Et Dieu créa la femme... et le mythe Bardot
Le 28 novembre 1956, le film de Roger Vadim, Et Dieu... créa la femme, sort au cinéma, donnant naissance au mythe Bardot.
Il y a soixante-cinq ans sortait en France le film Et Dieu... créa la femme. Roger Vadim, jeune cinéaste, propulse Brigitte Bardot comme star internationale. L’actrice devient alors l’icône de la libération des mœurs.
Il a suffi d’un film au parfum de scandale pour faire d’elle une superstar, un sex-symbol, l’incarnation même de la libération des mœurs... Le 28 novembre 1956, Et Dieu... créa la femme, signé Roger Vadim, débarque dans les salles obscures du pays. Deux lettres, deux initiales, vont tout changer : BB.
Brigitte Bardot, 22 ans, incarne Juliette, jolie et sensuelle jeune femme qui fait chavirer les cœurs à Saint-Tropez. Face à elle, les comédiens Jean- Louis Trintignant, Christian Marquand et Curd Jürgens jouent les amoureux transis. Mais Vadim, outre le fait de chambouler le cinéma en tournant en extérieur – chose rare à l’époque – fait aussi de sa muse un personnage sulfureux exprimant son désir, sa sexualité et sa liberté, comme les hommes.
Les bien-pensants crient au scandale. Les ligues de vertu aussi. Mais pour le public, il y a déclic. Dans le film, les hommes font ce qu’ils veulent sans être jugés ; alors pourquoi une femme ne pourrait-elle pas en faire de même ? Le désir féminin est exprimé à l’égal du désir masculin : c’est une révolution dans le cinéma français, mais aussi pour cette société dans laquelle les femmes n’ont, en ce temps, le droit de vote que depuis à peine neuf ans.
« Brigitte Bardot est une jeune femme de 22 ans faisant irruption dans un monde de vieux. C’est une irruption qui choque, car elle est brusque, radicale. La société française ne s’y attendait pas », écrit Antoine de Baecque dans La Nouvelle Vague : portrait d’une jeunesse (éditions Flammarion). L’image d’une jeune femme sexuellement émancipée, aussi libre que les hommes, fait plonger dans la modernité une société réactionnaire. Celle-là même qui, comme l’indiquait le plaidoyer Pour Brigitte en 1962 dans Positif, « n’entend pas qu’on lui révèle son conformisme douillet en portant atteinte à ses préjugés vitaux ».
Féminité rime avec liberté
Brigitte Bardot bouscule alors les tabous moraux de l’époque. Féminité rime avec liberté. Elle devient un modèle pour les jeunes filles, pour les femmes. Des scènes de nu jusqu’à la séquence mythique de la danse mambo endiablée, l’actrice (du moins son personnage ingénu et provocateur) redéfinit les contours de la famille, de l’amour, des relations, du couple. « Si Dieu créa la femme, c’est BB qui l’a libérée », écrivit Yves Bigot, dans Brigitte Bardot : la femme la plus belle et la plus scandaleuse du monde (éditions Don Quichotte).
Malgré la censure qui frappe le film, Brigitte Bardot devient la plus parfaite incarnation de la femme libre et indépendante, écrasant du talon des années de patriarcat judéo-chrétien. Dotée d’une aura érotique aberrante pour l’époque, BB vient de donner un coup de pied dans la fourmilière, provoquant l’hystérie médiatique. Ouvrant, aussi, un débat sur la moralité, la place des jeunes dans la société et leur sexualité... Surtout celle des femmes !
Un long-métrage "satanique" outre-Atlantique
Même outre-Atlantique, le film de Vadim crée des vagues, provoque des remous et fait trembler l’Amérique quand il sort. Le long-métrage y est décrit comme « satanique » (!) et les Églises catholiques et protestantes fustigent cette œuvre « qui incite à la débauche » ; elles incitent au boycott. Un archevêque va même jusqu’à acheter tous les billets du cinéma Palace Theater, à Lake Placid, pour que personne ne puisse voir le film.
Mais là encore, le bouche-à-oreille au parfum de doux scandale ramène fi nalement les foules dans les salles. Et c’est un succès au box-office... Le mythe BB est désormais international. Son personnage est devenu symbole d’une époque, celui de femme affranchie de tout sentiment de culpabilité, envoyant valser les tabous imposés par la société. Fin des années 1950, Et Dieu... créa la femme a changé le cinéma et les mœurs.
Brigitte Bardot confiera, plus tard, n’avoir qu’un seul mauvais souvenir : « Quand le fi lm s’est arrêté et que le rêve prenait fi n, avec ma séparation d’avec Vadim... »
Grace de Monaco, la grande amie de Joséphine Baker...
Le cercueil vide - sans sa dépouille - de Joséphine Baker entrera le 30 novembre prochain au Panthéon.
À l’initiative du président de la République française Emmanuel Macron, Joséphine Baker entrera le 30 novembre prochain au Panthéon. Elle sera la première femme noire à recevoir cet hommage. Joséphine Baker (1906-1975) était danseuse, chanteuse, meneuse de revue, actrice mais aussi grande résistante. Elle fut sous-lieutenant dans l’armée de l’air lors de la Seconde Guerre Mondiale.
La cérémonie d’une durée d’1h30 sera retransmise par les chaînes françaises à partir de 17h30. Toutefois, la dépouille de Joséphine Baker ne sera pas transférée au Panthéon. Seul un cercueil vide contenant de la terre de quatre endroits symboliques où elle vécut, sera placé dans un cénotaphe. Ces quatre endroits sont : Saint-Louis, paris, le château Les Milandes en Dordogne et Monaco. C’est en effet sur le Rocher que Joséphine Baker repose auprès de son mari et d’un de leurs enfants.
Joséphine Baker a pu compter jusqu’à la fin de sa vie sur la grande générosité et bienveillance de la princesse Grace et du prince Rainier de Monaco. De son union avec Jo Bouillon, l’artiste adopta douze enfants de douze nationalités différentes, avec qui elle vécut au château des Milandes mais le coût et l’entretien du château, en plus des sommes nécessaires pour faire vivre une famille de quatorze personnes poussèrent l’artiste vers le gouffre financier. Le château fut mis en vente en 1964 mais grâce à l’aide de Brigitte Bardot et Jean-Claude Brialy, elle put encore le conserver jusqu’en 1969.
Désormais ruinée, Joséphine Baker peut alors compter sur l’amitié mais aussi l’aide économique de la princesse Grace qui installe la famille à Roquebrune. En 1975, elle remonte sur scène avec un spectacle intitulé "Joséphine à Bobino" qui a pu se monter grâce au mécénat du couple princier monégasque. C’est au cours de la 14e représentation qu’elle est foudroyée par une attaque cérébrale à laquelle elle succomba le 12 avril à l’âge de 65 ans.
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Ourse tuée en Ariège par un chasseur : le coup de gueule de Brigitte Bardot contre des "primaires sanguinaires"
Brigitte Bardot, défenseure des animaux, a publié un communiqué sur Twitter après la mort d'une ourse tuée par un chasseur en Ariège le 20 novembre.
Le parquet de Foix annonçait aujourd'hui l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "destruction d'une espèce protégée". L'information judiciaire est aussi ouverte pour "chasse illégale dans une réserve". Le chasseur n'aurait pas dû se trouver à cet endroit. Une pétition pour interdire les battues dans les zones à ours, lancée la plateforme Mesopinions.com a recueilli près de 50 000 signatures.
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Nouvelle attaque contre le foie gras
Le titre est "Nouvelle attaque contre le foie gras"....et moi je rajoute TANT MIEUX ! à quand son abolition ?
Bruno Ricard
La mairie de Strasbourg a banni le met raffiné de ses réceptions officielles. Une initiative saluée par plusieurs associations, dont Peta France, et la Fondation Brigitte Bardot.
L’association a salué une «bonne nouvelle pour les oies et les canards», dans un communiqué diffusé jeudi, journée mondiale de lutte contre le foie gras, et à la veille de l’ouverture du Marché de Noël, où des producteurs de foie gras alsaciens tiennent des stands.
«Le service du protocole de la mairie strasbourgeoise (...) veille particulièrement au respect de cette démarche en adéquation avec notre politique du bien-être animal», poursuit Mme Barseghian, qui reconnaît que «la tradition a ancré solidement cette consommation dans notre culture alsacienne»: «la légende ne veut-elle pas que le pâté de foie gras ait été inventé à Strasbourg» vers 1780 «par Jean-Pierre Clause, cuisinier du maréchal des Contades?», écrit encore l’élue EELV.
«En tant que maire de la capitale européenne», elle se dit également «particulièrement attentive à la suite du débat qui a eu lieu en juin (2021) au Parlement européen et qui vise la suppression progressive de l’élevage en cage des animaux d’ici 2027 dans l’Union européenne».
«Bravo à (Jeanne Barseghian), maire de (Strasbourg), qui bannit des réceptions officielles le +fruit+ de la torture animale. Le gavage provoque souffrance et maladie, une pratique contre nature qui doit être interdite!», a réagi sur Twitter Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
«La décision, dont personne n’a jamais parlé, est effective depuis un an et demi», note une source proche de la mairie, qui tempère la portée de la mesure: «Il ne s’agit pas d’un changement majeur en termes de volumes» par rapport aux mandatures précédentes, où le foie gras n’était selon elle pas servi en grandes quantités.
Selon cette même source, Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise, a également renoncé au foie gras pour ses réceptions.
La proposition de loi contre la maltraitance animale définitivement adoptée !
Le texte prévoit notamment l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums
Après plusieurs mois d’attente, la proposition de loi contre la maltraitance animale a définitivement été adoptée jeudi 18 novembre dernier. Il s’agit d’une victoire pour les défenseurs des animaux, même si certains élus et associations pensent que l’on aurait pu aller plus loin.
HUIT MESURES PRINCIPALES
C’est une excellente nouvelle : la proposition de loi contre la maltraitance animale a été définitivement adoptée par le Parlement ! Le texte comprend huit mesures principales envers le bien-être animal. Tout d’abord, les animaux sauvages seront progressivement retirés des cirques jusqu’en 2028. « C’est une opportunité pour relancer le cirque en itinérance sans animaux. Le public lui-même devient de moins en moins attiré par les programmes avec espèces sauvages », a noté Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
Les delphinariums seront également supprimés en l’espace de cinq ans. En revanche, cela ne s’applique pas aux delphinariums destinés à la recherche scientifique. Concernant les animaux domestiques, les chiots et les chatons ne pourront plus être vendus en animalerie à partir de 2024, et les sanctions en cas de cruauté ou d’abandon d’animaux seront renforcées.
Le texte final stipule que les peines pourraient s’élever jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, selon les cas. Pour les défenseurs des animaux, reste à savoir si cela s’appliquera vraiment dans les tribunaux, car il y a rarement eu des peines de prison auparavant.
LES DÉFENSEURS DES ANIMAUX NE SONT PAS SATISFAITS
La majorité LREM-Agir estime qu’il s’agit d’une « étape historique du combat pour la cause animale », certains défenseurs des animaux ne sont pas satisfaits de la loi votée par le Parlement. En effet, les partis politiques Libertés et Territoires, La France insoumise et le Parti animaliste pensent que le texte ne va pas assez loin.