que d'habitude. «Avec la chaleur, les petits martinets par exemple ont quitté le nid beaucoup trop vite afin d'échapper à la fournaise», explique-t-il. Il déconseille du coup aux gens de placer des abris sur les façades sud des maisons ou dans des endroits exposés au soleil.
Autre phénomène qui pourrait expliquer en outre la mortalité plus élevée de certains oiseaux comme les merles ou les grives: l'apparition d'un virus émergent venu d'Afrique, le Usutu, qui se transmet par les moustiques. «Nous attendons la confirmation de sa présence en Suisse, mais il pourrait être davantage responsable de la mort de certains oiseaux que la canicule.»
Trop profond dans les sols
C'oté alémanique, les experts expliquent tous ce qui se passe en ce moment: la chaleur a fait que les vers et les insectes se sont enfoncés plus profondément dans les sols. Il faudrait une longue période de pluie pour qu'ils soient à nouveau à la portée des oiseaux. Par ailleurs, les volatiles ont aussi de la peine à trouver des graines en raison des plantes qui se sont desséchées. Et même les sources d'eau viennent à manquer, puisque de nombreux étangs ou petites mares d'eau sont à sec.
Certains défenseurs des animaux et des oiseaux appellent donc la population à nourrir les oiseaux avec les mélanges habituels qu'on leur donne en hiver. Mais même les graines et de l'eau n'atténueront que temporairement la situation.
Il faut des habitats appropriés
A la station ornithologique de Sempach, on estime que pour aider les oiseaux, il faudrait surtout créer des habitats appropriés à leur intention. Un jardin naturel avec des buissons indigènes et de nombreuses possiblités de faire des nids serait idéal, explique ainsi le biologiste Livio Rey.
Un avis que partage François Turrian. «Je déconseille le nourrissage des oiseaux en été. Ce n'est pas une mesure pertinente car les oiseaux arrivent quand même à trouver de la nourriture. En outre, les gens qui les nourrissent leur donnent souvent des restes d'aliments qui peuvent s'avérer néfastes», critique-t-il. Pour lui aussi, des endroits aménagés pour les volatiles sont le meilleur moyen d'enrayer la diminution du nombre d'oiseaux dans notre pays.
Animaux. Une association alerte sur le sort d’un jeune chien de traîneau, détenu dans une cave sur l’île Lacroix dans des conditions indignes.
Combien de temps Wang va-t-il rester dans ces conditions de détention ?
Âgé de 20 mois, Wang est un Malamute dont le sort avait, l’été dernier, ému les riverains de l’île Lacroix et au-delà. Le chien de traîneau nordique était«enchaîné et muselé, sans eau, jour et nuit sur un balcon du quatrième étage. Il pleurait et hurlait. Les voisins sont intervenus et la SNPA est venue, mais a conclu à un conflit de voisinage. Cependant, le locataire s’est tout de même engagé à le mettre chez un cousin. Effectivement, il a disparu. Pour la SNPA, affaire conclue»,ne décolère pas Valérie Chevalier, enquêtrice locale pour l’association nationale Giapa (Groupe intervention actif protection animale).
Car, effectivement, l’animal a été retrouvé :«Il a été déplacé dans la cave. Dans un petit espace, avec peu d’aération, de lumière et une odeur pestilentielle»,poursuit la militante.
«Son propriétaire joue sur le texte d’une loi [...] vieille et vague!»,en vertu de laquelle tout serait permis au motif que l’on se trouve dans une propriété privée. Or, la cave «n’est pas un lieu d’habitation!».L’association qui vient en aide aux animaux en détresse a déposé plainte :«C’est là-dessus que nous allons jouer.»Et a alerté la police nationale.«Trois équipages sont intervenus. Ils ont été choqués par les conditions de vie de l’animal et en ont référé au Parquet avec toujours la même réponse: c’est contractuel! Tout le monde se renvoie la décision.»
Selon le Giapa,«le tribunal ne peut pas prendre un avis de réquisition. Il renvoie sur la Direction départementale de la protection des populations[préfecture, NDLR]qui n’entreprend rien. Heureusement, en attendant, les voisins le nourrissent.»
Pour ces raisons, l’association a aussi interpellé la mairie de Rouen,«car le maire est le premier magistrat. Il est en pleine décision, car selon la loi, ce n’est pas de la maltraitance mais du mauvais traitement infligé. Il faudrait qu’il soit agonisant. C’est inhumain!»
Et pendant ce temps, alors que le statu quo prévaut, Wang continue de subir sa vie de chien. Ses complaintes sont entendues jusqu’aux immeubles alentour.«Pour lui[le propriétaire], c’est normal. C’est sa chambre. Il le sort tous les deux ou trois jours. Il ne se laissera pas faire!», redoute Valérie Chevalier.
Réquisition réclamée
Avec l’aide de son président Philippe Toutenelle, l’association a demandé à la mairie«une réquisition, définitive ou pas! On le met dans une de nos structures en attente d’un procès. Nous pourrons ensuite le prendre en charge, le mettre en règle, le vacciner et lui trouver une famille. Ce cas est l’exemple type de l’augmentation des cas d’abandons et de maltraitances. Il y a même des personnes jugées qui réitèrent, car les condamnations ne sont pas assez sévères. Après, il faut rester dans la légalité même si c’est dur!»
Contactée, la SNPA déclare ne pas pouvoir donner d’informations ; le propriétaire est aux abonnés absents et le syndic de l’immeuble, AIC, ne donne pas suite non plus aux sollicitations.
À la Ville de Rouen, le directeur général des services indique que«la police municipale s’est déplacée le 16octobre et n’a pas constaté de maltraitance, mais des conditions de détention pas idéales. Après échanges avec nos services, cela ne relève pas du pouvoir de police du maire, car il n’y a pas de gravité immédiate. Nous transmettons le dossier à la Préfecture dans le cadre du Code rural et pêche maritime, que nous appuierons.»
Pour l’enquêtrice, qui interprète cette déclaration comme«un retour à la case départ», seul le chien compte,«car c’est une race qui doit courir et avoir de l’espace. Ses conditions de vie sont très difficiles. La loi n’est pas appliquée. Et puis, les voisins réagissent aussi. Ils envoient des courriers mais ce sont des personnes âgées et elles ont peur des répercussions. Il faut vraiment sauver ce pauvre animal.»
Mr Sébastien je vous défendais en tant qu'artiste car vous aviez du talent mais là, trop c'est trop vous dézinguer à tout va, vous, vous attaquez à madame Brigitte Bardot et dire qu'en plus vous avez été le parrain du Noël des animaux en 2004 et même vous aviez fait la couverture du n°47 de l'info journal de la fondation...vous êtes tombé bien bas...
Bruno Ricard
Patrick Sébastien, l'animateur déchu de France Télévisions, n'hésite pas à s'en prendre à Laeticia Hallyday dans son one man show.
Depuis que Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions, a décidé de se passer de ses services, tous les médias ont les yeux rivés sur Patrick Sébastien et guettent ses premières réactions dans la presse ou sur les plateaux télé. Mais l'animateur aime faire les choses à sa manière et a décidé de surpendre. Très proche de son public, c'est à lui qu'il a décidé de confier ses doléances après l'annonce et ses punchlines bien senties. Dans son one-man-show intitulé Avant que j'oublie, le présentateur du Plus grand Cabaret du monde dezingue donc à tout va et sans complexes. Sa dernière cible : Laeticia Hallyday.
"Johnny, c’était l’idole. Laeticia, c’est Lidl " lancerait-il notamment dans son spectacle. Un tacle dont la veuve de Johnny, critiquée de toute part depuis la mort du rockeur, aurait pu se passer aisément... Heureusement pour elle -et malheureusement pour les autres - la mère de Jade et Joy n'est pas la seule à avoir été prise pour cible par Patrick Sébastien durant son show. Comme le rapportent nos confrères du Parisien, qui ont assisté à une de ses représentations à Saint-Dizier, Jean-Luc Mélenchon, Brigitte Bardot, Emmanuel Macron, Stéphane Bern ou encore Laurent Ruquier en prendraient eux aussi pour leur grade.
Sans parler de France Télévisions, qui semble être devenue sa cible privilégiée : "Ils sont capables de tout à la télé. Même de me virer parce que je suis un homme blanc de plus de 50 ans. La patronne qui a dit ça 'Y a trop de juifs dans les affaires ou trop de Noirs dans le foot', ça aurait fait un tollé. Mais là, c’est passé comme une lettre à la poste".
Tribunal correctionnel de Blois Les yeux rougis, Jacky serre dans ses mains la photo de son petit compagnon disparu. Une boule de poils blancs rayée de la carte d’un coup de chevrotine. C’était un jour d’automne 2016 à Chaumont-sur-Loire. Les chasseurs s’en allaient au bois traquer le petit gibier. Jacky, un riverain, cheminait non loin avec son petit compagnon. Soudain, le matou file batifoler sous les branchages. Son maître le suit et se fait refouler par un chasseur qui lui intime l’ordre de rester à l’écart. Jacky lui demande d’avertir le groupe que son chat a pris la tangente. Puis une détonation lui glace le sang. Un chasseur sort alors d’un fourré et jette le cadavre de l’animal à ses pieds, une plaie sanguinolente au cou. Quelques heures plus tard, un vétérinaire atteste de la mort du chat par une décharge de plombs dans la gorge. Jacky porte plainte et voilà Philippe, chasseur émérite depuis 38 ans, sommé de répondre d’acte de cruauté sur un animal devant la justice. “ Il était à l’agonie je l’ai fini ” A la présidente, Marie-Christine de Fierville qui s’inquiète de savoir pourquoi le matou a servi de cible, Philippe oppose un geste… humanitaire : « Le chat a grimpé dans un arbre puis est tombé de 2 mètres de haut dans la gueule de mes chiennes. Quand elles me l’ont apporté, il était à l’agonie, je l’ai fini, c’est tout. »La juge est sceptique : « Le vétérinaire n’a retrouvé aucune plaie de morsures. » Philippe jure que le chat ne bougeait plus d’une oreille et que les mâchoires de ses braques ne lui avaient laissé aucune chance. « Mais, vous-même, les avez-vous vues ces morsures ? », n’en démord pas la présidente. Philippe ne sait plus trop, tout est allé si vite : « Si son propriétaire avait peur il n’avait qu’à hurler, j’aurais rappelé mes chiens ! »Le manque de compassion du prévenu déclenche la colère froide de la vice-procureure Delphine Amacher : « Vous ne trouvez pas audacieux de faire le procès du propriétaire du chat ? Est-ce sa faute si l’information n’a pas été relayée ? Avez-vous pris l’animal dans vos mains pour examiner ses blessures ? » Philippe fait profil bas. Il pensait que c’était un chat errant. Mal lui en prend ! « Ah, parce qu’un chat des champs a moins de valeur qu’un chat domestique ? »Philippe déglutit, il entendrait presque sonner l’hallali. En charge des intérêts de la Fondation Brigitte Bardot, Me Mizzi dénonce une décision trop rapide « La décision de l’abattre ne lui appartenait pas. » L’avocate réclame 2.000 € de préjudice au nom de la fondation. La vice-procureure enchaîne requérant une amende de 5.000 €, en partie avec sursis. Me Bourdais, l’avocate du prévenu, tempère : « Mon client a fait un mauvais choix, c’est vrai, mais, dans ce bois, c’était sombre, ses chiens avaient malmené le chat. Il aime les animaux. » Philippe a été condamné à une amende de 3.000 € dont 2.000 avec sursis. Il devra verser 250 € à la Fondation Brigitte Bardot et 500 € de préjudice à Jacky. « J’ai compris la leçon », lâche le chasseur. Chat échaudé…
BonjourEmmanuel Macron, je suis en train de me faire canarder à Rodilhan dans le Gard avec les Anti-Corrida deCRAC Europe. Y a pas mal de violence gratuite en face. Je crois avoir vu Alexandre Benalla. À votre service
Mon Message
D'année en année c'est de pire en pire les forces de l'ordre s'en donne à cœur joie contre des manifestants venu dénoncer le massacre de taureaux, Mr Macron qu'attendez vous pour mettre fin aux corridas, c'est une honte, comment pouvez-vous dormir tranquillement pendant que le sol Français se gorge du sang des innocents.
Erst Leinwand-Ikone, dann Tierschützerin. Heute lebt Brigitte Bardot zurückgezogen mit ihrem vierten Ehemann, Hunden und Pferden. Ein Gespräch über Gunter Sachs, lange Haare und das langweilige Heute.
Und ewig lockt das Weib: Brigitte Bardot im Jahr 1959. Da fand sie sich eher hässlich Quelle: bpk | Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais | Sam Lévin
Nach vielen Kurven und verwilderten Wegen taucht der Liebhaber auf. So nenntBrigitte Bardotihr Anwesen La Garrigue in den Anhöhen über Saint-Tropez. Zuerst kommen die Hunde mit fröhlichem Gebell den Weg zum Tor ohne Namensschild hinauf, der Sandweg führt zu einem großen Grundstück mit zwei kleinen Häusern, eines für die Mitarbeiter, das andere der Liebhaber mit überwucherter Terrasse. Luxus ist hier nur der Grundstückspreis. Die Pflanzen wachsen, wie die Natur es will, lediglich die Rosen umgibt ein Zaun, damit keiner sie anknabbert, Hunde und Ponys spazieren umher, irgendwo sind auch Katzen, Vögel. Ein zauberhafter Ort der Freiheit, Brigitte Bardots Leben.
Sie ist viel zarter, als man sie von Fotos kennt, trägt ein praktisches schwarzes T-Shirt undRadlerhosen, irgendein Mitbewohner stupst ja immer mit der Schnauze, die hüftlangen Haare sind kunstvoll mit roten Plastikblumen hochgesteckt, sie hat viele Falten, Schmerzen in der Hüfte, aber wenn ihre Augen blitzen, ahnt man, dass die Männer nie eine Chance hatten. Den Besuch aus Deutschland begrüßt sie mit „Schtakelswein“ und lacht. „Mein kleines Stachelschwein“ habe Gunter Sachs immer zu ihr gesagt.
Wenn man sie nur aus dritter Hand kennt oder ihre Autobiografie „Tränen des Kampfes“ liest, die jetzt erscheint, erwartet man eine verbitterte, abweisende, etwas sonderbare Frau. An diesem sonnigen Sonntagnachmittag treffen wir eine reizende, eigensinnige, verletzte, enttäuschte ältere Dame mit trockenem Humor, die stets bereit ist, jeden Preis für ihre Überzeugungen zu zahlen. Mag das Haus auch alt und einfach sein, aus dem großen Kühlschrank in der chaotischen Küche holt sie zum Ende des langen Gesprächs Champagner. Allein wie sie das Wort mit ihrer tiefen, rauchigen Stimme sagt!
ICONIST:Madame Bardot, Sie eröffnen Ihr Buch mit dem Satz: „Ich gehöre nicht zur menschlichen Gattung.“ Wie kommen Sie darauf?
Brigitte Bardot:Ich bin anders. Ich habe das Aussehen eines Menschen und die Seele eines Tieres. Ich merke das an der Art, wie ich die Dinge sehe, an den tiefen Gefühlen, die ich für Tiere und generell für schwache Lebewesen empfinde – für Dinge, die die Menschen verachten und die mein Leben sind.
ICONIST:Welchem Tier ähneln Sie?
Bardot:Allen. Ich trage etwas von jedem Tier in mir, vor allem von den Säugetieren. VonHundenhabe ich beispielsweise das Bedürfnis nach einem Heim, nach Stabilität im Leben.
ICONIST:Sie sind seit Jahrzehnten eine vehemente Tierschützerin, haben eine Stiftung gegründet und Hunderte Tiere gerettet. Was haben Sie in all diesen Jahren von den Vierbeinern gelernt?
Bardot:Alles: Weisheit, Geduld und die Fähigkeit, im Hier und Jetzt zu leben. Tiere denken nicht an die Vergangenheit oder an die Zukunft, sie leben in der Gegenwart, ohne Fragen zu stellen.
BB 2018 mit den Interviewerinnen aus Deutschland auf ihrem Anwesen La Garrigue, auch „der Liebhaber“ genannt Quelle: -
ICONIST:Haben Sie auch immer im Jetzt gelebt?
Bardot:Immer! Ich denke nicht daran, was einmal war. An die Zukunft denke ich genauso wenig – zumal die in meinem Alter sehr überschaubar ist. Ich denke immer an den Augenblick. Deshalb bin ich in frohen Momenten außerordentlichglücklich– und in schlechten Momenten fürchterlich unglücklich.
ICONIST:Und was ist häufiger?
Bardot:Momentan bin ich nicht sehr froh. Bei allem, was ich während meiner Arbeit sehe, ist mein Alltag vor allem deprimierend, schwierig und hart.
ICONIST:Wie kommen Sie damit zurecht?
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Bardot:Indem ich sehr stark bin.
ICONIST:Und woher haben Sie diese Kraft?
Bardot:Das weiß ich nicht. Aber ich wollte sie unbedingt, ich habe sie gezähmt, sie ergriffen. Ich habe mir einen Panzer zugelegt. Man darf nie Schwäche zeigen.
ICONIST:Für unsFrauenwaren Sie immer die Starke, weil Sie so unabhängig von allen anderen schienen.
Bardot:Stimmt, die Meinungen anderer Leute können mir gestohlen bleiben.(lacht)
ICONIST:Sie schreiben sehr viel über Ihre Liebe zu den Tieren; die Liebe zu Menschen streifen Sie eher flüchtig und anekdotenhaft. Meist geht es dabei um Ihre leidenschaftlichen Affären. Glauben Sie, dass Menschen nicht zu so aufrichtiger Liebe fähig sind?
Bardot:Nein, das sind sie nicht. Die Tiere geben Ihnen alles, das Einzige, was sie besitzen, nämlich ihr Leben – und das schenken sie Ihnen. Sein Besitzer kann es verprügeln oder misshandeln – das Tier wird seinem Herrn dennoch nicht von der Seite weichen. Im Gegensatz zum Menschen ist das Tier bis zum Lebensende treu, was auch immer es ertragen muss.
ICONIST:Sie nennen Ihr Engagement einerseits einen Kampf, aber auf der anderen Seite scheinen Ihnen die Tiere eine gewisse Ruhe zu geben
Bardot:Ja,meineTiere tun das – weil es ihnen gut geht. Aber wenn ich an all die anderen Tiere denke, die leiden müssen oder getötet werden … Gerade am heutigen Tag geht es mir sehr schlecht: Heute wurde im Süden Frankreichs die Jagdsaison eröffnet. Für mich ist das wie eine Kriegserklärung. Die Tiere haben kein Jagdgewehr, keine kugelsichere Weste, nichts. Was haben diese armen Wesen den Menschen denn getan? Wer immer auf ein Tier schießt, trifft mit seiner Kugel auch mich.
ICONIST:1977 flogen Sie nach Kanada, um sich für den Schutz der Robbenbabys einzusetzen, und lösten dabei fast eine diplomatische Krise aus. Sie schrien vor laufenden Kameras „Canadiens, Assassins“ – Kanadier, Mörder.
Bardot:Ich kann Ihnen sagen: Ich habe in meinem Leben schon so vieleSkandaleprovoziert, das ist für mich normal.
ICONIST:Auf jener Reise entstand eines der ikonischen Bilder von Ihnen, auf dem Sie ein Robbenbaby im Arm halten.
Bardot:Das war ein ganz außergewöhnlicher Moment. Etwas, das sonst nie geschieht, etwas vollkommen Einmaliges. Man hatte mich auf einer Eisscholle abgesetzt, zusammen mit einem Fotografen und einem Kameramann. Der Helikopter musste wieder abfliegen, er ließ uns allein dort zurück. Plötzlich standen wir am Ende der Welt, auf dem Packeis. Wenn man uns nicht wieder abgeholt hätte, wären wir verloren gewesen.
ICONIST:Was geschah dann?
Bardot:Wo wir hinschauten, war Blut: auf dem Schnee, auf dem Packeis, überall. Man vernahm kein einziges Geräusch, als seien wir in Baumwolle gepackt. Eine sehr ungewöhnliche Stille. Plötzlich erblickte ich dieses Robbenbaby – und konnte es in meine Arme nehmen. Das war magisch.
ICONIST:Was denken Sie heute, wenn Sie dieses Foto sehen?
Bardot:Wissen Sie: Ich verschicke dieFotosvon mir und den Tieren darauf, aber ich kann nicht bei jedem einzelnen diese Gefühle wieder hervorkramen. Jetzt, wenn ich mit Ihnen darüber rede, ist diese Geschichte in mir sehr präsent. Die Emotionen sind alle wieder da. Ansonsten schaue ich mir aber generell keine Fotos von mir an. Ich will mich ja nicht den ganzen Tag selbst bewundern. Sie werden mir zugeschickt, damit ich sie signiere.
ICONIST:Bis Sie schließlich ein EU-weites Verbot für Importe von Robbenprodukten durchsetzen konnten, dauerte es 30 Jahre. Dieser 5. Mai 2009 war möglicherweise einer der größten Tage Ihrer zweiten Karriere als Tierschützerin. Bedeutet er Ihnen mehr als Ihre Erfolge als BB?
Bardot:Das eine hat nichts mit dem anderen zu tun. Denn mit diesem Verbot habe ich Leben gerettet, verstehen Sie? Statt jährlich 300.000 Robben zu töten, werden jetzt vielleicht noch 100.000 im Jahr erlegt. Sie werden zwar noch in Länder wie Russland oder China exportiert, aber nicht mehr in die EU. Das hat das Grauen schon sehr reduziert. Aber ich habe so lange darauf gehofft, dass man keine Robben mehr töten würde – 30 Jahre lang, jeden Tag. Ich bin dafür sogar noch mal nach Kanada zurückgekehrt, als ich schon alt war, mitsamt meinen Krücken. Als dann der Tag endlich gekommen war, sagte ich nur „uff“ – ohne zu jubeln. Für mich war das ein Moment der Erleichterung, aber nicht der Freude.
ICONIST:Sie sagen, Sie seien eine Skandalfrau. Haben Sie sich mal gefragt, woran das liegt?
Bardot:Daran, dass ich kein Halten kenne. Ich gehe bis ans Ende mit dem, was ich haben will, und mit dem, was ich sage. Und ich habe die Courage, das zu sagen, wonach mir der Sinn steht. Außerdem kommt es vor, dass ich mich manchmal sehr schlecht benehme – trotz meiner sehr guten Erziehung.(lacht)
Bardot:Nein, im Gegenteil. Ihr Lieblingskind war meine Schwester, die hübscher und braver war als ich. Meine Eltern haben mich nie so sehr gemocht wie sie. Und diesen Komplex habe ich immer beibehalten, mein Leben lang. Man sagte mir, ich sei schön, aber ich empfand das nicht so.
ICONIST:Und wann änderte sich das? Als Sie sich zum ersten Mal auf der Leinwand sahen?
Bardot:Nein. Erst jetzt, da diese Schönheit verschwunden ist, da alle darüber reden, denke ich mir: Mannomann, ich war verdammt noch mal doch gut geraten!
ICONIST:Aber Sie brauchen diese Schönheit nicht – im Gegensatz zu vielen anderen Frauen, die, wenn sie so attraktiv waren, das Altern nicht ertragen.
Bardot:Da schlägt wieder die tierische Natur in mir durch – wenn ich älter werde, werde ich eben älter. Um mich um die Tiere zu kümmern, muss ich nicht besonders hübsch sein, sondern besonders effizient.
ICONIST:Aber ein bisschen eitel sind Sie schon noch, oder?
Bardot:Ich mag meine Füße und meine Ohren. Und meineHaare, die reichen mir bis über Hüfte, ich könnte mich draufsetzen. Deswegen stecke ich sie hoch. Diese Frisur kostet mich jeden Tag eine Viertelstunde!
ICONIST:Was verstehen Sie unter Erfolg?
Bardot:Erfolg ist mir egal. Ich will keinen Erfolg haben – nur durch das, was ich bewirke, aber nicht für mich selbst. Allerdings: Wenn ich etwas mache – sei es nun schauspielern oder Tiere schützen –, dann will ich auch, dass mir das gelingt. Und mir ist beides gelungen. Ich finde, das ist ziemlich gut.
ICONIST:Einer BB hört man zu – ob als Ikone oder als Aktivistin.
Bardot:Mag sein. Aber damals, als ich darüber sprach, stellte ich noch das Sexsymbol dar – und niemanden, der sich für Schlachthöfe interessiert. Die Leute dachten sich nur: Wovon redet die da eigentlich, und warum mischt sie sich in so etwas ein?
ICONIST:Mussten Sie sich auch vorFreundenund Schauspielkollegen für Ihr Engagement erklären?
Bardot:Ich rechtfertige mich nicht. Nie. Da gibt es nichts zu rechtfertigen. Stört es Sie, wenn ich rauche?
(Geht rein, zündet sich eine Zigarette an.)
ICONIST:Ähnlich radikal beendeten Sie auch Ihre Schauspielkarriere. Und um das Startkapital für Ihre Stiftung aufzutreiben, verkauften Sie im Frühjahr 1987 quasi Ihren gesamten Besitz auf dem Marktplatz von Saint-Tropez.
Bardot:Nicht ganz. Die wertvollsten Dinge wurden in Paris versteigert: das Kleid, das ich bei der Hochzeit mit Roger Vadim trug, der Schmuck von Gunter Sachs, die antiken Möbel meiner Eltern, die allererste Marianne-Büste, die meine Gesichtszüge trug, meine erste Gitarre, meine Filmroben.
ICONIST:Wie war das für Sie?
Bardot:Damals hätte ich weinen können. Aber es kam ja meiner Stiftung zugute; schließlich musste ich drei Millionen Franc aufbringen.
ICONIST:Tröstet es Sie, dass Ihnen die Erinnerungen niemand nehmen kann?
Bardot:Ich habe außergewöhnliche Sachen und Erinnerungenentrümpelt, die heute auf einem Speicher oder in einem Schrank verstauben würden. Stattdessen retten diese Sachen jetzt das Leben vieler Tiere. Ist doch viel besser, oder?
ICONIST:Stimmt es, dass Gunter Sachs damals den Diamantring zurückersteigerte, den er Ihnen zehn Jahre nach Ihrer Scheidung geschenkt hatte – weil, wie er sagte, ein Jahr mit Ihnen so viel wert sei wie zehn Jahre mit jeder anderen?
Bardot:Ja, das stimmt. Er hat diesen fantastischen Diamanten zurückgekauft, mir ihn dann aber auch nicht mehr zurückgegeben – weil er wusste, dass ich ihn dann gleich wieder weiterverkauft hätte.(lacht)
ICONIST:„Ich habe meine Jugend und Schönheit den Männern geschenkt, und nun schenke ich meine Weitsicht und Erfahrung den Tieren.“ Freut es Sie, dass solche Bonmots den Franzosen unvergesslich geblieben sind?
Bardot:Nicht nur den Franzosen! Die Deutschen lieben mich sehr – und schreiben mir enorm viel.
ICONIST:Kein Wunder: BB stand für etwas, was die deutschen Frauen nicht verkörperten. Sie gehörten zu diesem flirrenden Saint-Tropez, der Welt vonGunter Sachs. So etwas gab es damals in Deutschland einfach nicht.
Bardot:Weder in Deutschland noch sonst irgendwo, das stimmt. Deshalb habe ich auch diese Berühmtheit erlangt – weil es damals nichts Vergleichbares gab. Abgesehen vielleicht von Marilyn Monroe in den USA, aber sie war etwas anderes. Sie lief nicht barfuß herum, sie tanzte keinen Flamenco, ließ sich nicht die offenen Haare vom Wind zerzausen …
ICONIST:Haben Sie sie mal getroffen?
Bardot:Auf dem Damenklo. Nicht sehr passend für eine erste Begegnung.(lacht)
ICONIST:Wie kam das?
Bardot:Wir wurden damals der Königin von England vorgestellt. Weil ich mich wie immer hässlich fand, ging ich auf die Toilette, um einen prüfenden Blick in den Spiegel zu werfen – ging so –, und da sah ich, wie Marilyn hereinkam. Ich war damals sehr jung. Sie rief mir zu: „Hello!“ Und ich echote: „’Ello!“ Ich war überwältigt. Ich hatte Marilyn gesehen!
Ehemann Nummer drei: Der Herr im Hintergrund ist der Deutsche Gunter Sachs, der ansonsten auch als Kunstsammler und Astrologe auffiel Quelle: Getty Images/George Stroud
ICONIST:Ein Grund, weshalb Sie in Deutschland so beliebt sind, ist auch Ihre Ehe mit Gunter Sachs. Wie haben Sie die Zeit mit ihm erlebt?
Bardot:Wie ein Märchen: sehr kurz – aber wunderschön.
ICONIST:Wie fanden Sie es, dass er aus dem Helikopter AberhunderteRosenüber Ihrem Anwesen hier in Saint-Tropez abwarf, um Sie zu umwerben?
Bardot:Saublöd, weil ich auf allen vieren herumkriechen und all diese Blumen wieder einsammeln musste, die zu allen Seiten herabfielen. Sie hingen überall, sogar in den Bäumen. Das hat mich den ganzen Tag gekostet! Aber es war auch lustig und toll. Gunter war einzigartig.
ICONIST:Sie werden als schwierig bezeichnet. Woher kommt das?
Bardot:Das liegt daran, dass ich heutzutage abgeschieden von der Welt lebe, weit weg von den Leuten. Ich war ihretwegen zu unglücklich. Ich bin oft hintergangen worden, von Freunden, von meinem Sekretär, der Dinge aus meinem Privatleben veröffentlicht hat, von Journalisten, und auch in der Liebe. Ich bin sehr naiv und glaube alles, was man mir sagt. Also habe ich einen Schutzwall errichtet, lebe ganz zurückgezogen mit meinen Tieren, meinem Ehemann, meinen beiden Wärtern – hier und in La Madrague – und mit den Mitarbeitern meiner Stiftung.
ICONIST:La Madrague ist Ihr legendäres Haus am Meer seit 1958. Was unterscheidet es von La Garrigue, wo wir uns heute treffen?
Bardot:Ganz einfach: La Madrague ist mein Ehemann, und La Garrigue ist mein Liebhaber. Ich schlafe in La Madrague, aber tagsüber betrüge ich diesen Ehemann mit La Garrigue.
ICONIST:Wenn man durch Saint-Tropez spaziert, begegnet man BB auf Schritt und Tritt.
Bardot:Ich gehe dort nicht mehr hin. Niemals.
ICONIST:Sie wissen aber, dass Ihr Porträt nahezu überall hängt? Man verkauft sogarHandtaschenmit Ihrem Foto darauf.
Bardot:Mir ist das egal. Wichtig ist nur, dass ich einen Vertrag mit einem Modehaus habe, die Kollektionen unter meinem Namen entwerfen – von irgendetwas muss ich schließlich auch leben. Ich schaue mir diese Kollektionen allerdings nie an.
ICONIST:Die Zeit zwischen Mitte der 70er- und Mitte der 80er-Jahre war die härteste in Ihrem Leben: Sie litten an Brustkrebs, hatten Depressionen, wollten sich umbringen. Was hat Sie damals gerettet?
Bardot:Ich wollte meinen Tieren nicht zeigen, dass ich krank war. Also habe ich mich ihnen gegenüber wie immer verhalten. Damals war ich allein, ich hatte keinen Weggefährten – keinen Ehemann, keinen Verlobten, keinen Liebhaber, niemanden. Das war sehr schwer.
ICONIST:Sie schreiben, dass Sie diese Jahre als Prüfung betrachten, nach all den wunderbaren, exzessiven Jahren, die Sie als junge Frau erlebten. Meinen Sie das spirituell, als eine Prüfung Gottes?
Bardot:Das war ein Übergang – wie eine Art Berufung. Nicht durch Gott, aber durch die Tiere.
ICONIST:Woran glauben Sie?
Bardot:An Gott eher nicht, aber sehr wohl an die Jungfrau Maria. Ich habe ihr hier oben eine ganz kleine Kapelle errichten lassen. Sie hat mich im Leben beschützt und mir Kraft gegeben.
ICONIST:Wenn Sie eine Botschaft zu verkünden hätten, welche wäre das?
Bardot:Man sollte nicht daran glauben, dass die Politik oder die Religion das eigeneLebenregeln werden. Jeder und jede muss ihren Weg für sich finden und einen Sinn in seinem oder ihrem Leben finden. Wir leben nicht, um den Tod abzuwarten. Wir sind hier, um eine Spur zu hinterlassen, um etwas zu bewirken. Selbst wenn es nur eine Kleinigkeit ist.
ICONIST:Nach der schweren Geburt litten Sie sehr darunter, Ihrem Sohn Nicolas nicht die Mutter zu sein, die Sie gern gewesen wären. Wie kann es sein, dass Sie sich derart für schwache Tiere einsetzen, aber den eigenen Sohn weggaben?
Bardot:Ich war damals völlig aus dem Gleichgewicht gebracht: von meinem Schauspielberuf, von den Fotografen, die mich belagerten, von meinen Liebhabern und Ehemännern, die häufig wechselten. Ich konnte wegen der Fotografen nicht einmal im Krankenhaus gebären. Ich war ein zutiefst aufgewühltes Mädchen, das seine Mama gebraucht hätte. Ich war nicht in der Lage, selbst Mama zu sein.
(Ihr Mann Bernard zeigt ein Foto auf dem iPad, aufgenommen auf der Terrasse von La Garrigue: Brigitte Bardot, die ihre Arme um ein etwa fünfjähriges, flachsblondes Mädchen schlingt. Beide strahlen.)
ICONIST:Ist das Ihre Enkelin?
Bardot:Meine Urenkelin! Mein Sohn kommt jedes Jahr mit seiner norwegischen Ehefrau und seinen beiden Töchtern zu Besuch, die wiederum selbst schon Töchter haben. Eine meiner Enkelinnen hat extra Französisch gelernt, um sich mit mir unterhalten zu können. Das war bezaubernd.
ICONIST:Es gibt diesen schrecklichen Satz von Ihnen: „Ich hätte lieber einen Hund entbunden.“
Bardot:Das hätte ich besser nicht gesagt. Ich hätte es nur denken, aber nicht aussprechen sollen.
Bardot:Nein. Ich stehe zu allem, was ich sage. Manchmal mache ich Fehler, aber auch dazu stehe ich.
ICONIST:Sie äußern sich nicht nur politisch, sondern haben in den vergangenen Jahren auch massiv auf die Politik eingewirkt. Ist Ihnen je in den Sinn gekommen, eine Tierschutzpartei zu gründen?
Bardot:(schaut entsetzt)O nein! Nein, nein, nein.
ICONIST:Weil es leichter ist, die Politik von außen zu kritisieren, als selbst ein Teil davon zu sein?
Bardot:Nein. Aber in der Politik ist man verpflichtet, sich in Einzelheiten zu ergehen und zu reden und zu überzeugen. Ich, Brigitte Bardot, habe keinerlei Macht. Ich kann kein Gesetz verabschieden und nichts verändern.
ICONIST:Da wären wir uns nicht so sicher, bei allem, was Sie für die Emanzipation getan haben.
Bardot:Jede Frau emanzipiert sich selbst und tut, was sie will. Ich habe mich emanzipiert, und die anderen können das auch – aber ich bin nicht Teil einer Bewegung.
ICONIST:Glauben Sie, dass es heutzutage schwieriger ist, Frau zu sein, als in den 50er- oder 60er-Jahren?
Bardot:Auf jeden Fall macht es weniger Spaß und ist sicherlich weniger lustig. Denn damals durften sich dieFrauenamüsieren, sie hatten mehr Freiheiten. Wir konnten Auto fahren, ohne uns anzuschnallen, und Motorrad fahren ohne Helm, wir konnten Sex ohne Kondome haben. Lauter Dinge, die man heute nicht mehr machen kann. Wir haben eine großartige Zeit erlebt. Und heute ist es uninteressant und trist, man darf gar nichts mehr – nicht mal mehr rauchen.
ICONIST:Dafür gibt es ganz neue Möglichkeiten, etwa die sozialen Netzwerke, in denen Sie auch aktiv sind.
Bardot:Ja, aber das bin nicht ich persönlich – Bernard macht das alles für mich. Ich selbst besitze kein Handy und keinen Computer. Ich schreibe alles von Hand. Ich bin noch sehr 20. Jahrhundert.
ICONIST:Schlägt Ihnen eigentlich auch Hass entgegen?
Bardot:Als ich noch Schauspielerin war, erhielt ich sehr wohl Drohbriefe – und was für welche. Aber mittlerweile ist trotz all der Post, die mich erreicht, kein einziger böser Brief mehr dabei. Sicher: Wenn die Jäger mich abknallen dürften, würden sie das tun, aber ich erhalte nie Schmähschriften. Dafür aber lauter wunderbare Zeilen, übrigens sehr viele davon von Frauen – nicht nur von Männern.
ICONIST:2013 haben Sie öffentlich damit gedroht, wie Gérard Depardieu die russische Staatsbürgerschaft anzunehmen, um zwei Elefanten vor der Einschläferung zu retten. Kann es sein, dass Sie auch im Alter gar nicht daran denken, sanftmütiger aufzutreten?
Bardot:Absolut nicht. Abgesehen davon war das einfach ein Coup, ein Taschenspielertrick: Na schön, dann werde ich eben auch Russin!
ICONIST:Könnten Sie sich denn vorstellen, jemals woanders als hier zu leben?
Bardot:Ich bin aus tiefstem HerzenFranzösin. Aber wenn ich sehe, was aus Frankreich wird, schäme ich mich ein bisschen. Das heutige Frankreich gefällt mir überhaupt nicht mehr. Das Land hat sich sehr verändert, ein Land, dessen Gesicht ich als Marianne bin. Ich habe mich auch verändert, aber ich halte an der Ehre meines Landes fest, und die verliert Frankreich gerade. Seine Ehre, seine Stärke, seine Schönheit, seine Eleganz.
ICONIST:Ihr jüngstes Buch soll, so schreiben Sie, Ihr Vermächtnis sein. Sind Sie des Kampfes müde?
Bardot:Ja, müde davon, nichts zu bewirken. Ich bin entmutigt, verzagt, traurig. Aber ich mache weiter.
ICONIST:Gibt es etwas, das Ihnen Hoffnung macht?
Bardot:Es gibt immer Hoffnung. Immer.
ICONIST:Camus schreibt über Sisyphos und dessen endlosen Kampf gegen den herabrollenden Felsen: „Wir müssen uns Sisyphos als einen glücklichen Menschen vorstellen.“ Sind Sie glücklich?
Bardot:Ganz und gar nicht. Ich bin weise, auf eine spirituelle Art, ich versuche, mich auf die schönen Dinge zu konzentrieren, Kraft aus der Natur zu schöpfen, damit ich mich weiter meinem Kampf widmen kann. Aber glücklich bin ich nicht.
rigitte Bardot Schauspielerin, 83:Mit 15 begann die gebürtige Pariserin zu modeln, Anfang zwanzig gab sie ihr Filmdebüt als frivoles Mädchen. 1956 gelang Bardot der Durchbruch in „Und immer lockt das Weib“ . 1974 quittierte sie den Schauspielerinnendienst und kümmert sich seither um den Tierschutz. 1952 heiratete sie das erste Mal, mit Mann Nummer zwei bekam sie den einzigen Sohn, Nummer drei war Gunter Sachs. 1992 ehelichte sie Nummer vier, den Industriellen Bernard D‘Ormale. Mit ihm lebt sie zurückgezogen in Saint-Tropez. Ihre Autobiografie „Tränen des Kampfes“ ist bei Nagel & Kimche erschienen.
En 1896, le grand écrivain proclame en une du Figaro son amour des animaux. Un texte d'une étonnante modernité, qui ne rencontra que peu d'échos à l'époque.
C’est l’un des auteurs français les plus lus dans le monde. Journaliste prolixe, maître du naturalisme, écrivain engagé qui n’hésita pas à prendre la défense du capitaine Dreyfus, Émile Zola a pourtant une facette méconnue : il était aussi un ardent défenseur des animaux de tout poil.
«Pourquoi la rencontre d'un chien perdu, dans une de nos rues tumultueuses, me donne-t-elle une secousse au cœur? [...] Pourquoi la souffrance d'une bête me bouleverse-t-elle ainsi?
Pourquoi ne puis-je supporter l'idée qu'une bête souffre, au point de me relever la nuit, l'hiver, pour m'assurer que mon chat a bien sa tasse d'eau?
Pourquoi toutes les bêtes de la création sont-elles mes petites parentes, pourquoi leur idée seule m'emplit-elle de miséricorde, de tolérance, et de tendresse?
Pourquoi les bêtes sont-elles toutes de ma famille, comme les hommes, autant que les hommes?»
Pourquoi aime-t-on, hait-on ou néglige-t-on les bêtes ? « Je suis surpris que personne n'ait jamais tenté d'étudier la question », écrit-il. Car, selon lui, « le problème est lié à toutes sortes de questions graves, remuant en nous le fond même de notre propre humanité».
Intrigué, l’écrivain naturaliste, dont on connaît la justesse des analyses des passions humaines, tente donc de comprendre cet amour aussi puissant qu’apparemment mystérieux :
«Pour moi, lorsque je m'interroge, je crois bien que ma charité pour les bêtes est faite, comme je le disais, de ce qu'elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux.
Une créature qui souffre et qui n'a aucun moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n'est-ce pas affreux, n'est-ce pas angoissant?»
Émile Zola raconte alors son histoire malheureuse avec Fanfan, un « petit chien fou » dont une lésion au cerveau provoquait de violentes crises et causait à Zola tourments et angoisses : « Quand sa folie circulante le prenait, il tournait, il tournait sans fin. Un démon le possédait, je l'entendais tourner pendant des heures autour de ma table ».
Les mentalités de l’époque commencent, certes, à se préoccuper de la cause des bêtes et à punir la maltraitance (la première loi en faveur de la protection animale date de 1850), mais posséder un animal domestique reste peu courant et s’émouvoir du sort des animaux n'est pas loin de passer pour une sensiblerie suspecte, comme le relève Zola :
«Oui, pourquoi m'être attaché si profondément au petit chien fou? Pourquoi avoir fraternisé avec lui comme on fraternise avec un être humain? Pourquoi l'avoir pleuré comme on pleure une créature chère? N'est-ce donc que l'insatiable tendresse que je sens en moi pour tout ce qui vit et tout ce qui souffre, une fraternité de souffrance, une charité qui me pousse vers les plus humbles et les plus déshérités?»
En utopiste assumé, Émile Zola se laisse aller à rêver à une humanité juste envers les animaux et, peut-être, réconciliée avec elle-même :
«Les bêtes n'ont pas encore de patrie. Il n'y a pas encore des chiens allemands, des chiens italiens et des chiens français. Il n'y a partout que des chiens qui souffrent quand on leur allonge des coups de canne.
Alors, est-ce qu'on ne pourrait pas, de nation à nation, commencer par tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bêtes? De cet amour universel des bêtes, par dessus les frontières, peut-être en arriverait-on à l'universel amour des hommes.»
Le chien, découvert sur un chemin forestier, gisait, le cou luxé, avec une balle logée dans le crâne.
C’est l’horreur et la stupéfaction chez les défenseurs de la cause animale dans le bassin decazevillois, après la découverte, il y a quelques jours, d’un chien en piteux état. Le chien en question, un beauceron âgé d’environ 18 mois et prénommé Nestor, a été retrouvé par une promeneuse. Il gisait à même le sol sur un sentier forestier entre Aubin et Cransac.
Voyant que l’animal était très mal en point, la dame appelle les pompiers. Ces derniers récupèrent l’animal avant de le transporter chez la vétérinaire, à Decazeville. Celle-ci prend en charge l’animal et le soulage de sa douleur en lui administrant un puissant analgésique.
Il gémissait. J’ai dû lui faire plusieurs injections de morphine car il souffrait terriblement
"Il avait la tête qui pendait en arrière et sa langue sortait de sa gueule", témoigne-t-elle. Le chien passe la nuit en observation. "Il gémissait. J’ai dû lui faire plusieurs injections de morphine car il souffrait terriblement", précise-t-elle encore toute retournée. Dans le même temps, la véto se met en quête du propriétaire de l’animal. Le chien étant pucé elle le retrouve sans peine.
En l’appelant, elle apprend que Nestor a été donné à une tierce personne. Elle parvient à récupérer son nom et son numéro de téléphone, puis tente de le joindre à plusieurs reprises, en vain. Le lendemain, voyant que l’état de l’animal empirait, la vétérinaire décide de lui faire une radio du cou et de la tête.
Une balle logée en pleine tête
C’est en voyant les clichés qu’elle découvre avec stupeur qu’en plus d’avoir le cou luxé, le chien a également une balle logée en pleine tête. Un projectile de petit calibre tiré au niveau de la tempe. Les lésions à l’intérieur de la boîte crânienne sont irréversibles.
Horrifiée, elle se rend au commissariat pour porter plainte et communiquer aux policiers les éléments en sa possession. "Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais une chose est sûre, ce pauvre chien ne méritait pas cela. Son propriétaire doit s’expliquer car cet acte ne doit pas rester impuni", conclut la vétérinaire encore sous le coup de l’émotion.