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Mission à Valence : au cœur du sauvetage animalier après les inondations

Publié le par Ricard Bruno

Mission à Valence : au cœur du sauvetage animalier après les inondations

Lorsqu’une région sombre dans le chaos, des vies dépendent du courage et de l’humanité. À Valence, ravagée par des inondations meurtrières, la FBB s’est mobilisée pour venir en aide aux animaux piégés, blessés ou abandonnés. Pendant plusieurs jours d’une intensité rare, nos équipes ont bravé la boue, les infrastructures détruites et les alertes météo pour venir en aide à ceux qui n’avaient personne d’autre : chevaux, chiens, chats et animaux de ferme.

Une mission éprouvante et vitale
Dès le premier jour, trois convois ont sillonné Valence et ses environs pour couvrir un maximum de sites. Le constat sur place était accablant : des maisons emportées, des abris submergés, des zones autrefois tranquilles transformées en champs de boue. Sur ces terrains dévastés, nous avons sauvé 19 animaux et distribué de l’aide à de nombreux refuges et particuliers.

Les premiers secours ont été apportés à l’association Colonia de Gatitos de Johanna, non sinistrée, ainsi qu’à des écuries et colonies touchées par les inondations. À Torrente, des chevaux, des chats et des chiens ont frôlé la mort, mais grâce à l’intervention rapide de nos équipes et partenaires, tous ont pu être sauvés.

À chaque instant, l’urgence guidait nos pas. Sur le site de Maria Jose à Torrente, une centaine de chats avait été emportée par les flots. Avec des cages-trappes, nous avons pu récupérer plusieurs félins qui sont désormais en sécurité. Malgré tous nos efforts, les destructions massives et la violence des eaux ont laissé peu de chances à certains. La perte de vies animales sur certains sites, comme un élevage de chiens totalement détruit à Torrente, restera gravée dans nos mémoires.

Des sauvetages exemplaires
La mission s’est également distinguée par des sauvetages spectaculaires, témoins de la ténacité et du courage de nos équipes. Une chienne gestante, introuvable les premiers jours, a finalement été capturée avec ses sept chiots qui sont désormais tous en sécurité.

Sur la zone industrielle d’Albal, considérée comme un véritable piège pour les animaux errants, 14 chats ont été trappés et confiés à des refuges. Parmi eux, certains ont déjà trouvé des familles d’adoption.

Les sauvetages n’étaient pas sans risque. Sergio, propriétaire du Santuario La Granja de Izhan, a dû braver la boue atteignant sa taille pour libérer ses animaux. Deux cochons ont malheureusement péri, mais la majorité des animaux, dont des chevaux, ânes et même un sanglier, ont survécu grâce à sa bravoure.

Une entraide inspirante et des besoins immenses
Face à ce désastre, la solidarité et l’entraide ce sont fortement distingées. Les dons de nourriture, de matériel et d’équipements essentiels ont été un réconfort pour les refuges débordés. À l’auberge de Sam, où 191 chats sont soignés dans des conditions précaires, les larmes de gratitude de Cati, la responsable, ont marqué les esprits. Pourtant, les besoins restent immenses : une dalle en béton est indispensable pour éviter de nouvelles inondations, et de nombreux abris nécessitent une reconstruction complète.

Au refuge Protectora Moderna à Valence, 400 chiens ont été adoptés depuis la catastrophe, mais 273 attendent encore une famille. La mobilisation pour ces animaux est une priorité absolue.

Un hommage à nos équipes et un appel à l’action
La mission à Valence n’a pas seulement révélé l’étendue des dégâts, mais aussi la force de l’engagement humain. Nos équipes ont travaillé sans relâche, souvent dans des conditions extrêmes. La boue, les risques d’effondrement et la fatigue n’ont jamais freiné leur détermination.

Nous saluons également le courage des habitants et des associations locales, qui ont risqué leur vie pour sauver leurs compagnons à quatre pattes. Ces moments d’entraide et d’humanité sont une source d’inspiration pour tous.

Aujourd’hui, la reconstruction est en marche, mais les défis sont immenses.

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Europe 1956 Brigitte Bardot et le film "Et Dieu créa la femme" : :

Publié le par Ricard Bruno

À l’occasion de ses 70 ans, Europe 1 vous ouvre sa malle aux trésors tout au long de la saison. Chaque jour avec Laure Dautriche, revivez les grands moments qui ont fait l’histoire de France et celle de notre antenne. Une plongée ludique et instructive dans nos archives, de la création d’Europe 1 en 1955 aux années 2020 en passant par Salut Les Copains ou l’homme sur la Lune. Aujourd’hui, retour en 1956 avec Brigitte Bardot et le film "Et Dieu créa la femme".

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E CREUSOT : Le propriétaire des chiens maltraités a été remis en liberté...

Publié le par Ricard Bruno

E CREUSOT : Le propriétaire des chiens maltraités a été remis en liberté...
Il a liberté, s'il le souhaite, de reprendre des animaux. ACTUALISE : Un appel aux dons pour les frais vétérinaires pour Vénus, avec une cagnotte en ligne.

Le propriétaire des deux chiens a été interpellé lundi en début d'après-midi. Il a été placé en garde-à-vue et il a passé la nuit de lundi à mardi, en cellule, au commissariat du Creusot. Il s'agit d'un Montcellien récemment arrivé sur Le Creusot.
Mardi matin, le Parquet de Chalon sur Saône a demandé la poursuite de sa vue au commissariat du Creusot. Il a donc été de nouveau interrogé, tout en niant l'évidence, à savoir les maltraitance.
Les Policiers du Creusot ont reçu officiellement deux plaintes : Une de la SPA de la Région du Creusot et l'autre de la Fondation Brigitte Bardot.
A 14 heures sa garde-à-vue a été levée et il a été remis en liberté, sans convocation en justice. Le Parquet pour l'instant a demandé le transfert du dossier.
Qu'adviendra-t-il ? Sera-t-il convoqué ? Jugé ? Ce Montcellien récemment venu sur Le Creusot avait déjà été entendu au commissariat de Police de Montceau les Mines pour des faits de maltraitance.
Il est donc désormais libre avec la liberté, s'il le souhaite de pouvoir reprendre des animaux !
 

LA SPA en appelle à votre générosité

La SPA de la région creusotine fait appel à vous et à votre générosité pour nous aidez à financer les frais vétérinaires de Vénus. Elle le fait avec une cagnotte en ligne :

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Transfert imminent des orques au Japon : Il est encore temps de stopper cette folie !

Publié le par Ricard Bruno

Transfert imminent des orques au Japon : Il est encore temps de stopper cette folie !
Destinataire(s) :
Michel Barnier, Premier ministre et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques
La pétition

L’heure est grave, nous sommes au pied du mur. Le Marineland d’Antibes est sur le point de transférer Wikie et Keijo, ses deux dernières orques vers le Kobe Suma Sea World au Japon où sont détenues Stella et Ran dans des conditions déplorables.

 

Au Japon, les cétacés sont considérés comme des ressources halieutiques, ce qui leur confère des protections bien inférieures à celles en place pour les mammifères.

 

En France, pour effectuer un transfert, il est nécessaire d’obtenir un permis CITES. Or, si une demande de permis est déposée, seule une décision ministérielle serait en mesure d’enrayer le processus et de bloquer les orques.

 

Et leur départ serait imminent. Le Marineland pourrait transférer Wikie et Keijo avant le 5 décembre, date à laquelle une décision judiciaire est attendue concernant le sort des orques.

M. le Premier ministre, Mme la ministre, empêchez ce transfert ! N’envoyez pas ces orques dans ce mouroir et n'accordez pas de permis d'exportation pour cette destination ! C’est totalement à l’encontre de l’esprit de la loi de 2021. Donnez une chance à ces orques nées au Marineland et y ayant toujours vécu, de connaître un meilleur sort !

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Rejet de la PPL corrida

Publié le par Ricard Bruno

Rejet de la PPL corrida

e 14 novembre 2024 était examinée en séance publique au Sénat une proposition de loi visant à interdire la corrida et les combats de coqs en présence d’enfants de moins de seize ans.

Le texte, porté par les sénateurs Samantha Cazebonne et Arnaud Bazin, avait pour objet de protéger les mineurs du traumatisme psychologique lié à l’exposition de violence sur les animaux.

Cette proposition de loi transpartisane allait dans le sens des demandes exprimées par les Français. Voyez notamment l’enquête de l’Ifop de 2019, menée dans les régions taurines : 80% des répondants se disaient favorables à l’interdiction de la corrida aux moins de seize ans ! Et dans les régions non taurines, ils étaient 86% à souhaiter cette interdiction.

Malheureusement, les sénateurs ont rejeté cette proposition de loi, avançant diverses arguties juridiques, mais aussi des arguments tels que « laissons les parents décider, ce n’est pas le rôle du législateur »…

La Fondation Brigitte Bardot a soutenu cette proposition de loi, dont l’adoption aurait constitué une avancée dans la prise en compte des souffrances faites aux animaux et la protection des enfants face à certaines violences.

Car en effet, en droit positif, corrida et combats de coqs constituent des actes de cruauté envers les animaux. Bien que le droit français interdise d’exercer des sévices graves ou des actes de cruauté envers les animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité, que l’acte soit effectué publiquement ou non (article 521-1 du code pénal), la corrida et les combats de coqs bénéficient d’une dérogation au motif de « tradition locale ininterrompue ». Donc concrètement, dans les localités où une tradition ininterrompue peut être invoquée (pour la corrida) ou établie (pour les combats de coqs), corrida et combats de coqs restent autorisés.

C’est ainsi que ce texte, qui aurait permis de suivre les recommandations de psychiatres, de pédopsychiatres et du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, a été rejeté. Les enfants, quel que soit leur âge, pourront donc continuer à assister à la mise à mort des taureaux (en moyenne 1000 taureaux tués par an en France).

Par ailleurs, toujours en France, des enfants ont la possibilité de prendre part aux actes de cruauté, puisqu’il existe des écoles taurines (il en existe cinq à ce jour), où des enfants parfois âgés de seulement 6 ans, apprennent et s’entrainent à torturer et tuer des veaux afin de devenir tauréadors ou juste … « pour le plaisir ». Ironiquement, la diffusion de tauromachie à la télévision est encadrée par l’Arcom, afin de ne pas heurter la sensibilité des jeunes enfants (interdiction de montrer la mise à mort du taureau).

Nous déplorons le rejet de ce texte, mais restons mobilisés et œuvrons afin qu’un jour la France rejoigne le cercle des pays (notamment le Brésil, le Chili, l’Argentine etc) interdisant purement et simplement la corrida. A titre d’illustration, la Colombie avait la plus longue tradition en la matière et pourtant une loi a été adoptée le 28 mai 2024, mettant fin à une trop longue histoire de souffrance. L’interdiction de la corrida y entrera en vigueur en 2027.

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Corrida et mineurs texte rejeté...Sénateurs Pro corrida ! : une honte !

Publié le par Ricard Bruno

Corrida et mineurs texte rejeté...Sénateurs Pro corrida ! :  une honte !

Le 14 novembre, une proposition de loi déposée par la sénatrice Samantha Cazebonne et le sénateur Arnaud Bazin, et visant à protéger les enfants de la violence des corridas, devait être débattue au Sénat.

Seule à avoir été auditionnée par la Commission des lois, la présidente de l'Alliance Anticorrida a fait valoir sa position sur plusieurs points sujets à caution. Sur la responsabilité des parents, le rapporteur, Louis Vogel a estimé qu'« il ne faut intervenir dans le cercle familial que d'une main tremblante ». Certaines œuvres cinématographiques sont pourtant interdites aux mineurs de 16, 12 voire 18 ans. « La main n'a pas tremblé lorsque cette “intervention dans le cercle familial” a été décrétée », a répondu Claire Starozinski.

Claire Starozinski a fait plusieurs propositions sur le seuil de l'âge retenu, et des sanctions pénales jugées disproportionnées.

Sans nier « le caractère intrinsèquement violent des spectacles de combats d'animaux », la Commission a rejeté le texte proposé, le considérant « inapplicable en l'état ». Or, le rôle d'une Commission des lois est de proposer et de déposer des amendements. D'autant que Louis Vogel est juriste et qu'il ne s'agit, pour lui, que d'une question de forme, a-t-il souligné. Il avait donc qualité pour amender, à sa guise, cette proposition de loi, au lieu de la rejeter, purement et simplement.

Alors que Claire Starozinski avait précisé que le texte visait uniquement la corrida, et non pas la Bouvine, le rapport a mentionné : « l'interdiction s'applique ainsi à toutes les courses de taureaux, qu'il s'agisse ou non d'une corrida, et donc qu'il y ait ou non mise à mort ».

Tout au long de la semaine précédant l'arrivée de la proposition de loi au Sénat, des parlementaires ont demandé que leur nom soit retiré de la liste des cosignataires… D'autres ont déposé des amendements de suppression. Comment, dans ces conditions, ne pas légitimement songer à des pressions exercées par les grands électeurs quand certains déclarent avoir « voté contre un texte visant à pénaliser la présence des mineurs dans les arènes ? Un choix motivé par le respect de notre identité, de notre culture et de nos traditions ».

Le 14 novembre, pas moins de 24 intervenants se sont succédés à la tribune pour débattre. Marie-Pierre de La Gontrie (SER) a conseillé à tous d' « assister un jour à une corrida, un spectacle époustouflant, à l'ambiance de paso-doble » alors que Guillaume Gontard (GEST) a évoqué « une célébration de la mort et de la cruauté ».

Comme on pouvait s'y attendre, l'avis de M. Vogel, notamment sur la responsabilité des parents, l'a emporté. Après trois heures de débat, les deux articles composant le texte ont été supprimés. La proposition de loi, vidée de sa substance, n'a pas été votée. Le texte a été rejeté

Une fois encore, la France a raté l'occasion de se mettre en conformité avec les recommandations du Comité des droits de l'enfant, lequel a explicitement recommandé d'interdire l'accès des mineurs aux spectacles de tauromachie ou apparentés.

Quant à l'intérêt supérieur de l'enfant, il a été sacrifié sur l'autel de la lâcheté, du reniement et de l'opportunisme.

Corrida et mineurs texte rejeté...Sénateurs Pro corrida ! :  une honte !
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Une victoire en justice contre l’élevage Herta !

Publié le par Ricard Bruno

Une victoire en justice contre l’élevage Herta !

Une condamnation remarquable suite à nos révélations

Bonjour 

Trois ans après notre enquête et notre plainte, justice est enfin rendue pour les 20 000 cochons de l'élevage intensif à Ortillon et à Montsuzain (Aube).

Le tribunal judiciaire de Troyes a condamné

  • l’élevage à 40 000 € d'amende, dont 20 000 € avec sursis pour mauvais traitements sur les animaux ;
  • les deux dirigeants à respectivement 9 000 € d'amende et 6 000 € d'amende, dont 3 000 € avec sursis.

Ces sanctions, bien qu'importantes, restent faibles par rapport à la souffrance infligée aux animaux. Mais il faut savoir que le parquet avait décidé de ne poursuivre que deux ouvriers !

Nous avons enclenché une procédure spéciale dite « par citation directe » pour que l’élevage et ses dirigeants comparaissent eux aussi devant le tribunal. Nous nous réjouissons donc que le tribunal judiciaire de Troyes ne se soit pas contenté de suivre les seules réquisitions du parquet.

Ce que nos images ont révélé

En décembre 2021, nous avons dévoilé des images tournées dans cet élevage intensif de cochons fournissant Herta pour sa « filière Préférence ».

La vidéo montre l’enfer vécu par les cochons :

  • Les cochons vivent dans leurs excréments.
  • Les truies sont confinées dans des cages étroites.
  • Des cochons sont malades, d’autres agonisent.
  • Des cochons sont frappés.
  • Les porcelets subissent des mutilations à vif.
  • Les porcelets jugés non rentables sont violemment tués.
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Point de situation : daim noir à la Chapelle-du-Mont-de-France

Publié le par Ricard Bruno

Point de situation : daim noir à la Chapelle-du-Mont-de-France
Point de situation : daim noir à la Chapelle-du-Mont-de-France

Un daim noir est observé au sein d'un troupeau bovin de la Chapelle-du-Mont-de-France depuis fin octobre.

Si l'animal ne semble aujourd'hui pas occasionner de trouble au sein du troupeau, il pourrait être susceptible de perturber un troupeau voisin situé à proximité d'un axe routier très fréquenté.

Plusieurs solutions ont été étudiées pour capturer l’animal. Le préfet de Saône-et-Loire a statué en faveur d’un transfert qui sera assuré dans les prochains jours par la Fondation Brigitte Bardot. Un vétérinaire mandaté par la Fondation interviendra pour capturer l'animal par télé-anesthésie en vue de son transfert dans un élevage du Loiret.

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GAREOULT : Une exposition célèbre le rôle militaire des animaux dans la guerre

Publié le par Ricard Bruno

GAREOULT : Une exposition célèbre le rôle militaire des animaux dans la guerre

Le 11 novembre, la France a rendu hommage aux soldats qui ont participé à la Première Guerre mondiale de 1914 -1918.

Initiée par l’Association des Collectionneurs pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie (ACSPMG), une très belle exposition, qui a nécessité plusieurs mois de travail, rend un hommage aux animaux qui ont enduré les mêmes souffrances que les hommes.

« De l’accomplissement aux missions les plus périlleuses à leur rôle de soutien moral aux soldats, les animaux sont célébrés dans cette exposition. Ils méritaient d’être reconnus pour leurs sacrifices », explique Nicolas Moulin, président de l’ACSPMG.

UNE EXPOSITION QUI A DU CHIEN

Le président ajoute : « Depuis la nuit des temps, l’homme a entraîné dans son sillage des animaux sur les champs de bataille (cheval, chiens, pigeons, chats, rats, etc.). Ces héros, à quatre ou deux pattes, ont joué un rôle important mais parfois méconnu du grand public. Des millions d’animaux ont été mobilisés aux côtés des hommes. Ainsi, les chevaux, les mulets et les ânes étaient indispensables pour le transport de matériel, de troupes et des blessés. Beaucoup n’ont pas survécu aux conditions de la guerre et aux dangers du front ».

Nicolas Moulins reprend : « Ainsi encore les chiens, dressés pour de nombreuses tâches, servaient de messagers, de sauveteurs (reconnaissables le plus souvent avec leur dossard blanc à la croix rouge). Ils repéraient les blessés et apportaient du réconfort aux soldats. Sans oublier les pigeons voyageurs qui étaient utilisés pour la transmission de message en toute sécurité. Bien évidemment, il y a tous les autres animaux (rats, lapins, bœufs, éléphants) utilisés à des fins militaires. Des millions d’animaux ont participé, sur tous les fronts, à l’effort de guerre ».

BRIGITTE BARDOT, MARRAINE DE L’EXPOSITION

Non sans une certaine émotion, les organisateurs ont dévoilé la lettre de Brigitte Bardot. La présidente de la fondation éponyme, a accepté d’être la marraine de cette exposition. Placée dans un cadre, cette lettre est présentée au public durant le temps de l’exposition.

Par ailleurs, plusieurs panneaux mettent exergue le rôle de la gendarmerie lors de la Grande Guerre. Un rôle parfois méconnu. Loin des clichés, les gendarmes ont été plus que de simples gardiens de l’ordre mais des acteurs essentiels de la guerre.

« Le maire de la commune a remercié l’ACSPMG pour cette initiative mémorielle, Joël Ory, Garéoultais et passionné d’histoire, l’artisan de cette exposition. Son travail de recherche et de présentation a été salué. Ce ne sont pas les témoignages, inscrits sur le livre d’or, qui me contrediront », avoue Nicolas Moulin.

Enfin, de nombreux partenaires ont participé à cette réussite (Municipalité de Garéoult, Centre d’instruction cynophile de la gendarmerie nationale de Gramat, musée de l’Artillerie de Draguignan, fondation Brigitte Bardot, Souvenir Français, Médaille militaire, UNPRG (retraités de la gendarmerie), Richard Maisonnave, expert en histoire et patrimoine militaire, Jean-Marc Tinant, Jean-Pierre Poglio, Bruno Poirot, Grégory Negro, Surf Photos, et le chat Kikou).

A NOTER…

L’exposition (entrée gratuite) est visible jusqu’au 23 novembre 2024 de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Une conférence est donnée par Joël Ory le vendredi 15 novembre à 18 heures, à la salle annexe à la mairie.

Source de l'article : Cliquez ICI

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