"C'est un terreau favorable à la reproduction et vente illégales de chiens destinés à la sécurité": la Fondation Brigitte Bardot monte au créneau avant les JO

Publié le par Ricard Bruno

Dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur, la Fondation Brigitte Bardot alerte Gérald Darmanin sur la menace que représentent les JO pour les chiens de sécurité. L’organisation demande un encadrement plus strict afin d’éviter une recrudescence d’abandons et d’actes de maltraitances.

"C'est un terreau favorable à la reproduction et vente illégales de chiens destinés à la sécurité": la Fondation Brigitte Bardot monte au créneau avant les JO

L’inquiétude est forte. La Fondation Brigitte Bardot a envoyé un courrier au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour l’alerter sur les conditions de travail et de détention des chiens de sécurité pendant la période des Jeux Olympiques 2024. La structure redoute les effets de ce surcroît d’activité sur le sort de ces animaux entre maltraitance et abandon.

"D’après les signalements enregistrés par notre service juridique, et provenant des forces de l’ordre, 80% - tous animaux confondus - concernent les Malinois et Staffs", détaille Christophe Marie, porte-parole de la Fondation.

"Forte augmentation ces deux dernières années"

Le phénomène serait grandissant: "On estime en 10 ans être passés d’environ 20% de signalements pour ces deux types à 80% aujourd’hui, avec une forte augmentation ces deux dernières années."

La Fondation demande ainsi un meilleur encadrement pour éviter de tomber dans ces écueils. "Plusieurs vigiles utilisent le même chien, ils ne sont pas ou peu formés, certains ont même peur de l’animal. Pour les périodes de repos, les chiens sont enfermés dans des cages, dans les caves, les coffres de voiture…", explicite Christophe Marie qui évoque également le risque de vente, reproduction et autres activités illégales.

La Fondation déplore également que "les chiens utilisés dans le cadre de ces activités ne bénéficient d’aucune protection spécifique". Une demande de mesures strictes soutenue par la députée de Haute-Garonne, Corinne Vignon, présidente du groupe d’études condition bien-être des animaux.

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