Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Militant pour la protection des animaux depuis déjà plus de quarante ans, l'ex star de cinéma évoque ses liens d'affection avec ceux qui l'entourent.

 

Possédiez-vous un animal quand vous étiez enfant ?

Je suis née avec ! Les premiers animaux de ma vie ont été ma petite sœur Mijanou et mon ours en peluche Murdoch.

Quels étaient vos héros animaliers ?

J’étais fascinée par Blanche-Neige et tous les petits animaux qui vivaient autour d’elle.

Etes-vous plutôt chat ou chien ?

Les deux ! Tous les animaux sont mes amis. Mais les chiens en particulier, sont très proches de moi.

Êtes-vous végétarienne ?

Oui, depuis que j’ai vu l’horreur des abattoirs il y a des années. Je ne voulais plus digérer l’agonie, comme l’a si bien dit Marguerite Yourcenar.

Quels animaux vivent aujourd'hui avec vous ?

Chats, chiens, jument, âne, ponette, cochons, poules, oies, canards, chèvres, moutons, pigeons… auxquels j'ajouterai une petite souris que j’ai sauvée de la noyade et apprivoisée. Mes chiens et chats vivent dans mon lit, tandis que mes animaux de ferme s’épanouissent en liberté dans un immense enclos où ils ont des écuries et des étables pour s’abriter. Chacun va où il veut. Les poules, les canards et les oies ont d’immenses bassins pour le jour et des petites maisons pour la nuit.

Pouvez-vous nous raconter leur histoire ?

J’ai dix chèvres coquines sauvées de mauvais traitements. Riquiqui est née chez moi. Sa maman, Gipsy, était enceinte quand je l’ai adoptée. Mes brebis ont échappées à l’abattoir. Elles se méfient toujours de l’être humain, même si Bigoudi vient me manger dans la main. J’ai aussi dix moutons qui m’apaisent et des cochons rigolos comme tout. Un gros rose bonbon et six noirs qui courent partout : Rillette, Marcel, Pipo… Il y a en plus Mystie, ma jument qui a été torturée, Candy ma vieille ponette sortie de l’abattoir qui a remplacé Ficelle, morte très vieille, et le doyen, mon âne Bonhomme qui n’a plus d’âge mais reste magnifique et si gentil.

Au cours de votre carrière d'actrice, y avait-il des animaux sur les tournages?

Heureuse coïncidence, il y en a eu dans tous mes films ! Certains m'ont beaucoup marquée. C'est le cas de Colinette, la petite chèvre du film Colinot Trousse-Chemise, qui devait finir en barbecue. Je l’ai achetée et ramenée à l’hôtel. Elle a finalement vécu jusqu’à l’âge de 15 ans, heureuse et moi aussi !

Si vous étiez un animal sauvage, lequel seriez-vous ?

Moi.

D'où vient votre sensibilité à la condition animale?

De leurs infâmes et désespérantes conditions de vie et de mort, et du mépris dont ils sont victimes. "Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie", disait Malraux...

Votre périple auprès des bébés phoques a-t-il été un moment clé de votre vie ?

Oh oui ! Ça a été très dur mais ça a changé ma vie. C'est à partir de là que j'ai été considérée comme la fée des animaux. C'est un rude travail qui exige une volonté de fer. Les animaux influencent toute ma vie. Ils me donnent le courage, l’exemple, une philosophie et la rage de vaincre.

Parlez-nous des missions de la Fondation Bardot...

Ma Fondation soutient des programmes de protection d’animaux sauvages ou domestiques dans une soixantaine de pays. En France, nous travaillons à faire abolir la corrida, à rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant l’abattage ou à organiser l’accueil des animaux sauvages issus de cirques.

Quelles avancées avez-vous obtenues ?

Des milliers d’animaux sont placés à vie sous la protection de ma Fondation. Nous avons sauvé plus de 3.000 moutons saisis sur des sites clandestins d’abattage, et 350.000 phoques sont épargnés chaque année. Nous avons aussi activement contribué à l’élaboration et à l’adoption de la loi interdisant le commerce des chiens et chats en animalerie, l’élevage de visons pour la fourrure, l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques et des dauphins en bassin.

Pensez-vous que les mentalités changent ?

Le changement le plus profond est celui de notre rapport à l’animal. Quand j’ai débuté ce combat en 1962, j’ai été prise pour une folle. Mais je n’ai rien lâché. Aujourd’hui ce combat est une évidence pour les nouvelles générations. C’est notre plus belle victoire !

 

Source de l'article : Cliquez ICI

Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré

Publié le par Ricard Bruno

Les services de l’État avec l’appui de la fondation Brigitte Bardot ont engagé, vendredi 10 mars 2023, une opération de retrait de bovins dans un élevage en raison « de manquements sérieux aux règles de la protection animale ».

Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré
Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré

C’est une opération importante de retrait de bovins et de contrôle sanitaire qui a été menée vendredi 10 mars 2023 dans le territoire de la commune de Vatteville-la-Rue. Engageant divers services de l’État, cette opération judiciaire a été placée sous la conduite opérationnelle du procureur de la République du tribunal judiciaire de Rouen et mobilise les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la gendarmerie, avec l’appui de la fondation Brigitte-Bardot.

En amont de cette opération de retrait des bovins, des contrôles administratifs menés sur l’exploitation le 7 mars 2023 sous le pilotage technique des services vétérinaires départementaux avaient révélé un grand nombre de manquements sérieux aux règles de la protection animale, susceptibles de constituer des infractions.

 

Manque d’eau et d’aliments

Ces services ont constaté que « les conditions de vie et de détention des bovins présents sur l’exploitation sont incompatibles avec les besoins physiologiques de leur espèce (défaut d’abreuvement, manque caractérisé d’alimentation de qualité). Cette insuffisance d’apport en aliment a pour conséquence un phénomène de compétition entre les animaux qui présentaient pour certains des pathologies démontrant une absence de soins évidente », précise le communiqué de presse publié par la préfecture de Seine-Maritime. Les services vétérinaires ont ainsi été contraints de procéder à l’euthanasie d’un bovin en situation de grande souffrance et de nombreux cadavres ont été retrouvés dans l’exploitation.

L’éleveur avait pourtant été régulièrement mis en demeure depuis le début de l’année 2020 avec des opérations de contrôles réguliers quant à l’état sanitaire du cheptel, sans amélioration. Les constats du 7 mars ont donc fait l’objet d’une dénonciation officielle au procureur de la République.

Selon nos informations, l’éleveur visé par cette vaste opération de retrait de ses animaux a été en 2020 l’un des candidats de l’émission télévisée L’Amour est dans le pré. Localement, les habitants de la presqu’île ont pu régulièrement constater la présence de vaches, issues de l’exploitation, en divagation. Les animaux saisis seront accueillis dans une ou plusieurs fermes faisant office de refuge où ils seront individuellement examinés, traités, testés contre les maladies avant d’être placés chez des éleveurs partenaires de la fondation Brigitte-Bardot.

Après cette saisie des animaux, il restera à évaluer le nombre précis d’animaux présents sur cette exploitation de 150 hectares, à procéder à un examen approfondi de leur état de santé et de leurs conditions d’élevage, à poursuivre avec les vétérinaires sanitaires les opérations administratives relatives à la prophylaxie, afin de détecter d’éventuelles maladies animales. Par ailleurs, un contrôle approfondi de l’atelier de transformation de la viande à la ferme situé sur le site sera effectué par les services vétérinaires.

Partager cet article
Repost0

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans

Publié le par Ricard Bruno

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans, il avait joué entre autre dans le film "La mariée est trop belle" aux côtés de Brigitte Bardot.

 

Bruno Ricard 

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Partager cet article
Repost0

Quatre équidés sauvés par la Fondation Brigitte Bardot à une foire chevaline dans le Cantal

Publié le par Ricard Bruno

Quatre équidés sauvés par la Fondation Brigitte Bardot à une foire chevaline dans le Cantal

Les militants de la Fondation Brigitte Bardot ont acheté quatre équidés lors de la foire chevaline de Maurs, ce jeudi 2 mars. Pour ces chanceux, direction l’Arche BB, qui prend actuellement en charge plus de 9.000 animaux au sein de ses quatre refuges et ses structures partenaires.

Brigitte Bardot, ancienne actrice et infatigable militante de la cause animale,  souhaitait que les membres de la Fondation Bardot, présents à Maurs ce jeudi 2 mars, rachètent tous les chevaux présents à la foire.

« Mais il est malheureusement impossible de tous les sauver », confiait Christophe Marie, directeur-adjoint et porte-parole de la Fondation, rencontré sur place. Malgré tout, son équipe a pu sauver de l’abattoir, « une ânesse dans un mauvais état, deux juments maigres et une ponette dans un état de maigreur également. »

Pour ces chanceux, direction l’Arche BB, qui prend actuellement en charge plus de 9.000 animaux au sein de ses quatre refuges et ses structures partenaires.

 

#FoireDeMaurs Même si cette foire chevaline d'hiver est la moins importante par le nombre d'équidés exposés/vendus pour les abattoirs, toujours la même désolation, le même désarroi. Sur place, nous avons pu interpeller le Préfet, les organisateurs, le vétérinaire sanitaire...
 
Image
Image
Image
 
Partager cet article
Repost0

« Une transition vers l’élevage sans cage doit être une priorité pour la France ! »

Publié le par Ricard Bruno

Alors que vient de s’ouvrir le Salon de l’agriculture, onze ONG de protection animale interpellent dans une tribune au « Monde » le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, afin qu’il apporte son soutien à l’élimination progressive d’une des pires pratiques d’élevage.


 

Nos organisations de protection des animaux sont très préoccupées par l’état actuel de l’élevage des animaux dans notre pays. En France, d’après les chiffres compilés par l’ONG Compassion in World Farming (CIWF) sur la base des données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 80 % des animaux d’élevage sont issus de systèmes intensifs – sans accès extérieur, pour partie en cage, soumis à des densités extrêmes, une génétique tournée vers la productivité et des mutilations systématiques pour adapter les animaux à un environnement appauvri.

La révision en cours de la législation européenne sur le bien-être des animaux offre une occasion unique de relever sensiblement le niveau de protection des animaux destinés à l’alimentation, conformément aux attentes des citoyens, et d’atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne en faveur d’un système alimentaire durable et résilient.

L’une des pires pratiques d’élevage qui doivent être abordées dans ce processus est l’élevage en cage, qui confine des centaines de millions d’animaux à travers l’Union européenne (UE) dans des environnements avec peu ou pas d’espace pour se déplacer.

 

Poules, truies, lapins, veaux, canards, oies et cailles sont maintenus en cage dans toute l’UE, une partie voire la totalité de leur vie. Cela les empêche d’adopter des comportements qui leur sont naturels et compromet gravement leur santé et leur bien-être. Il s’agit d’une façon dépassée et cruelle de garder des êtres sensibles et une transition vers l’élevage sans cage doit être une priorité pour la France !

Contraire aux dernières avancées scientifiques

Nos organisations interpellent le ministre de l’agriculture Marc Fesneau et lui demandent instamment d’apporter son soutien total à l’élimination progressive de cette pratique horrible qu’est l’élevage en cage. La Commission européenne envisageant actuellement la faisabilité de l’entrée en vigueur de cette mesure pour 2027, nous encourageons le ministre de l’agriculture à demander à son tour que l’interdiction des cages entre bien en vigueur en 2027. Si la France et l’Union européenne veulent revendiquer le titre de leader mondial en matière de bien-être animal, c’est une étape nécessaire que nous ne devons pas craindre de franchir.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

"Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre" : Annie Girardot abandonnée, la colère de ses proches

Publié le par Ricard Bruno

"Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre" : Annie Girardot abandonnée, la colère de ses proches
Cela fait désormais douze ans, jour pour jour, qu'Annie Girardot s'est éteinte. Une disparition qui avait ému tout un pays mais qui avait également provoqué un sentiment de colère de la part de ses proches. Ils s'étaient alors insurgés contre l'oubli dont l'actrice avait été victime par celle que l'on décrit parfois comme "la famille du cinéma".

Le 28 février 2011, soit il y a douze ans jour pour jour, Annie Girardot rendait son dernier souffle, après s'être battue contre la maladie d'Alzheimer. C'était une grande actrice qui, dès les années 1950, avait tourné avec les plus grands noms du cinéma français, comme Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo. Elle avait remporté, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland et, à deux reprises, le César de la meilleure actrice dans un second rôle : en 1996 pour Les Misérables et en 2002 pour La Pianiste.

 

C'est donc une grande figure que les Français venaient de perdre, de quoi beaucoup les attrister. Cependant, un sentiment de colère avait gagné ses proches, qui s'étaient offusqués de voir que "la famille du cinéma" avait plongé l'actrice dans l'oubli. "Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre ! Ce n'est pas une famille. Ces gens l'ont laissée tomber !", s'était emportée Brigitte Bardot. "Son discours aux César pour Les Misérables [en 1996]... C'était très dur de la voir comme ça. Lui donner un César pour un second rôle, c'était presque l'aumône pour une actrice qui a autant marqué le cinéma", se souvenait de son côté Françoise Fabian.

On l'a laissée crever

Le journaliste Henry-Jean Servat s'était également emporté, sur France 5 dans C à vous : "La Nouvelle Vague n'a jamais voulu faire travailler Annie Girardot, jamais ! Alors maintenant on vient me dire qu'elle était bonne actrice ? Elle n'a jamais eu d'hommage aux César, jamais on n'a célébré Annie Girardot ! [...] On l'a laissée crever !"

Un constat également dressé par Renato, le petit-fils de l'actrice. "Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui aujourd'hui viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée", avait-il souligné pour BFMTV. Un garçon qui, pour rappel, porte le prénom de son grand-père, l'acteur Renato Salvatori, décédé en 1988.

En effet, Annie Girardot avait rencontré ce comédien sur le tournage de Rocco et ses frères, avant de l'épouser en 1962 et d'avoir avec lui une fille prénommée Giulia, mère du jeune homme et de Lola, qui était aux côtés de sa grand-mère quand elle est partie "paisiblement" ce 28 février 2011.

Il y a douze ans jour pour jour, Annie Girardot rendait son dernier souffle, après s'être battue contre la maladie d'Alzheimer. Annie Girardot - Montée des marches du film "Cache" - à Cannes. 

C'était une grande actrice qui, dès les années 1950, avait tourné avec les plus grands noms du cinéma français, comme Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo. Annie Girardot au festival du film de television de Luchon. 

C'est donc une grande figure que les Français venaient de perdre, de quoi beaucoup les attrister. Annie Girardot au festival du film de television de Luchon. 

Cependant, un sentiment de colère avait gagné ses proches, qui s'étaient offusqués de voir que "la famille du cinéma" avait plongé l'actrice dans l'oubli. Annie Girardot avec sa fille Giulia et ses petits-enfants Renato et Lola en 2006

" Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre ! Ce n'est pas une famille. Ces gens l'ont laissée tomber ! ", s'était emportée Brigitte Bardot. Archives - Brigitte Bardot et Annie Girardot. 

" Son discours aux César pour Les Misérables [en 1996]... C'était très dur de la voir comme ça. Lui donner un César pour un second rôle, c'était presque l'aumône pour une actrice qui a autant marqué le cinéma ", se souvenait de son côté Françoise Fabian. Archives - Françoise Fabian, Richard Anconina, Charles Gerard, Claude Lelouch, Annie Girardot et Michel Legrand à l'avant-première du film "Partir revenir".

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

"Est-ce qu’on a encore besoin de voir un tigre sauter dans un cercle?", interpelle la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

"Est-ce qu’on a encore besoin de voir un tigre sauter dans un cercle?", interpelle la Fondation Brigitte Bardot

De One Voice à la FBB, on prône l’urgence à ne plus l’utiliser d’animaux sauvages dans les cirques, afin de mettre un terme aux maltraitances et à leur souffrance.

"Même s’il y a de la maltraitance dans d’autres cirques, celui de la famille Zavatta-Muller, c’est le pire", dénonce Muriel Arnal, présidente One Voice qui suit de près le cas de Jumbo, cet hippopotame présenté comme le plus gros d’Europe par les circassiens. "Privé de tous ses instincts sauvages, il endure une telle souffrance, déplore-t-elle. On voit également qu’il a mal aux dents à en devenir fou. Alors qu’il devrait passer, entouré de ses congénères, 16 heures dans l’eau pour soulager ses pattes et se protéger du soleil".

Fin octobre, l’association de protection de tous les êtres vivants a une nouvelle fois attaqué le cirque Muller-Zavatta en justice en déposant une plainte pour "mauvais traitements et exploitation irrégulière", auprès du parquet de Draguignan. Mais pour Muriel Arnal, au-delà de ce cas précis, aucun tigre, lion, éléphant ou zèbre ne devrait avoir leur place sous un chapiteau, ni encore moins dans une cage.

Depuis 2021, une loi concernant les cirques itinérants prévoit l’arrêt de la reproduction des animaux sauvages au 1er décembre 2023 et l’interdiction de leur détention d’ici 2028. Pas suffisant, pour la présidente de One Voice. "Il y a une vraie urgence à agir, insiste celle qui mène le combat depuis 24 ans. Des refuges comme La Tanière en France ou des sanctuaires en Afrique sont prêts à les accueillir. D’autres pays européens sont en avance sur nous." Celle-ci ne veut pas non plus enfoncer les cirques, notamment les plus petits: "Il faut les aider à se reconvertir". 35 millions d’euros d’aides de l’État devraient y être consacrés.

Des mentalités qui évoluent

"Les mentalités ont évolué, ajoute Muriel Arnal. Aujourd’hui, la grande majorité du public ne veut plus voir d’animaux sauvages dans les cirques, dont deux tiers n’en utilisent plus. Les gens ont compris qu’ils souffrent, sans parler de la cruauté du dressage. Après, il y aura toujours un petit pourcentage qu’on n’arrivera pas à convaincre."

 

Même état d’esprit du côté de la Fondation Brigitte Bardot pour qui la présence d’animaux sauvages dans les cirques pose "de vraies questions d’éthique". "Est-ce que la société a encore besoin de voir un tigre sauter dans un cercle et de se divertir avec leur souffrance?", fustige Lorène Jacquet. La responsable campagnes et plaidoyers de cette fondation redoute également une mauvaise application de la loi de 2021.

Mi-février, la FBB, comme trois autres associations et quarante-quatre députés, a donc cosigné un courrier

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot dévoile sa dernière volonté : "Avant mon grand départ..."

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot est totalement indignée par le commerce de viande de cheval, à tel point qu'elle a fait part d'une dernière volonté "avant son grand départ"...

Brigitte Bardot dévoile sa dernière volonté : "Avant mon grand départ..."

Après les photos du chef d'État à l'abattoir de Rungis, l'inauguration de la Foire aux chevaux de Maurs, prévue pour le 2 mars, est la goutte de trop pour Brigitte Bardot. À travers un message relayé sur Twitter par le journaliste de l'AFP, Jean-François Guyot, celle qui a fait de la protection animale le combat de toute une vie, fait un "appel au gouvernement français" et au président Emmanuel Macron, le 1er mars 2023. Dans son message, elle fait part de sa dernière volonté.

Brigitte Bardot scandalisée par la foire aux chevaux

L'ancienne actrice de 88 ans commence sa supplique en rappelant la force et la longévité de son combat pour la protection et la cause animale. Elle affirme : "Depuis 50 ans, 'un demi-siècle', je me bats pour que mon pays abolisse l'atroce hippophagie, cette consommation de viande de cheval". Elle revient par la suite sur le sens profond de son indignation, selon Brigitte Bardot, cette pratique "n'a plus aucune raison d'être à notre époque", en plus d'être une "honteuse reconnaissance à tout ce que ces animaux magnifiques ont apporté aux humains", déclare-t-elle.

Brigitte Bardot supplie le gouvernement de cesser les foires aux chevaux : "Je le mérite"

Dans la suite de ses paroles, Brigitte Bardot n'énonce qu'une seule revendication : "Je demande que ces foires aux chevaux, qui sont d'atroces couloirs de la mortsoient interdites". Elle précise tout de même : "Et que tout commerce mortifère soit immédiatement aboli". Mais BB ne s'arrête pas là et justifie sa demande en expliquant : "Je mérite, après 50 ans de combat, qu'on m'accorde enfin cette victoire avant mon grand départ". 

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

SALON DE L’AGRICULTURE : L’HYPOCRISIE D’UNE VITRINE DE L’AGRICULTURE FRANÇAISE 27 février 2023

Publié le par Ricard Bruno

SALON DE L’AGRICULTURE : L’HYPOCRISIE D’UNE VITRINE DE L’AGRICULTURE FRANÇAISE 27 février 2023

Chaque année, le Salon de l’agriculture promeut le système d’élevage à la Française et essaye de montrer une image idyllique en expliquant que le bien-être des animaux est pris en considération. Toutefois, si la présentation des animaux lors du salon de l’agriculture peut paraître bucolique, la réalité en est tout autre. 

En effet, leur vie dans les élevages, leur transport jusqu’à leur abattage est à l’opposé de cette image apaisée.
La Fondation Brigitte Bardot incite les visiteurs à se questionner sur la face cachée des produits de consommations tel que le lait ou la viande qui ne sont pas du tout respectueuse du bien-être animal, car l’élevage intensif est malheureusement la règle générale. Voici d’ailleurs quelques chiffres clés qui permettent de mieux comprendre la vérité sur les animaux d’élevage en France.

L’élevage intensif, la règle générale en France :

  • 83 % des 826 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur (ITAVI, 2016)
  • 97 % des 52 millions de dindes sont élevées enfermées sans accès à l’extérieur (Agreste, 2008 et 2010)
  • 99 % des 27,5 millions de lapins sont élevés en batterie de cages (Plan de filière lapin EGAlim, 2017)
  • 95 % des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments
  • 60 % des 1,1 million de caprins sont en élevage intensif sans accès aux pâturages (Agreste, 2010)

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0