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action de protection animale

Près de Bagnoles de l'Orne Normandie, le dernier élevage de visons en France sur le point de fermer

Publié le par Ricard Bruno

Depuis le 1er décembre 2021, l'élevage d'animaux pour leur fourrure est désormais interdit en France. A Rives d'Andaine (Orne), Visons Fléchard va devoir fermer ses portes.

En septembre 2019, nous avions rencontré l’éleveur Alain Desvaux...

En septembre 2019, nous avions rencontré l’éleveur Alain Desvaux...

Promulguée le 30 novembre 2021, la loi visant « à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes » a été publiée au Journal officiel du 1er décembre 2021.

 

Il est mis fin, notamment, aux élevages de visons d’Amérique et d’autres espèces sauvages pour leur fourrure (le vison d’Europe étant déjà protégé).

« Etant donné le contexte de ces derniers mois, on s’y attendait un peu », confie Guy Fléchard, à la tête de la laiterie Fléchard dont dépend l’élevage de visons, créé en 1987 au lieu-dit l’Etre-Guérin à La Chapelle-d’Andaine, commune historique de Rives d’Andaine.

34 ans d’activité

« A l’époque, nous avions encore une activité de volailles et nous destinions les sous-produits de l’abattoir à un élevage de porcs qui a dû être fermé pour des causes de nuisances avec le voisinage, raconte Guy Fléchard. Nous avons donc cherché une autre solution pour valoriser ces sous-produits, et ils ont donc servi depuis à alimenter les visons d’Amérique de notre élevage ».

Pour mémoire, les débuts de l’élevage de visons d’Amérique pour leur fourrure en France remontent à 1926. Dans les années 1960, le territoire national comptait près de 300 fermes d’élevage de visons (source centre national d’information sur la fourrure).

A La Chapelle-d’Andaine, l’éleveur Alain Desvaux a produit jusqu’à 25 000 peaux par an.

C'était des produits de qualité, mis en vente à travers une bourse, à destination des pays du Nord comme la Finlande et le Danemark

Guy Fléchard

Dans le viseur

Mais ces dernières années, ces élevages ont été pointés du doigt à plusieurs reprises. Les mouvements animalistes les ont remis en cause, dénonçant de la maltraitance.

Ainsi, en septembre 2019, l’association One Voice diffusait deux vidéos « pour alerter l’opinion sur les conditions d’élevage des visons d’Amérique » en France, et notamment dans l’Orne. Un an plus tard, Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, annonçait la fin de l’élevage des visons d’Amérique pour leur fourrure d’ici 2025.

Peu de temps après, à l’automne 2020, la profession était à nouveau dans le viseur avec des suspicions de transmission du virus du covid aux visons.

« Notre élevage respectait le label Welfur, qui nous avait amenés voilà trois ans à réduire de moitié notre activité avec des cages plus grandes afin que les animaux aient plus d’espace, rappelle Guy Fléchard. S’agissant du covid, les contrôles vétérinaires ont montré que nous n’avions pas d’animaux malades ».

Une époque révolue

Depuis, les choses se sont accélérées. Sur les quatre derniers élevages en France, trois ont cessé leur activité. Et en octobre dernier, la décision du Sénat de supprimer le délai pour l’interdiction a été le couperet final pour l’élevage de La Chapelle-d’Andaine.

« C’est dommage pour les personnes qui se sont investies sur ce site depuis plus de 30 ans, regrette Guy Fléchard. Mais c’est ainsi. C’est une époque révolue. Le dernier abattage saisonnier est en cours et nous allons fermer d’ici la fin de l’année. L’éleveur va être reclassé dans notre laiterie. Nous allons réfléchir à ce que nous allons faire des bâtiments ».

Si cet élevage ne représentait qu’une infime part du chiffre d’affaires de la société Fléchard (300 000 € sur 250 millions), pour autant le dirigeant va réclamer des compensations financières. « Nous sommes en discussion actuellement avec les représentants de l’État pour évaluer le préjudice et le coût de l’arrêt de notre activité » conclut Guy Fléchard.

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Ménilles. Le berger poursuivi pour maltraitance animale écope d'une amende

Publié le par Ricard Bruno

Jugé au tribunal d'Évreux pour mauvais traitements envers un animal et pour des entorses au règlement sanitaire, le berger de Ménilles a écopé d'une peine de jours-amende.

Ménilles. Le berger poursuivi pour maltraitance animale écope d'une amende

Propriétaire de 49 caprins et de 142 ovins, le berger de Ménilles (Eure), qui comparaît ce jeudi 9 décembre 2021 devant le tribunal d’Évreux, n’a pas que des amis. Les riverains sont en effet excédés par la divagation des bêtes. D’autant qu’il n’est pas rare que les chèvres mangent les fleurs des parterres ou grimpent sur des voitures pour s’alimenter.

 

Les gendarmes ont été appelés fin décembre 2020 pour des chèvres entravant la circulation à Croisy-sur-Eure. Et ils ont pu constater à cette occasion que le terrain du berger était envahi par les déchets, que des barbelés traînaient au sol et que les animaux n’avaient pas d’abri et encore moins de point d’eau. Les restes d’un mouton montraient également qu’il avait été tué hors d’un abattoir.

Coups de pied

Deux riverains ont en outre affirmé avoir vu le berger donner des coups de pied et de barre de fer sur ses animaux pour les faire avancer dans un enclos défaillant.

Puis, le 12 mai 2021, les gendarmes se sont rendus sur une parcelle de terre de Ménilles occupée par le berger. Ils y ont découvert plusieurs crânes dans un bac plastique servant à l’équarrissage, ainsi que des peaux de moutons.

Compte-tenu de ces éléments, le maire de Ménilles et la Fondation Brigitte-Bardot se sont constitués parties civiles.

Douze plaintes depuis juillet

Sommé de s’expliquer par le président du tribunal, le berger, à savoir Jérôme Messin, 41 ans, s’est défendu point par point.

« Il est très difficile de trouver un équarrisseur. Je suis donc obligé de faire appel à un professionnel de l’Orne qui vient quand bon lui semble. Tous les éleveurs se plaignent et j’ai les mails prouvant mes démarches. Pour les chevreaux, je n’avais pas de chiens et ma clôture, refaite aux normes, a cédé. Certes, je reconnais avoir été un peu brutal mais ça ne s’est pas passé comme décrit. Enfin, l’abattage a été réalisé pour ma consommation personnelle. L’abattage familial est autorisé par le code rural », rappelle-t-il, calmement.

Le maire, justement, commence visiblement à s’agacer : « Comme il est débordé, les animaux errent et cela est source d’accidents. Depuis juillet, douze plaintes ont été déposées en raison des excréments et des plantes mangées. Il passe des nuits à récupérer les animaux et cela peut être très dangereux dans un secteur où il y a beaucoup de cyclistes. Enfin, on trouve des animaux morts dans la campagne. »

Reste que le maire a semblé comprendre sa situation puisqu’il a retiré sa demande de dommages et intérêts de 400 € pour les dégâts constatés dans les massifs fleuris de la commune.

Pas de barre de fer

2 000 € de dommages et intérêts et 1 000 € de frais de justice ayant été demandés par la Fondation Brigitte Bardot et 90 jours-amende à 2 € ayant été requis par le parquet, l’avocat du prévenu, Me Bacha, a plaidé la relaxe en expliquant notamment : « Dans le code rural, l’abattage personnel est autorisé et, dans le dossier, il n’y a qu’un mouton. Pour les mauvais traitements, il n’y a eu aucune barre de fer de trouvée. En ce qui concerne la nourriture, le berger nourrit les animaux avec les herbes des champs et rien ne montre que les bêtes étaient assoiffées ou rachitiques. Enfin, le manque de sociétés d’équarrissage est flagrant dans le département. Les sociétés disponibles ne peuvent pas venir dans un délai de 48 heures. »

Jérôme Messin a finalement été condamné à 60 jours-amende à 2 €.

Il devra aussi payer 500 € de préjudice moral et 450 € de frais de justice à la Fondation Brigitte Bardot.

Enfin, le maire de Ménilles a été débouté en raison d’une absence de délibération du conseil municipal lui permettant de se constituer partie civile.

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REFUSONS LA SOUFFRANCE ABJECTE DES EXPORTATIONS D’ANIMAUX !

Publié le par Ricard Bruno

REFUSONS LA SOUFFRANCE ABJECTE DES EXPORTATIONS D’ANIMAUX !
Les transports d’animaux soulèvent diverses préoccupations en matière de protection animale, lesquelles mobilisent notre Fondation depuis de nombreuses années. Les conditions de transport régulièrement observées sur les routes, aux ports et aux frontières de l’Union Européenne ne font que confirmer la nécessité d’agir au plus vite pour faire cesser les souffrances infligées à des millions d’animaux.
 

LES TRANSPORTS DE LA HONTE

Trajets interminables pouvant durer plusieurs semaines, parfois par des températures extrêmes, dans des camions et des bateaux non adaptés, mal équipés et/ou surpeuplés, animaux privés d’eau et de nourriture, parfois violentés par la main de l’homme : voici quelques exemples des mauvais traitements auxquels sont exposés ces êtres vivants transportés sur de longues distances et exportés vers les pays tiers. Sans compter le sort qui les attend lorsqu’ils franchissent les frontières de l’Union européenne…

Début 2021, de nouveaux drames sont venus dévoiler, aux yeux de tous, la réalité de ces transports de la honte et rappeler sans équivoque les raisons du combat que mène la FBB contre les exportations d’animaux vivants depuis de nombreuses années.

UNE LONGUE AGONIE

Fin février, les organisations de protection animale révélaient que deux cargos transportant près de 2600 bovins avaient quitté les ports espagnols de Carthagène et Tarragone en décembre 2020 et se trouvaient bloqués en mer depuis plusieurs semaines. En raison de cas de fièvre catarrhale à leur bord, les navires avaient été refusés au port de destination (Lybie) et les animaux n’avaient pas pu y être déchargés.

Aucune procédure n’avait été prévue pour la prise en charge de ces animaux et ils se trouvaient donc en mer, sans soins vétérinaires, à l’abandon.  Au total, plus de 200 animaux sont morts à bord de ces cargos, certainement suite à une longue agonie. Les 2400 bovins ayant survécu à ce calvaire ont finalement été rapatriés à Carthagène et abattus par les autorités espagnoles.

Maigre consolation pour ces êtres vivants dont la courte vie n’aura été que souffrance : ils n’auront finalement pas repris la route pour être saignés dans étourdissement dans un abattoir sordide ni soumis à d’atroces souffrances à l’autre bout du monde.  Car après des semaines de souffrance, il était encore question, quelques jours avant leur mise à mort, de les réexporter pour en tirer un bénéfice ! Une honte dans la mesure où le Traité régissant le Fonctionnement de l’Union Européenne dispose que « Lorsqu’ils formulent et mettent en œuvre la politique de l’Union dans les domaines de l’agriculture, (…) des transports (…), l’Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles (…) ». Cette affaire démontre une fois encore l’absurdité des exportations d’animaux et ne fait que renforcer notre conviction qu’il est urgent d’y mettre un terme !

 

transports animaux

Bien que le règlement européen de 2005 encadre les conditions de transport des animaux, sa mise en œuvre et le contrôle de son application sont loin d’être uniformes sur le territoire de l’Union européenne. La préoccupation est d’autant plus importante que la situation s’aggrave lorsque les animaux sont transportés vers des pays tiers, notamment au Proche et Moyen Orient ou en Afrique, principales destinations des animaux exportés par la France. Outre les conditions de transport, les animaux subissent, dans ces pays, des conditions d’engraissement et d’abattage qui échappent à tout contrôle, et qui ne respectent en rien les normes minimales de protection animale imposées en Europe.

 

Les images d’enquêtes régulièrement diffusées par les associations révèlent les actes de cruauté infligés à ces pauvres animaux, soumis à une mort lente, douloureuse, intolérable.

La Fondation Brigitte Bardot dénonce inlassablement et sans équivoque le manque de volonté politique sur ce sujet et appelle régulièrement les représentants politiques à instaurer une limitation de la durée des transports et à interdire toute exportation d’animaux vivants en dehors des frontières de l’union au profit du transport des carcasses en camions réfrigérés.

En septembre dernier, Brigitte Bardot interpellait à ce sujet le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie, l’exhortant à regarder l’insoutenable reportage « le scandale du transport du bétail vers l’Orient » diffusé sur Arte et dénonçant la complicité de la France dans ce « crime de l’humanité contre l’animalité ».

fondation brigitte bardot bovins entassés dans un cargoot

EN FRANCE, DES ACTIONS POLITIQUES ÉMERGENT MAIS DEMEURENT PEU SUIVIES PAR LE GOUVERNEMENT

Face à ces demandes répétées, les parlementaires se saisissent, depuis plusieurs mois, de la question des transports et exports d’animaux, interpellant à leur tour le Gouvernement sur le sort réservé à ces animaux nés en France et promis à un destin de souffrance.

Ainsi, en novembre dernier, l’Assemblée Nationale adoptait une résolution européenne, présentée par la députée Typhanie Degois, appelant la Commission européenne à limiter la durée des transports, défendant un « principe de proximité » destiné à favoriser le transport des carcasses et à interdire les exportations, et encourageant également l’Union européenne à mettre en œuvre des normes plus strictes pour ce qui concerne le transport d’animaux par voie maritime.

A l’appui de cette résolution européenne avait été présenté et adopté par l’Assemblée Nationale en septembre, un rapport d’information sur la protection du bien-être animal au sein de l’Union européenne, contenant plus d’une centaine de recommandations en vue d’une protection renforcée des animaux au sein de l’UE et lors des transports.

Par ailleurs, sensibilisés à cette préoccupation, nombreux sont les députés et sénateurs qui ont interrogé en 2020 le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, afin de connaître ses intentions concernant la protection des animaux lors des longs transports, et plus particulièrement par voie maritime au départ de la France.

Si le Parlement paraît de plus en plus alerte sur cette question, on ne peut malheureusement pas en dire autant du Gouvernement. En janvier 2020, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Didier Guillaume annonçait quelques mesures timides en vue de renforcer les contrôles et les sanctions en matière de transport d’animaux avant la fin de l’année. Malheureusement, aucune de ces mesures ne semble pour l’instant avoir été mise en place et son successeur, Julien Denormandie, ne semble pas disposé à porter cette préoccupation avec une véritable ambition.

En effet, au sujet des conditions d’exportation maritime des animaux, le Ministre a récemment reconnu que la France ne disposait pas d’informations suffisantes permettant de suivre l’état des animaux pendant le voyage et à leur arrivée à destination, le justifiant par la compétence limitée des autorités françaises à réaliser des contrôles sur les navires une fois les animaux embarqués… Circulez, il n’y a rien à voir.

 

DIVERSES INITIATIVES VOIENT LE JOUR EN EUROPE

Manifestement plus ambitieuse que la France sur cette question, l’Allemagne commence à s’y pencher sérieusement. Sept comtés allemands refusent désormais que des bovins vivants soient exportés vers 18 pays, exclus en raison de leurs méthodes d’abattage particulièrement cruelles.

Par ailleurs, l’Angleterre et le Pays de Galles ont confirmé, suite au Brexit, leur intention d’interdire l’exportation d’animaux vivants destinés à l’abattage et à l’engraissement, à l’exception des volailles.

Récemment, des mesures destinées à éviter de longs transports aux veaux non sevrés ont également été prises en Ecosse et pourraient prochainement être adoptées aux Pays-Bas.

 

L’UNION EUROPÉENNE LÈVE LE VOILE SUR LES CONDITIONS DE TRANSPORT DES ANIMAUX

 

 

Courant mai 2020, la Commission européenne s’est engagée, dans le cadre de sa stratégie De la fourche à la fourchette, à procéder à la révision de la réglementation sur les transports d’animaux. A cette fin, elle réalisera, tout au long de l’année 2021, un important travail destiné à évaluer la réglementation actuelle, en s’appuyant notamment sur une consultation publique et sur les avis d’experts scientifiques.

 

Parallèlement à cet engagement, le Parlement européen a voté en juin dernier la constitution d’une commission d’enquête chargée d’examiner les manquements et infractions à la réglementation sur le transport d’animaux.

La Fondation Brigitte Bardot a été identifiée par cette commission d’enquête comme l’un des experts à entendre sur la question des transports d’animaux et a été auditionnée début mars sur la question spécifique des exportations d’animaux vers les pays tiers. L’occasion de rappeler que ces exportations sont une source de souffrance indéniable et ne peuvent s’inscrire dans une démarche de protection efficace des animaux. Une seule solution s’impose : l’interdiction stricte des exportations d’animaux vivants vers les pays tiers, au profit du commerce des viandes et carcasses.

Il est urgent d’agir !

La Fondation Brigitte Bardot demande aux autorités nationales et européennes :

  • D’interdire les exportations d’animaux vivants vers les pays tiers (hors Union Européenne)
  • De remplacer ces exportations et longs transports par le commerce des viandes et carcasses

Source de l'article Fondation Brigitte Bardot : Cliquez ICI

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PRÉSIDENTIELLE 2022 : QUELS CANDIDATS S’ENGAGERONT EN FAVEUR DES ANIMAUX ?

Publié le par Ricard Bruno

PRÉSIDENTIELLE 2022 : QUELS CANDIDATS S’ENGAGERONT EN FAVEUR DES ANIMAUX ?

Alors que 47 % des électeurs se disent prêts à voter pour un candidat qui portera des mesures fortes en faveur de la protection des animaux*, 28 ONG se sont rassemblées pour créer la plateforme Engagement Animaux 2022 visant à mobiliser les candidats à l’élection présidentielle autour de 22 mesures et informer les électeurs sur leurs engagements.

Engagement Animaux 2022 vise à interpeller les candidats à la présidence de la République sur leur vision de la condition animale et les engagements qu’ils comptent mettre en œuvre s’ils sont élus. Pour cela, 22 mesures prioritaires, élaborées par les 28 ONG à partir de leurs constats de terrain et leurs expertises, et concernant tous les animaux, qu’ils soient de compagnie, d’élevage ou sauvages, sont proposées aux candidats sur la plateforme www.engagement-animaux.fr.

PARMI CES 22 MESURES, FIGURENT NOTAMMENT :

  • Instituer un ministère en charge de la condition animale, 
  • Mettre fin aux élevages en cages au profit de l’élevage avec accès au plein air d’ici 2027,
  • Soutenir financièrement et rendre obligatoire la stérilisation des chats errants par les communes et mener des campagnes de sensibilisation auprès des particuliers,
  • Abroger l’exception ouverte par l’article 521-1 du code pénal pour que la corrida ainsi que les combats de coqs ne puissent plus exister,
  • Interdire la chasse au moins deux jours par semaine dont le dimanche, ainsi que les jours fériés et les vacances scolaires, 
  • Encourager l’utilisation et le développement des modèles non-animaux en expérimentation,  

Rédaction d’un plan d’action, interviews vidéos, défis sur les réseaux sociaux… chaque candidat(e) se verra attribuer un score d’engagement tenant compte de tous ces éléments. Le tout, afin de l’inciter à agir véritablement pour les animaux s’il ou elle est élu(e) Président(e). L’objectif des 28 ONG rassemblées est de faire de la condition animale l’un des sujets incontournables de cette campagne électorale. 

« Bien qu’elle soit devenue une véritable préoccupation sociétale, les candidats à l’élection présidentielle ne se saisissent pas de la question animale à la hauteur des attentes citoyennes. 28 ONG s’unissent pour porter la voix des animaux autour d’engagements concrets et essentiels. » 

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Chat jeté par la fenêtre puis dans la poubelle : condamné, le propriétaire a interdiction à vie de détenir un animal

Publié le par Ricard Bruno

L’affaire avait suscité beaucoup d’émoi et conduit trois associations (SPA, 30 Millions d’amis et Fondation Brigitte Bardot) à se constituer partie civile. Si le propriétaire du chat a gardé le silence devant les juges, son avocate a voulu dépassionner les débats.

Lors de sa plaidoirie, l’avocate du maître du chat a insisté sur le danger que l’animal représentait pour un enfant de 1 an et demi.

Lors de sa plaidoirie, l’avocate du maître du chat a insisté sur le danger que l’animal représentait pour un enfant de 1 an et demi.

Les faits, en eux-mêmes, avaient glacé sinon sidéré. Le 10 octobre dernier, des habitants d’Audincourt avaient aperçu un chat voler par la fenêtre d’un immeuble avant de voir son propriétaire, hors de lui, venir récupérer l’animal sur le bitume pour le… jeter dans une poubelle. Cet homme de 21 ans avait été placé en garde à vue et le procureur avait décidé de le renvoyer devant la justice pour actes de cruauté.

Les effets de la médiatisation avaient notamment conduit trois associations à se porter partie civile. C’est ainsi que ce lundi matin, la SPA, 30 Millions d’amis et la Fondation Brigitte Bardot étaient représentées à l’audience, devant le tribunal de Montbéliard, pour réclamer des comptes (au propre comme au figuré) au maître du chat. Pour les explications, elles repasseront. Sur les conseils de son avocate, le prévenu a décidé de faire usage de son droit au silence. Pour le reste, Me Laurence Clauss a développé des éléments de contexte visant à mieux comprendre quels mécanismes avaient conduit au résultat connu.

Le chat, accroché sur la tête de son fils

Ce 10 octobre, l’occupant des lieux et sa femme s’apprêtent à partir chez le pédiatre pour la visite de leur bébé âgé de quinze jours. Le grand frère, âgé d’un an et demi, vient d’être sanglé dans son cosy en attendant le départ. C’est alors que la maman entend des miaulements. Elle trouve le chat agrippé sur la tête de son fils. Impossible de le décrocher. Le père intervient, arrachant littéralement le félin du visage du petit où il avait planté les griffes. L’animal vole par la fenêtre…

Me Clauss a encore parlé de ce gamin ensanglanté. De l’appel aux pompiers. De l’angoisse des parents. Elle admet que son client a eu, ensuite, un geste malheureux en venant jeter le chat dans la poubelle, mais elle insiste sur le contexte : quel parent peut objectivement blâmer le papa qui a agi par réflexe ? À ce jour, l’enfant affiche une peur panique dès qu’un greffier entre dans son champ de vision. Les parents ont précisément craint que leur petit perde un œil au regard d’une griffure sur le haut de la joue.

 

Interdiction, à vie, de détenir un animal

L’avocate plaidait la relaxe. Elle ne l’a pas obtenue. Le parquet avait requis des jours-amendes à hauteur de 3 000 €. Le tribunal a condamné le maître du chat à 1 000 € d’amende. Il lui est, par ailleurs, interdit de détenir un animal… à vie. Quant aux trois associations, elles sont reparties avec 200 € de dommages et intérêts chacune.

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Le Conseil Départemental a interdit la chasse à courre dans les 1100 hectares de la forêt d’Avaugour

Publié le par Ricard Bruno

 cause de la souffrance qu’elle entraîne chez les animaux, aussi bien ceux chassés que ceux utilisés pour la chasse, cette pratique est déjà interdite en Allemagne, en Belgique ou encore en Angleterre. En France, la chasse à courre compte 10 000 pratiquants et 100 000 sympathisants répartis dans 390 équipages.

Le Conseil Départemental a interdit la chasse à courre dans les 1100 hectares de la forêt d’Avaugour

C’est un petit camouflet pour les amateurs de chasse à courre. A quelques jours de la réouverture de la chasse, le Département des Côtes-d’Armor a décidé d’interdire ce type de chasse dans les 1100 hectares de la forêt d’Avaugour pour les cinq prochaines années. Cette décision vient donner raison aux protecteurs des animaux et aux habitants qui s’y opposaient fermement depuis des années.

Un combat toujours renouvelé

Réuni ce lundi, le conseil départemental des Côtes-d’Armor a choisi de ne pas renouveler la convention autorisant la chasse à courre, une forme de vénerie, dans la forêt départementale d’Avaugour, au sud de Guingamp.

La chasse à courre y est donc proscrite pour les cinq prochaines années et ne débutera donc pas le 15 septembre jusqu’à fin mars, comme c’est le cas dans le reste de la France.

Historiquement, le Conseil Départemental a acheté la forêt en 2005, et y avait interdit la chasse à courre qui y était toujours autorisée lorsqu’elle était privée. Leur projet était alors d’en faire « une forêt citoyenne ouverte au public ».

En 2015, le Conseil Départemental change d’élus et la nouvelle équipe décide de ré-autoriser la vénerie. Leur décision a immédiatement créé la polémique. En effet, l’association Forest Shepherd Bretagne reprochait à la vice-présidente en charge du dossier à de faire partie… de l’équipage de chasse devant en profiter !

Depuis son autorisation prise lors de la mandature d’Alain Cadec au Département des Côtes-d’Armor (2015-2020), la pratique de la chasse à courre dans la forêt domaniale d’Avaugour, à Saint-Péver, créait donc de vives tensions entre riverains, défenseurs de la cause animale et veneurs.

De leur côté, des élus de la majorité de droite et du centre étaient peu à soutenir ouvertement la pratique, tandis que l’opposition étant globalement contre. Depuis juin 2021, le Département est présidé par le socialiste Christian Coail. En commission permanente, les élus ont fini par trancher ce lundi 13 septembre 2021 : la chasse à courre est dorénavant interdite dans les quelque 1100 hectares de la forêt d’Avaugour.

« La convention liant le Département et les chasseurs étant renouvelée périodiquement, nous avons décidé, dans un souci de cohérence avec notre positionnement initial, de supprimer l’autorisation de cette pratique », indique l’ancien chef de file de l’opposition, Christian Coail.

Crédit : Philippe Rouzet
La tolérance de l’État français pour une pratique décriée

A cause de la souffrance qu’elle entraîne chez les animaux, aussi bien ceux chassés que ceux utilisés pour la chasse, cette pratique est déjà interdite en Allemagne, en Belgique ou encore en Angleterre. En France, la chasse à courre compte 10 000 pratiquants et 100 000 sympathisants répartis dans 390 équipages partout en France.

L’opinion publique est pourtant majoritairement opposée à cette pratique. 4 français sur 5 sont contre la chasse à courre, 3 sur 4 veulent son interdiction immédiate. De plus, 85 % considèrent cette pratique cruelle, 76 % la qualifient d’obsolète et 72 % de dangereuse.

L’interdiction de la chasse à courre dans la forêt domaniale d’Avagour a donc été accueillie avec soulagement par les associations de protection des animaux.

« Pour une fois, les veneurs ne sont pas au dessus des lois : une bonne nouvelle, locale certes, mais qui démontre qu’il est possible de limiter la pratique de la chasse à courre, faute de pouvoir l’interdire. » a réagi l’ASPAS

Le 25 Mai dernier, c’est à Pont-Sainte-Maxence que le maire Arnaud Dumontier avait ainsi savouré sa victoire sur la validation de son arrêté concernant l’interdiction de la chasse à courre près des habitations de sa commune afin d’en protéger les habitants.

Lire aussi : La justice confirme la restriction de la chasse à courre à Pont-Sainte-Maxence

« Ce qui se joue ici, c’est une bataille profonde au cœur de laquelle la chasse à courre sert de marqueur d’une certaine approche de la Nature et de l’écologie, dans un sens ou dans l’autre. Les forêts appartenant à des départements ou à des communes sont assez rares et cette bataille se situe d’habitude à un niveau national. Mais tous les défenseurs des animaux, de la Nature et du progrès sont bien entendu très heureux de cette nouvelle ! Nous espérons que cette décision en appellera d’autres, partout où cela est possible, notamment en forêt communale d’Auxonne (21), où la question reste brûlante. » analyse l’association AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui)

Le combat opposant pratiquants de la vénerie et protecteurs des animaux est donc loin d’être fini, faute de législation nationale forte sur le sujet.

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Le vétérinaire des Stars...

Publié le par Ricard Bruno

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Yves Saint Laurent, ainsi que Brioni ont décidé de cesser d’utiliser de la fourrure naturelle !

Publié le par Ricard Bruno

Yves Saint Laurent, ainsi que Brioni ont décidé de cesser d’utiliser de la fourrure naturelle !

Les fabricants de vêtements et accessoires de luxe Yves Saint Laurent, ainsi que Brioni ont décidé de cesser d’utiliser de la fourrure naturelle dans leurs produits – à partir des collections d’automne 2022. Ce sont les deux dernières marques du holding Kering qui ont utilisé des matériaux similaires. Gucci  a abandonné la fourrure naturelle en 2017.

Une bonne initiative

En 2019, le conglomérat français de luxe Kering a développé des normes de bien-être animal. Elle définit les règles de traitement des animaux que les fournisseurs de produits animaux doivent respecter s’ils souhaitent faire affaire avec Kering.

Bravo

Toutes les maisons de couture du holding veillent au respect de ces normes. Ils resteront solides même après le retrait de la fourrure, car ils touchent d’autres fibres et matériaux d’origine animale. La maison de couture italienne Gucci est devenue la première marque Kering à abandonner la fourrure. Il l’a fait en 2017 et a été l’une des premières marques de luxe à le faire.

Il faut saluer cette décision, n’est-ce pas?

Chanel a abandonné la fourrure et le cuir d’animaux exotiques en 2018.Une décision similaire a été prise par le directeur général de l’italien Furla Alberto Camerlengo. De plus, les marques aussi connues ont refusé d’utiliser de la fourrure.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Un ancien vétérinaire de 90 ans fabrique des fauteuils roulants pour animaux handicapés : « Les voir courir, c’est mon salaire »

Publié le par Ricard Bruno

Il y a des personnes qui donnent la plupart de leur temps pour aider les autres et, en même temps, se consacrent à leur passion. Lincoln Parkes, par exemple, est un homme de 90 ans qui a été vétérinaire toute sa vie, se consacrant à aider tous ces animaux qui n’ont pas eu cette chance. Dans les années 60, Lincoln a même inventé et breveté sa propre création pour permettre aux animaux handicapés de marcher. Bref, un homme qui, même après sa retraite, a continué à se consacrer aux animaux et à leur bien-être.

Un ancien vétérinaire de 90 ans fabrique des fauteuils roulants pour animaux handicapés : « Les voir courir, c’est mon salaire »

Dans une petite ville de Chesapeake Bay, aux États-Unis, Lincoln Parkes passe ses journées à construire des fauteuils roulants pour chiens. Il a breveté les tout premiers prototypes dans les années 1960, lorsqu’en plus de son travail de vétérinaire, il a commencé à créer un atelier, équipé d’un laboratoire, en guise de seconde occupation. Au cours de sa vie, Parkes a pratiqué plus de 3 000 opérations sur la colonne vertébrale de chiens et d’autres animaux ; en 1991, il a pris sa retraite et a déménagé à Oxford, Maryland.

Sa retraite ne voulait pas dire qu’il arrêtait de travailler, bien au contraire. Lincoln a continué à se consacrer à son travail parallèle de vétérinaire : il a ouvert un laboratoire près de son domicile et a continué à passer entre 8 et 10 heures par jour à construire des fauteuils roulants pour chiens et animaux handicapés.

« J’aime donner aux animaux une vie meilleure. Quand ils ne peuvent pas marcher, ils perdent leur vivacité et leur esprit, mais grâce à un chariot, ils retrouvent la possibilité d’utiliser leurs pattes avant et la joie de courir et de marcher.

Fabriqués de ses propres mains, les fauteuils roulants de Lincoln sont personnalisés et comprennent : un modèle plus petit pour les chiens ayant des problèmes de dos, une version encore plus petite pour les chihuahuas nés sans pattes avant et un modèle plus grand pour les bergers allemands.

Parkes a dit qu’il ne le fait pas pour l’argent – « Quand je les vois sortir en courant de ma porte avec leur chaise, c’est mon salaire« , dit le vieil homme.

 

Pendant toutes ces années, Lincoln a aidé de nombreux chiens, chats, mais aussi lapins, cochons et même un poulet.

Un véritable ami des animaux.

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