Un éleveur des Deux-Sèvres, privé de ses bêtes pour cause de maltraitance animale. Près de 90 bovins survivants ont été sauvés et confiés à la fondation Brigitte Bardot. Le dernier camion est parti ce lundi. Mais un charnier d'une trentaine de cadavres d'animaux a été découvert dans un champ.
Brigitte Bardot : "J'ai envie de vomir", la star révoltée par la mort barbare de Hercule
Scandalisée, Brigitte Bardot a reposté sur Twitter une vidéo abjecte où l'on peut apercevoir un sanglier domestiqué se faire abattre froidement par un groupe de chasseurs. Venu pour réclamer un peu d'affection et de tendresse, le sanglier suit paisiblement et calmement les chasseurs dans leur promenade quand tout à coup, l'un d'entre eux tue l'animal, lâchant au passage un petit rire narquois.
"Quelle que soit la date, l'assassinat scandaleux du sanglier #Hercule par un salopard de chasseur qui l'a tué à bout portant est une horreur !" écrit l'ancienne actrice de 86 ans avant d'ajouter : "Beaucoup trop de chasseurs ne sont que des assassins, soutenus politiquement, plus des êtres humains mais des monstres, des ordures, des fous de la gâchette qui ont l'outrecuidance de me trainer devant les tribunaux. J'ai envie de vomir devant
Ces images avaient initialement été publiées par le journaliste Hugo Clément qui écrivait : "Vidéo complète que nous avons pu nous procurer : un sanglier domestiqué, échappé d'un enclos, recherche l'affection d'un groupe de chasseurs. L'un d'eux va l'abattre à bout portant, au mépris de toutes les règles de sécurité. On entend certains de ses collègues protester. "Alain Martin, qui avait recueilli Hercule sur son domaine de Monceau, a pleuré sa mort. "Hercule avait dix mois. Je l'avais élevé au biberon. Il dormait dehors dans le domaine mais, tous les jours, il venait manger son lait et ses pâtes au pied de la maison. Il était habitué à la présence humaine. Pour moi, ce n'était pas qu'un animal, c'était mon bébé. C'était fusionnel et il me le rendait bien", a-t-il déclaré au Parisien. La ministre Barbara Pompili a demandé l'ouverture d'une enquête.
Pour rappel, les chasseurs ont bénéficié de nombreuses dérogations pendant les différents confinements imposés en France. Aujourd'hui encore, alors que la plupart des Français doivent rentrer chez eux à 18 heures, les chasseurs peuvent tout à fait sortir chasser pour tirer le sanglier, le cerf ou le chevreuil. "Le couvre-feu à partir de 18 heures peut perturber l'organisation des chasses, notamment lorsque les participants résident à une grande distance du lieu d'action de chasse, ce que le confinement d'automne a mis en évidence dans le département", avait par exemple notifié Marie Lajus, la préfète d'Indre-et-Loire dans un courrier du 5 février 2021.
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Oise : Un député violenté par le « service d’ordre » d’une chasse à courre
CHASSE Dimitri Houbron (LREM) était venu incognito assister à une chasse à courre à Compiègne en compagnie des militants de l’association AVA
- Une chasse à courre se tenait, samedi, en forêt de Compiègne, dans l’Oise.
- Le député LREM Dimitri Houbron avait décidé de venir incognito en observateur avec des militants de l’association AVA.
- L’élu dénonce un climat tendu, et même des violences, de la part des « marcheurs », une sorte de service d’ordre des chasseurs.
C’est la boulette. Samedi dernier, comme souvent, une partie de chasse à courre avait été organisée en forêt de Compiègne, dans l’Oise. Et comme souvent aussi, des militants de l’association AVA étaient présents pour observer le déroulement de la chasse. Sauf que cette fois, parmi eux et incognito, se trouvait Dimitri Houbron, député du Nord (LREM). L’élu, ouvertement opposé aux chasses traditionnelles, avait souhaité se rendre compte par lui-même des tensions rapportées par les médias et sur les réseaux sociaux entre les pro et les antivénerie. Il n’a pas été déçu par l’accueil mouvementé qui lui a été réservé.
Député de la majorité, Dimitri Houbron ne cache pas son opposition aux pratiques telles que la vénerie sous terre ou la chasse à courre. A l’instar de plus de 900.000 Français, dont 185 parlementaires, il a d’ailleurs signé le référendum d'initiative partagée pour les animaux visant à interdire ces pratiques. « Avant de signer, j’avais pris contact avec l’association AVA pour comprendre les raisons qui motivaient ces militants à se mobiliser contre la vénerie », explique l’élu. Il avait même poussé l’expérience plus loin en allant assister, entre les deux confinements, à une chasse à courre avec l’association. « Ça n’avait pas été aussi tendu que ça l’a été samedi. Ce n’était même quasiment pas violent à l’époque alors que là, c’était particulièrement compliqué », assure-t-il.
« Je me suis pris des coups de pied pour me faire trébucher »
Samedi, Dimitri Houbron est retourné sur le terrain, en forêt de Compiègne, dans l’Oise. « L’association AVA avait eu de gros soucis il y a deux semaines. Les militants avaient peur d’y retourner et ils m’ont sollicité pour que je sois une sorte de pare-feu si les choses devaient dégénérer », explique-t-il. Selon le député, l’ambiance a très vite dégénéré dès leur arrivée sur place : « Au début de journée, c’était très tendu et même violent. Je me suis pris des coups de pied pour me faire trébucher par des jeunes portant des gilets jaunes avec l’inscription ''J’aime la chasse'' », affirme-t-il.
Ces personnes en gilets jaunes, ce sont les « marcheurs » comme ils s’appellent entre eux. Il s’agit d’une sorte de service d’ordre déployé pour « encadrer la présence de nos opposants sur le terrain », décrit la Société de vénerie. « Ils étaient très astucieux, pour éviter d’être filmés par nos caméras, ils se mettaient sur le côté pour nous faire des croche-pied », poursuit le député. Ce petit manège a duré jusqu’à ce que Dimitri Houbron fasse finalement état de sa qualité de député de la République en brandissant sa carte de parlementaire. « Côté chasseurs et ''marcheurs'', ils étaient une centaine alors que nous n’étions qu’une vingtaine. Les choses auraient très vite pu s’envenimer », déplore-t-il. Le sésame tricolore a fait son effet et les violences ont cessé aussitôt : « Le petit jeune qui m’avait donné des coups de pied est même venu me voir en s’excusant presque, disant qu’il pensait que j’étais membre d’AVA. Mais que je sois militant ou parlementaire, la violence ne se justifie pas. »
Les événements de samedi n’ont fait que conforter le député dans sa position contre la chasse à courre. Pour autant, Dimitri Houbron sait que l’interdire ne sera pas si facile. Selon lui, des parlementaires signataires du référendum se sont même retirés « sous la pression du lobby des chasseurs ». « Le monde de la chasse fait corps autour de la vénerie. Ils pensent qu’interdire une pratique comme la chasse à courre, c’est ouvrir une boîte de Pandore », analyse le député. Réaliste, il reconnaît qu’aucune velléité de légiférer sur le sujet n’aboutira avant l’élection présidentielle. « Pour avoir une chance de voir bouger les choses, il faut que les candidats à la présidentielle se positionnent clairement à propos des chasses traditionnelles », insiste Dimitri Houbron.
Un braconnier d’oiseaux protégés condamné à de la prison ferme : une première en France
Un retraité de 76 ans a été condamné lundi 22 février à un an de prison ferme. Cet ancien agriculteur de La Crau, dans le Var, pratiquait la chasse à la glu sur des oiseaux protégés.
Comme le rapportent nos confrères de Ouest-France, 75 cadavres de rouges-gorges ont été retrouvés dans un congélateur lors d’une perquisition au domicile du braconnier. En 2019, ce sont 1 903 pièges à passereaux que les inspecteurs avaient retrouvés chez cette même personne, ainsi que 17 armes de chasse.
Les découvertes macabres se sont poursuivies. Les inspecteurs ont trouvé douze tarins des aulnes emprisonnés dans des cages. La population mondiale de tarins a diminué de 30 % en dix ans et est considérée comme « préoccupation mineure » selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Selon les enquêteurs, l’homme prévoyait de revendre les oiseaux tués, prisés dans certaines régions pour être consommés. Lundi, c’est donc le tribunal de Toulon qui a condamné ce retraité à deux ans de prison (dont neuf mois fermes plus un sursis de trois mois non respecté) et 150 000 euros d’amende.
Poursuivi en justice par diverses associations comme la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), la Fondation Brigitte Bardot et One Voice pour « destruction d’espèce protégée », ce braconnier vient d’écoper d’une peine jusqu’ici inédite en France. « On a voulu faire un exemple, on a tapé fort », s’est réjouie la LPO.
Brigitte Bardot Lettre ouverte au président du Kirghizistan
Article dans un journal étranger le
AKIPRESS.COM - French actress and animal rights activist Brigitte Bardot sent a letter to President of Kyrgyzstan Sadyr Japarov asking to stop killing of stray dogs.
She offered assistance in prevention of violence against stray dogys and noted that her Foundation present in Central Asia may offer ideas to the government for transition to ethical and sustainable management of stray dogs.
Brigitte Bardot set up the foundation for protection of animals in 1986.
Les gendarmes de Saint-Tropez sauvent six poules maltraitées par un Parisien
La vie de gendarme n'est pas un long fleuve tranquille et encore moins à Saint-Tropez.
L'événement marquant du jour pour les militaires a été un "sauvetage de gallinacées dans le centre-ville de Saint-Tropez".
Ces six pauvres poulettes étaient enfermées à l'arrière d'une caravane, dans une cage exiguë de moins d'un mètre carré, où elles ne pouvaient se mouvoir, sauf à se chevaucher.
Elles appartenaient à un Parisien en séjour à Saint-Tropez pendant quinze jours. Période pendant laquelle il comptait laisser les bêtes à plumes à leur triste sort, cernées par un grillage de fortune et bercées par le bruit incessant des voitures, le véhicule étant garé près de l'avenue Général Leclerc, artère principale d'entrée de la commune.
Renseignés par un policier municipal à la retraite, les gendarmes de la brigade de Saint-Tropez sont immédiatement intervenus et ont constaté les conditions inacceptables de ces dames de la basse-cour.
Renforcés par l'association grimaudoise de défense des animaux, les gendarmes de Saint-Tropez ont libéré les poulettes et les ont mises entre les mains des bienveillants bénévoles.
Entendu sur les faits, le propriétaire risque une peine d'amende devant le tribunal de police.
Propriétaire d’un élevage de chiens à La Celle-sous-Montmirail, un homme est jugé pour escroquerie et maltraitance animale
L’audience a lieu ce mercredi au tribunal correctionnel de Soissons pour juger cet homme qui tenait avec sa compagne un élevage illégal de chiens, dans des conditions insalubres.
Le 13 avril 2015, lors d’une intervention commune de la gendarmerie et de la Société protectrice des animaux (SPA), un élevage insalubre de 145 chiens avait été démantelé à La Celle-sous-Montmirail. Les chiens, principalement des border collie, étaient pour beaucoup en mauvaise santé, entassés dans des parcs trop étroits et en sous-nutrition.
Le couple propriétaire de l’élevage avait déjà été condamné en Belgique pour des faits similaires. La prévenue étant depuis décédée, plusieurs chefs d’inculpation ont été retenus envers l’homme, pour escroquerie et défaut de soin. Son procès a lieu ce mercredi au tribunal correctionnel de Soissons. D’anciens clients du couple ont porté plainte, leur chien ayant eu de gros problèmes de santé. Certains de ces chiots ont en effet été victimes d’affections tels la dysplasie ou la diarrhée et en ont succombé peu de temps après leur adoption.
Quatre associations de protection animale se sont également portées partie civile (Ani’Meaux, La Fondation Brigitte-Bardot, la SPA et les sales Gosses) ainsi qu’un certain nombre d’autres clients. Membre de Ani’Meaux, Jérôme Cordier explique l’intérêt d’une association de défense des animaux de se porter partie civile dans ce genre d’affaire : « En plus de son activité illégale, il a maltraité les chiens. L’animal n’a pas pu être sauvé par la famille malgré tout le nécessaire effectué. » Le soutien à la cause animale le rappelle : « Des chiots qui venaient d’être achetés sont décédés peu de temps après leur adoption malgré un certificat vétérinaire à l’appui quand il les a vendus. »
Maître Christophe Gérard indique que le prévenu encourt une peine pour le volet économique de l’affaire, soit les faits de blanchiment et d’exercice illégal. L’avocat de parties civiles, diplômé en droit animalier et spécialisé dans ce domaine, craint cependant que du côté de la maltraitance, la peine ne resterait que « symbolique ». Il sera à la barre ce jour et déclare sans détour que le but est de mettre l’accusé « hors d’état de nuire » : « L’objectif premier est l’interdiction à vie de pouvoir approcher les animaux. »
Une centaine de bovins maltraités récupérés en Deux-Sèvres par la fondation Brigitte Bardot
La fondation Brigitte Bardot a tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur le nombre de bêtes maltraitées qu'elle a dû récupérer, dont ces 90 bovins des Deux-Sèvres (Photo d'illustration)
Ca y est ! Les derniers bovins maltraités repérés dans les Deux-Sèvres ont tous été évacués. Le dernier camion est venu récupérer les bêtes encore vivantes ce lundi matin à Beugnon-Thireuil pour les emmener vers une pension gérée par la Fondation Brigitte Bardot, près de Rouen. L'évacuation a commencé la semaine dernière et s'est faite en plusieurs temps, suite à une décision de justice pour "maltraitance animale". Si une centaine de bêtes a pu être sauvée, des dizaines ont été retrouvées mortes dans un champ.
Un charnier d'animaux dans un champ
Dans le village, les habitants avaient malheureusement l'habitude de voir les bêtes livrées à elles-mêmes : affamées, affaiblies, amaigries. Il y a d'ailleurs eu plusieurs signalements par le passé : des chasseurs, des promeneurs qui ne supportaient pas de voir les bovins dans cet état. Mais cette année, avec la dernière vague de froid, ça a été l'hécatombe : si 90 bêtes ont été retrouvées vivantes, un charnier de 28 cadavres d'animaux.
Avec la décision de justice, la fondation Brigitte Bardot a eu l'autorisation de récupérer les bovins survivants. Le premier camion est parti mercredi soir, le deuxième vendredi et le dernier ce lundi donc. Et encore, trois animaux ont succombé ce lundi avant même de pouvoir monter dans le camion du salut.
Un exploitant déjà poursuivi en justice
L'exploitant en question lui n'en est pas à sa première implication dans une décision de justice. Il a déjà été impliqué dans une affaire de logement insalubre au Puy-Hardy. Cet éleveur de la Chapelle-Thireuil (qui fait partie désormais de la nouvelle commune du Beugnon-Thireuil), fait également du maraîchage. Comble de l'histoire : il a beau avoir été privé de ses bêtes pour maltraitance, à 63 ans, rien dans l'arsenal juridique ne l'empêche s'il le souhaite de se procurer de nouvelles bêtes.