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Nénette est sauvée la laie de Muids dans l'Eure ne sera finalement pas abattue

Publié le par Ricard Bruno

La mobilisation a payé : le préfet de l'Eure annonce ce mercredi soir que Nénette, la laie recueillie par un agriculteur de Muids, ne sera pas abattue. L'animal sera placé dans un refuge. Une pétition pour "Sauver Nénette" a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures.

Nénette, 90 kilos sur la balance, avec Régis Héroux, l'agriculteur qui l'accueille depuis 18 mois

Nénette, 90 kilos sur la balance, avec Régis Héroux, l'agriculteur qui l'accueille depuis 18 mois

Quand le sort d'une laie, la femelle du sanglier, mobilise jusqu'aux plus hautes autorités. C'est ce qui s'est passé ce mercredi après la diffusion de plusieurs reportages, dont celui de France Bleu Normandie, concernant Nénette. La laie de 18 mois, accueillie par un agriculteur de Muids dans l'Eure était devenue la mascotte du village. 

Saud que l'agriculteur n'a pas les autorisations pour détenir un animal sauvage et l'animal devait être abattu d'ici la fin de la semaine prochaine. Inacceptable pour Régis Héroux, l'agriculteur qui héberge Nénette.

Alors, une pétition en ligne pour "Sauver Nénette" a recueilli des dizaines de milliers de signatures en quelques heures (72 000 mercredi soir), la députée LREM de l'Eure Claire O'Petit s'est aussi mobilisée pour sauver l'animal. Et ce mercredi soir, un communiqué du préfet de l'Eure tombe, comme un immense soulagement pour les défenseurs de Nénette. 

Nénette est sauvée  la laie de Muids dans l'Eure ne sera finalement pas abattue

Le communiqué explique que "le Préfet de l'Eure s'est immédiatement mobilisé avec l'ensemble des services de l’État afin de trouver une solution à cette situation".

La solution résiderait dans le placement de Nénette dans un refuge explique la préfecture : "Un animalier de la Fondation Brigitte Bardot s'est déplacé ce jour sur le site de l'exploitation de Régis Héroux afin d'étudier les solutions de placements au sein du refuge de La Mare Auzoux. Des solutions alternatives de placement sont également à l'étude en lien avec les services de l'Etat"

Nénette est sauvée  la laie de Muids dans l'Eure ne sera finalement pas abattue

Contacté alors qu'il était sur son tracteur, Régis Héroux nous a dit à quel point il était "soulagé". Pour lui "Nénette ne méritait pas de mourir quand on voit le bonheur qu'elle a donné à tous les enfants et à tous les gens du village.  Dans deux jours, Nénette va s'en aller dans un refuge, le temps que je fasse les papiers. Ensuite soit je fais un parc avec une mise aux normes et elle peut revenir chez moi, soit elle reste dans un refuge de la fondation Brigitte Bardot",raconte l'agriculteur dans un grand sourire. Régis Héroux, qui tient par notre intermédiaire, à remercier les milliers de personnes qui se sont mobilisées pour sauver Nénette.

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Yonne: Des cadavres de chiens et de chats découverts chez un éleveur

Publié le par Ricard Bruno

Une gendarmerie. (Illustration)

Une gendarmerie. (Illustration)

C’est une véritable hécatombe. Dix-sept cadavres de chiens et plusieurs cadavres de chats ont été retrouvés dans les cages d’un élevage à Maligny (Yonne) ce dimanche, rapporte France 3 Bourgogne Franche-Comté.

Ce mardi, l’éleveur a été placé en garde à vue. Il comparaîtra devant le tribunal de Dijon (Côte d’Or) ce mercredi pour « abandon volontaire d’animal domestique » et « détention de cadavres ou de parties de cadavres d’animaux ». Il encourt jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.

Yonne: Des cadavres de chiens et de chats découverts chez un éleveur

« Une quantité conséquente de chiens enterrés »

C’est un riverain qui a d’abord alerté la Fondation Brigitte Bardot. L’association a ensuite contacté les gendarmes qui se sont rendus sur place. Le propriétaire avait déjà quitté l’élevage, abandonnant les animaux à leur sort. Selon les premiers éléments de l’enquête, les chiens et les chats seraient morts de faim et de soif.

Une « quantité conséquente de chiens enterrés » aurait aussi été retrouvée selon Patrick Sacco, responsable de l’association Respectons, qui a porté plainte contre le propriétaire. Une quarantaine d’animaux survivants ont été pris en charge par différents refuges. Parmi eux se trouvaient des animaux en pension, confiés à l’élevage par leurs propriétaires le temps de leur absence, précise Le Bien Public.

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Une vingtaine de  chiens morts de faim à Maligny un éleveur arrêté

Publié le par Ricard Bruno

Des dizaines de chiens étaient encore présents, mardi, dans les locaux de l’éleveur. Photo LBP /M. D.

Des dizaines de chiens étaient encore présents, mardi, dans les locaux de l’éleveur. Photo LBP /M. D.

Une vingtaine de cadavres de chiens ont été retrouvés, mardi matin, chez un éleveur installé à Maligny. Ce dernier a été interpellé et placé en garde à vue, à Arnay-le-Duc. Il devrait être présenté au procureur de la République de Dijon en vue d’une comparution immédiate, ce mercredi.

Le décompte opéré par les agents de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) fait froid dans le dos : parmi la cinquantaine de chiens détenus dans un élevage de Maligny, une vingtaine étaient morts de soif et de faim.

Mardi matin, l’éleveur canin a été placé en garde à vue pour des actes de maltraitance : abandon volontaire d’animal domestique et détention de cadavres ou de parties de cadavres d’animaux. C’est un riverain qui a alerté la Fondation Brigitte Bardot, qui a ensuite transmis des informations aux gendarmes d’Arnay-le-Duc. Ces derniers sont intervenus mardi matin.

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Cheval retrouvé mort près de Dieppe, la fondation Brigitte Bardot se saisit de l’affaire

Publié le par Ricard Bruno

Suite à l'alerte d'un riverain, les gendarmes sont intervenus sur une pâture de Saint-Aubin-le-Cauf, dimanche 10 mars 2019. Ils y ont retrouvé un cheval mort.

Samedi matin, l’un des chevaux était couché, en train d’agoniser sur une pâture de Saint-Aubin-le-Cauf, près de Dieppe.

Samedi matin, l’un des chevaux était couché, en train d’agoniser sur une pâture de Saint-Aubin-le-Cauf, près de Dieppe.

Ils sont arrivés trop tard, à la grande tristesse de Stéphane Hébert qui a donné l’alerte.

Samedi 9 mars 2019 au matin, il aperçoit dans une pâture de Saint-Aubin-le-Cauf, près de Dieppe (Seine-Maritime) deux chevaux qui paraissent en très mauvais état. L’un est couché et tous deux semblent très maigres.

Stéphane Hebert témoigne :

L’un était très déhanché et l’autre avait un œil en piteux état. »

Le riverain prend des photos qu’il poste sur Facebook. « Sont-ils vieux ou mal entretenus ? » interroge-t-il. 

« Ils n’ont pas d’herbe » constate aussitôt Christine Langlois qui répond à son poste Facebook.

Dimanche 10 mars dans la matinée, le riverain passe de nouveau devant la pâture. « Les chevaux n’y étaient plus. J’ai pensé que mon message sur Facebook avait eu un effet et que le propriétaire avait pris les choses en main » raconte-t-il.

En train d’agoniser

Pourtant, il décide de repasser dans l’après-midi pour en voir le cœur net :

J’ai réussi à m’approcher du terrain en passant par une autre pâture et c’est là que je les ai découverts. L’un était en train d’agoniser. Ils n’avaient ni eau, ni foin. »

Stéphane Hébert avertit alors les gendarmes ainsi que l’adjoint au maire. Il prévient également l’associationEqui Vimeu. « Dans la soirée de dimanche, j’ai été contacté par la Fondation Brigitte Bardot pour me dire qu’elle se rendait sur place » poursuit-il. 

 

Bonjour à tous.
Merci pour tous les soutiens. Vous êtes nombreux à demander des nouvelles des équidés.
Malheureusement le plus faible est décédé hier soir. Le deuxième, belle petite jument, vient d'être pris en charge par une famille d'accueil pour être vu par un vétérinaire après quoi il rejoindra une association. 
Bravo à tous les intervenants qui ont permis un aboutissement au mieux du possible de cette situation.

La personne de la Fondation Brigitte Bardot est arrivée vers 23 h. Elle était accompagnée d’un vétérinaire et les gendarmes étaient également sur place. L’un des chevaux était mort, « l’autre a été récupéré et placé en famille d’accueil dans l’attente d’une décision officielle de placement du parquet » précise la fondation.

Identifiés par les gendarmes, les propriétaires devront répondre très vraisemblablement de maltraitance sur animaux domestiques : il n’y avait ni eau, ni abri, ni nourriture sèche selon leurs constatations.

« Ce qui me révolte, c’est que je me suis rendu compte lors de mes démarches que beaucoup de gens étaient au courant, mais que chacun se renvoyait la balle » regrette Stéphane Hebert.

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Brigitte Bardot, attrait touristique et symbole de l’émancipation de la femme

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot, attrait touristique et symbole de l’émancipation de la femme

C’est l’une des Françaises les plus célèbres à travers le monde. Reconnue pour sa beauté, son talent, son audace et son combat pour la cause animale, Brigitte Bardot était à l’honneur vendredi dernier au château de La Buzine, pour la journée de la femme.

Pour l’occasion, une conférence autour du mythe Bardot était organisée. "Il y a deux femmes qui se distinguent à travers la planète. Simone Signoret, qui avait décroché un Oscar et conquis Hollywood, et Brigitte Bardot, que l’on a pas besoin de présenter" explique Emmanuelle Guilcher, auteure de Simone et Brigitte.

"La fondation Brigitte Bardot est présente dans plus de 70 pays"  

Pour son photographe et ami Jacques Héripret, "il y a eu deux monuments au XXe siècle : Marilyn Monroe pour les États-Unis et Brigitte Bardot pour le reste du monde". Autour de la table également, Bruno Ricard, collectionneur et ami de Brigitte Bardot. "C’est incroyable l’aura qu’elle dégage à travers le monde. La fondation Brigitte Bardot est présente dans plus de 70 pays. Il y a 4 ans, le gouvernement brésilien m’a invité pour fêter les 50 ans de la venue de Brigitte à Buzios. J’ai encore des demandes du côté d’Israël et un petit peu partout dans le monde", explique ce passionné.

"C’est un extraterrestre qui arrive dans le paysage alors que dans les années 1950, lorsque la femme avait à peine le droit de voter, s’accordent-ils à souligner. Elle a fait sauter des tabous, une partie de la société n’acceptait pas qu’on montre de telles choses au cinéma en France".

Avec cette image sulfureuse, elle a attiré les regards du monde entier et a constitué un véritable attrait touristique pour notre région. "Je me souviens à Barcelone, 10, 20, 30 femmes la suivaient et voyaient en elle un signe de liberté", poursuit son ami photographe, sous le regard de Bernard D'Ormale, l’époux de Brigitte Bardot. Elle a rendu célèbre le petit port de pêche de Saint-Tropez à travers le monde. Avec elle, c’est la Côte d’Azur qui a fait de l’œil aux touristes.

Aujourd’hui encore, impossible de se balader dans les rues de Saint-Tropez sans voir l’empreinte de BB et son visage reconnu par les tourisme d'une multitude de nationalités. Depuis 6 mois, une exposition était visible au château de La Buzine. Couvertures de magazines, photos, vêtements mais aussi objets et accessoires ayant appartenu à la star étaient exposés. Cette journée a signé la fin de cet événement qui a attiré de nombreux visiteurs. 

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Je t'aime... moi non plus a 50 ans !

Publié le par Ricard Bruno

Je t'aime... moi non plus a 50 ans !

Si 69 est une année érotique, c'est notamment grâce à Serge Gainsbourg et son duo charnel avec Jane Birkin : Je t'aime... moi non plus. Cette année, le titre fête ses cinquante ans. L'occasion de revenir sur l'histoire de cette chanson à la fois provocatrice et sensuelle...

Retour en 1967, à l'époque les transistors chantent le titre des Beatles : All you need is love,un vent d'amour et de légèreté souffle sur les ondes radio. Cette même année, Serge Gainsbourg,l'homme à tête de choux vit une liaison secrète avec la plus belle femme du monde : Brigitte Bardot. Un soir, la muse demande a son poète de lui écrire « La plus grande chanson d'amour du monde ». Gainsbourg prend sa plume, en une nuit, il écrit deux textes : Bonnie and Clyde et Je t'aime... moi non plus. Au petit matin, au réveil de sa chanteuse, l'artiste s'installe derrière son piano et lui interprète les deux titres qu'il a écrits et composés spécialement pour elle. B.B est séduite, elle accepte d'enregistrer les deux morceaux.

Or, peu de temps après son passage en studio, la chanteuse supplie Serge Gainsbourg de ne pas sortir Je t'aime moi non plus. Elle ne veut pas que la chanson brise son mariage avec le milliardaire Gunter Sachs. Ainsi, l'homme à tête de choux jure de ne plus jamais enregistrer cette chanson initialement dédiée à Brigitte Bardot...

Mais un an plus tard, en 1968, le poète va rencontrer Jane Birkin sur le tournage d'un film. L'actrice et Serge Gainsbourg tombent follement amoureux. La comédienne devient sa nouvelle muse, il lui demande alors de chanter une nouvelle version de Je t'aime moi non plus un octave plus haut...

Dès sa sortie en 1969, le titre devient un tube mais il choque la presse bien pensante, les élites religieuse, le disque est alors interdit en Italie, en Suède, en Espagne...

Mais face au scandale, le morceau obtient un succès international, il est vendu à 750 000 exemplaires !

Par ailleurs, la version chanté avec Brigitte Bardot a été dévoilé au grand public en 1986.

 

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Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine

Publié le par Ricard Bruno

Clap de fin de l’expo « le mythe Bardot »

le 08 mars 2019, plusieurs centaines de personnes avaient fait le déplacement pour venir voir une dernière fois cette exposition exceptionnelle.

Une conférence animée par Valérie Fédèle (directrice du château de la buzine) fût organisée avec comme intervenant Bernard d'Ormale (Mari de Brigitte Bardot) Jacques Héripret (journaliste, écrivain), Emmanuelle Guilcher (Directrice adjointe à France télévision et écrivain) et votre serviteur...

Brigitte Bardot pour laquelle j'ai une infinie tendresse ne pouvait qu'être présente au sein du Château de la Buzine, cette exposition fût exceptionnelle tant par la création en elle même et, surtout par le professionnalisme que le château à mis pour la réalisation de cette magnifique exposition et bien entendu la pièce maîtresse fût Valérie Fedele qui a mis tout son savoir faire, dans cette exposition, tout le monde s'est accordé à dire que ce fût formidable...Quand les bonnes énergies sont là, le résultat est à la hauteur du mythe Bardot...

D'autres expositions se profilent à l'horizon...je vous en reparlerais ultérieurement.

Bruno Ricard 

Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
Clap de fin exposition Brigitte Bardot au château de la Buzine
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Près de Tarbes, des habitants soutenus par Brigitte Bardot en lutte contre un projet de porcherie industrielle

Publié le par Ricard Bruno

Près de Tarbes, des habitants soutenus par Brigitte Bardot en lutte contre un projet de porcherie industrielle

Le village d'Ossun dans les Hautes-Pyrénées se soulève depuis plusieurs mois contre un projet de porcherie industrielle sur les hauteurs de la commune. 3 000 porcs doivent être hébergés en permanence sur site. La militante pour la cause animale Brigitte Bardot s'est même emparée du sujet.

Brigitte Bardot, Ossun dans les Hautes-Pyrénées et un projet de porcherie industrielle. Quel est le lien entre ces trois éléments ? Ce mardi 11 février, la star de cinéma des années 60 mais surtout la porte-parole infatigable de la cause animale, a rédigé un courrier à l'attention du préfet des Hautes-Pyrénées. Dans cette missive, elle s'insurge contre le projet d'exploitation porcine de 3 000 bêtes sur les hauteurs d'Ossun.

«En France, 95 % des cochons sont élevés en bâtiment, sur caillebotis cimentés, dans des conditions indignes : animaux mutilés, torturés… C'est une honte !», s'exclame-t-elle en soulignant que ce projet «soulève, à juste titre, l'indignation des habitants de cette belle région». «Elle ne nous a pas contactés, on ne savait pas qu'elle écrirait en direct au préfet mais ce qu'elle dit est juste et en phase avec notre action et notre combat», confient à l'unisson José Astorga et Thierry Hourné, habitants de la commune et membres de l'association opposée au projet.

 

Depuis décembre 2018, les riverains de cette petite bourgade, située en bout de piste de l'aéroport de Tarbes et voisine de l'entreprise de déconstruction d'avions T.a.r.m.a.c, se sont, en effet, constitués en association afin de faire invalider ce projet de ferme aux 3 000 porcs. No Porcharan. C'est le nom de cette association citoyenne qui fait explicitement référence au slogan espagnol No Pasaran (Ils ne passeront pas). Et c'est bien le but de ces plus de 400 membres de ne pas laisser passer un tel projet dans leur village agréable et dynamique.

Deux écoles, un restaurant, une pizzeria, des coiffeurs, deux boulangeries, le centre bourg d'Ossun est animé en ce vendredi. Les températures printanières n'y sont pas pour rien.

Une ancienne porcherie abandonnée

Une fois le cœur de la commune passé, il faut emprunter une longue départementale, quelques virages en lacets, le centre équestre dépassé et nous y sommes. Là, sur le bord de la route, un grillage rouillé avec un permis de construire. Bénéficiaire : So'Porc. Une société gérée par le groupe industriel Fipso. C'est donc sur ce terrain où une ancienne porcherie à l'abandon est installée que le projet doit voir le jour. Une odeur d'égout plane dans l'air. De l'autre côté de la route, une exploitation de gavage de canards.

Retour dans le cœur d'Ossun. Premier arrêt : la supérette du village. Nathalie, derrière sa caisse finit sa mise en place. Elle a repris les rênes de l'enseigne l'année dernière. Sur sa porte d'entrée une affiche contre le projet de porcherie. «Ils vont tuer notre village. Ici, nous tenons à notre cadre de vie, vous imaginez les odeurs, en plus, elle va être installée en hauteur, donc avec le vent, cela va devenir irrespirable. Et les animaux dans tout ça ?».

La patronne des lieux en a gros sur le cœur depuis qu'elle a appris, dans le journal, le dépôt du projet. «L'odeur et les conditions de vie de ces cochons, c'est révoltant», lâche une cliente du magasin venue acheter son journal. À la boulangerie, le sujet crée des émules. «Comment, à notre époque, on peut encore valider des projets comme celui-ci ? Des animaux entassés, des odeurs épouvantables dans le village, des prix de l'immobilier qui dégringolent», se désole le gérant de l'enseigne en tenue de boulanger.

Un peu plus loin, une terrasse en bois flambant neuve trône devant le «Tire-Bouchon» l'unique bar-restaurant caviste de la commune. Rénové l'année dernière, l'établissement pourrait voir sa terrasse désertée si les odeurs provenant de la porcherie arrivaient jusqu'à elle. «J'ai choisi de vivre à Ossun, notamment pour son cadre de vie agréable. Nous avons déjà l'aéroport, une eau polluée et maintenant on veut nous mettre une porcherie. Du point de vue environnemental et sanitaire, c'est désastreux», s'insurge José Astorga. Contactés à plusieurs reprises, le maire ainsi que le responsable de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles n'ont jamais donné suite à nos sollicitations.

L'association «No Porcharan» a, elle, décidé de reprendre tout le projet et de l'éplucher précisément afin de trouver les failles.

«La porcherie ne se fera pas, nous irons jusqu'au bout et nous avons dans nos rangs des gens compétents», ajoute son collègue.

No Pasaran pour la porcherie.


Du projet au courrier de Brigitte Bardot

En fin d'année dernière, les habitants de la commune d'Ossun découvrent que l'ancienne porcherie (environ 500 bêtes) a été vendue à So'Porc, une filiale du groupe industriel Fipso afin d'y faire une ferme industrielle de 3 000 cochons dans un hangar clos. Le maire qui n'a pas souhaité donner suite à nos multiples sollicitations aurait donné le feu vert au groupe. Depuis, les riverains opposés au projet se sont constitués en association. Grâce à leurs premières actions, ils ont réussi à retarder l'étude par la préfecture de quelques mois. «Le 28 mars, le préfet doit valider ou non définitivement. À ce moment-là, nous verrons quelle stratégie nous adopterons mais la porcherie ne verra pas le jour», assurent les deux membres de l'association No Porcharan. Brigitte Bardot, par le biais de sa fondation éponyme s'est mobilisée sur ce projet permettant de mettre un peu plus de lumière sur le combat de ces habitants.

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Grasse 16 mois de prison requis contre la présidente d'une association de protection des d'animaux pour actes de cruauté

Publié le par Ricard Bruno

oëlle Moulard, la présidente de l'association biotoise Paradise Cats, à son arrivée au palais de justice de Grasse ce mardi.

oëlle Moulard, la présidente de l'association biotoise Paradise Cats, à son arrivée au palais de justice de Grasse ce mardi.

A Biot, en novembre dernier, plusieurs chats morts ou abandonnés avaient été découverts au domicile d'une présidente d'association de protection des animaux. Devant le tribunal correctionnel de Grasse, elle devait répondre d'actes de cruauté et sévices. Le jugement a été mis en délibéré au 4 avril.

 

Devant la justice correctionnelle à Grasse,  Joëlle Moulard, présidente de l'association biotoise Paradise Cats devait répondre d'actes de cruauté et sévices sur animaux. Les associations, parties civiles, étaient présentes avant l'audience.

Grasse 16 mois de prison requis contre la présidente d'une association de protection des d'animaux pour actes de cruauté
Les associations devant le palais de justice.

Les associations devant le palais de justice.

Les expertises psychologiques ont fait état de troubles psychiatriques pouvant altérer le discernement de l'accusée.
Le procureur a requis une peine de 16 mois de prison dont 6 avec mise à l'épreuve. Une interdiction définitive de détenir un animal, l’impossibilité d’exercer toute profession en lien avec des animaux pendant cinq ans et une obligation de soins ont également été demandés.

Le jugement a été mise en délibéré au 4 avril prochain.
 

Une expulsion, et des animaux laissés à l'abandon


A Biot, dans sa villa du chemin de Saint-Julien, elle recueillait des chats abandonnés, jusqu'à 200 matous.
Le nom de son association qu'elle avait fondée ? Paradise Cats. Mais le 22 octobre 2018,  la présidente de l'association a été expulsée et les animaux ont été laissés à l'abandon, certains dans des cages, d'autre en liberté, tous dans un état d'hygiène épouvantable. Certains chats sont donc morts, en état de décomposition, au milieu de leurs excréments. C'est l'Association Au service des animaux 06 qui avait médiatisé l'affaire.

C'est le réseau association UPA 06 qui, saisi par des riverains, a fait le déplacements et alerté les forces de l'ordre. C'était le 14 novembre dernier.

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