Bardot, l’adieu au cinéma, le combat pour les animaux

Publié le par Ricard Bruno

Bardot, l’adieu au cinéma, le combat pour les animaux

Ce 7 décembre 1967, ni Brigitte Bardot, qui se rend pour la première fois au palais de l’Elysée, ni le général de Gaulle, qui la reçoit, ne savent qu’ils se trouvent au sommet de leur montagne. Devant eux, le vide. Un gouffre impossible à concevoir quelques mois avant la tourmente de Mai 68. Si tous deux ne comprennent pas ce qui se joue, s’ils vacillent, ils ne tombent pas. Alors que personne n’ose imaginer que la fête puisse se terminer, les deux personnalités françaises les plus célèbres dans le monde, choisiront de se retirer. A leur façon.

Interrogée en 1964 sur Europe 1, l’actrice tient à ajouter : « Il y a une personne que j’aimerais rencontrer, c’est de Gaulle. » A Hollywood, lors de la tournée de promotion de Viva Maria ! (1965), de Louis Malle, quand on lui demande si le général est son genre d’homme, elle répond spontanément : « Pour la politique, oui. » Le photographe Raymond Depardon, qui tourne autour de ce tandem au début des années 1960, résume l’affaire : « Pour un photographe débutant, il y avait deux personnes qui dominaient tout à cette époque : le général de Gaulle et Brigitte Bardot. »

« Cette jeune personne est dotée d’une simplicité du

meilleur aloi », confie le général de Gaulle"

La veille de la réception à l’Elysée, l’actrice et son troisième mari, le playboy allemand Gunther Sachs, dînent chez Guy et Marie-Hélène de Rothschild, en compagnie du couple Claude et Georges Pompidou. Quel est le protocole ? Comment s’habiller ? La star française

abreuve de questions le premier ministre. Séduit, attentif, celui-ci lui conseille de faire comme elle se présente à lui. « Vous êtes ravissante », assure-t-il. Ce soir-là, l’actrice porte un pantalon noir et veste noire avec dorures et galons – un costume à mi-chemin entre l’habit du dompteur et l'uniforme militaire...

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