La Fondation Brigitte Bardot enrage des partenariats entre chasseurs et gendarmes
Les chasseurs et les gendarmes de France sont de plus en plus nombreux à travailler ensemble pour faire avancer les enquêtes de terrain et réduire les incivilités en zone rurale. Ces partenariats départementaux ne sont pas vu d’un très bon œil par les anti-chasse, à l’image de la Fondation Brigitte Bardot qui s’insurge de cette avancée sur les réseaux sociaux.
Les partenariats entre gendarmeries et Fédérations de chasse se multiplient.
Plusieurs Fédérations de chasse ont signé des partenariats avec les gendarmeries locales afin de s’entraider sur des dossiers en zone rurale. Ces partenariats permettent aux gendarmes de bénéficier des observations des chasseurs qui sont sans cesse sur le terrain et agissent comme des sentinelles. Cela permet bien souvent d’avancer rapidement sur des enquêtes de terrain ou même de faire remonter des informations comme les dépôts sauvages ou l’occupation illicite de territoires par exemple.
A l’inverse, les chasseurs bénéficient d’un interlocuteur privilégié en gendarmerie pour les dossiers qui les concernent et peuvent communiquer avec des gens compétents, capables d’appréhender leurs problématiques.
Récemment, la Fondation Brigitte Bardot s’est insurgée de la mise en place de ces partenariats en visant précisément l’un des derniers en date en Seine-et-Marne.
La perspective que quelqu’un comprenne l’importance du travail réalisé par les chasseurs sur le terrain semble les placer dans un certain inconfort
Pour signaler son mécontentement et tenter d’influencer le débat, la Fondation a posté un message sur ses réseaux sociaux en indiquant qu’elle associait ces partenariats avec des « faits préoccupants ».
Un partenariat entre chasseurs et gendarmes en Seine-et-Marne Il y a quelques jours, la Fédération départementale des chasseurs de Seine-et-Marne (77) a tenu son assemblée générale sous le regard bienveillant des élus et du préfet du même département. Fait préoccupant : Une convention vient d'être signée entre la Fédération de chasse, la préfecture et la Gendarmerie nationale. Une convention dont le contenu reste flou. En effet, la préfecture annonce : “lutter contre les attaques à l’environnement, lutter contre les atteintes aux biens dont peuvent être victimes les chasseurs et lutter contre les atteintes aux personnes pouvant avoir un attrait au monde cynégétique”, de quoi veulent se protéger les chasseurs ? Des lanceurs d’alertes ? De ceux qui documentent leurs actions et abus ?
Cette alliance soulève des questions légitimes : Comment une activité responsable de nombreux accidents et le massacre de millier d’animaux chaque année peut-elle prétendre "lutter contre les atteintes à l'environnement" ? Pourquoi utiliser les forces de l'ordre pour protéger spécifiquement "les biens et personnes du monde cynégétique" ?
Rappelons que la chasse impacte gravement la faune sauvage et provoque chaque année des accidents mortels. En 2023-2024, l'Office français de la biodiversité a recensé 103 accidents de chasse dont 6 mortels.
La Fondation Brigitte Bardot reste vigilante face à cette institutionnalisation de la chasse et continuera de défendre les droits des animaux sauvages face au lobby cynégétique.