Info Journal fondation Brigitte Bardo tn°124 du 1er trimestre 2023...
Info journal n°124 du 1er trimestre 2023 et Info journal junior n°74 du 1er trimestre 2023
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
Info journal n°124 du 1er trimestre 2023 et Info journal junior n°74 du 1er trimestre 2023
Un nouveau dispositif pour la gestion des chats errants a été adopté : il s’agit d’un partenariat noué entre Roquemaure, l’association les Copains félins, le collectif vauclusien de protection animale, le cabinet vétérinaire de la Cèze, la Fondation Brigitte Bardot et la Fondation 30 Millions d’amis.
Afin d’endiguer la multiplication des chats sans propriétaire, dont la divagation est signalée régulièrement par les administrés, et limiter les nuisances induites, la commune a souhaité intervenir durablement et dans le respect du bien-être animal.
Cette gestion des chats consiste à identifier leurs lieux de vie, les nourrir, les capturer pour les identifier, les soigner, les stériliser, puis les relâcher sur leur territoire. Ce procédé, qui fait ses preuves, régule les populations félines tout en leur permettant de continuer de jouer leur rôle naturel de lutte contre les rongeurs. "Permettre une cohabitation harmonieuse entre les habitants et les chats libres est l’objectif de ce partenariat" soulignent la maire Nathalie Nury et Claire Seguin, adjointe à l’environnement, au patrimoine et au développement durable.
Pour la mise en place de ce nouveau dispositif, l’association locale Les Copains félins, présidée par Brigitte Egender, recherche des bénévoles pour l’aider : la commune comptant déjà 20 points de nourrissage dont il faut s’occuper, à savoir les nettoyer et ravitailler. Les bénévoles pourront également aider la présidente à trapper les chats pour les identifier et les mener, le cas échéant, chez le vétérinaire.
Après identification le chat sera remis à son propriétaire ou sur le territoire sur lequel il aura été trappé. " Il est indispensable que chaque propriétaire de chat le fasse pucer et stériliser, rappelle Claire Seguin qui précise également : "Les propriétaires d’un chat non pucé ou tatoué risquent une amende pouvant aller jusqu’à 750 €."
Les frais vétérinaires pouvant représenter un frein le président du collectif vauclusien de protection animale, Denis Schmidt, rappelle que la commune, à travers son CCAS, promeut le dispositif Vétérinaire pour tous qui permet, sous conditions d’éligibilité, de bénéficier d’aides sur ces frais ; un tiers des frais restant à charge du propriétaire du chat.
Enfermées pour produire du lait de façon industrielle et excessive, comme dans le terrible accident survenu jeudi dernier de l'explosion d'une exploitation laitière au Texas où 18.000 vaches ont trouvé la mort, les vaches laitières ont aussi les pattes enchainées, ce qui les empêchent toutes formes de liberté et de se mouvoir normalement. Elles ne peuvent alors échapper à leur terrible sort…
Cette industrie laitière est cruelle, il faut changer ce système honteux qui provoque des souffrances insupportables à ces animaux d’élevage.
Le journaliste et militant écologiste Hugo Clément est critiqué pour sa participation à un débat organisé par Valeurs Actuelles.
« Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter » : critiqué par plusieurs personnalités écologistes et de gauche pour sa participation à un débat organisé par l’hebdomadaire conservateur Valeurs Actuelles, le journaliste et militant écologiste Hugo Clément s’est défendu ce vendredi sur Twitter. Au cours de cet évènement, qui a rassemblé la veille près de 3 500 personnes à Paris, le journaliste a notamment débattu avec le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella.
« À lire certaines réactions, venues du milieu de l’écologie politique ou de l’extrême gauche, il ne faudrait pas débattre avec l’extrême droite, mais « la combattre », écrit Hugo Clément sur le réseau social. Je trouve cette vision de la politique affligeante ».
« Ne pas parler (aux électeurs du Rassemblement national) n’est pas une option envisageable », poursuit Hugo Clément, estimant qu’il faut, au contraire, essayer de « convaincre » les sympathisants du RN. « Au pire, cela ne marche pas et ne convainc personne dans l’auditoire. Au mieux, des électeurs RN entendent des choses qu’ils n’ont pas forcément l’habitude d’entendre dans leur famille politique et sont sensibilisés sur ces sujets importants », explique-t-il.
Au cours de cette soirée, à laquelle participaient également l’ancien Premier ministre Manuel Valls, ou le député européen François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Hugo Clément avait ainsi affirmé : « peu importe pour qui on vote, on va tous être frappés par le changement climatique ». « La biodiversité, ce n’est pas un truc de bobos écolos : c’est la survie de l’humanité », avait-il ajouté face au président du RN, Jordan Bardella, qui avait quant à lui déclaré ne pas vouloir « laisser le sujet (de l’écologie) à la gauche ».
Animateur de l’émission consacrée à la préservation de l’environnement « Sur le front », diffusée sur France 5, et connu pour son engagement en faveur de la cause animale, Hugo Clément avait été critiqué par certains élus de gauche pour sa participation à cet évènement. Le député écolo Aurélien Taché a notamment dénoncé sur Twitter « le vrai visage » du journaliste, « celui de la caution écologiste de l’extrême droite ».
« Merci mais non merci pour cette dépolitisation dangereuse de l’écologie et du travail de conviction vers l’électorat populaire », a également tancé la députée insoumise Nadège Abomangoli sur le réseau social.
Sur Twitter, Hugo Clément a par ailleurs confirmé avoir conditionné sa participation au débat au versement d’un don « à une association de défense des animaux ». « Valeurs Actuelles a choisi la Fondation Brigitte Bardot (FBB) », une association décriée par certains militants écologistes pour la proximité de sa fondatrice, l’ancienne icône de cinéma Brigitte Bardot, avec le Rassemblement national.
« (La FBB) est une super asso très mobilisée sur le terrain contre l’élevage intensif, la corrida, ou les chasses cruelles », s’est félicité le journaliste sur Twitter, se disant « très fier » de la soutenir. « Les gens qui l’accusent d’être « raciste » ne connaissent ni son travail pour les animaux ni ses bénévoles dévoués », a-t-il conclu.
Pour que cette pétition puisse être prise en compte par le Sénat, il faut qu’elle récolte 100 000 signatures d’ici la fin du mois d’avril.
Soutenue par de nombreuses associations militant pour la protection animale ou pour une meilleure prévention en santé humaine, cette pétition doit réunir 100 000 signatures d’ici le 30 avril pour être prise en compte. André Ménache, vétérinaire et conseiller scientifique pour Antidote Europe, détaille les objectifs et les enjeux de cette initiative, et nous explique pourquoi l’expérimentation animale ne doit plus être considérée comme « un mal nécessaire ».
Le 31 octobre dernier, l’éleveur, militant de la cause animalière et chroniqueur dans les médias Yoann Latouche déposait sur le site du Sénat une pétition intitulée « Utilisation des méthodes non-animales dans la recherche et la réglementation : demande d’une mission d’information ».
Soutenue par la plupart des associations de défense des droits des animaux (L214, Fondation Brigitte Bardot, 30 millions d’amis, AVA, Le parti animaliste, Campus animaliste) et des associations militant pour une meilleure prévention en santé humaine (Antidote Europe et Pro Anima), cette pétition vise à interpeller les sénateurs sur l’expérimentation animale en France.
Son but : atteindre les 100 000 signatures pour qu’une commission d’information soit créée au Sénat, afin que les parlementaires invitent des experts pour témoigner sur le sujet et prennent conscience de la réalité des pratiques actuelles dans le pays.
À l’origine de cette démarche, André Ménache, vétérinaire, conseiller scientifique pour Antidote Europe et porte-parole du comité scientifique de Pro Anima, est conscient que cette initiative « ne va pas changer le monde ». Mais pour celui qui milite depuis 45 ans pour le droit des animaux, « il faut bien commencer quelque part, et c’est le tout premier pas ».
Cette initiative est avant tout une manière d’informer les hommes et femmes politiques, ainsi que le grand public, sur ce sujet « très complexe » et de dépasser les débats superficiels entourant la question depuis des décennies, en présentant des faits concrets et des arguments scientifiques : « Aussitôt que les gens comprennent l’importance et la signification des tests sur les animaux par rapport à la souffrance animale, à la santé humaine et aux dégâts sur l’environnement, ils commencent à s’éveiller, et on a besoin d’atteindre ce seuil de prise de conscience », avance le vétérinaire.
Les actionnaires des industries pharmaceutiques et chimiques, qui peuvent faire pression sur les entreprises, sont aussi un public à atteindre : « Ce n’est pas l’industrie pharmaceutique et chimique qui va changer ses habitudes ; ils sont très à l’aise avec les tests sur les animaux et ne sont pas pressés de les remplacer. »L’un des principaux arguments apportés au débat par André Ménache, c’est que les technologies sont aujourd’hui assez mûres pour offrir une alternative à l’expérimentation animale. Organes sur puce (« une représentation miniaturisée de l’organe lui-même »), cellules souches, déchets chirurgicaux humains destinés à l’incinération ou imagerie permettant des études non-invasives sont autant de solutions « très performantes aujourd’hui, et beaucoup plus fiables et prédictives que le modèle animal ». Ces technologies « dignes du XXIe siècle » sont à la fois une « bonne nouvelle » et un appel à la conscience collective : grâce à elles, l’expérimentation animale n’est plus ce qu’on considérait auparavant comme « un mal nécessaire ». C’est un mal tout court, puisque dispensable.
Pourtant, malgré l’existence de ces solutions plus pertinentes et moins dommageables pour les animaux, la santé humaine et l’environnement, la France reste l’un des pays où le modèle animal est le plus largement utilisé en Europe. En effet, notre pays se classe dans le top 3 européen en nombre d’animaux utilisés chaque année, aux côtés de l’Allemagne et du Royaume-Uni.
Les chiffres font froid dans le dos : on compte tous les ans 1,9 million d’animaux subissant des expérimentations, auxquels il faut ajouter 2,1 millions d’autres gardés en réserve « qui seront en fin de compte tués », selon l’expert. « Ce sont donc 4 millions d’animaux tués chaque année en France, soit pour prélever leurs organes, soit parce qu’ils meurent au cours de l’expérience. Et tous les autres animaux en bonne santé et qui n’ont pas été utilisés sont tout simplement euthanasiés. » Du côté des espèces, il s’agit principalement de rongeurs (85 % du total), mais on compte aussi des chiens, des singes, ainsi que des poissons et des invertébrés.
S’ils ne comptent que pour 1 % des animaux utilisés, l’enseignement et la formation sont un cruel exemple du poids du modèle animal et du retard culturel de notre pays sur le sujet. On compte en effet 20 fois plus d’animaux utilisés en France pour l’enseignement (34 000 en 2016) qu’au Royaume-Uni (1 422 la même année), « alors que les outils pédagogiques alternatifs existent depuis déjà des décennies », insiste André Ménache. « Ce sont souvent des travaux pratiques qui ont été effectués déjà 10 000 fois. On peut regarder des vidéos, on n’a pas besoin d’utiliser un animal comme éprouvette vivante à chaque fois. » Rares sont les exemples d’élèves s’opposant à de telles pratiques, mais le vétérinaire espère que le récent cas du groupe d’étudiantes de l’Université de la vie de Strasbourg, qui refusaient de réaliser une expérience sur des hamsters et qui ont réussi à faire plier leur faculté, fera « jurisprudence ».
S’il y a bien un domaine où les choses pourraient être faites autrement, c’est celui de la réglementation, c’est-à-dire les expérimentations devant être réalisées par les entreprises des secteurs pharmaceutiques et chimiques avant la mise sur le marché de nouveaux produits. En ce qui concerne les autorisations de mise sur le marché des nouveaux médicaments, les laboratoires sont tenus, par une loi datant de 1946, d’effectuer des expérimentations sur des rongeurs et d’autres animaux avant de procéder à des essais sur des humains. « Nous sommes malheureusement bloqués par cette exigence réglementaire alors que la technologie a évolué depuis plus de 75 ans. Les lois n’ont pas encore rattrapé la science », déplore André Ménache. Malgré certaines directives et résolutions européennes, qui invitent à employer des méthodes alternatives, les industriels continuent d’utiliser des animaux. Ils ont aussi la liberté de choisir les espèces qui leur conviennent le mieux pour tester leur produit : « Cela va évidemment leur permettre de détecter moins d’effets secondaires et de passer plus vite aux essais cliniques. Ils pourront ainsi homologuer et commercialiser plus de médicaments », explique le vétérinaire.
Cette méthode pose selon lui des problèmes de santé publique :
« Quand je dis aux gens qu’en tant que vétérinaire je ne vais pas tester un médicament destiné aux chevaux sur des perroquets, ils rigolent. Mais quand je leur demande pourquoi utiliser des rats pour tester des médicaments destinés à l’homme, en sachant que nous ne sommes pas des rats de 70 kg, ils commencent à réfléchir. »
Certains effets secondaires sont en effet détectés bien après la mise sur le marché des médicaments mis en cause : « On va arrêter ces médicaments, mais ils ont déjà fait des dégâts, tandis que si on les avait testés en amont sur des organes sur puce avant de passer aux essais cliniques, on aurait des médicaments plus sûrs, et plus ciblés. »
Alors que le domaine de la réglementation représente environ 25 % des animaux utilisés, la recherche fondamentale et appliquée est le secteur qui en emploie le plus en France, soit environ 75 %. Pour André Ménache, ces recherches fondamentales ne servent avant tout qu’à satisfaire « la curiosité scientifique ». Il explique : « La recherche fondamentale pure et dure c’est tirer une flèche dans le ciel sans savoir où cette flèche va aboutir, et vous n’avez pas besoin d’obtenir un résultat. »
Grâce à la « complicité des comités d’éthique », les chercheurs ont toute liberté de réaliser des expériences sur les animaux, et pour bénéficier de subventions, ils vont souvent avancer que leurs recherches ont une application pour la santé humaine. Pourtant, « les résultats et les taux de succès sont infimes » pour le vétérinaire. En effet, selon cette étude menée sur 25 000 articles de recherche fondamentale publiés dans des revues scientifiques, seuls 0,004 % d’entre eux ont eu au final des applications cliniques.
Cette question du rapport « coût-bénéfice » de la recherche fondamentale face à la souffrance animale doit être placée au cœur du débat public selon l’expert. D’autant plus que « 80 % des expériences sur les animaux ne sont pas reproductibles », alors que la reproductibilité est « la pierre angulaire de la recherche scientifique ». Le vétérinaire complète : « C’est-à-dire que si une autre équipe va répéter le test, elle ne va pas obtenir les mêmes résultats. Et c’est parfois le cas lorsque la même équipe fait le même test 6 mois plus tard. Les animaux sont sensibles à de nombreux éléments qui peuvent changer les résultats. »
Pour André Ménache, l’opinion publique est de plus en plus consciente de l’inutilité de la souffrance infligée aux animaux lors de ces études scientifiques. C’est d’ailleurs ce qu’il constate lors des manifestations organisées lors de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires, dont la prochaine édition a lieu le lundi 24 avril : « Il y a 20 ans, vous voyiez sur les pancartes ”Arrêtez l’expérimentation animale, c’est cruel”. Aujourd’hui, il est marqué ”Arrêtez l’expérimentation animale, ça ne fonctionne pas”. »
Ce sont tous ces éléments que la pétition déposée sur le site du Sénat tient à porter sur la place publique à travers l’ouverture d’une mission d’information. Mais pour être prise en compte par les sénateurs, cette initiative a besoin de recueillir un minimum de 100 000 signatures d’ici la fin du mois d’avril. Alors si vous souhaitez soutenir cette démarche et faire enfin entrer la question de l’expérimentation et de la souffrance animales dans le débat parlementaire, dépêchez-vous d’y apposer votre signature !
Pour signer cette pétition officielle, vous devez au préalable vous identifier en passant par le site France Connect. Pas d’inquiétude si vous ne connaissez pas la marche à suivre, cette vidéo vous explique toute la procédure en 2 petites minutes.
75 % des Français considèrent que le gouvernement ne s’engage pas suffisamment en faveur des animaux (et même 80 % chez les 25-34 ans). Ce sont les résultats d'un sondage Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot, révélé le journaliste Hugo Clément pour son site Vakita.
Pour coordonner les travaux de ces différents ministères et fixer des objectifs, 82 % des Français se déclarent favorables à la création d’une délégation interministérielle dédiée à la condition animale (92 % chez les 18-24 ans). Cette nouvelle étude révèle que 87 % des Français sont favorables à une limitation de la durée de transport des animaux vivants à un maximum de huit heures pour les mammifères et à 4 heures pour les volailles et lapins.
80 % des Français sont favorables à l’interdiction de l’exportation d’animaux vivants hors de l’Union Européenne, au profit de l’élevage et l’abattage sur le territoire européen (transport des carcasses). Également, 83 % des Français sont favorables à l’interdiction du transport des animaux non sevrés, hormis lorsqu’ils sont déplacés avec leur mère.
Le ministère de l’Ecologie a présenté, le 9 janvier 2023, un plan de sécurisation de la chasse scandaleusement ridicule, rejetant l’instauration d’un jour sans chasse pourtant largement plébiscitée par les Français… Pour 70 % des Français interrogés cette mesure est insuffisante pour garantir la sécurité (et même 71 % des Français habitant des communes rurales, donc plus exposés aux accidents de chasse).
Autre enseignement de ce sondage, 72 % des Français interrogés estiment que l’Etat devrait favoriser et soutenir les efforts de coexistence entre les espèces sauvages et les activités humaines en minimisant le recours aux procédés létaux.
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 017 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 3 mars 2023.
Ce ne sont pas moins de 455 bovins qui ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot. Et ce chiffre pourrait d’ailleurs augmenter, certaines femelles étant gestantes.
Tous ont rejoint l’Arche de BB qui a déjà la responsabilité de plus de 10 000 animaux, dont 2 000 bovins.
Bravo à nos équipes qui n’ont pas hésité à braver des conditions météorologiques particulièrement défavorables et un terrain hostile (lisier, marécages…) pour mener à bien ce sauvetage.
Une telle opération est un véritable investissement pour la Fondation (le seul coût de la pension s’élèvera à plus de 400 000 € par an !) et n’est rendue possible que grâce à votre soutien généreux et fidèle. Nous vous en remercions chaleureusement !
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Le 7 avril dernier, Charlotte Gainsbourg a accordé une interview dans l’émission « Totemic » sur France Inter. Au cours de celle-ci, la chanteuse a notamment partagé ses craintes par rapport à l’ouverture de la maison Gainsbourg où vivait son défunt père pendant de nombreuses années. Nous vous en disons un peu plus à ce sujet dans cet article.
Serge Gainsbourg était l’une des personnalités les plus emblématiques de sa génération. Et à juste titre, car de son vivant, il a longtemps captivé les foules grâce à son incroyable talent de chanteur.
Cela fait plus de trente ans que le grand artiste a disparu, mais il demeure toujours vivant dans les mémoires des Français. En en particulier de sa famille.
D’ailleurs, le 2 avril dernier, sa fille, Charlotte Gainsbourg, a annoncé une grande nouvelle, sur les réseaux sociaux. C’était à l’occasion de ce qui aurait été le 95e anniversaire du chanteur. Il s’agit d’une nouvelle concernant l’ouverture au public du musée en hommage à son père.
« Il aurait 95 ans aujourd’hui.. Je suis très fière d’annoncer l’ouverture de la billetterie de la « Maison Gainsbourg » un long travail qui enfin verra le jour.. le 20 septembre 2023! », a-t-elle partagé sur son compte Instagram.
Une annonce qui a en effet ravi les fans de l’interprète de la chanson « Je t’aime, moi non plus ».
« Tellement hâte », « Bravo Charlotte. Je suis passée devant ce matin, j’ai hâte d’y entrer, de sentir l’atmosphère, d’admirer… Merci de partager cette maison », « Hâte de découvrir ce lieu hors du temps », peut-on lire dans les commentaires.
Pour information, la maison est située à la rue de Verneuil, dans le 7ème arrondissement de Paris. Serge Gainsbourg l’avait achetée à la fin des années 1960, et il y a vécu jusqu’à sa mort en 1991. Celle-ci est en effet devenue un musée, et prochainement, il sera ouvert au public.
Dans un récent communiqué, Charlotte Gainsbourg a donné quelques détails à propos de ce que les visiteurs vont découvrir dans la demeure. Notons que celle-ci n’a pas changé depuis la disparition de Serge Gainsbourg.
À ce sujet, elle a notamment déclaré :
« Le parcours commencera par la visite de la Maison, une plongée dans l’intime. Puis à deux pas, le Musée retracera la vie de mon père à travers ses œuvres et sa collection de pièces emblématiques. »
Concernant cette ouverture, Charlotte Gainsbourg a toutefois confié le 7 avril dernier, qu’elle a des craintes. Face à Rebecca Manzoni, dans l’émission « Totemic », la chanteuse a en effet déclaré :
« Bien sûr, j’avais des doutes et j’en ai encore. J’ai peur que les gens soient déçus après trente-deux ans d’attente. »
Malgré sa peur, l’actrice franco-britannique a pour autant de quoi être assurée. Et pour cause, récemment, lorsqu’elle était venue prendre des photos dans le musée, elle a vu beaucoup de monde à l’extérieur.
« (…) Il y a tellement de monde qui attend que j’ai peur (…) Mais j’ai eu l’énorme surprise que ce soit complet au bout de six heures, après avoir ouvert des dates de septembre à décembre », a-t-elle évoqué dans son interview.
Quelques détails sur la Maison Gainsbourg
Charlotte Gainsbourg a déjà mis en vente les premiers billets pour la visite du musée situé dans la rue de Verneuil dans le 7ème arrondissement, le 4 avril dernier. Comme la chanteuse l’a annoncé, ses portes s’ouvriront qu’en septembre 2023.
Concernant la visite de l’endroit, les organisateurs ont déjà mis en place le parcours que les visiteurs vont suivre.
Au programme, il y aura une visite d’une trentaine de minutes, durant laquelle les visiteurs vont porter des casques géolocalisés.
Bien évidemment, il y aura de la musique, notamment avec une bande-son que Charlotte Gainsbourg a composée, et avec le Soundwalk Collective à partir d’un fond sonore inédit.
Puisque la maison est gardée à l’état depuis plus de trente ans, les visiteurs vont par ailleurs trouver des objets conservés durant leur visite. Parmi lesquels on peut citer des boîtes de conserve dans le frigo, des bouteilles de rouge à moitié vides, ainsi que des bibelots.
À part cela, le public va également découvrir une bibliothèque, où il peut trouver divers ouvrages. Mais aussi du Gainsbarre, un café qui se transforme en piano-bar la nuit.
"Élevez vos ambitions Monsieur le Ministre !": sept ONG ont demandé mardi au ministre de l'Agriculture Marc Fesneau de porter une position "ambitieuse" à l'occasion de la révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal.
Ces ONG de protection animale (CIWF France, Fondation Brigitte Bardot, LFDA, Welfarm, OABA, Quatre pattes et Convergence Animaux Politique) ont pris la parole à quelques pas de l'Assemblée nationale, dans l'espoir d'influer sur la position défendue par la France à Bruxelles.
La Commission européenne prépare une proposition de révision de la réglementation sur le bien-être animal, attendue à l'automne prochain.
Le directeur de CIWF France, Yvan Savy, a estimé que cette révision du cadre régissant l'élevage, le transport et l'abattage des animaux était une "opportunité unique en une génération".
Actuellement, plus de 300 millions d'animaux - poules, truies, lapins - passent tout ou une partie de leur vie en cage chaque année dans l'UE. Les poules sont jusqu'à 50.000 par bâtiment et des poulets "grandissent si vite que leur corps ne peut même plus les porter", a-t-il ajouté.
"Ouvrez les cages, M. Fesneau !" a-t-il lancé.
Les associations demandent la fin des cages, l'interdiction de transporter des animaux vivants hors de l'Union européenne ou encore l'obligation d'indiquer le mode d'élevage sur les emballages, pour que les consommateurs achètent en toute connaissance de cause.
Le "système intensif à haute densité ne peut pas continuer", a déclaré Élodie Gérôme, de l'association Quatre pattes.
Selon Lorène Jacquet, de la fondation Brigitte Bardot, la France "doit préparer les filières" à une transition "inéluctable".
Au moment de l'abattage, les ONG veulent notamment la généralisation de la vidéosurveillance et l'arrêt de la pratique consistant à suspendre les volailles par les pattes, tête en bas, avant la mise à mort.
Les associations plaident pour que l'étourdissement soit systématiquement pratiqué avant la tuerie. Le sujet est hautement sensible, dans la mesure où l'animal doit être conscient avant sa mise à mort selon les principes de l'abattage rituel (casher et halal).
Près d'une pile d'animaux en peluche portant des badges sur leur fourrure synthétique ("Élevez vos ambitions Monsieur le ministre !"), quatre députés ont assuré les associations de leur soutien: l'élue Renaissance Corinne Vignon, l'écologiste Sandrine Rousseau, les insoumis Aymeric Caron et Anne Stambach-Terrenoir (LFI).
La France doit être "moteur", a défendu Mme Vignon, quand Mme Stambach-Terrenoir a appelé à "sortir de ce statu quo absolument néfaste".