Saint-Malo $(document).ready(function(){ $('.fancybox').fancybox(); }); Sea Shepherd. Tolérance zéro pour les braconniers

Publié le par Ricard Bruno

Le trimaran « Brigitte Bardot » aux allures de vaisseau spatial.

Le trimaran « Brigitte Bardot » aux allures de vaisseau spatial.

Depuis une semaine, un drôle de vaisseau ne passe pas inaperçu dans les eaux du quai Vauban. Il s'agit du « Brigitte Bardot », un des six bateaux de la flotte de Sea Shepherd, une ONG spécialiste de l'action directe contre les braconniers des mers.

Il s'appelle Baptiste Brébel. Ce Malouin de 21 ans a décidé, il y a quatre ans, de mener une action bénévole au sein de cette organisation non gouvernementale (ONG). « Après un travail à terre, je suis allé, cet été, aux Îles Féroé au secours des dauphins puis j'ai embarqué sur le "Brigitte Bardot" dans le Sud de la France en octobre dernier. » Pourquoi ce nom de Brigitte Bardot ? « Tout simplement parce que Paul Watson, le Canadien fondateur en 1977 de cette ONG l'avait emmenée sur la banquise. Ensuite, l'actrice avait pris la défense des bébés phoques massacrés. »

Mettre fin au braconnage

Cette association, non violente mais qui prône l'action directe, intervient sur tous les océans du monde pour sauver baleines, dauphins, requins et toutes sortes de poissons menacés de disparition par la cupidité de certains pays asiatiques ou d'Amérique du Sud. « C'est le cas notamment de la légine australe, explique Karlos Bueno, le capitaine espagnol du bateau. Un poisson de 2,50 m de long à la forte valeur marchande. 1.500 tonnes équivalent à près de 70 millions d'euros. C'est une flottille de six navires, changeant de pavillon, qui pratique cette pêche dans l'Antarctique. Ces bateaux sont fichés sur la liste mauve d'Interpol. » D'autres actions sont menées actuellement avec le « Sam Simon » qui consistent à récupérer, en ce moment, des filets maillants pour libérer des poissons emprisonnés.

Londres ou Paris

Toute la semaine dernière, le « Brigitte Bardot » a reçu la visite du public venu s'informer sur les combats menés par cette ONG dont le financement est assuré par des dons privés. Cette année, l'objectif était de mettre fin au « grind », cette tuerie sauvage de dauphins toujours pratiquée aux Îles Féroé. Cette action de sensibilisation, explications et témoignages de l'équipage et vidéo à l'appui, doit s'achever cette semaine, date de la fin de cette première escale malouine. Pour le trimaran, le cap n'est pas encore déterminé : ce sera Paris ou Londres.

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