le web en parle
75 ans de sauvetage animal… et une cagnotte pour survivre
Le refuge de la SPA Bigorre Hautes-Pyrénées à Tarbes célèbre cette année ses 75 ans, mais ce jubilé coïncide avec une crise financière sans précédent. Malgré une rénovation saluée — soutenue par des partenaires comme 30 millions d’amis et la fondation Brigitte Bardot — le fonctionnement quotidien du refuge est en péril.
Avec un budget annuel de 350 000 €, dont seulement 1 % provient d’aides publiques, l’association dépend presque entièrement de la générosité des donateurs. Or, les charges explosent : salaires, soins vétérinaires, nourriture, entretien… Et les abandons d’animaux ne cessent d’augmenter.
Le refuge, qui refuse l’euthanasie sauf en cas de souffrance extrême, héberge en moyenne plus de 250 animaux. Il est animé par une poignée de salariés et une équipe de bénévoles, mais les ressources humaines et financières s’épuisent. Deux legs sont attendus, mais pas avant plusieurs mois. En attendant, il manque 25 000 € pour éviter une cessation de paiements.
Une cagnotte participative a été lancée sur Leetchi, et les dons sont également possibles par chèque ou via PayPal. Plus que jamais, la SPA de Tarbes a besoin de soutien pour continuer sa mission essentielle : protéger les animaux abandonnés et maltraités.
La Fondation Brigitte Bardot soutient ce village du Lot pour stériliser les chats errants
La commune de Camboulit, près de Figeac, lance une campagne de stérilisation des chats errants, avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot.
La Fondation Brigitte Bardot soutient la commune de Camboulit qui lance une campagne de stérilisation des chats errants du 1er septembre au 31 décembre 2025
Suite à une augmentation préoccupante de la population de chats errants, la commune de Camboulit, près de Figeac, a décidé de mettre en place une campagne de stérilisation, avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot. Elle aura lieu du 1er septembre au 31 décembre 2025 « dans le respect du bien-être animal et de l’équilibre de notre environnement » précise bien la municipalité.
Les chats errants seront capturés à Camboulit
Durant cette période, des captures de chats errants seront organisées sur l’ensemble du territoire communal, et les chats non identifiés (sans tatouage ni puce électronique) en état de divagation, seront capturés, stérilisés et remis en liberté au même endroit après les soins nécessaires. Il est de la responsabilité des propriétaires de chats, de faire identifier leurs animaux, conformément à la législation en vigueur, afin de les exclure du dispositif de capture.
Pour toutes questions ou signalement de la présence de chats errants près de chez vous, il est possible de contacter la mairie au 05 65 40 05 12.
Que faire si vous trouvez un animal sauvage blessé ?
Face à un animal sauvage seul, blessé ou en difficulté, le premier réflexe est d’observer. A-t-il vraiment besoin d’aide ? Dans de nombreux cas, le mieux à faire est… d’attendre. Un faon, un renardeau ou une chouette au sol ne sont pas forcément abandonnés : leurs parents ne sont jamais loin ! Quand intervenir ? Si après 12h, l’animal est toujours là, semble blessé, en hypothermie ou apathique, il peut avoir besoin de soins. Dans ce cas, vous pouvez contacter Faune Alfort et le déposer au CHUV-FS de l’École vétérinaire d’Alfort, ouvert 7j/7 de 10h à 18h.
Ne vous improvisez pas soigneur !
Ne le nourrissez pas.
Placez-le dans un carton avec une couverture, dans le noir, pour l’apaiser en évitant de le prendre avec vos mains nues.
Proposez-lui de l’eau, mais sans le forcer à boire. Pourquoi soutenir Faune Alfort ? - Seul centre d’Île-de-France accueillant toutes les espèces sauvages. - 7 000 animaux soignés chaque année. - Une équipe de bénévoles et soignants mobilisés 365 jours/an.
On veut leur reprendre leur chien maltraité !
C’est un dossier qui fait frémir toutes celles et ceux qui défendent la cause animale. Le 5 septembre prochain, au tribunal de grande instance de Toulouse, une dizaine de familles d’accueil retiennent leur souffle : les chiens qu’elles ont sauvés de la maltraitance pourraient être rendus à leurs anciens propriétaires.
Le spectre d’un retour en enfer
Il y a quelques années, l’affaire avait fait grand bruit : un squat transformé en véritable charnier entre Tournefeuille et Lanta. À l’époque, l’action conjointe du refuge « Agir pour les Animaux » et de la Fondation Brigitte Bardot avait permis de saisir un cheval déshydraté et cachectique, ainsi que plusieurs chiens en détresse. Des cadavres de chats, lapins et furets avaient également été retrouvés. Les images des chiots entassés dans des chariots de supermarché ou dans des piscines pour enfants avaient choqué l’opinion. Depuis, ces animaux rescapés ont trouvé refuge et amour dans des familles d’accueil. Mais aujourd’hui, un jugement pourrait les renvoyer à leurs anciens bourreaux. Pour cela, la prévenue utilise une technique déjà bien rodée : elle fait témoigner sa grand-mère, une figure rassurante et bienveillante, présentée comme propriétaire ou éleveuse, pour amadouer et attendrir l’auditoire.
« Ce serait une catastrophe »
À Villaudric, une famille d’accueil témoigne, bouleversée : « Nous avons très peur. Si notre chienne est rendue à son bourreau, ce serait une catastrophe. Elle est passée d’une vie de souffrance à une vie normale, et l’idée d’un retour est inimaginable. » La chienne, autrefois appelée Cannelle, avait été retrouvée battue et attachée à une baignoire, utilisée uniquement pour la reproduction. Sauvée lors d’une saisie judiciaire, elle s’épanouit désormais sous le nom de Calee : « Elle a appris à courir, à jouer, à faire confiance. Mais il a fallu des mois pour qu’elle accepte qu’un homme l’approche sans trembler. »
Une question de société
Au moins dix chiens sont concernés par ce jugement. Derrière ce combat, une question plus large se pose : la justice reconnaîtra-t-elle que les animaux sont réellement des êtres vivants doués de sensibilité comme le dit la loi ? Pour les familles, la réponse est évidente. Pour la justice, le verdict est attendu le 5 septembre.
Saint-Didier-en-Velay : une campagne de stérilisation des chats libres va débuter
Pour la 3e année consécutive, la mairie de Saint-Didier-en-Velay, en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot et l'association ARPA Chat 43, met en place une campagne de stérilisation et d'identification des chats libres.
Cette opération se déroulera dès ce mois de septembre jusqu'au 31 décembre 2025.
Elle vise à limiter la prolifération des chats sans propriétaire et à améliorer leurs conditions de vie, tout en évitant les nuisances pour les habitants.
"Brigitte Bardot : Intime", une icône révélée loin des projecteurs
Plongez dans cet album de souvenirs rares, entre confidences, images inédites et éclats de vérité.
Il est des trésors que le temps avait soigneusement dissimulés, comme s’il attendait l’instant juste pour les offrir au monde. Le 21 août, cet instant arrive. Brigitte Bardot : Intime paraît, et avec lui, s’ouvre un coffre de mémoire, de lumière et d’émotion. À l’intérieur : une valise. Une simple valise oubliée dans le grenier de Jicky Dussart. À l’intérieur encore : des négatifs, des centaines, inédits, fragiles, précieux. Et au travers d’eux, une femme. Non pas l’icône figée par la postérité, mais Brigitte. L’amie, la rêveuse, l’insoumise, la libre.
Jicky Dussart, photographe de talent et compagnon de confidences, avait capturé bien plus que des images. Il avait saisi l’instant pur, l’éclat furtif d’une vie loin des feux de la rampe. Dans ces clichés retrouvés comme un miracle, on découvre Brigitte Bardot dans ses silences, ses rires, ses gestes d’amour envers les bêtes et les êtres, dans les bruissements doux de La Madrague, ce havre qu’elle avait fait sien à Saint-Tropez. Elle y chante, elle y danse, elle vit. Authentique.
Pour donner vie à cet album de l’âme, un autre regard s’invite, celui de Fabrice Gaignault. Écrivain sensible et fin connaisseur de la muse, il la côtoie depuis l’enfance, témoin d’un lien ancien et fidèle entre leurs familles. Ensemble, ils feuillettent ces souvenirs figés, et Bardot parle. Elle ne joue pas, elle ne compose rien. Sa voix — celle que l’on croyait tue — s’élève entre les pages, douce, vive, lucide. Elle se souvient, elle confie, elle rit. Et l’on entre avec elle dans le labyrinthe tendre de sa mémoire.
Brigitte Bardot : Intime se veut telle une offrande rare, un portrait tissé de regards complices, d’histoires murmurées, d’éclats de vérité. C’est le battement d’un cœur que l’on croyait lointain, que l’on découvre proche, incroyablement humain. Une légende s’y déplie sans costume, sans rôle, sans artifice.
Et l’on comprend, à travers ces pages vibrantes, que Brigitte Bardot n’a jamais cessé d’être elle-même : une femme de chair et de flamme, fidèle à ses passions, libre contre tout. Cet ouvrage, tel un écrin de lumière, en est le témoignage vibrant.
Brigitte Bardot : Intime, aux éditions Assouline, 120€
Sortie le 21 août
"Pratique cruelle" ou "fête de village": la Fondation Brigitte Bardot demande la fin du jeu du "cou de l'oie"
Capture d'écran du poste de la Fondation Brigitte Bardot sur X le 11 août 2025, plaidant pour la fin du jeu du "cou de l'oie" à Vanosc (Ardèche). - Fondation Brigitte Bardot - X
Comme le veut la tradition, les habitants du village ardéchois de Vanosc assisteront au jeu du "cou de l'oie", ce vendredi 15 août. À bord d'une voiture, les participants tenteront d'arracher le cou de l'oiseau mort, pendue par les pattes.
Une coutume moyenâgeuse, qui suscite l'indignation des associations de protection animale. "Les traditions qui infligent de la souffrance ou qui portent atteinte à l’intégrité d’un animal (même mort!), n’ont plus leur place dans notre société!", dénonce la Fondation Brigitte Bardot sur X.
Dans une lettre adressée au maire de Vanosc, la Fondation somme l'élu de proscrire cette pratique qu'elle juge "cruelle et "indigne". Elle assure notamment au micro d'Ici Drôme Ardèche avoir reçu "un certain nombre de signalements d'administrés de Vanosc" qui dénoncent cette pratique.
"Le but n'est pas de créer des tensions, mais d'avoir un dialogue, de comprendre que ce qui était admis il y a encore quelques années ne l'est plus en 2025", avance Constance Braut, adjointe aux affaires publiques et internationales à la Fondation Brigitte Bardot, à la radio locale.
Un "dédain du monde rural"
"Votre dédain du monde rural qui suinte de la lettre est trop souvent votre carburant, il vous conduit à un imaginaire d'Epinal du montagnard retardé et insensible" s'est défendu à son tour le maire de Vanosc Dominique Mazingarde, en réponse à la Fondation Bardot.
"On leur a répondu que d'abord il n'y avait aucune souffrance animale. L'animal est mort avant, évidemment", précise-t-il à Ici Drôme Ardèche, en mettant en avant la cohésion sociale que promeuvent les rites de village.
"De ces fêtes, ces gens-là ne retiennent qu'un épisode qui dure une heure sur les trois jours où les conscrits se réunissent et font la fête avec le village", argumente Dominique Mazingarde.
Une réponse qui ne satisfait pas la Fondation, qui souhaiterait faire évoluer la tradition à l'instar de la mairie Lesmont (Aude) qui a acté le 4 avril la fin du jeu de l'oie. À la place, les habitants pourront trancher le cou d'une piñata, tout en maintenant la tradition.
"Le jeu existe toujours, mais plus avec un animal décédé qu'on va mutiler", fait valoir Constance Braut de la Fondation Bardot.
Dialogue impossible entre les deux camps
Pourtant, cette fête traditionnelle a déjà "beaucoup évolué", selon Dominique Mazingarde. À son origine, le jeu du "cou de l'oie" était pratiqué sur une oie encore vivante, les participants devant lui arracher le cou cette fois sur un cheval.
"Je laisse à ces jeunes la capacité de faire évoluer leur fête, mais je refuse que quelqu'un d'étrange et d'étranger regarde cette fête sans en voir l'impact pour un village", tance le maire de Vanosc auprès d'Ici.
Autre reproche formulé par la Fondation Bardot: les courses de chèvres organisées dans la ville et au cours desquelles les animaux pourraient être blessés selon les signalements que l'association dit avoir reçus.
Pas de quoi déstabiliser l'élu de Vanosc. "Ça les (habitants, NDLR) sort de leur zone de confort. Quand ils voient un beefsteak au supermarché, ils ne savent pas qu'il y a un animal derrière, rétorque-t-il à la radio Ici. Ils ne connaissent rien, ils ne savent pas où est la campagne".
"La véritable barbarie consiste à refuser l'humanité à ceux qui vivent ou pensent différemment, en projetant l'idée qu'ils seraient inférieurs et inhumains. Je trouve que ça illustre très très bien ce qu'on ressent", conclut l'élue en faisant référence à l'anthropologue Lévi-Strauss, qui plaidait en faveur d'un relativisme culturel.
/image%2F0952527%2F20250901%2Fob_ba030f_540934564-2813977772135407-34141987621.jpg)
/image%2F0952527%2F20250829%2Fob_5730e7_23-big-60638-spa-de-tarbes-bigorre.jpg)
/image%2F0952527%2F20250829%2Fob_4f2e8c_spa-tarbes-bigorre-yelp.jpg)
/image%2F0952527%2F20250829%2Fob_93cc47_7c1c1b424ca86602c1b424ca8442c1v-960x64.jpg)
/image%2F0952527%2F20250827%2Fob_32ff4c_dc7f87ef0570a940bb5bc131ed7530df-xl.jpg)
/image%2F0952527%2F20250827%2Fob_fdb9ce_dc7f87ef0570a940bb5bc131ed7530df-xl.jpg)
/image%2F0952527%2F20250827%2Fob_c9985a_dc7f87ef0570a940bb5bc131ed7530df-xl.jpg)
/image%2F0952527%2F20250821%2Fob_643a0c_001.jpg)
/image%2F0952527%2F20250821%2Fob_aeb6f4_00.jpg)
/image%2F0952527%2F20250821%2Fob_64276d_1.jpg)
/image%2F0952527%2F20250821%2Fob_4671d7_2.jpg)
/image%2F0952527%2F20250821%2Fob_572993_3.jpg)
/image%2F0952527%2F20250819%2Fob_ec5a80_chasseur-gibier-eau.jpeg)
