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Le jour où… Brigitte Bardot a décidé d'arrêter le cinéma

Publié le par Ricard Bruno

1 ) Brigitte Bardot 2) Laurent Vergez et Brigitte Bardot en 1972 3) Brigitte Bardot dans "Viva Maria!" en 1965 4) Brigitte Bardot et Lino Ventura dans "Boulevard du Rhum" en 1971 5) Brigitte Bardot dans "Une parisienne" en 1957 6) Brigitte Bardot dans "Le trou normand" en 1952
1 ) Brigitte Bardot 2) Laurent Vergez et Brigitte Bardot en 1972 3) Brigitte Bardot dans "Viva Maria!" en 1965 4) Brigitte Bardot et Lino Ventura dans "Boulevard du Rhum" en 1971 5) Brigitte Bardot dans "Une parisienne" en 1957 6) Brigitte Bardot dans "Le trou normand" en 1952
1 ) Brigitte Bardot 2) Laurent Vergez et Brigitte Bardot en 1972 3) Brigitte Bardot dans "Viva Maria!" en 1965 4) Brigitte Bardot et Lino Ventura dans "Boulevard du Rhum" en 1971 5) Brigitte Bardot dans "Une parisienne" en 1957 6) Brigitte Bardot dans "Le trou normand" en 1952
1 ) Brigitte Bardot 2) Laurent Vergez et Brigitte Bardot en 1972 3) Brigitte Bardot dans "Viva Maria!" en 1965 4) Brigitte Bardot et Lino Ventura dans "Boulevard du Rhum" en 1971 5) Brigitte Bardot dans "Une parisienne" en 1957 6) Brigitte Bardot dans "Le trou normand" en 1952
1 ) Brigitte Bardot 2) Laurent Vergez et Brigitte Bardot en 1972 3) Brigitte Bardot dans "Viva Maria!" en 1965 4) Brigitte Bardot et Lino Ventura dans "Boulevard du Rhum" en 1971 5) Brigitte Bardot dans "Une parisienne" en 1957 6) Brigitte Bardot dans "Le trou normand" en 1952

1 ) Brigitte Bardot 2) Laurent Vergez et Brigitte Bardot en 1972 3) Brigitte Bardot dans "Viva Maria!" en 1965 4) Brigitte Bardot et Lino Ventura dans "Boulevard du Rhum" en 1971 5) Brigitte Bardot dans "Une parisienne" en 1957 6) Brigitte Bardot dans "Le trou normand" en 1952

Il y a 45 ans, le plus grand mythe français tournait la page, disant adieu aux caméras pour un autre combat. Flash-back.

L'histoire de ce film en costumes doit être "très bonne et très joyeuse", mais Bardot s'y sent "étrangère". Printemps 1973. BB est à Sarlat, en Dordogne, pays du gavage d'oies. Mauvais présage. Après l'échec de l'inepte Don Juan 73, où elle partageait les ébats de Maurice Ronetet de Jane Birkin, Brigitte a accepté l'offre de son agent, Olga Horstig, surnommée Mama Olga. La réalisatrice de L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise n'est-elle pas Nina Companeez, délicieuse scénariste d'un de ses films préférés, L'Ours et la poupée ? Pourtant, à 38 ans, la plus grande star française cherche un sens à sa vie.

Le cinéma, détesté depuis le tournage en 1952 de son premier film, Le Trou normand, lui a peut-être apporté la gloire. Mais à quel prix ? Vingt ans plus tard, comme elle l'écrira dans ses mémoires, "l'animal sauvage qui était en moi avait pris le dessus sur la star". Au point que, sur Colinot Trousse-Chemise, tout l'irrite : depuis sa présence dans cette région de chasseurs, jusqu'à son partenaire, le tout jeune Francis Huster, dont elle trouve qu'il a, parfois, "une attitude suffisante et prétentieuse". Nina Companeez aimerait pourtant épauler Bardot. En l'aidant, peut-être, à vaincre aussi sa crainte du temps qui passe ? "À l'époque, dira la cinéaste, elle portait un maquillage des yeux très appuyé ; j'avais l'impression que c'était une espèce de masque, pour se protéger. J'ai eu du mal à lui faire accepter d'être filmée sans ce maquillage, le visage à nu, avec plus de pureté."

dizaines de chercheurs

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Un coup de tête

Un jour, le masque tombe, définitivement. Brigitte tourne une scène au château de Lamothe-Fénelon lorsqu'elle aperçoit une figurante escortée de deux chevreaux. Allant les caresser, elle apprend qu'une des bêtes doit être servie en méchoui, le dimanche suivant. Horrifiée, l'actrice rachète la petite chèvre et l'emmène à son hôtel. "C'est à ce moment précis, racontera Bardot, que je pris la décision d'arrêter ce métier. Je me vis dans le miroir avec mon harnachement moyenâgeux sur le dos, ma chienne et ma chèvre sur mes talons, bêlant et aboyant. J'eus subitement ras-le-bol de tous ces faux-semblants."

Dépassée par Mai 68

Le 6 juin à Sarlat, sous le regard médusé de Mama Olga, elle se confie à la journaliste deFrance Soir Nicole Jolivet : "Eh oui, je me retire ! Il n'y a pas de quoi faire tant d'histoires. J'ai tourné plus de 48 films en 21 ans et je trouve que ça suffit. Je ne peux plus assumer le fait de me consacrer à un métier qui ne me touche pas personnellement. Je veux vivre." Mais lorsque la reporter lui demande ce qu'elle compte faire, BB répond : "Pour l'instant ? Rien." Comme s'il lui fallait trouver un nouveau chemin. Jugée scandaleuse en 1956 avec Et Dieu créa la femme,saluée par Simone de Beauvoir qui voit en elle une émancipatrice, Bardot, dont la liberté et la sexualité décomplexée annoncent 1968, finit dépassée par la révolution de Mai.

Après les scandales, l'embourgeoisement

Juste avant, elle incarnait encore la rébellion en chansons avec les chefs-d'œuvre qu'avait écrits pour elle Gainsbourg. Mais dès 1969, son visage servait de modèle au buste de Marianne. Symbole d'embourgeoisement ? Au cinéma, il est loin le temps où, d'En cas de malheur auMépris, Brigitte créait l'événement. Qu'elle ait à présent Sean Connery ou Claudia Cardinalepour partenaires n'émeut guère. Cependant, l'aura sulfureuse est toujours là. Henri Tisot, qui joue avec elle dans Colinot, s'en souviendra : "Les gens lui demandaient : " S'il vous plaît, faites une photo avec moi... Venez prendre un verre ! " Puis, on lui demandait davantage. Et quand elle s'esquivait, ça se terminait immanquablement par des insultes : "Salope ! Connasse ! Elle est pas si belle que ça ! "»

Tout pour les animaux

Sans doute doit-on chercher dans cette folie humaine les raisons de son choix. Divorcée de Gunther Sachs, Brigitte pratique, en 1973, la valse des amants. Hier, l'artiste Laurent Vergez.Demain, le sculpteur Mirko. Mais au fond d'elle, BB sait quel sera son nouveau port d'attache : la défense des animaux. "J'ai appris jour après jour, écrira-t-elle, me mettant au service de la SPA." Ce sera sa seconde vie, où Bardot recevra encore plus de coups qu'en marge des plateaux. Elle le fera bravement, sans se renier. "J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes, dira-t-elle en forme d'épitaphe autant que de bon mot. Maintenant, je donne ma sagesse et mon expérience aux animaux."

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Brigitte Bardot : le magazine "Vivre Saint-Tropez" est en vente !

Publié le par Ricard Bruno

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Gironde : une manif à Bordeaux pour Cookie, la chatte défenestrée deux fois

Publié le par Ricard Bruno

Une manifestation pour la chatte Cookie, morte après avoir été défenestrée deux fois, va avoir lieu ce vendredi 8 juin à 14h devant le palais de justice de Bordeaux (Gironde).

La chatte Cookie a été défenestrée deux fois par son maître

La chatte Cookie a été défenestrée deux fois par son maître

Défenestrée à deux reprises par son propriétaire en 2017 et morte le 15 mai 2018, une manifestation pour la chatte Cookie est organisée ce vendredi 8 juin à 14h devant le palais de justice de Bordeaux (Gironde), ainsi qu’une marche blanche.

L’appel est lancé par des membres de lassociation Bastet, avec la participation de la Fondation Brigitte Bardot, One Voice et des associations locales.

Sur la déclaration de manifestation, nous nous donnons RDV à 14h place de la République, devant la cour d’appel, puis vers 15h ou 16h selon passage des gens, nous manifesterons devant le TGI, la rue juste derrière, 30 rue des frères Bonie car elle est plus passante et les personnes sortent du travail, du tramway, de l’école de magistrature, de la mairie, et du TGI, expliquent les organisateurs de la manifestation

La plainte classsée sans suite

Elle avait été recueillie par l’association Bastet de Lormont qui a porté plainte contre le propriétaire de l’animal. 

La Fondation Brigitte Bardot s’était constituée partie civile. 

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Brigitte Bardot : "Quand on me connaît bien je ne suis pas vraiment intimidante"

Publié le par Ricard Bruno

1995 |Retour sur les années 50 grâce à l'émission "Radio archives" qui consacre une heure d'entretiens avec des acteurs célèbres de cette époque. Dans un patchwork d'interviews et d'extraits de films, retrouvez entre autres la voix de Brigitte Bardot qui parle de son rapport à la presse et à sa renommée.

 

Brigitte Bardot : "Quand on me connaît bien je ne suis pas vraiment intimidante"

Dans cette émission "Radio archives" intitulée pour l'occasion "Radio cinoche", on peut entendre plusieurs entretiens de célébrités du cinéma comme Anouck Aimé, Brigitte Fossey ou encore Brigitte Bardot au Festival de Cannes, qualifiée de "gentille et charmante" par l’intervieweuse visiblement séduite. La star internationale décrit par la suite l'assaut des paparazzis qui la font trébucher et l'empêchent de sortir :"C'est adorable, c'est très mignon mais nous n'avons aucune liberté pour aller nous promener.", déplore-t-elle. C'était juste avant le tournage des "Grandes manœuvres" de René Clair sorti en 1955.

Ecoutez, pour le moment je n'en connais pas une autre... C'est triste, c'est embêtant pour la fille qu'on compare à moi dans ces conditions-là. C'est mieux que l'on dise : Voilà la nouvelle unetelle, avec son vrai nom. C'est toujours ennuyeux que l'on vous compare à quelqu'un d'autre. Je ne suis ni sûre , ni pas sûre [de moi]. Je suis moi c'est tout. Je ne suis pas indétrônable, je suis détrônable par quelqu'un qui ne sera pas une nouvelle Bardot !

Son rapport à sa célébrité hors-norme intrigue beaucoup. Quant à son attitude envers la foule des journalistes, il a été remarqué un changement de sa part, qu'elle serait devenue "coopérative avec tout le monde". Elle raconte qu'elle a affectivement changé de "tactique" puisque la fuite ne servait à rien.

Au lieu de me cacher et fuir, j'essaye de faire le contraire, de rester là, de faire des photos. Ce qui fait que le résultat est le même mais je suis souriante sur les photos au lieu d'être grognon. Ce qui est mieux!

Sur les questions indiscrètes qu'on peut lui poser : "J'ai une spécialité formidable c'est que je ne réponds pas ! Je détourne, je zigzague ! "

A la toute fin de l'émission, on entend le couturier de Brigitte Bardot s'exprimer, Jacques Esterel, l'inventeur de la si fameuse robe Vichy que portait l'actrice lors de son mariage en 1959 avec Jacques Charrier, et qui contrastait tellement avec la robe blanche traditionnelle.

Le phénomène Bardot est un phénomène absolument extraordinaire. J'ai l'impression qu'il y en a un par siècle ou tous les deux siècles. Que la pensée du monde se cristallise comme ça sur un seul être, c'est une chose qui m'a donné à réfléchir, d'autant plus que je la connais. Je connais cette idole, je l'ai vue de près. Et donc je me suis demandé : mais qui avait fait Brigitte Bardot ? Et je pense que son personnage dépasse largement la publicité qu'on a faite sur elle, c'est-à-dire que ça ne dépend plus de la publicité. Jacques Esterel

Et de poursuivre sa réflexion :

Je pense que Brigitte Bardot n'a pas été faite par les hommes mais par les femmes.[...] Elle représente pour les femmes ce qu'elles croient que les hommes aiment. Elle représente pour les femmes ce qu'elles redoutent le plus. La concurrence même c'est Brigitte Bardot. Et je ne suis pas sûr que les femmes aient tellement raison. Je ne suis pas sûr que ce soit à ce point-là. J'imagine que les hommes aiment Brigitte Bardot et que les femmes la détestent presque, la craignent, la redoutent d'une façon terrible. Pour la femme, elle représente le sommet de la séduction, l'idéal de ce qu'une femme doit être pour plaire à un homme. Voilà comment je m’explique cette fameuse Brigitte Bardot. Jacques Esterel

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Un habitant de Crépy au tribunal demain pour avoir tué ses animaux de compagnie

Publié le par Ricard Bruno

L’homme devrait être présent ce jeudi à la barre pour expliquer son geste...

L’homme devrait être présent ce jeudi à la barre pour expliquer son geste...

Oui, il a tué ses quatre chiens et ses deux chats d’un coup de carabine. Il ne le nie aucunement et comment le pourrait-il d’ailleurs ? Mais non, ce n’est pas de la méchanceté gratuite envers ses animaux. En tout cas pas au sens où on l’entend communément, assure son avocat.

« À ce moment précis, il avait un tout autre raisonnement en tête », souligne Me Bouchaillou, qui devra plaider la cause de ce retraité ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Laon. «  Il voulait se suicider. Il était déterminé, pour lui il n’y avait pas d’autre issue possible à cette journée du 4 avril dernier. Son amie l’avait quitté, il ne supportait pas cette séparation. Avant de passer à l’acte, il a pensé à ses animaux. Il ne voulait pas les abandonner, les laisser livrés à eux-mêmes alors il a choisi de les supprimer. »

 

L’homme souffrait d’une altération

du discernement au moment des faits, selon l’expert-psychiatre qui l’a examiné

Une fois son forfait accompli, l’homme de 64 ans quitte son domicile de Crépy pour se rendre à Laon devant chez son amie, rue du Point-du-Jour. Il a son fusil en mains. « Il voulait se suicider devant elle. Il l’appelle, elle ne répond pas, ce que l’on peut comprendre, et se réfugie à l’étage », rapporte Me Bouchaillou.

L’homme tire dans la porte, elle ne cède pas. Il repart avant de revenir mais entre-temps, l’occupante des lieux a appelé les secours et ce sont des agents de police qui l’attendent.

Son interpellation était alors jugée sensible car le retraité avait une arme et elle était chargée. Il aurait suffi d’une pression sur la gâchette pour qu’un drame se produise.

Plusieurs associations de défense des animaux présentes au procès

À l’issue de sa garde à vue, le prévenu, dont le discernement était altéré au moment des faits d’après l’expert-psychiatre qui l’a examiné, a été placé sous contrôle judiciaire jusqu’à la tenue du procès auquel il devrait se présenter. « Il tient à expliquer son geste », précise son avocat.

Son ancienne amie, ainsi que plusieurs associations de défense des animaux se sont constituées parties civiles : la SPA, One Voice, la Fondation assistance aux animaux et la Fondation Brigitte-Bardot.

Il est poursuivi pour « dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes », ce qui constitue un délit passible au maximum d’une peine dix ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.

« L’atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique » ne fait l’objet « que » d’une contravention de 5e classe, soit 1 500 € au plus par animal.

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Rémi Gaillard à TPMP le 05 06 2018

Publié le par Ricard Bruno

Rémi Gaillard qui intervient sur C8 dans l'émission TPMP, le 06 06 2018 il parle de protection animale et de sa rencontre avec Brigitte Bardot... allez directement à 13mm et 26s

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La mairie de Saint-Etienne se positionne contre les cirques avec des animaux sauvages...

Publié le par Ricard Bruno

Depuis lundi soir, la ville de Saint-Etienne est officiellement opposée aux cirques avec des animaux sauvages. Ce vœu a été voté à l'unanimité moins une abstention au conseil municipal. Un "grand pas" pour la Fondation Brigitte Bardot, mais du côté des cirques, les professionnels sont plus mitigés.

Saint-Etienne rejoint la liste des 101 villes françaises opposés aux cirques qui travaillent avec des animaux sauvages.

Saint-Etienne rejoint la liste des 101 villes françaises opposés aux cirques qui travaillent avec des animaux sauvages.

Les cirques avec des animaux sauvages ne sont plus les bienvenus à Saint-Etienne. Le conseil municipal a voté à l'unanimité, moins une abstention, un vœu dans ce sens lundi soir. Techniquement, cela n'interdit pas absolument à ces cirques de venir à Saint-Etienne. Cette décision est davantage symbolique, mais pour la mairie, c'est un moyen d'interpeller les députés ligériens pour que la loi française évolue sur ce sujet. 

La majorité explique que Pierrick Courbon avait proposé une délibération en vue de la prise d'un arrêté, mais cet arrêté risquait d'être cassé, d'où le fait que le conseil municipal ait plutôt choisi le vote d'un vœu. 

Un "grand pas en avant" pour la Fondation Brigitte Bardot

Si les arrêtés pris par les municipalités sont effectivement régulièrement cassés, c'est parce qu'il n'y a pas de cadre nationale sur la question de la présence d'animaux sauvages dans les cirques, explique Elodie Gérôme, en charge de la faune sauvage à l'internationale pour la Fondation Brigitte Bardot. "A chaque fois qu'une mairie prend cette décision, c'est un grand pas en avant, puisque toute mairie supplémentaire envoie un message au gouvernement, pour qu'une décision soit prise au niveau nationale." 

Elle précise que l'Etat, pour l'instant, ne répond pas positivement à la volonté des associations de défense des droits des animaux quant à une interdiction des mammifères sauvages dans les cirques. 

Certains professionnels du cirque sont perplexes

Mais alors peut-on vraiment créer un spectacle de cirque sans animaux ? C'est ce que fait la compagnie des Kipounis à Saint-Etienne. Du "cirque nouveau", sans animaux, avec des acrobaties, du jonglage. Le directeur Gilles Thomann, est également directeur de tournée du cirque Arlette Grüss, la tradition du cirque par excellence, avec les numéros d'éléphants et de tigres. 

Pour lui, les animaux n'incarnent pas l'âme du cirque, même s'ils sont très présents dans l'imaginaire du public. Pour autant, il a du mal à les imaginer quitter les pistes des chapiteaux : "Les cirques avec des animaux, ça fait quand même partie du patrimoine culturel, explique-t-il, et je peux vous garantir que dans les cirques avec animaux qui respectent la réglementation, les animaux sont bien traités." 

101 villes sont opposées aux cirques avec des animaux sauvages en France, et cela met en danger les tournées selon Gilles Thomann : "On n'y va plus. D'une manière ou d'une autre, les dossiers bloques. On sent bien qu'on est persona non grata." 

Malgré tout, pour lui, ce débat mérite d'être ouvert, à l'échelle nationale et avec les professionnels du cirque.

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Abattoirs: la vidéosurveillance ressuscitée, mais pour combien de temps?

Publié le par Ricard Bruno

L'Assemblée nationale a voté fin mai, dans le cadre de la loi Agriculture et Alimentation, le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans des abattoirs volontaires pour veiller au bien-être animal, en lieu et place d'une obligation de présence de caméras dans tous les établissements. L'analyse pour France-Soir de Lalia Andasmas, juriste spécialisée dans le droit animalier.

Les critères de sélection des abattoirs qui expérimenteront la vidéosurveillance n'ont pas été dévoilés.

Les critères de sélection des abattoirs qui expérimenteront la vidéosurveillance n'ont pas été dévoilés.

Les vidéos de l'association L. 214 Ethique et Animaux ont conduit, sous la présidence d'Olivier Falorni (député des Charentes-Maritimes), à l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français.Dans ses conclusions, elle préconisait notamment la généralisation de la vidéosurveillance à tous les abattoirs au 1er janvier 2018, dans toutes les zones, y compris celles d'acheminement et d'hébergement. Il en a résulté une proposition de loi qui a été votée en première lecture à l'Assemblée nationale. Cependant, elle n'a pas pu être discutée au Sénat en raison de la fin de la mandature.

A l'issue des Etats généraux de l'alimentation, le projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable ne prévoyait pas l'installation obligatoire de caméras dans les abattoirs. Fin avril, l'amendement déposé par le député Olivier Falorni a été rejeté par la commission des affaires économiques. Par la suite, plusieurs amendements traitant de la vidéosurveillance obligatoire ont été également déposés, mais tous rejetés en première lecture. Le rapporteur LREM, Jean-Baptiste Moreau (éleveur et ancien directeur d'abattoir) ne les a pas soutenus, sauf un qui fait office de compromis ou "d'amendement de repli" pour reprendre une expression utilisée à plusieurs reprises par le député LREM Loïc Dombreval lors des débats parlementaires. L'amendement de ce député a été modifié puis adopté. Le premier paragraphe est inchangé. Il dispose: "Dans un délai de six mois à compter de l'entrée en vigueur de la présente loi, à titre expérimental et sur la base du volontariat, pour une durée de deux ans, un dispositif de contrôle par vidéo des postes de saignée et de mise à mort, visant à évaluer l'efficacité des protocoles et l'application de la réglementation du bien-être animal, est mis en œuvre".

Ainsi les députés ont adopté la mise en place d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs. Pour autant, le deuxième paragraphe apporte des réserves quant à l'existence même de cette expérimentation. En effet, il dispose: "Un décret, pris après avis de la Commission nationale informatique et libertés, précise les catégories d’établissements concernés, les procédés de mise en œuvre de ce contrôle vidéo, les modalités de recueil de l’avis conforme du comité social et économique ou, à défaut, des institutions représentatives du personnel, de maintenance, d’utilisation ainsi que les règles d’archivage et de mise à disposition et de recueil des données collectées par les enregistrements vidéo aux fins d’éventuels contrôles administratifs". Par conséquent, à ce stade de la procédure législative, la vidéosurveillance n'est qu'une coquille vide. Néanmoins de nombreuses questions se posent, notamment celles du choix de l'expérimentation et du choix des abattoirs.

Le procédé de l'expérimentation est usuellement utilisé lorsqu'il existe un réel doute quant à l'efficacité d'une mesure envisagée. Il a notamment été utilisé en matière de collectivité territoriale avant d'étendre un transfert de compétence par exemple. Mais la démarche en matière de vidéosurveillance est tout autre. La lecture des débats parlementaires révèle qu'il s'agit surtout d'éviter de répondre par la négative à une question sociétale. Le député Loïc Dombreval, à qui la protection des animaux tient à cœur, a néanmoins réussi à l'imposer. Pour autant, le rejet de l'amendement n° 2096 du député Claire O'Petit visant à mettre en place un label "abattage sous contrôle vidéo" ne présage pas d'une réelle envie de voir s'installer un tel système de surveillance dans les abattoirs. Ainsi, il est légitime de se poser la question de savoir si au bout des deux ans d'expérimentation le même sort ne sera pas réservé à la vidéosurveillance.

Cette affirmation n'est pas gratuite puisque l'issue des débats était finalement assez prévisible. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la réponse du ministre de l'Agriculture à la question écrite de la députée Marietta Karamali : "Pour ce qui est de la vidéosurveillance, la mise en œuvre de conditions décentes de mise à mort relève de la responsabilité des professionnels, qui ont la liberté des moyens pour y parvenir, tant qu'ils atteignent l'objectif. Il existe différents types de contrôle interne pour cela: la vidéosurveillance est un moyen parmi d'autres. Sa mise en place doit conjuguer efficacité et respect des salariés dans un environnement déjà difficile qui peine à recruter. Elle ne doit pas concourir à des difficultés accrues dans ce domaine et le recours à des personnels sur de courtes durées, rendant peu efficaces les dispositifs de formation et de sensibilisation mis en place. L'État, quant à lui, doit s'assurer que le professionnel met en œuvre des mesures efficaces et, pour cela, disposer d'inspecteurs sur le terrain ayant les moyens de mettre fin à la souffrance animale par une action plus efficace que le visionnage des enregistrements vidéo qui, a posteriori, ne permettent pas de mettre fin à la souffrance en temps réel et de qualifier des infractions pénales d'autre part. Un travail est en cours pour renforcer les actions correctives en cas d'absence de contrôle interne par les professionnels de l'abattage. La vidéosurveillance a d'ores et déjà été mise en place, de façon durable ou non par certains abattoirs en France".

Dans une autre réponse, le ministre de l'Agriculture indique: "Il s'avère en effet plus opportun de privilégier le contrôle sur place au contrôle d'enregistrements vidéo qui, a posteriori, ne permettent pas, d'une part, de mettre fin à la souffrance et d'autre part, de qualifier des infractions pénales." Les dés étaient donc jetés...

L'autre grande question est celle de savoir quels sont les abattoirs qui vont se porter volontaires? Du moins, au vu du deuxième paragraphe, sur quels critères le ministère de l'Agriculture va-t-il se fonder pour choisir les établissements concernés? "Un décret, pris après avis de la Commission nationale informatique et libertés, précise les catégories d'établissements concernés", affirme le texte. Par conséquent, les abattoirs volontaires qui ne feraient pas partie de cette catégorie ne pourraient pas l'expérimenter. De plus, que va-t-il se passer si les abattoirs qui actuellement font l'expérimentation de façon volontaire ne répondent pas aux critères posés par le décret? Vont-ils être choisis en fonction de leur taille? Du fait qu'ils soient privés ou publics? De leur implantation géographique? Du nombre de salariés? Les critères peuvent être nombreux et n'ont pas été précisés.

Pour le moment, seuls certains Etats des Etats-Unis, Israël et le Royaume-Uni ont rendu obligatoire la vidéosurveillance. En France le débat n'est pas clos et le texte n'a pas été définitivement voté; le projet de loi devant être discuté au Sénat. Reste à espérer que l'opinion publique, régulièrement choquée par la diffusion des vidéos de L.214, puisse être prise en compte. Un sondage Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot et l'association Droits des animaux publié en 2016 avait d'ailleurs montré que 85% des Français était favorable à la présence de la vidéosurveillance.

Notes:

https://www.l214.com/

cf. Joël KIRSZNBLAT, "Le saigneur des agneaux: le retour du droit": "Cet essor législatif est la conséquence des récentes vidéos mises en lignes par l'association L. 214 depuis fin 2015. L'heptalogie débute en 2015 à l'abattoir d'Alès (Gard): des chevaux sont saignés encore conscients, des vaches, pendues, se débattent exsangues, des animaux sont recouverts de matières fécales... S'ensuit en février 2016, des vidéos, montrant des mauvais traitements sur des animaux certifiés "bio" dans l'abattoir intercommunal du Vigan (ironique d'une certaine manière, avec son homonyme "vegan"), puis en mars 2016 avec l'abattoir de Mauléon-Licharre (lui aussi s'occupant de bêtes certifiées "bio" et "Label Rouge") où les animaux sont envoyés à l'abattoir avec des coups de crochet et des décharges électriques, puis à Pézenas, Puget-Théniers où des sévices graves sont infligées aux animaux avant leur mise à mort rituelle et conventionnelle, à Limoges, où des fœtus de veaux sont arrachés du ventre de leur mère, fraîchement abattue, et enfin, tout récemment, des actes de cruauté grave sur des porcs dans un élevage breton". Revue Semestrielle de Droit Animalier 2/2016 p. 155 http://www.unilim.fr/omij/files/2017/06/RSDA_2_2016.pdf

Depuis les vidéos de maltraitance se succèdent. La dernière date du 20 mai. Elle dénonce les conditions de vie des poules pondeuses d'un élevage des Côtes-d'Armor. Le 21 mai Brigitte Bardot et Rémi Gaillard dénonçaient les conditions d'abattage des animaux à Alès

 Ainsi qu'un colloque organisé par Lucille Boisseau-Sowinski et Jean-Pierre Marguénaud, Droits de regard sur l'abattage des animaux d'élevage, 7 avril et 8 septembre 2017 à Brive-la-Gaillarde.

Proposition de loi du député Olivier Falorni relative au respect de l'animal en abattoir du 17 janvier 2017

http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2017-2018/20180232.asp

Le gouvernement a fait le choix de la procédure accélérée (article 45 alinéa 2 de la Constitution).

Amendement n° 222 du député Olivier Falorni (par manque de temps, le député n'a pas pu défendre son texte). Amendement n° 1582 du député Eric Diard. Amendement n° 2392 du député Typhanie Degois. Amendement n° 2230 du député Gabriel Serville.

 Toutefois Loïc Dombreval n'a pas utilisé cette expression pour la vidéosurveillance. Il s'agit d'un "amendement d'apaisement et de consensus".

Question écrite n° 5020 de Mme Marietta Karamali publiée au JO le 6 février 2018 - Réponse du ministre de l'agriculture publiée au JO le 24 avril 2018: http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-5020QE.htm

Question écrite n°6723 de M. Eric Diard (Les Républicains - Bouches-du-Rhône), publiée au JO le 27 mars 2018. Réponse du ministre de l'agriculture publiée au JO le 1er mai 2018 http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-6723QE.htm

Selon Loïc Dombreval, "En France, certains abattoirs, ceux de Bergerac, Bègles, Houdan, Douai, notamment, ont déjà mis en place des systèmes de vidéosurveillance, de façon individuelle et sans que l’on puisse en tirer des conclusions générales".

 

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La Fondation 30 Millions d’Amis recueille 4 fauves du cirque James Dumas

Publié le par Ricard Bruno

La Fondation 30 Millions d'Amis a été sollicitée par le cirque James Dumas qui souhaite lui confier ses 4 fauves.

La Fondation 30 Millions d'Amis a été sollicitée par le cirque James Dumas qui souhaite lui confier ses 4 fauves.

La Fondation 30 Millions d’Amis intervient à Retiers (35) pour prendre en charge 4 fauves du cirque James Dumas, aussi appelé Cirque Bostok. Leur propriétaire, qui cesse son activité avec la faune sauvage, a préféré céder ses animaux à la Fondation plutôt que les revendre à un autre cirque.

 

Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.
Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.
Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.
Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.

Les photos de l'intervention de la Fondation 30 Millions d'Amis au cirque James Dumas.

Sollicitée – pour son expertise et son savoir-faire en matière de sauvetage d’animaux sauvages – par James Dumas le dirigeant du Cirque Bostok, la Fondation 30 Millions d’Amis va prendre en charge 3 lionnes et un lion castré d’environ 10 ans (30/05/2018).

J. Dumas cesse son activité avec la faune sauvage et souhaite se séparer rapidement de ses 4 fauves. Plutôt que de les revendre à un autre cirque, il fait le choix de les confier à une fondation de protection animale. Une initiative saluée par la Fondation 30 Millions d’Amis qui organise et finance entièrement le sauvetage de ces 4 fauves.

Transfert à Tonga Terre d'Accueil

Pour leur transfert vers le sanctuaire Tonga Terre d’Accueil (42), établissement partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, les animaux seront suivis par un vétérinaire spécialiste de la faune sauvage durant leur transport. Sur le site de Saint-Martin-la-Plaine, centre spécialisé dans l’accueil des animaux sauvages rescapés, après une période de quarantaine réglementaire, les animaux évolueront dans un bâtiment spécialement conçu pour les fauves, financé à hauteur de 100 000 euros par la Fondation 30 Millions d’Amis. 

La Fondation est très régulièrement sollicitée pour la prise en charge d’animaux détenus dans les cirques. En 2017, à la demande de l’ONCFS, la Fondation en a recueilli plus d’une trentaine.

Cirques sans animaux : une transition inéluctable

« Malheureusement, il devient de plus en plus difficile de placer ces animaux et de leur trouver une structure d’accueil : les partenaires avec lesquels nous collaborons, en France et à l’étranger, étant déjà saturés. C’est pourquoi, il est impératif que la France s’engage à son tour à interdire les animaux sauvages dans les cirques et prépare cette transition inéluctable », précise Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.

 

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