Lettre ouverte aux dirigeants du pays qu'on appel France

Publié le par Ricard Bruno

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR HOLLANDE ET A MONSIEUR VALLS aux femmes et aux hommes politiques de ce pays qu’on appel la France !

Je me permets de vous écrire ceci en espérant que vous y penserez...

Ce texte que j’ai légèrement modifié est de Mr Le Juge Charollois…

Chasse, corrida, gavage et autres traditions ne sont nullement des « arts de vivre » mais des arts de tuer et des révélateurs d’arriération. Disant « arriération », je qualifie sans excès ni outrance un comportement consistant à nier la valeur du vivant, à refuser à l’animal son caractère d’être sensible.

Or, cette négation ne participe pas d’une conviction défendable, ne relève pas du grand débat des idées, n’entre pas dans le champ des controverses salutaires marques d’un pluralisme idéologique. Nier que l’animal est un être sensible n’est pas plus une opinion recevable que discriminer selon la race, soutenir que la terre est plate et qu’existe un géocentrisme commandant la marche du soleil. Un animal possède un système nerveux lui permettant d’accéder au stress, à la douleur, au déplaisir comme au plaisir. Ce sont là des évidences scientifiquement établies, parfaitement objectives et seule l’ignorance crasse, la stupidité, donc l’arriération peuvent contester ces évidences et ne pas en tirer les conséquences éthiques, à savoir, respecter tous les êtres sensibles. Nombre de nos contemporains bénéficient de suffisamment de science et de conscience pour s’extraire de l’arriération, de l’obscurantisme, de la barbarie dont les formes s’appellent : chasse, corrida, gavage et traditions.

Les militants de la cause animale se heurtent à la violence et aux dérives fascisantes des lobbies contre nature qui sévissent dans certaines régions de ce pays. Ainsi, les protestations bruyantes tout autant que pacifiques contre la torture tauromachique rencontrent une répression de la part des pouvoirs publics confinant à la violation des lois fondamentales de la république. Partout, dans ces régions, la violence unilatérale et liberticide frappe les seuls défenseurs de la vie.

Les arriérés, tenants de l’art de tuer, exercent des pressions, des intimidations sur les élus et souvent sur les populations avec la complicité d’élus chez lesquels le courage, la lucidité, l’esprit de résistance ne font guère d’heures supplémentaires. Il faut changer de comportements, de normes juridiques, de priorités politiques et économiques.

Défendre le vivant passe par l’abolition bien évidemment, de la chasse loisir et de toutes les formes de violences et de mépris contre les êtres sensibles, mais aussi par la lutte contre les firmes, la loi du commerce roi, le productivisme frénétique, la course au profit, le culte de l’entreprise privée (de scrupules).

Actuellement nous assistons à la mort de la biodiversité sur la terre du fait de la croissance cancéreuse d’homo « economicus », de sa quête suicidaire de l’enrichissement sans frein. Le libéralisme économique débouchera sur une extinction des espèces. Respecter le vivant signifie que la vie vaut et doit être aimée, contemplée, savourée : vie d’une forêt, d’une rivière, d’un arbre, d’un oiseau, d’un humain. Cette vie vaut mieux que des mythes absurdes et criminogènes, sources de divisions claniques, et mieux que la spéculation financière du système antisocial.

Nous attendons impatiemment une prise de conscience du gouvernement correspondante aux attentes de millions de français...Plus que vous ne le pensez Mr Le Président, Monsieur le 1er Ministre, mesdames et messieurs les élus de tout bord.... Ouvrez les yeux sur la souffrance qu’endure les animaux ici sur la terre de France, mon pays que je ne reconnais plus tant il est entaché de sang de millions de victimes innocentes.

En un mot comme en cent STOP ! Arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt et de vous prendre pour le nombril du monde alors que des animaux meurent chaque jour à cause de l’indifférence coupable de ceux qui nous servent de dirigeant, vous êtes la risée du monde.

Bruno Ricard

Lettre ouverte aux dirigeants du pays qu'on appel France

Publié dans le web en parle

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D
Belle lettre et qui correspond bien (en partie) au discours de Monsieur le Juge Charollois, cet homme discret qui exprime tant sur ce qu'endure le monde animal.
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