Cinéma : Annie Giradot : La «reine» tire sa révérence

Publié le par Ricard Bruno

Cinéma : La «reine» tire sa révérence Elle était tout simplement la «reine du cinéma français» et vient de tirer sa révérence. Annie Girardot est partie en silence, dans l’indifférence, mais pas dans l’oubli.

Pour les spectateurs tunisiens, alors adolescents dans les années soixante-dix et même parmi ceux qui n’avaient pas de penchant pour le cinéma français, très florissant à l’époque, elle était l’exception.
Dans la trempe de Jeanne Moreau et à un degré moindre de Catherine Deneuve, de Brigitte Bardot et de Marlène Jobert, elle pouvait faire rire, comme faire pleurer. Ses films-cultes envahissaient les écrans tunisiens, au début des années soixante-dix du siècle dernier. On se souviendra toujours de son rôle impressionnant dans : «Mourir d’aimer» d’André Cayatte, en 1971. A sa sortie tunisienne, en 1972, le tout-Tunis parlait de cette prof qui était amoureuse de son élève un mineur, et qui avait décidé d’aller jusqu’au bout de sa passion. Ce film est tiré d’un fait divers réel qui avait secoué la France de l’époque.

On se souvient encore, qu’avant de voir un film, où jouait Annie Girardot, les bandes-annonces, qu’on appelait «lancements dans le temps nous annonçaient sans pléonasme aucun, la sortie prochaine d’un autre film de cette actrice. Un nouveau rendez-vous au cinéma, qu’on devait prévoir entre copains du lycée, ou en famille. C’était le temps, où le cinéma faisait partie des distractions premières des jeunes et des moins jeunes. Des rôles dramatiques, à ceux comiques, comme dans : «La Zizanie aux côtés de Louis de Funès, ou dans : «Elle boit pas elle fume pas, elle drague pas … mais elle cause !» la reine «tirait son épingle du jeu.

Femme tout simplement Annie Girardot sevrait ses rôles avec beaucoup de spontanéité, mais aussi avec panache. Des rôles de composition qui avaient émaillé sa longue carrière. Elle avait débuté, au milieu des années cinquante du siècle dernier, sous la direction notamment de Visconti, dans : «Rocco et ses frères», en 1960. Un autre film-culte, qui avait marqué les cinéphiles de l’époque.

Annie Girardot venait du théâtre et elle avait repris le chemin des planches, après que les producteurs et les réalisateurs de cinéma ne faisaient plus appel à elle. Nous aurions aimé la voir jouer à Tunis, au théâtre municipal, quand la municipalité de Tunis affichait une saison de pièces françaises. Mais, à notre connaissance, elle n’était jamais venue jouer, sous nos cieux, dans le cadre d’une tournée de l’une de ses pièces. Annie Girardot avait marqué la grande époque du cinéma français, du temps du noir et blanc, jusqu’aux films en couleur. On ne l’oubliera jamais!

Source : http://www.jetsetmagazine.net/culture/revue,presse/cinema--la-reine-tire-sa-reverence.21.10434.html

Publié dans le web en parle

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M
<br /> <br /> On peut le dire que c'était " la Reine du cinéma Français " J'espère trouver une série de ses films en DVD, car elle jouait très bien que ce soit triste ou marrant !!! Bisous bonne soirée Bruno<br /> <br /> <br /> <br />
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