Les esprits s'échauffent entre militants de la cause animale et gens du cirque Royal à Gassin
Les militants ont pris place sur le bas-côté de la route départementale, récoltant de la part des automobilistes soutiens... et invectives. La cause animale et ses «extrêmes» divisent toujours autant.
À l’appel de l’association VESEA, une trentaine de militants de la cause animale ont manifesté dimanche 11 août en fin d’après-midi aux abords du cirque Royal à Gassin, encadrés par une escouade de gendarmes.
Il est 17h, dimanche, sur le parking d’Azur park et du cirque Royal au rond-point de la Foux à Gassin. Au milieu de la prairie, les gendarmes de Saint-Tropez sont là, aux côtés du directeur du cirque et d’un représentant des renseignements généraux.
Plus loin, une troupe de forains et celle du cirque, les uns et les autres bien décidés à ne laisser rentrer sur ce terrain privé aucun militant de la cause animale.
À cette heure, point de manifestants répondant à l’appel de l’association VESEA pour s’opposer à la présence d’animaux sauvages dans les cirques. Mais une demi-heure plus tard, un groupe s’avance sur le bas-côté de la RD 98, pancartes à l’appui. Les gens du cirque s’avancent en courant, ferment la grille.
Les esprits sont chauffés à blanc mais l’arrivée d’une quinzaine de gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention) et des unités du golfe de Saint-Tropez fait redescendre la pression.
Les militants (une trentaine au total) sont cantonnés de l’autre côté de la route. Le rassemblement a finalement été autorisé par la préfecture, à condition qu’il reste pacifique et statique, n’entrave ni l’entrée du cirque, ni la sécurité du trafic.
Aucune confrontation n’a eu lieu avec les employés du cirque, ce qui n’empêche pas son directeur William Kerwich de dénoncer des pratiques anormales: une pétition en ligne abreuvée de menaces et d’insultes contre laquelle il a porté plainte, après les tags subis l’an dernier sur les affiches et les camions.
Dur à avaler pour un cirque qui fait figure de référence dans le traitement qu’il réserve à ses animaux.