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filmographie

Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans

Publié le par Ricard Bruno

Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans..

Elle avait été aux côtés de Brigitte Bardot dans le film, "La mariée est trop belle"

L’héroïne du « Diable au corps » s’est éteinte « à la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne », a annoncé son gendre.

 

La doyenne du cinéma français s’en est allée. L’actrice Micheline Presle est décédée, ce mercredi 21 février, à l’âge de 101 ans, a annoncé son gendre Olivier Bomsel.« Micheline s’est éteinte paisiblement, à la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne » dans le Val-de-Marne, a-t-il déclaré, ajoutant que les obsèques se dérouleraient dans l’intimité.

Née à Paris en août 1922, elle aura tourné plus de 150 films, dont quelques-uns à Hollywood, se laissant porter par ses rencontres : de George Pabst à Alain Resnais en passant par Abel Gance, Jacques Demy ou Joseph Losey.

Héroine du film Le Diable au corps de Claude Autant-Lara, elle a joué avec de grands acteurs du cinéma tels que Gérard Philipe, Errol Flynn, ou encore Jean Gabin, rappelle Le Figaro. Elle avait été récompensée en 2004 par un César d’honneur pour l’ensemble de son œuvre.

Celle qui a longtemps été une des trois stars préférées des Français avec Danielle Darrieux et Michèle Morgan, a aussi été rendue par célèbre grâce à Falbalas (1945) de Jacques Becker, et de Boule de suif (1945) de Christian-Jaque.

Sa fille Tonie Marshall, seule réalisatrice à avoir jamais reçu un César, pour Venus Beauté (institut), en 1999, est décédée en mars 2020.

Lorsqu’elle a soufflé sa 101e bougie le 22 août 2023, la star de la mythique série des Saintes Chéries, diffusée sur l’ORTF, avait reçu des centaines de messages sur les réseaux sociaux. « . « Bon anniversaire à Micheline Presle ! Née en 1922, elle devient vedette du cinéma dans les années 40. Sa carrière (cinéma, théâtre et télévision) consacre un talent où la grâce, la distinction, la vivacité et la profondeur dramatique s’entremêlent », lui avait rendu hommage le ministère de la Culture.

 

Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
Mort de l’actrice Micheline Presle, doyenne du cinéma français, à l’âge de 101 ans
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Et Dieu… créa la femme : retour sur le film scandale qui propulsa la carrière de Brigitte Bardot il y a 67 ans

Publié le par Ricard Bruno

Et Dieu… créa la femme : retour sur le film scandale qui propulsa la carrière de Brigitte Bardot il y a 67 ans

28 décembre 1956 : le jour où Dieu créa Brigitte Bardot. Vous l’aurez compris, il s’agit de la date de sortie du film « Et Dieu… créa la femme », avec pour têtes d’affiche celle que l’on surnomme « BB » et Jean-Louis Trintignant.

A l’époque, Brigitte Bardot a 22 ans, elle est dans le rayonnement le plus total. Le réalisateur du film est également son mari, Roger Vadim, et a écrit pour elle ce scénario, dont aucun producteur n’a voulu.

Récemment, la jeune actrice a fait parler d’elle au festival de Cannes, où elle a joué les starlettes. Ainsi, le film sort il y a 67 ans très exactement. Au démarrage, l’accueil est plutôt mitigé en France.

Mais lorsque le film sort aux Etats-Unis, c’est un véritable triomphe, qui revient en « boomerang » et crée finalement un succès mondial.

Un film honni par les intégristes religieux

Il ne faut pas oublier que le film a fait scandale. C’est l’histoire d’une fille très libre, notamment sur le plan sexuel : des scènes nues sont censurées dans certains pays et les intégristes religieux conspuent l’œuvre, accusant le diable plutôt que Dieu d’être le créateur de Bardot.

Malgré tout, c’est aussi ce parfum de scandale qui fait le succès du film et propulse celle qu’on appellera bientôt couramment « BB » au sommet. Bientôt, le petit port de Saint-Tropez devient l’épicentre de la vie du « star-system » et des « people ».

Source de l'article : Cliquez ICI

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Salle de cinéma Brigitte Bardot de Saint-Tropez !

Publié le par Ricard Bruno

Salle de cinéma Brigitte Bardot de Saint-Tropez !
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scoop ! Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

scoop ! Brigitte Bardot
scoop ! Brigitte Bardot
scoop ! Brigitte Bardot

Scoop, uniquement ICI sur le blog Brigitte Bardot

La ville de Saint-Tropez en accord avec Brigitte Bardot, va rebaptiser le cinéma "La renaissance", par le cinéma "Brigitte Bardot ! à cette occasion il sera rénové entièrement...

D'ici 48h00 cela sera annoncé dans la presse locale et Nationale!

 

Brun Ricard 

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Le jour où Brigitte Bardot a explosé aux yeux du monde

Publié le par Ricard Bruno

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C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...

Publié le par Ricard Bruno

C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...
C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...  C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...  C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...
C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...  C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...  C'était Le 28 novembre 1956, sortie du film "Et Dieu créa la femme"...
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Quand Brigitte Bardot tournait à Sète...

Publié le par Ricard Bruno

Lors du tournage de "Babette s'en va-t-en guerre", en 1959....

Lors du tournage de "Babette s'en va-t-en guerre", en 1959....

C'était en 1959 dans le film "Babette s'en va-t-en guerre" de Christian-Jaque.

Depuis les années 1930, on ne compte plus les tournages de films à Sète qui ont réuni des célébrités, et des stars, que ce soit devant ou derrière les caméras. À parcourir cette liste, on tombe par exemple, en 1957, sur Lino Ventura et Charles Vanel, dont une photo les montre sortant de la gare. C'était pour "Le feu aux poudres", mi-film noir mi comédie, d'Henri Decoin.

Source de l'article : Cliquez ICI

 

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"Brigitte Bardot, l'insoumise", un doc en face-à-face avec une icône absolue du 20ème siècle

Publié le par Ricard Bruno

"Brigitte Bardot, l'insoumise", un doc en face-à-face avec une icône absolue du 20ème siècle
Réalisé par Mireille Dumas, ce documentaire est basé sur le dernier entretien filmé donné par "BB" en 2006, dans sa résidence de la Madrague. Brigitte Bardot y revient sur sa vie exceptionnelle avec sa franchise habituelle, et ses confessions prennent aujourd'hui des allures crépusculaires, alors qu'elle s'apprête à fêter ses 89 ans.
La célébrité comme une prison

"Elle a le premier des talents : elle est belle." Ces mots du réalisateur Claude Autant-Lara claquent avec une rare violence, mais ils résument bien ce que Brigitte Bardot a dû endurer pendant sa carrière d'actrice. Ce film le rappelle, elle commence à tourner très jeune au cinéma, malgré les réticences de ses parents, partisans d'une éducation très stricte.

Il faut dire que nous sommes au début des années 1950, mais Brigitte Bardot a déjà soif de liberté : elle échappe au carcan familial et sa plastique attire déjà l'œil des réalisateurs, au premier rang desquels le chaud lapin Roger Vadim, qui deviendra vite le premier de ses quatre maris.

Elle devient une star mondiale grâce à une scène de danse culte dans son premier film Et Dieu… créa la femme (1956), ce qui fait dire à certains commentateurs de l'époque que "Brigitte Bardot fait passer Marilyn Monroe pour un homme" (très élégant).

À partir de là, celle qui est désormais un sex-symbol et une icône perd le contrôle sur sa vie, et elle le raconte très bien à Mireille Dumas cinq décennies plus tard. À l'époque, Brigitte Bardot ne s'appartient plus, elle est une célébrité dont les moindres faits et gestes sont traqués par les paparazzis, et elle subit au quotidien les remarques épouvantables de la presse sur sa vie privée et son travail d'actrice.

Quitter le cinéma avant qu'il ne la quitte

En collectionnant les amants et les maris, elle devient malgré elle un symbole de la révolution sexuelle et de la libération des femmes. Oui mais voilà, comme elle le rappelle à Mireille Dumas, Brigitte Bardot n'a jamais voulu incarner la révolution féministe. Au fond d'elle, on sait qu'elle est une femme plutôt très conservatrice et qu'elle ne veut pas se libérer du patriarcat.

Et elle ne s'en cache pas, revendiquant d'avoir toujours besoin de l'amour d'un partenaire pour s'épanouir dans sa vie. Elle ose confier qu'elle est devenue mère trop jeune et qu'elle n'était pas prête à faire face aux responsabilités, elle qui se qualifie encore de grand enfant incapable de se débrouiller seule.

Pendant qu'elle est harcelée dans sa vie privée – au point de tenter de se suicider pour échapper à la dépression, ce qu'elle évoque très ouvertement dans le film –, Brigitte Bardot est baladée entre quelques rôles très importants (comme Le Mépris de Jean-Luc Godard) et des films qu'elle qualifie elle-même de mauvais.

Elle finira par faire ses adieux au cinéma en 1973 à 39 ans, préférant lâcher la rampe elle-même avant qu'on ne l'appelle plus. Clairvoyante, Bardot a déjà bien compris à l'époque qu'on ne pardonne pas aux actrices de vieillir.

"Brigitte Bardot, l'insoumise", un doc en face-à-face avec une icône absolue du 20ème siècle
À l'avant-garde pour les droits des animaux

Elle refuse de faire appel à la chirurgie esthétique et retrouve un peu de tranquillité, mais la transition est violente. Heureusement, elle trouve vite ce qui deviendra le combat de sa vie, la défense des droits des animaux. Sur ce point, il est incontestable que Brigitte Bardot a été avant-gardiste : lorsqu'elle prend la défense des bébés phoques en 1976, elle est moquée comme jamais et attaquée de tous les côtés, notamment par les chasseurs.

Elle rappelle dans le film toutes les insultes qu'elle continue de recevoir pour cet engagement, mais Brigitte Bardot n'en a que faire : elle vit aujourd'hui avec ses animaux recueillis dans sa résidence de la Madrague, loin du luxe opulent qu'elle dit exécrer. Comme elle le dit dans les dernières minutes du documentaire : "Les animaux s’en foutent que j’ai vieilli, ils m’aiment quand même." Elle a bien raison : ce n'est sûrement pas Claude Autant-Lara qui en dirait autant.

"Brigitte Bardot, l'insoumise", un doc en face-à-face avec une icône absolue du 20ème siècle
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LE MÉPRIS : TOTALEMENT, TENDREMENT, TRAGIQUEMENT

Publié le par Ricard Bruno

LE MÉPRIS : TOTALEMENT, TENDREMENT, TRAGIQUEMENT
LE MÉPRIS : TOTALEMENT, TENDREMENT, TRAGIQUEMENT

« Il y a Brigitte Bardot et Michel Piccoli…Et Jack Palance et Georgia Moll…Et Fritz Lang »….Le générique parlé du Mépris commence sur fond de travelling où l’on voit la caméra de Raoul Coutard qui avance en partant du fond du plan et on se trouve déjà au cinéma puissance mille… Ce générique a été repris en intégralité, paraît-il, par l’émission cinéphilique de Frédéric Mitterrand, Etoiles et toiles, à l’époque où elle concurrençait plus ou moins celle d’Anne Andreu, Michel Boujut et Claude Ventura, Cinéma Cinémas. Ceci explique à quel point Le Mépris est l’un des plus beaux films sur le cinéma et son générique, accompagné par la musique sombre et vénéneuse de Georges Delerue, représente presque à lui seul l’amour du cinéma, avec cette phrase apocryphe d’André Bazin, qui appartient en fait à Michel Mourlet : « le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs« . Il suffit à Godard de rajouter à la suite de cette phrase : « Le Mépris est l’histoire de ce monde », pour que le long métrage prenne d’emblée une dimension symbolique et mythique.

L’écrivain-scénariste Paul Javal mène une vie heureuse avec sa femme Camille. Le célèbre producteur américain Jeremy Prokosch lui propose de travailler à une adaptation de l’Odyssée, réalisée par Fritz Lang à Cinecittà. Le couple se rend alors sur les lieux et rencontre l’équipe du film. Prokosch fait bientôt des avances à Camille sous les yeux de Paul. Cette tentative de séduction va sonner le glas de leur couple…

Godard, en filmant des statues grecques ou romaines sur fond de ciel bleu ou de Méditerranée, donne toute une dimension lyrique et symbolique à son oeuvre, au départ un drame de la jalousie, ou plutôt de la non-jalousie.

Si Le Mépris, adapté d’un roman d’Alberto Moravia, est l’une des plus belles évocations du cinéma, « una invenzione sine avenire« , il ne s’inscrit pourtant pas parmi les hommages trop louangeurs vantant le plaisir collectif du travail en équipe, tel La Nuit Américaine de François Truffaut. Non, Le Mépris n’occulte pas ce qui se trouve souvent au centre du travail cinématographique : la beauté de l’art, le sexe et l’argent. Godard en fait justement le sujet de son film, comment l’art parvient à survivre au milieu de facteurs aussi disruptifs que le sexe et l’argent? Contrairement à des hommages enjoués dans le style de Chantons sous la pluie, le film de Godard se situe plutôt du côté de Prenez garde à la sainte putain de Rainer Werner Fassbinder, où le tournage n’a pas grand’chose d’agréable et le metteur en scène s’avère quasiment despotique. Ce qui s’impose pourtant, c’est la beauté sublime des images du film dans cette version restaurée, permettant au bleu du ciel et de la Méditerranée d’illuminer chaque plan par leur magnificence. Une luminosité qui est pour beaucoup dans le fait que Le Mépris est l’un des plus beaux Godard, aimé et respecté y compris par les détracteurs de JLG.

Ce film de Godard, on le retrouve a minima dans trois autres immenses films. Tout d’abord dans L’Important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski, où le Polonais tourmenté a également fait appel aux services de Georges Delerue pour livrer une musique sombre et tortueuse, illustrant les déboires d’un couple déséquilibré où, d’après le même schéma scénaristique, la femme finit par mépriser le mari. Ensuite dans Casino de Martin Scorsese où l’Italo-américain frénétique réutilise le thème de Camille dans cette histoire de couple désaccordé où l’épouse trompe le mari avec son meilleur ami. Enfin, dans Mulholland Drive où David Lynch a réparti sur deux personnages les personnalités de la brune et de la blonde que Camille Javal incarnait toute seule au moyen d’une perruque. Notons qu’il n’est sans doute pas innocent que les deux films se terminent exactement par le même mot, Silenzio, renvoyant au silence des plateaux de tournage ou à celui définitif de la mort.

Sans forcer du tout la métaphore, Godard, en filmant des statues grecques ou romaines sur fond de ciel bleu ou de Méditerranée, donne toute une dimension lyrique et symbolique à son oeuvre, au départ un drame de la jalousie, ou plutôt de la non-jalousie. Godard met ainsi en parallèle l’histoire de Paul et Camille Javal et celle d’Ulysse et de Pénélope dans L’Odyssée que Paul adapte dans le film existant au sein du Mépris, le producteur Jérémy Prokosch (Jack Palance) prétendant que Pénélope a été fondamentalement infidèle à Ulysse, ce qui pourrait expliquer le temps qu’il a mis pour revenir à Ithaque. Dans le film, Ulysse-Paul pousse quasiment sa femme Pénélope-Camille dans les bras de Prokosch, par intérêt, pour se faire bien voir du producteur et avoir une augmentation de salaire pour son travail de scénariste. Dans Le Mépris, Godard essaie de comprendre comment une personne peut en aimer une autre et en quelques secondes, décider de le mépriser. Cela se joue à quelques secondes près et une poignée de regards boudeurs de Bardot. Quelques simples plans de Méditerranée et de statues grecques suffisent à Godard pour donner à son film une résonance mythique, en étant bien aidé par la sublime musique de Georges Delerue, l’une des plus belles bandes originales de toute l’histoire du cinéma.

Le Mépris, serait-il le plus beau des Godard? Peut-être mais 1) bien que commençant en trombe par ce fameux générique, puis la scène du lit avec Bardot et Piccoli, et le travelling à Cinécitta, il s’étiole légèrement dans sa partie centrale dans la villa, partie un peu trop longue mais fondamentale, avant de reprendre brillamment dans sa dernière demi-heure où Godard tutoie de toute évidence l’éternité. 2) Pierrot le fou, deux ans plus tard, fera au moins aussi bien sinon mieux, jouant la virtuosité du montage fragmenté contre l’amplitude des plans-séquences, et ne souffrant guère de problèmes de rythme. 3) Quoi qu’il en soit, ces deux chefs-d’oeuvre font d’ores et déjà partie des plus beaux films de l’histoire du cinéma, à côté d’autres films de Godard comme Vivre sa vie, A bout de souffle, Une Femme mariée, Sauve qui peut (la vie) ou Nouvelle Vague.

 

Et si on évoque ces statues grecques, on peut souligner que Bardot est justement filmée dans Le Mépris comme une statue grecque, sans une once de pornographie, mais avec au contraire tous les égards dus à sa beauté, avec sobriété et pudeur. Cela rend absolument inopérante et stérile cette maladroite tentative de Cancel culture, en 2019, lorsque, aux Beaux-Arts de Marseille, une projection du Mépris a été interrompue par des étudiantes qui ont débranché le projecteur au motif que Godard se rendait coupable de male gaze. Dans Le Mépris, au contraire, Jean-Luc Godard contemple ses personnages du point de vue de la beauté et de l’éternité. Vouloir arrêter la projection d’un aussi beau film, c’est non seulement un acte de censure mais surtout de censure complètement infondée. On ne censure pas la beauté.

RÉALISATEUR : Jean-Luc Godard 
NATIONALITÉ :  franco-suisse
GENRE : drame
AVEC : Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance, Giorgia Moll, Fritz Lang 
DURÉE : 1h45 
DISTRIBUTEUR : Carlotta Films 
SORTIE LE Prochainement
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