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Le ministre des Transports Clément Beaune s'engage contre les abandons d'animaux sur les routes en été

Publié le par Ricard Bruno

Le ministre des Transports Clément Beaune s'est rendu ce lundi au refuge de la Fondation Brigitte Bardot à Bazoches-sur-Guyonne dans les Yvelines. Un déplacement pour montrer son engagement contre les abandons d'animaux sur les aires d'autoroute pendant les vacances.

Le ministre des Transports Clément Beaune s'engage contre les abandons d'animaux sur les routes en été

"C'est un engagement, c'est un acte de responsabilité." Le ministre des Transports Clément Beaune a voulu montrer son engagement dans la lutte contre les abandons d'animaux, notamment l'été sur les aires d'autoroute. Il s'est donc rendu ce lundi au refuge de  la Fondation Brigitte Bardot à Bazoches-sur-Guyonne dans les Yvelines. Cet été, les refuges sont saturés d'animaux, encore plus que les autres années. Entre le 1er mai et le 31 juillet, ce sont au total 12 181 animaux qui ont été abandonnés et recueillis par la SPA, soit autant que l'an passé, mais les adoptions ont elles diminuées. Et dans ces refuges, ce sont essentiellement des chiens et des chats qui sont abandonnés.

Pour lutter contre les abandons, le gouvernement a relancé une campagne "en partenariat avec le ministère de l'Agriculture, et je la porte, qui s'appelle Stop Abandons, qui est relayée dans les médias et sur les réseaux sociaux", a expliqué Clément Beaune. "Je veux faire passer ce message : c'est un engagement, ce n'est pas un jeu d'avoir un animal, ça implique des frais et donc il faut bien le mesurer. Avoir un animal domestique, c'est aussi un acte formidable d'amour et de joie, et il faut le faire avec un grand sens des responsabilités : on sera intraitables sur tous les actes de cruauté ou d'abandon."

Car la fondation Brigitte Bardot, qui accueille surtout des animaux suite à des décès, des hospitalisations ou des saisies judiciaires, a constaté une hausse importante des animaux maltraités cette année, notamment les chiens. "Ça fait 30 ans que je dirige la fondation, et je n'avais jamais eu de cas de maltraitance avérés à ce point-là", souligne Ghyslaine Calmels, la directrice de la fondation. "On a des chiens traînés derrière une voiture donc entièrement brûlés, on a des chiens qui prennent un coup de couteau, des chiens martyrisés : le dernier cas qu'on a eu, c'est un chien traîné derrière une voiture et qui a reçu un coup de couteau entre les yeux, parce que son maître ne savait pas comment l'abandonner donc il a voulu le tuer mais il ne savait pas quoi en faire."

Clément Beaune a failli se laisser tenter par l'adoption d'un des chats de la fondation Brigitte Bardot.

Clément Beaune a failli se laisser tenter par l'adoption d'un des chats de la fondation Brigitte Bardot. 

Pour elle, l'inflation n'est pas une excuse aux abandons : "Les adoptants sérieux et responsables se priveront pour nourrir leurs animaux mais n'abandonneront pas leur chat ou leur chien. Aujourd'hui, c'est très facile d'avoir un animal via les réseaux sociaux, ce n'est plus un acte réfléchi comme avant." Pour elle, l'adoption doit être une concertation en famille : "savoir si on peut prendre ce chien, est-ce que c'est la race qui convient à notre mode de vie, et aujourd'hui on fonctionne à l'effet de mode : on voit une peluche et on veut la prendre, ça ne se passait pas comme ça avant et c'est aussi pour ça qu'on a beaucoup d'abandons." Clément Beaune a profité de la visite pour rappeler la mise en place du délai de 7 jours de réflexion avant une adoption pour justement éviter des adoptions 'coup de coeur' irréfléchies.

Clément Beaune a même rencontré le didon Athos.

Clément Beaune a même rencontré le dindon Athos

Par ailleurs, le ministre a rappelé les sanctions en cas d'abandon sur les routes : "Jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende, et nous n'hésiterons pas à faire des contrôles avec le ministère de l'Intérieur", prévient-il. "Je demande aussi aux sociétés d'autoroute de relancer toutes leurs actions de sensibilisation qui avaient lieu il y a quelques années, pour que sur les aires d'autoroutes on sache que l'abandon est un délit sanctionné par la loi."

Clément Beaune devant la maison de Brigitte Bardot.

Clément Beaune devant la maison de Brigitte Bardot. 

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Brigitte Bardot, son dernier combat : "Hélas, je n'ai plus le temps d'attendre", que réclame-t-elle avant sa mort ?

Publié le par Ricard Bruno

Remise sur pied après avoir vécu un moment de détresse respiratoire, l'ex-actrice reprend la parole. Depuis toujours et pour toujours, Brigitte Bardot lutte contre la souffrance animale et, avant sa mort, elle révèle le dernier combat qui lui tient très à coeur.

Brigitte Bardot, son dernier combat : "Hélas, je n'ai plus le temps d'attendre", que réclame-t-elle avant sa mort ?

En 2018, BB avait déjà évoqué l'hippophagie, comprenez le fait de consommer de la viande de cheval, en pointant notamment du doigt les élevages et les transports de chevaux de la Pologne vers la France. A l'époque, Emmanuel Macron avait expliqué ne jamais avoir entendu parler de ce terme, expliquant qu'il pensait cette pratique révolue en France.

Depuis, Brigitte Bardot ne cesse de se battre et, récemment, l'intervention de Nicolas Dupont-Aignan sur BFMTV à ce sujet, a suscité la reconnaissance de la star. 

Hippophagie : le débat est relancé, Brigitte Bardot pas la seule star impliquée

"Tout comme le chien ou le chat, le cheval doit être considéré comme un animal de compagnie !". Voilà les mots de Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne qui souhaite déposer un projet de loi pour interdire la production et la commercialisation de viande de cheval. Ainsi, il souhaite instaurer sur le plan juridique "une relation de respect du cheval, depuis sa naissance jusqu'à sa fin de vie", avant de détailler sur BFMTV qu'il ne "pense que personne n'aurait à l'idée de manger un chat ou un chien et donc je trouve que dans notre pays on s'honorerait à changer le statut du cheval".

 

De ce projet de loi est né un texte signé par plusieurs personnalités qui veulent voir la viande de cheval interdite. Parmi eux : Jean-Marie Bigard, Vincent Lagaff, Francis Lalanne, Chantal Goya, Laurent Baffie, Francky Vincent ou encore Raphaël Mezrahi. 

"Le cheval, fidèle compagnon de l'homme dans le travail, les loisirs, la santé, a le droit de vieillir et de finir sa vie dans la dignité", expliquent les signataires. Une affirmation évidemment partagée par Brigitte Bardot, qui se bat pour interdire la consommation de viande chevaline depuis des années et qui n'a pas hésité à remercier Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne d'information en continu, d'avoir permis de relancer le débat aux heures de grandes écoutes. 

Brigitte Bardot : un combat qui dure depuis 1973

"Je remercie Marc-Olivier Fogiel d'avoir permis à sa chaîne, BFMTV, d'ouvrir un débat sur 'l'hippophagie', cette atroce consommation de viande chevaline que je combats depuis 50 ans et qui, grâce à Nicolas Dupont-Aignan et à sa proposition de loi, va enfin être débattue par les médias et ceux qui, comme moi, n'y voient aucune récupération politique mais un point de vue humain, Brigitte Bardot dans un communiqué. La souffrance, l'effroi, la torture, la mort, de la plus 'noble conquête de l'homme', le cheval, à qui l'Humanité doit tant, doit cesser à tout jamais", complète-t-elle.

En effet, BB se bat depuis les années 1970 pour faire interdire la consommation de viande de cheval. Aujourd'hui, Brigitte Bardot se félicite d'avoir réussi, 50 ans après, à avoir fait de cette question un débat national et politique. "Il est temps d'évoluer, de m'accorder ce que j'attends depuis 50 ans et que, hélas, je n'ai plus le temps d'attendre", assure la star âgée de 88 ans qui vit isolée avec son mari dans sa maison du Sud de la France, au milieu des animaux.

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Abandons d’animaux : le clip choc de la Fondation Bardot

Publié le par Ricard Bruno

« Chaque été, 60 000 Français sans scrupule abandonnent leur animal de compagnie pour partir en vacances », rappelle l’organisme.

Chaque année, environ 60 000 Français abandonnent leur animal au moment des départs en vacances. (illustration)

Chaque année, environ 60 000 Français abandonnent leur animal au moment des départs en vacances. (illustration)

Après la Société protectrice des animaux (SPA) il y a dix jours, c’est la Fondation Bardot qui alerte le public sur le fléau des abandons chaque été. Dans ce but, elle diffuse un clip choc mettant en scène des vacanciers à la campagne partis en abandonnant leur chien « sans scrupule ».

Deux couples d’amis autour d’un verre trinquent à leurs vacances. L’un d’eux pose la question : il est où Lucky ? Embarrassés, les propriétaires du chien se regardent, baissent les yeux. Pas de réponse. L’image suivante montre un chien prostré, dos au mur, seul dans une pièce vide. Ses yeux tristes et larmoyants attestent de sa détresse. Il a été abandonné. Ce clip de moins d’une minute met en évidence le contraste entre le bonheur des vacances et le traumatisme de l’abandon vécu par l’animal.

Visible sur YouTube et l’ensemble des réseaux sociaux, il rappelle que « l’abandon d’animaux est un acte de cruauté ». « Chaque été, 60 000 Français sans scrupule abandonnent leur animal de compagnie pour partir en vacances », déplore la Fondation Bardot.

« Tous les refuges de France en général et de la Fondation Bardot en particulier sont saturés alors que débute seulement l’été et que la situation économique contribue à provoquer de nouveaux abandons », a commenté samedi un porte-parole de la Fondation Bardot. « Il est important de sensibiliser le public sur les conséquences catastrophiques pour les animaux. »

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Paris Match dépasse les bornes !

Publié le par Ricard Bruno

Paris Match dépasse les bornes !

Message de 

Thierry Hely

Président de la FLAC

 

 

Chères amies, chers amis,

 

Au téléphone, une journaliste de Paris Match, consciente de notre indignation à la lecture de cet article, https://www.parismatch.com/actu/sport/andres-roca-rey-le-torero-star-au-visage-dange-227867 nous a répondu, "nous vous comprenons, mais la corrida est dans l'ADN de Paris Match". La FLAC lui avait répondu, "et les célébrités, ce n'est pas dans l'ADN de Paris Match ? Alors, pourquoi vous n'évoquez jamais ces innombrables célébrités qui se sont indignées publiquement contre la corrida ?". Exemple : https://www.herault-tribune.com/votre-tribune/des-artistes-de-renom-viennent-de-signer-le-manifeste-anticorrida-de-la-flac/

 

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons d'écrire respectueusement à la rédaction afin d'avoir une explication. Plus ils recevront de mails, plus nous aurons une chance d'obtenir une réponse. En 2023, pour un magazine aussi célèbre, ce n'est plus possible ! Nous leur demandons juste un peu d’honnêteté intellectuelle et journalistique... Rien de plus.

 

Adresses de la rédaction de Paris Match :

 

pmahe@lagarderenews.com

cmangez@lagarderenews.com

 

 

Un grand merci à l'avance !

 

Bien cordialement,

 

Thierry Hely

Président de la FLAC

www.flac-anticorrida.org

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Hôtels de légende. « La Ponche, une maison de village »

Publié le par Ricard Bruno

À Saint-Tropez, La Ponche porte toujours l’empreinte de Bardot. Enfant du pays, Audrey Brémond dirige cet hôtel culte.

Sur les hauteurs de Saint-Tropez, La Ponche, immuable. | LA PONCHE

Sur les hauteurs de Saint-Tropez, La Ponche, immuable. | LA PONCHE

Quelles sont les origines de la Ponche ?

« La Ponche, c’est avant tout le nom provençal d’un quartier de Saint-Tropez, à la pointe de l’ancien port des pêcheurs où ils amarraient ces petits bateaux locaux nommés « pointus ». En 1938, dans l’une de ces maisons de pêcheurs, Marguerite Quindici et Lucien Armando ouvrent un estaminet destiné aux gens du quartier. Ce sont les parents de Simone Duckstein, qui restera propriétaire de La Ponche jusqu’en 2020. Le simple caboulot des débuts prend de l’envergure après-guerre lorsqu’il se transforme en hôtel. Marguerite et Lucien achètent d’abord les deux étages au-dessus du bar, puis la maison de pêcheurs d’à côté, puis d’autres attenantes… Peu à peu, la Ponche réunit une vingtaine de chambres réparties sur sept parcelles. »

Hôtels de légende. « La Ponche, une maison de village »

Qui lance la célébrité de Saint-Tropez ? Colette ? Françoise Sagan ? Brigitte Bardot ?

« En 1925, déjà célèbre, Colette achète une petite maison, la « Treille muscate » à la baie des Canebiers. Mais en 1938, elle trouve qu’il y a trop de curieux et vend sa propriété à l’acteur Charles Vanel. Le quartier de la Ponche commence à s’animer car après-guerre, par vagues successives, des Parisiens apprécient leurs séjours à Saint-Tropez. Au début des années 50, Françoise Sagan entraîne ses amis vers La Ponche dont elle a fait son quartier général. Saint-Germain-des-Prés prend ses habitudes d’été à l’hôtel qui s’est agrandi au fil des années. Parmi les clients, il y a Boris Vian, qui passe souvent derrière le bar, des photos en témoignent ! Il s’entendait très bien avec la propriétaire, Marguerite. Au sous-sol, une petite scène de bric et de broc rappelle les caves de Saint-Germain. Juliette Gréco, Bernard et Annabel Buffet, Sartre et Beauvoir, comptent parmi les fidèles de cette période qui a duré une dizaine d’années. »

Appartement Picasso à La Ponche. | LA PONCHE

Appartement Picasso à La Ponche. | LA PONCHE

Et Brigitte Bardot créa Saint-Tropez ! Le tournage du film de Vadim rend le petit port célèbre ?

« Bardot n’a pas attendu le tournage d’« Et dieu créa la femme » pour découvrir La Ponche. Elle connaissait Saint-Tropez où elle venait en vacances avec ses parents. Simone Duckstein raconte dans ses souvenirs qu’elle croisait Brigitte Bardot, pas encore célèbre, en famille au petit-déjeuner. »

Quelles personnalités ont eu leurs habitudes à La Ponche ?

« Les noms des chambres donnent des indications. C’est Simone qui a eu l’idée de baptiser ainsi chaque chambre du nom de fidèles clients : Pompidou, Kenzo, Romy Schneider, Michel Galabru, Louis de Funès, Gunter Sachs, Jean-Louis Trintignant, Maurice Ronet, Michèle Morgan, Roland Petit… Et depuis que nous avons repris la direction de l’hôtel, nous avons nommé une chambre Simone Duckstein en hommage à celle qui a veillé si longtemps sur La Ponche. »

+ Hôtels de légende. « Tous les pas mènent au Grand Hôtel »

Quelles anecdotes restent des séjours de ces célébrités ?

« L’une d’elles concerne Michel Galabru. Pendant qu’il séjournait dans sa chambre au premier étage, il a entendu l’échange entre les producteurs du « Gendarme de Saint-Tropez » qui discutaient juste sous sa fenêtre :  Il nous faudrait quelqu’un comme Galabru car il n’est pas cher !  Mais à La Ponche, ce sont les murs qui connaissent les histoires… Et Simone ! »

Restaurant La Ponche...

Restaurant La Ponche...

À titre personnel, quel est votre lien à cet hôtel ? Comment le définiriez-vous ?

« Je suis née et j’ai grandi à Saint-Tropez. Donc cet endroit appartient naturellement à ma mémoire. Enfant, puis adolescente, j’ai passé des heures dans ce quartier. Quand le nouveau propriétaire, M. Saltiel pour qui je travaillais déjà, m’a proposé la direction, c’était comme revenir chez moi ! Je vois La Ponche comme une maison de mon village qui a gardé son authenticité. On peut y vivre en mode discret, au rythme du quartier, à la fois à l’abri des curieux et au cœur de Saint-Tropez, à deux pas du port et du marché, goûter le charme du labyrinthe des passages et des escaliers qui relient les différentes parties de l’hôtel aux autres, selon une distribution assez anarchique à laquelle nous tenons. Loin du caractère superficiel de Saint-Tropez mis en avant l’été, La Ponche préserve la simplicité du village de pêcheurs de jadis. »

Quel endroit de La Ponche préférez-vous ?

« La chambre Romy Schneider ! C’est la plus haute de l’hôtel. Sa terrasse exceptionnelle offre une vue à 360° sur la mer, la citadelle et le clocher. De là-haut, on est à l’abri des regards, mais on voit tout. »

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Cheval frappé dans les Alpes-Maritimes: la Fondation Brigitte Bardot va déposer plainte, le responsable du centre équestre se défend

Publié le par Ricard Bruno

La vidéo, prise par des témoins, a circulé sur les réseaux et indigné les défenseurs des animaux. Capture d'écran TikTok

La vidéo, prise par des témoins, a circulé sur les réseaux et indigné les défenseurs des animaux. Capture d'écran TikTok

La vidéo indigne les réseaux sociaux: le patron du centre équestre de Peillon frappe à coups de bâton une pouliche à la Fête du cheval de Levens. Des plaintes vont être déposées.

"Heureusement que les gendarmes sont arrivés rapidement, sinon ça se terminait en baston", grogne Odile qui participait à la Fête du cheval à Levens, ce week-end. En fin d’après-midi, samedi, le patron du Centre équestre des Preisses à Peillon veut faire rentrer une pouliche dans un trailer. La propriétaire de la jument lui assène des coups de pied dans la croupe. Lui, la frappe à au moins deux reprises avec un bâton en bois, sur la tête et sur l’encolure. Des coups "violents", selon des témoins. Le tout, filmé à de nombreuses reprises. Et les vidéos sont devenues virales sur les réseaux sociaux suscitant émoi et colère auprès des amis des bêtes.

"On a entendu le bruit des coups de très loin", jure Thomas, un cavalier qui a, ensuite, tenté de s’interposer. "J’ai entendu crier quelqu’un: regarde il a cassé sa pelle sur la tête du cheval... Alors je me suis approchée", témoigne, de son côté, Sandra, présidente de l’association Louspoir, basée à Levens. "Le comité d’organisation est intervenu, très vite, ils ont calmé les choses, mais ils se sont fait insulter. Ils ont même failli se faire taper dessus", enchaîne la jeune femme.

"Pas la première fois"

Antoine Véran, le maire de Levens, ne la contredit pas. "Nous sommes intervenus avec mon fils qui organise l’événement et ce que nous avons vu nous a choqués. Une femme a même été poussée et elle est tombée du camion, elle aurait pu se faire très mal. Il m’a insulté également, je lui ai rappelé que j’étais officier de police judiciaire et que ça pouvait lui coûter cher", souffle le maire. Qui renchérit: "Nous nous sommes ensuite occupés de la jument qui était paniquée, apeurée. Nous avons réussi, sans violence, à la faire entrer dans un autre camion."

Antoine Véran est sur les dents: "Ce n’est pas la première fois que l’on a des problèmes avec lui. C’est un fou, c’est un scandale... On sera derrière les associations, on soutiendra les plaintes qui seront déposées."

 

Élodie, enquêtrice bénévole pour la Fondation Brigitte Bardot, est sur le coup. Surmotivée après avoir vu la vidéo qui a circulé sur les réseaux et s’être rendue sur place le dimanche. "Je suis en lien avec notre service juridique pour leur communiquer les pièces et les témoignages", dit-elle. "Nous allons déposer plainte directement au procureur pour mauvais traitement commis par un professionnel sur un animal domestique", prévient la Fondation. Idem pour l’association One Voice.

Pas de signalements antérieurs à la Fédé

Laurie, la présidente du refuge Rien que pour eux, est également en train de monter un dossier pour aller porter plainte. " On a déjà recueilli de nombreux témoignages, on en cherche d’autres. Nous voulons monter un vrai dossier afin qu’il ne puisse pas se retrancher derrière un coup de colère unique, ou un coup de fatigue, car nous avons eu des retours: ce n’est pas la première fois", assure la présidente de l’association de protection animale installée à Carros. Une source interne à la Fédération française d’équitation, alertée de "l’incident inacceptable" de ce week-end, indique cependant n’avoir jamais reçu de signalement sur ce centre équestre.

"Des cavaliers disqualifiés"

Cécilia Nanna, propriétaires d’équidés à la retraite ou sauvés de la boucherie, confirme pourtant que ce n’est pas la première fois: "Il y a deux ans, j’étais bénévole et j’organisais les jeux américains à Levens, certains cavaliers de ce centre avaient des comportements violents avec les chevaux, certains avaient même été disqualifiés et le propriétaire des lieux n’en avait rien à faire, il insultait tout le monde."

La jeune femme qui participait à la Fête ce week-end s’interroge: "Ce que je ne comprends pas c’est que les organisateurs l’ont laissé revenir le dimanche après ce qui s’était passé le samedi. Il est arrivé à 8h30 comme si de rien n’était, sans aucune remise en question".

Antoine Véran se défend: "On l’a autorisé à revenir pour les jeunes, on n’a pas souhaité être des censeurs surtout pour ceux qui avaient fait la première partie du concours."

Capture d'écran TikTok.

Le responsable du centre équestre de Peillon se défend

Xavier Millot, responsable du Centre équestre des Preisses à Peillon, n’a pas souhaité répondre à nos questions. Mais il a fait envoyer un "communiqué", via son avocat, avant même la parution de l’article.

Le responsable répond ainsi aux accusations qui sont portées contre lui après la diffusion d’images le voyant frapper une jument à la Fête du cheval à Levens ce week-end: "Au moment de l’embarquement d’une de ses juments par sa cavalière, face à l’attitude véhémente de l’animal (...), il s’est vu dans l’obligation urgente de reprendre la maîtrise de l’animal en utilisant la longe. Beaucoup de curieux se sont mis à l’invectiver et à hurler augmentant la nervosité du cheval (...). Conscient de ce qu’un animal de 500kg, stressé et hors de contrôle, pourrait provoquer comme accidents pour lui-même et surtout pour les autres, il s’empare du premier objet à portée de main, un manche de pelle à crottin. (...) Ne parvenant pas à le maîtriser il se voit forcé de porter deux coups sur l’encolure. Si nous comprenons l’émoi suscité par les images sorties de leur contexte, cela ne doit pas occulter la nécessaire réactivité dans la prise de décision face à l’urgence visant à privilégier la mise en sécurité des personnes et des animaux présents".

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FASHION STORY – La jupe vichy de Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

Publié le par Ricard Bruno

En 1959, l'icône de style qu'est Brigitte Bardot révolutionne l'imprimé vichy dans les garde-robes de l'époque, en le portant au cinéma comme à son propre mariage. L'histoire d'un carreau devenu tendance qui présageai déjà l'influence phénoménale qu'a B.B. sur la mode...

Silhouette de rêve, regard espiègle, sensualité suggestive… Brigitte Bardot est par définition le sex-symbol des années 60. Et si elle fait rêver les hommes et encourage les femmes par l'émancipation qu’elle incarne, B.B. n’en est pas moins une icône de style. Si aujourd’hui on observe une tendance enflammée autour des ballerines, de Repetto à Miu Miu, c’est Brigitte Bardot qui les rend célèbres avec son allure de baby doll, en 1963, dans "Le Mépris" de Jean-Luc Godard. S'ensuit le panier en osier à la touche bucolique, sans oublier la marinière ou encore le chapeau de paille. Résolument libérée, B.B. aspire à un style champêtre non moins élégant, et sa garde robe joviale et audacieuse fait d’elle une véritable lanceuse de tendances.

Parmi ses pièces emblématiques, Brigitte Bardot a popularisé les carreaux vichy. Cet imprimé que l’on ne trouvait autrefois que sur nos nappes de pique-nique, ou bien sur la robe à bretelles de la jeune Dorothée du "Magicien d’Oz" de Victor Fleming, est révolutionné en 1959 par la seule et unique B.B. Alors qu’en juin de cette même année, elle dit "oui" à l’acteur Jacques Charrier, Brigitte Bardot apparaît au bras de son mari arborant une robe vichy rose et blanche. Instantanément, son élégance subtilement bourgeoise et sa simplicité champêtre font de ce carreau estival le must-have des garde-robes de l’époque. Alors, en décembre 1959, lorsque sort le film de Michel Boisrond "Voulez-vous danser avec moi ?", Brigitte Bardot est en tête d’affiche et renoue avec son imprimé fétiche, en virevoltant dans une jupe vichy bleue qui marque les annales des tenues mythiques du cinéma français.

FASHION STORY – La jupe vichy de Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

Une jupe qui en dit long sur le phénomène de style B.B.

Si l’imprimé à carreaux vichy propulse Brigitte Bardot au rang d’icône de style à la française, le créateur Jacques Esterel y est certainement pour quelque chose. Couturier avant-gardiste qui prend goût à s’amuser dans ses créations, c’est lui qui conçoit la robe de mariée en vichy rose de B.B. Inspiré des filles de la campagne comme du style simple et jovial de l’actrice, il imagine cette robe aussi élégante que bucolique rien que pour elle.

Un moment de mode important qui en entraîne un autre, celui de l’emblématique jupe à carreaux bleus vichy, portée par Brigitte Bardot lorsqu’elle interprète Virginie dans "Voulez-vous danser avec moi ?". Jacques Esterel est encore une fois derrière cette pièce mythique, qu’il réalise avec de nombreux jupons pour un volume sans égal et une taille ajustée pour une silhouette idéale. Sensuelle et naturelle, l’icône B.B. s'approprie immédiatement la jupe vichy, qui continue de nous inspirer encore aujourd’hui !

Brigitte Bardot a popularisé les ballerines dans les années 60. Rose Repetto a créé la mythique ballerine

Brigitte Bardot a popularisé les ballerines dans les années 60. Rose Repetto a créé la mythique ballerine "Cendrillon" juste pour l'actrice.

L'actrice était une grande adepte de la marinière, qu'elle a porté tout au long de sa carrière.

L'actrice était une grande adepte de la marinière, qu'elle a porté tout au long de sa carrière.

Brigitte Bardot a donné son nom aux robes à épaules découvertes qu'on appelle désormais

Brigitte Bardot a donné son nom aux robes à épaules découvertes qu'on appelle désormais "col Bardot".

Brigitte Bardot était une grande aficionado des couvre-chefs.

Brigitte Bardot était une grande aficionado des couvre-chefs.

Brigitte Bardot, sublime, lovée dans une longue robe bohème. Un modèle qu'elle appréciait tout particulièrement.

Brigitte Bardot, sublime, lovée dans une longue robe bohème. Un modèle qu'elle appréciait tout particulièrement.

Au même titre que Jane Birkin, Brigitte Bardot était particulièrement fan du panier en osier.

Au même titre que Jane Birkin, Brigitte Bardot était particulièrement fan du panier en osier.

Brigitte Bardot a démocratisé le motif Vichy notamment en se mariant avec Jacques Charrier dans une robe à imprimé Vichy rose.

Brigitte Bardot a démocratisé le motif Vichy notamment en se mariant avec Jacques Charrier dans une robe à imprimé Vichy rose.

Brigitte Bardot, sublime dans un micro-short, dévoilant ses gambettes interminables.

Brigitte Bardot, sublime dans un micro-short, dévoilant ses gambettes interminables.

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POULET DE CHAIR : LA FRANCE S’ALIGNE SUR LES PIRES MODES DE PRODUCTION

Publié le par Ricard Bruno

POULET DE CHAIR : LA FRANCE S’ALIGNE SUR LES PIRES MODES DE PRODUCTION

L’augmentation continue de la consommation de viande de poulet entraîne une intensification toujours plus importante de l’élevage. En France, près de 85 % de la production se fait en bâtiment, sans accès extérieur, avec des densités maximums pouvant atteindre 42 kg/m2, soit 22 poulets au m2, quand les autres États membres (Autriche, Danemark, Allemagne, Suède…) sont sur une densité maximum de 33 kg/m2, considérant qu’au-delà le « bien-être » animal est compromis.

Le poulet « élevé en France » n’est pas un label de qualité, il est au contraire la garantie d’une production intensive, avec une densité maximum de poulets au m2 (hormis les filières bio et label rouge), conditions extrêmes qui, loin d’être remises en cause, se développent toujours davantage dans notre pays avec de nouveaux projets qui créaient la polémique, comme à Sergines dans l’Yonne.

TOUJOURS PLUS DE MÉGAPOULAILLERS EN FRANCE

À Sergines, le bâtiment est agréé pour contenir 39 600 poulets, soit 22 poulets au mètre carré, sans accès extérieur. Les poulets étant abattus à six semaines (souches à croissance rapide, de véritables mutants), cela permet une rotation de plus de sept livraisons de poussins à l’année, soit près de 300 000 poulets cumulés produits en une seule année dans un seul bâtiment.

Une pétition rassemble 45 000 opposants au projet, mais que vaut la parole des femmes et hommes qui auront à subir les nuisances quotidiennes, préoccupés par les conditions d’élevage, face à l’industriel Duc qui veut produire toujours plus de poulets pour alimenter son abattoir de Saint-Bauzély dans le Gard ? (Au passage, les poulets qui sortiront de ce bâtiment auront un long trajet avant d’être déchargés à l’abattoir.)

Alors sommes-nous impuissants face à cette escalade, cette course folle au développement des élevages intensifs qui privilégient les marges aux conditions d’élevage des animaux ?

Pas tout à fait, déjà parce qu’une révision de la directive européenne sur le « bien-être » des animaux est attendue dans les prochains mois, révision qui pourrait remettre en cause la dérogation que s’accorde la France pour entasser un nombre maximum de poulets dans un bâtiment, mais surtout parce que chaque consommateur a le pouvoir d’agir. Le meilleur exemple est probablement celui des poules pondeuses avec une inversion du mode de production en moins de dix ans, passant de 36 % d’élevages en plein air il y a sept ans à 36 % d’élevages en cage aujourd’hui.

Pour fermer ces usines à poulets, il est donc impératif de réduire considérablement sa consommation de viande et, pour ceux qui font le choix de manger du poulet, d’orienter leurs achats sur des animaux élevés en plein air ou issus de la filière bio, sans se laisser berner par la valorisation d’une production française qui n’a rien d’exemplaire et représente même ce qui se fait de pire en Europe. 

Source de l'article : Cliquez ICI

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LES ÉLÉPHANTS D’ASIE, VICTIMES D’UNE EXPLOITATION INHUMAINE ET SANS LIMITES !

Publié le par Ricard Bruno

LES ÉLÉPHANTS D’ASIE, VICTIMES D’UNE EXPLOITATION INHUMAINE ET SANS LIMITES !

Chaque jour apporte son lot de tristes nouvelles concernant les éléphants, pourtant hautement intelligents, sensibles et sociaux. Par conséquent, leur maintien en captivité leur inflige d’immenses souffrances mentales et physiques.

Malheureusement, nombre de ces majestueux animaux sont actuellement réduits en esclavage. Ils sont utilisés comme attractions touristiques, outils de travail pour les autorités, notamment dans les opérations forestières ou les patrouilles anti-braconnage, ou encore exhibés comme des objets vivants dans les temples et chez les particuliers à des fins cérémonielles. Ces animaux subissent ainsi des traitements d’une cruauté inimaginable.

Le cas de Chanchalkali, victime de l’exploitation touristique au Népal, est particulièrement bouleversant. Cette éléphante âgée de 45 ans a été sauvagement mutilée à la trompe dans la nuit du 4 avril dernier alors qu’elle était enchaînée et totalement incapable de se défendre. Elle n’avait alors plus la possibilité de s’hydrater ou de se nourrir par elle-même.

Grâce à la pression médiatique et à l’action des organisations locales, Chanchalkali est désormais étroitement surveillée et bénéficie de soins vétérinaires quotidiens. Bien qu’elle ait recommencé à boire, elle ne peut toujours pas se nourrir seule et dépend de l’aide de son soigneur. Une enquête est en cours pour identifier les coupables de cet acte barbare. 

Les éléphants utilisés dans l’industrie touristique sont confrontés quotidiennement à de nombreuses souffrances (plaies causées par les chaînes, problèmes de dos ou encore mutilations volontaires…).

Nous avons tout de suite adressé une lettre à l’ambassadeur et au Premier ministre népalais pour dénoncer les conditions de vie et la vulnérabilité de ces éléphants enchaînés à vie, et demander l’arrêt des promenades à dos d’éléphant. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont soutenu notre action en écrivant à l’ambassade, dont nous rappelons les coordonnées : nepalinparis@noos.fr

Lakshmi, une éléphante vivant dans un temple au Kerala, fait également face à un calvaire quotidien. Au mois de mai, nous prenions connaissance de l’enquête menée par le média Vakita sur les conditions de vie cruelles de Lakshmi, une éléphante qui réside dans le temple d’Amma, une guide spirituelle indienne renommée dans le monde entier pour sa compassion, prônant l’amour et la bienveillance. Enchaînée au niveau des pattes avant et arrière, isolée dans une petite cage, Lakshmi répète inlassablement le même mouvement de tête, témoignant de grandes souffrances physiques et psychologiques.

À la suite de cette enquête, nous avons immédiatement pris contact avec les bureaux d’Amma en France et en Inde afin de discuter des solutions pour cette éléphante qui nécessite une prise en charge urgente. Grâce à l’un de nos partenaires locaux, nous avons trouvé une solution d’accueil concrète pour Lakshmi et nous poursuivons les négociations pour obtenir sa remise volontaire et son transfert dans un sanctuaire.

L’un des principaux obstacles à l’application de la loi pour protéger les éléphants d’Asie (inscrits à l’Annexe I de la CITES depuis 1975) réside dans la perméabilité des frontières entre la plupart des pays où vivent ces éléphants, ce qui empêche toute surveillance ou réglementation efficace de leurs déplacements. La faiblesse des infrastructures et des capacités d’application de la loi, la corruption, des ressources limitées et une absence de politiques appropriées permettent la poursuite du braconnage, des captures illégales et du commerce illicite d’éléphants vivants et de produits dérivés. La réduction et la fragmentation de leur habitat augmentent également la pression sur ces animaux, aboutissant à des conflits avec les humains qui se terminent généralement par des captures ou des abattages.

En étroite collaboration avec ses partenaires locaux, la Fondation persévère dans ses efforts auprès des autorités compétentes pour améliorer les conditions de vie de ces animaux. Nous soulignons l’urgence d’adopter rapidement des mesures visant à mettre fin à l’exploitation cruelle des éléphants. 

Il est primordial de protéger ces magnifiques créatures et de leur garantir une existence digne et respectueuse.

Source de l'article : Fondation Brigitte Bardot : Cliquez ICI

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