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Journal Libération dans le rétro... ‏

Publié le par Ricard Bruno

Journal Libération dans le rétro... ‏

Ce jour là en 68.

Il y a 50 ans tout pile, France inter précisait dans son journal que l'homme d'affaires et photographe Gunther Sachs venait de confirmer son futur divorce d'avec Brigitte Bardot.

C'est pour lui que Bardot, sommée de choisir, avait annulé en décembre 1967 la sortie du très érotique Je t'aime moi non plus, un duo que Serge Gainsbourg ré-enregistrera plus tard avec Jane Birkin.

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Brigitte Bardot : Sa jeunesse piétinée !

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : Sa jeunesse piétinée !

Dans les années 50, Brigitte Bardot avec Roger Vadim, découvraient la plage de Pampelonne, devenue grâce à eux, un espace de vacances et de liberté. Jusqu’à ce lundi 16 juillet…

 

«Sur la plage abandonnée, coquillage et crustacés, qui l’eût cru, déplorent la perte de l’été », susurrait-elle en 1963.

Cinquante-cinq ans plus tard, c’est un autre refrain qu’interprète BB.

Celui du désarroi et même de la colère.


Oui, Brigitte est en rogne, remontée contre ce xxie siècle qui, décidément, ne respecte rien, pas même la plage de Pampelonne, cette merveilleuse langue de sable fin où elle a vécu les plus belles heures de sa jeunesse.

« Je suis scandalisée et très triste. On est en train de tuer l’âme de Pampelonne. C’est une époque qu’ils vont foutre en l’air », s’indigne-t-elle dans Paris Match.

Et quelle époque !

C’est au milieu des années 50, en repérant les lieux pour tourner Et Dieu… créa la femme, que Roger Vadim et sa sublime jeune épouse découvrent cette bande sableuse de près de 4,5 kilomètres, lovée entre pinèdes, vignobles et prairies.

Au milieu de cette étendue sauvage, léchée par les eaux turquoise de la Méditerranée, une table et quelques chaises autour desquelles papillonnent un couple et leurs trois enfants.

Vadim demande à l’homme s’il est possible de déjeuner sur place avec son équipe.

Amusé de jouer les plagistes, Bernard de Colmont, qui est en réalité explorateur, demande à sa femme de préparer un repas.

Le Club 55 naît ce jour-là, premier établissement du genre, et les quelques centaines de mètres de sable alentour sont baptisées plage des Explorateurs.

Le succès est immédiat, drainant dans un joyeux mélange d’artistes et d’anonymes, Parisiens et gens du cru.

Dans le même esprit, une dizaine de baraques se montent.

Au menu, débrouille et bonne humeur.

« On utilisait des groupes électrogènes et des frigos à gaz », se souvient l’un des exploitants.

Un vent d’audace et de liberté souffle sur ce petit coin de Côte d’Azur, illuminé par la bombe Bardot.

 

Symbole de liberté

C’est à Pampelonne en effet que, dans les années 70, les femmes osent pour la première fois enlever le haut de leur bikini et exposer leurs seins au soleil, mettant la France sens dessus dessous !

Comme le raconte notre confrère Paris Match, les forces de l’ordre verbalisent les affranchies, le tribunal de Draguignan les innocente.

Une joyeuse pagaille dont BB se souvient avec émotion : « Au début il n’y avait rien. Et puis des plages sont apparues avec le film Et Dieu… créa la femme. Chacune était différente, rigolote et non conforme. Il y avait de la joie, c’était le symbole de la liberté. »

A la fin des années 80, près de trente plages ont fleuri à Pampelonne.

Les baraques ont cédé la place à des restaurants et terrasses en dur.

Plus de barbecues improvisés, mais des grands chefs aux fourneaux.

Malgré tout, les lieux gardent leur charme et leur authenticité pour le bonheur d’une clientèle tous les ans plus nombreuse et internationale…

Parmi les exploitants, les Urbini, fondateurs de l’Esquinade.

Des pionniers qui, comme l’a confié BB à Match, font partie de sa famille.

Et les frères Jean-Claude et Jean-François Moreu, qui se sont installés en 1987, sur une plage, rebaptisée Les Jumeaux.

Hélas, comme le déplore amèrement Brigitte, le temps de la joie et de l’insouciance semble bel et bien révolu. à l’origine, un nouveau schéma d’aménagement de la plage de Pampelonne, élaboré par la commune de Ramatuelle et approuvé par décret en décembre 2015.

Celui-ci prévoit en effet de déplacer les établissements de l’autre côté des dunes, de redéfinir le cahier des charges de chacun des exploitants et d’éloigner les parkings.

Car ce site exceptionnel est en danger.

En cause, l’affluence de touristes, le réchauffement climatique, la montée des eaux…

Pour répondre à ce schéma, il fallait réattribuer pour les douze prochaines années les lots de plages, jusqu’alors concédés année par année.

 

La fête est finie !

Le 16 juillet dernier le conseil municipal de Ramatuelle, emmené par son maire Roland Bruno, a voté.

Et le résultat n’a pas, mais pas du tout plu, à Brigitte Bardot !

« Avec ce projet de réaménagement cette plage va devenir monotone, alors qu’elle était si charmante. C’est dramatique ! […] L’argent va tuer cet endroit, comme c’est déjà le cas dans le village de Saint-Tropez, où je ne vais plus. »

C’est aussi à son ami, Jean-Claude Moreu, qui a perdu son jumeau, que pense l’héroïne d’En cas de malheur.

En effet, ce dernier s’est vu refuser l’exploitation de sa célèbre plage des Jumeaux : « J’apprends qu’ils l’ont perdue. Pourtant elle est élégante, joyeuse, très couleur locale. Jean-Claude Moreu a continué malgré le décès de son frère jumeau. Aujourd’hui, en lui enlevant leur création de plus de trente ans, on a tué une deuxième fois son frère », fulmine l’actrice.

Sa chanson, La madrague, inspirée par ces merveilleux moments passés à Pampelonne, s’achevait ainsi : « Mais aux premiers jours de l’été, tous les ennuis oubliés, nous reviendrons faire la fête aux crustacés, de la plage ensoleillée… »

Pour BB, comme pour tant d’autres, il semble qu’aujourd’hui hélas, la fête soit bel et bien terminée…

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Equipaix au bord du gouffre...

Publié le par Ricard Bruno

Equipaix au bord du gouffre...
Equipaix au bord du gouffre...

’association protectrice des équidés est aux abois. Outre la difficulté de trouver des familles d’accueil, elle peine à renflouer les caisses pour sa survie.

Il y a des périodes difficiles à appréhender. Au sein d’Equipaix, importante association pour la sauvegarde des équidés maltraités ou en fin de vie, le moral est en berne. Les finances aussi. Une situation qui place les membres de l’association au bord du gouffre. Au point d’en donner le vertige. Tous les ans, l’association débourse 40.000 euros pour les chevaux, poneys, ânes qu’elle a sauvés d’un triste sort - bien souvent des mains de leurs tortionnaires –, de l’abattoir pour les chevaux de clubs, ou purement et simplement abandonnés sans eau ni nourriture.
“ Les cavaliers devraient se sentir responsables ”100 équidés appartiennent à l’association. Un nombre très important pour une association qui compte à peine une douzaine de bénévoles (très) actifs. Présidée par Dany Papet, Equipaix a été déclarée d’intérêt général depuis le 1er janvier 2017. La présidente connaît sur le bout des doigts le nom de tous les « protégés » de l’association. Elle met un point d’honneur à trouver des lieux d’accueil dignes pour les animaux qui passent souvent par la case « pension » avant. Là encore s’ajoute à cette grande angoisse de pouvoir compter sur des familles respectueuses et qui s’engagent au long cours, la difficulté de « recruter » des bénévoles pour s’occuper pendant « une demi-journée par trimestre » des autres chevaux en pension ou dans le pré de l’association. « Nous n’avons pas assez de bénévoles qui connaissent les chevaux et qui donnent quelques heures pour les nourrir, les soigner, être présents pour une visite du vétérinaire ou bien encore les câliner, leur donner un coup de brosse ou leur démêler la crinière, désespère Dany Papet. Et puis lorsque nous réussissons à trouver des familles d’accueil, nous devons veiller à la grandeur du champ, aux clôtures électriques et non en barbelés, à un abri pour l’hiver… »

Manque criant de donsFrançoise Morin, longtemps trésorière et désormais adjointe, ne cache pas que « le cheptel s’agrandit toujours plus, avec de moins en moins de moyens ». « Et entre les frais vétérinaires, la maréchalerie, la nourriture, les transports en van et les pensions, nous devons débourser de grosses sommes. Nous avons un cheval en pension depuis 2004 car il ne peut pas être accueilli ; à lui tout seul avec les frais, il nous a déjà coûté au moins 20.000 euros. »
Pour aider l’association, la fondation Brigitte Bardot et l’association 30 Millions d’amis sont des secours précieux. Quelques généreux donateurs viennent également soulager ponctuellement Equipaix mais ce n’est pas suffisant. Les parrainages et les adhésions ne sont pas assez nombreux. « Tous les cavaliers en club devraient se sentir responsables, martèle Dany Papet. C’est inadmissible de monter un cheval toutes les semaines sans se soucier de ce que l’animal deviendra une fois qu’il ne travaillera plus. »
En effet, la plupart des jeunes cavaliers ne soupçonnent même pas que leur cheval ou poney « préféré » sera un jour ou l’autre envoyé directement à l’abattoir… après de bons et loyaux services.

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La filière chevaline réagit aux propos de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

La filière chevaline réagit aux propos de Brigitte Bardot

Un seul MOT...BRAVO ! Brigitte !

Bruno Ricard

Le 24 juillet dernier, l'ex-star du cinéma s'est entretenue avec Emmanuel Macron. D'après elle, celui-ci aurait déclaré être favorable à la fin de l'hippophagie. La Fédération Nationale du Cheval a immédiatement réagit.

Elle combat depuis des décennies la consommation de viande de cheval en France, et n'a pas hésité à aborder le sujet lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron. Brigitte Bardot venait défendre les combats de sa fondation et confronter le président de la République à ses promesses non tenues.

Avis favorable
Ils ont donc débattu pendant quelques heures sur l'installation de caméras dans les abattoirs, la vente d'œufs de poules élevées en cage, mais aussi l'hippophagie. A la sortie de cet entretien, l'ancienne actrice a révélé qu'Emmanuel Macron était « favorable » à la fin de la consommation de viande de cheval. Il se serait engagé à étudier les demandes de la fondation et à faire un point d'étape à la fin de l'année.

Conséquences catastrophiques
Quelques jours plus tard, la Fédération Nationale du Cheval (FNC) et la FNSEA, premier syndicat agricole, ont écrit une lettre ouverte au président, se disant « offusqués des propos tenus par Madame Bardot et repris dans de nombreux articles ». En effet, les deux fédérations ont évoqué les conséquences « catastrophiques » qu'engendrerait l'arrêt de l'hippophagie en terme « d'économie, d'emploi, d'aménagement du territoire et de bien-être animal ». Elles ont déclaré que 18% des foyers français consommaient encore de la viande chevaline.

Hippophagie et SPA
Enfin, elles ont rappelé que la consommation de cheval avait été rétablie en France à la fin du XIXe siècle avec l'accord de la SPA. A l'époque, l'association avançait que cette pratique pouvait améliorer le traitement des chevaux et éviter le gaspillage. En effet, si un propriétaire voulait vendre son vieil équidé à un abattoir, celui-ci devait être en bonne santé. Aujourd'hui pourtant, la viande de cheval est de moins en moins consommée en France et la filière connaît des difficultés. Raison de plus, d'après les deux fédérations, de ne pas stigmatiser ce secteur. Pour le moment, le président n'a pas répondu officiellement à cette lettre.

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Trouville-sur-Mer : Discorde autour de la présence du cirque Ritz sur le pont des Belges

Publié le par Ricard Bruno

Accueilli à Trouville-sur-Mer (Calvados), le cirque Ritz inclut des animaux à son spectacle. Cela a suscité la colère de certains qui ne comprenaient pas la position de la mairie.

Certains habitants ne comprennent pas que Trouville accueille un cirque dont le spectacle contient des animaux. Lundi, une légère altercation a eu lieu.

Certains habitants ne comprennent pas que Trouville-sur-Mer (Calvados) accueille un cirque dont le spectacle contient des animaux. Lundi, une légère altercation a eu lieu. 

Fin juillet 2018, le cirque Romane Ritz prenait ses quartiers sur le pont des Belges, à Trouville-sur-Mer. Des internautes ont affiché leur mécontentement quant à sa présence dans la ville. Tandis que plusieurs cirques ont décidé de se passer de bêtes dans leur spectacle, celui du Cirque Ritz inclut des chameaux, des ânes ou encore des zèbres qui, la journée, sont exposés au public à côté du chapiteau.

Fronde face à la présence d’animaux

Beaucoup déplorent le peu d’espace et l’inconfort réservé à ces bêtes. Des militants s’opposent et tentent d’agir pour que la pratique cesse. Ils affirment que les animaux doivent être laissés à l’état sauvage et non enfermés. Les pétitions en faveur des cirques sans animaux affluent. Deux d’entre elles, lancées à Cherbourg et à Dieppe, ont respectivement recueilli plus de 17 et 20 000 signatures. Sur le plan national, la Fondation de Brigitte Bardot mène actuellement une campagne de sensibilisation.

Si, pour certains, les animaux sont indissociables des spectacles de cirque, l’ancien dompteur André-Joseph Bouglione s’est ouvertement prononcé contre cette opinion dans son livre, Contre la maltraitance des animaux, paru en 2018.

Climat tendu

Samedi, une légère altercation a eu lieu entre l’un des membres de l’équipe du cirque et une femme à qui il reprochait de prendre des photos. Elle a filmé la scène et l’a posté sur son compte Facebook en dénonçant ce comportement tout en déplorant le traitement des animaux.

Vidéo et source de l'article : Cliquez ICI

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À Dieppe, l’installation d’un cirque crée la polémique...

Publié le par Ricard Bruno

Sur la zone commerciale de Val Druel, c’est un combat silencieux qui se joue. Au premier plan, les récentes affiches de la Fondation Brigitte Bardot qui militent pour des cirques sans animaux sauvages. Et au second plan, un chapiteau fraîchement installé où devront se produire dromadaires, zébus et lamas…

 

Et ce début de mois d’août, le cirque Sabrina Fratellini a planté son chapiteau du côté de la ville de Dieppe, à deux pas de vastes panneaux d’affichage présentant la récente campagne de sensibilisation de la Fondation Brigitte Bardot contre les cirques exploitant des animaux.

Un long débat

Une ironie du sort pour le moins grinçante, à une époque où le débat fait de plus en plus rage dans la société pour savoir si oui ou non l’univers circassien doit évoluer vers des spectacles plus respectueux de la condition animale.

Ce débat existe de longue date, mais il a connu un vif regain d’intérêt depuis la publication par André-Joseph Bouglione « Contre l’exploitation animale »; véritable pavé dans la mare qui lui a valu l’animosité de nombre d’acteurs de ce milieu du spectacle traditionnel.

Camper sur ses positions 

Tony Fratellini, directeur du cirque qui vient tout juste de s’installer du côté de Dieppe, campe sur ses positions au micro de nos confrères de Paris-Normandie :

« Sans animaux, ce n’est pas un cirque ! » estime-t-il.

Pour cette saison 2018, le cirque ne présentera pas de grands félins, mais selon les dires du directeur, le public serait en demande d’animaux sauvages.

Fratellini se vante même du fait qu’il présentera, l’année prochaine, quatre jeunes tigres actuellement « dans son dépôt ». Un numéro est d’ores et déjà prévu et répété. Voilà pour les circassiens.

Défense du vivant 

De l’autre côté, on trouve évidemment les défenseurs de la cause animale. Pour la Fondation Brigitte Bardot, très engagée contre l’exploitation animale dans l’univers du spectacle, présenter au XXIe siècle des félins et des éléphants sous un chapiteau ne fait plus sens.

Car derrière la musique et la magie des spectacles de cirque, le grand public ne voit jamais la souffrance, la captivité et les brimades imposées aux animaux pour qu’ils acceptent de réaliser des tours chaque soir.

C’est ce qui explique l’apposition des affiches de sensibilisation dans la ville de Dieppe; les communes côtières sont des lieux d’installation privilégiés par les cirques pendant la période estivale.

Eveiller les consciences 

« Notre but est de sensibiliser les gens, éveiller les consciences. Les besoins spécifiques des animaux sauvages, l’espace, l’activité, les liens sociaux, ne sont pas respectés. Ils ne sortent des cages que pour faire des numéros contre-nature... » a expliqué Bruno Jacquelin, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, au micro de Paris-Normandie.

À Dieppe, une pétition lancée contre la présence de cirques avec animaux a déjà récolté pas moins de 20 500 signatures et est même remontée jusqu’aux élus locaux.

Malheureusement, si les villes peuvent prendre des arrêtés municipaux interdisant l’installation de cirques avec animaux sauvages sur le territoire de la commune, ces décisions ponctuelles ne changeront pas la donne à grande échelle.

Ce qu’il faudrait est une législation à l’échelle nationale afin de faire véritablement bouger la situation. D’autant que les arrêtés municipaux peuvent être cassés par le Conseil d’Etat.

 À Dieppe, l’installation d’un cirque crée la polémique...
 À Dieppe, l’installation d’un cirque crée la polémique...
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 À Dieppe, l’installation d’un cirque crée la polémique...
 À Dieppe, l’installation d’un cirque crée la polémique...
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Resistance for Animals Rights...

Publié le par Ricard Bruno

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"J'espère que cela fait réfléchir" : le photographe Manuel Litran raconte l'histoire de son cliché choc dénonçant les abandons d'animaux

Publié le par Ricard Bruno

Une photo datant de 1980 ressort régulièrement au moment des départs en vacances. Franceinfo a interrogé son auteur.

Chaque année ou presque, la photo ressurgit au moment des départs en vacances. Un vieux cliché dénonçant les abandons d'animaux domestiques a été partagé sur Twitter, samedi 28 juillet, provoquant la colère des internautes. Il montre 140 cadavres de chiens allongés le long d'une route. Cette photo ne date pas d'aujourd'hui : elle a été publiée en 1980 dans Paris Match, comme le rappelle le magazine sur son compte Instagram. Le circuit de Magny-Cours indique que le cliché n'a pas été pris sur ses pistes, contrairement à ce qu'affirme la publication. Trente-huit ans plus tard, franceinfo a interrogé l'auteur de la photo, Manuel Litran.

"J'espère que cela fait réfléchir" : le photographe Manuel Litran raconte l'histoire de son cliché choc dénonçant les abandons d'animaux

Paris Match a eu l'idée de faire un reportage sur le pic d'abandons d'animaux domestiques qui a lieu chaque été, pendant les vacances, se souvient le photographe. Nous avons pris contact avec la SPA, qui a tout de suite accepté de nous répondre." Déjà en 1980, les chiens étaient fréquemment "abandonnés sur le bord de la route" par leurs maîtres. À l'époque, l'association euthanasiait les animaux qu'elle ne pouvait pas accueillir dans ses refuges.

"Je n'ai pas dormi de la nuit"

Paris Match décide donc de faire honneur à son slogan : "le poids des mots, le choc des photos". "Nous avons loué deux camions frigorifiques, pour transporter les corps des 140 chiens abandonnés que la SPA avait dû 'pîquer' en seulement deux jours, poursuit Manuel Litran. Nous avons disposé tous ces pauvres animaux sur la route. Et il fallait faire vite à cause de l'odeur." 

Certains chiens étaient jeunes ; d'autres avaient encore leur laisse, un collier avec une clochette ou une médaille portant leur nom.Manuel Litran

"Je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai été terriblement touché par cette photo, se rappelle le photographe. Manuel Litran n'est pas le seul à être choqué par ces 140 cadavres étendus sur l'asphalte. La réaction à la publication de la photo dans Paris Match a été "très forte""Des Américains m'ont appelé, pour me demander s'il s'agissait de peluches. Ils ont été très étonnés de la démarche", explique-t-il. À la demande de Brigitte Bardot, des tirages sont réalisés et affichés dans le métro, à Paris.

"Chaque été, on me parle de cette photo"

Plus de 30 ans plus tard, ce cliché pour sensibiliser à l'abandon des animaux continue de toucher le public. "On m'en reparle à chaque fois qu'arrivent l'été et les vacances", note Manuel Litran.

J'espère que cela fait réfléchir les propriétaires. C'est terrible d'avoir un chien chez soi, de s'arrêter sur la route des vacances et de le laisser au milieu de nulle part.Manuel Litran

Le photographe se félicite en tout cas d'une évolution : la SPA a modifié ses statuts et interdit désormais les euthanasies massives d'animaux. Seuls les "animaux jugés dangereux" ou ayant des maladies incurables sont aujourd'hui abattus, explique-t-elle sur son site. L'association estime toutefois que 100 000 animaux sont abandonnés chaque année par leurs propriétaires. Cet acte est passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende.

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Chantal Goya : "J'aime la vérité et pas le mensonge. Je dis ce que je pense, un peu comme les enfants"

Publié le par Ricard Bruno

La chanteuse Chantal Goya est l'invitée du Monde d'Elodie. Elle se confie sur son enfance et revient sur les expériences qui ont marqué sa carrière de chanteuse. 

Chantal Goya : "J'aime la vérité et pas le mensonge. Je dis ce que je pense, un peu comme les enfants"

"J'aime la vérité et pas le mensonge. Je dis ce que je pense, un peu comme les enfants", déclare la chanteuse Chantal Goya, sur franceinfo dans Le Monde d'Elodie, à l'occasion de la reprise de l'un de ses spectacles phares, Le soulier qui vole, à partir de février 2019. 

"C'était mon premier grand spectacle au Grand Palais, qui à l'époque n'était qu'un auditorium". La chanteuse Chantal Goya revient sur scène, en tournée dans toute la France, avec Le soulier qui vole, spectacle qui date de 1981. La voix adorée des enfants d'hier et d'aujourd'hui assume son côté femme-enfant.

Une maturité tirée de son enfance

"Dans ma tête, il y a les deux, Chantal Goya et Marie-Rose (personnage fétiche de ses spectacles)", explique-t-elle. "Celle qui se bat, qui est très adulte et qui va au-devant de tous les problèmes et celle qui fait rêver", poursuit-elle. À l'origine de son âme d'enfant, "le manque de choses qu'elle n'avait pas petite", pense-t-elle. Chantal Goya naît à Saïgon en Indochine dans une plantation. 

Une douce période durant laquelle elle passait ses week-ends "sur les genoux" de Marguerite Duras, se souvient-elle. Mais, à ses quatre ans, alors que le pays réclame son indépendance, sa famille plie bagage pour retourner en France. Sa mère tombe malade alors qu'elle n'avait que 12 ans. "Je l'ai remplacée à la maison. J'ai tout de suite été face à des responsabilités", confie celle qui a dû ainsi s'occuper de ses quatre frères et soeurs et de son père. "Au lieu de courir les boums, je faisais la petite maman bis chez moi." 

Remarquée par Barbara, Godard, Gainsbourg

Chantal Goya le dit elle-même : elle se sent "bien avec elle-même avec les enfants". Ce qui peut en partie expliquer sa popularité. La chanteuse a rempli le Palais des Congrès plus de 350 fois, un record qu'elle détient toujours aujourd'hui. Il faut dire qu'elle transcende les générations. Ce que lui avait fait remarquer l'interprète Barbara à ses débuts : "C'est incroyable ce que je vois de toi. Tu verras, tu les rencontreras tous dans 20 ans. Ils seront tous papa et maman et toi tu deviendras une institution." 

Fait moins connu, l'interprète de Bécassine a aussi été actrice. Elle a, notamment, donné la réplique à Brigitte Bardot dans Masculin féminin de Jean-Luc Godard. Elle raconte comment s'est déroulé le tournage : "J'avais le rôle de Madeleine. (...) Première scène, Jean-Luc Godard me présente Jean-Pierre Léaud, Marlène Jobert. Là, la porte s'ouvre et c'est Brigitte qui apparaît'. Chantal Goya s'exclame alors "Oh mais c'est incroyable, c'est Brigitte Bardot !" Ce à quoi le réalisateur répond : "Ca y est, j'ai ma séquence, c'est parfait il fallait que vous disiez cette phrase". Cette séquence, tournée à l'insu de la chanteuse, a été gardée dans la version finale du film.

La chanteuse a également frappé dans l'oeil de Serge Gainsbourg. "Il s'est pris un bon râteau", sourit-elle. "Je ne me vois pas embrasser Serge Gainsbourg, c'est d'un démodé, ridicule", juge Chantal Goya. "Qu'on embrasse un balayeur dans la rue, pourquoi pas, c'est plus poétique, mais alors Serge Gainsbourg c'est trop facile."  

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